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La France va reconnaître l'État de Palestine en septembre à l'ONU, a annoncé jeudi le président Emmanuel Macron, espérant créer une dynamique collective en ce sens, une décision aussitôt décriée par Israël comme une «récompense de la terreur» et «fermement» rejetée par les Etats-Unis. Mais pour Boaz Bismuth, président de la Commission de la défense de la Knesset, «Emmanuel Macron décerne le prix d’excellence au terrorisme».

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Transcription
00:00Il faut savoir que ce n'est pas une faute, mais c'est une grosse faute de la part du président de la France,
00:05surtout qu'on est un président d'un grand État.
00:07La France est un grand État et la France a son importance, pas seulement en Europe, mais dans le monde entier.
00:12Lorsqu'il fait une telle action, il tâche justement, il tâche la France.
00:16Et je m'explique, le 7 octobre, ce n'était pas il y a 100 ans, 200 ans, c'était hier.
00:21Le président de la France arrive en Israël peu de temps après.
00:24Je suis dans la salle avec lui, je suis dans la chambre avec lui.
00:26Il y a aussi le Premier ministre israélien.
00:28Et là, il parle d'une coalition internationale avec la France contre le Hamas.
00:32Deux ans à peine passent, même pas deux ans.
00:35Et là, le président de la France desserre le prix d'excellence au terrorisme, au Hamas.
00:39Et quand on regarde un petit peu les réactions, on voit une stupéfaction,
00:43un choc de la part de la classe politique israélienne.
00:47Je ne parle pas seulement de mon parti, mais je parle en général.
00:50Et justement, qui est en train de saluer sa décision ? Le Hamas.
00:53Donc le président de la France, avec la grande surprise d'Israël,
00:56prend le côté du Hamas, c'est quelque chose qui est inconcevable.

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