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  • il y a 2 jours
On a reçu Nathanya Sion, créatrice de contenu. Elle a grandi dans les foyers de l’Aide sociale à l’enfance.

Dans son livre « L’enfant oubliée », elle revient sur son histoire familiale, les violences psychologiques et physiques et sur son enfance en foyer.

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Transcription
00:00Il y avait une publication sur mon Instagram où les gens ne se permettent pas de critiquer mon poids
00:04alors que plus personne aujourd'hui ne se permettrait d'aller voir quelqu'un qui est ronde en disant
00:08« Oh mon dieu, t'es grosse ! »
00:09Alors en fait, c'est vraiment cette ère-là de body positive, on accepte, etc.
00:13Mais moi, je trouve ça extrêmement hypocrite de la part des marques aussi et de la part des gens.
00:17Donc il y a beaucoup de marques qui sont allées se diriger vers des femmes rondes, etc.
00:23Et là, je me dis « Ok, bravo, félicitations, enfin il y a du nouveau ! »
00:26Sauf que du coup, on bannit toutes les femmes qui sont jugées comme maigres
00:29parce qu'on estime justement que du coup, elles représentent un mode de vie de femmes qui veulent être maigres.
00:35Alors qu'en fait, non.
00:36Enfin normalement, c'est censé être aussi ça le body positive, c'est accepter toutes les morphologies de corps.
00:40Que ce soit de celle qui a des rondeurs avec des vergetures à celle qui n'a pas forcément de forme et qui est très maigre.
00:46Et je trouve ça extrêmement hypocrite.
00:48Aujourd'hui, je me dis « Mais il n'y a pas une publication sur mon Instagram où les gens ne se permettent pas de critiquer mon poids
00:54alors que plus personne aujourd'hui ne se permettrait d'aller voir quelqu'un qui est ronde en disant « Oh mon dieu, t'es grosse ! »
00:59Alors que moi, sur mes publications, les gens se permettent de dire « Oh là là, mais qu'est-ce qu'elle est maigre ? »
01:02Et je me dis « Mais quelle bande de faux-culs quand même ! »
01:06Le crayon.
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