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  • 18/07/2025
Les débats de l'été avec Gilbert Azoulay, Fred Fougerat, Julien Aubert et Arnaud Stéphan

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##LE_DEBAT_DU_JOUR-2025-07-18##

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Transcription
00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Maxime Liedot.
00:06Une heure et demie de discussions, d'échanges, de débats avec autour de la table ce matin.
00:11Gilbert Azoulay, directeur général du Newstank Education, journaliste pour l'hémicycle. Bonjour.
00:14Bonjour.
00:16Fred Fougera, président de Tenken Paris, auteur de l'anthologie de la com, aux éditions Bréal et Studi Rama. Bonjour.
00:21Bonjour Maxime.
00:22Merci d'être avec nous. Julien Aubert, président de l'Institut Valmy et vice-président des Républicains anciens députés.
00:27Merci d'être avec nous.
00:28Bonjour.
00:28Et Arnaud Stéphans, fondateur de l'agence La Note de Com, au programme notamment.
00:33Est-ce que vous envisagez, peut-être, dans vos projets, d'amener vos enfants dans la maison où vous avez grandi, de la racheter, de la rénover ?
00:39Ça peut paraître anecdotique, mais c'est visiblement une tendance de fond chez les Français.
00:43Selon un sondage et une étude, se loger YouGov, plus de 51% des Français ont des souvenirs positifs de cette maison d'enfance.
00:50Est-ce que c'est les marches qui grincent ? Est-ce que c'est l'auteur du café dans la cuisine ?
00:53Est-ce que c'est le jardin où on allait courir avec son chien à l'époque ?
00:56Peu importe. En attendant, 17% des Français envisagent ou ont déjà racheté la maison pour vraiment la laisser dans la famille.
01:03Peut-être transmettre et avoir quelque chose à léguer ensuite à ses enfants et se constituer un patrimoine familial, émotionnel.
01:12Deuxième sujet qui est lié, vous allez voir, l'épargne des Français. Est-ce que vous considérez qu'elle est trop élevée ?
01:17Je vous dis ça parce que Pierre Moscovici, président de la Cour des Comptes hier, en plus de patauger dans la semoule pour justifier la nomination de Najat Vallaud-Belkacem à la Cour des Comptes,
01:30il a dit, d'ailleurs au passage, je ne sais pas si vous savez, mais l'épargne des Français, elle est quand même très importante et il ne consomme pas assez.
01:37Donc vous savez malheureusement quelle est la musique souvent derrière et c'est souvent un petit débat récurrent qu'on entend en fond.
01:43Et s'il faut commencer à aller piocher dans l'épargne des Français, redresser et en effet avec des chiffres absolument stratosphériques, on en parlera.
01:50Et puis le débat qu'on va évoquer immédiatement, c'est quand même la musique de ras-le-bol fiscal, du fin de consentement finalement, de la fin du consentement du contrat social.
02:00On se souvient des Gilets jaunes, on a vu le mouvement des gueux contre les ZFE, on en a beaucoup parlé ici sur cette radio.
02:06Et actuellement c'est Nicolas, Nicolas, ce jeune trentenaire écrasé par la pression fiscale de notre pays.
02:11La France qui paie va-t-elle se révolter dans les prochaines semaines ? C'est la question qu'on va vous poser, qu'on vous pose déjà.
02:17Réseaux sociaux de Sud Radio, applications, et 0826 300 300.
02:22Pourquoi je vous pose cette question aujourd'hui ? 18 juillet, est-ce que vous savez ce qu'on fête ?
02:25Mesdames et Messieurs, Frédéric.
02:27Alors, la Sainte Frédéric.
02:28Bravo ! Bonne fête, Frédéric.
02:31C'est la libération fiscale.
02:32C'est la libération fiscale.
02:34C'est le jour de libération fiscale, c'est-à-dire qu'au même titre qu'il y a une fin pour la planète,
02:39c'est-à-dire qu'on ne peut plus polluer, qu'on a utilisé toutes les ressources naturelles,
02:42le salarié travaille enfin pour lui.
02:44Et c'est évidemment, ça ne vous étonnera pas autour de la table,
02:47un des jours qui est le plus élevé en Europe,
02:49parce que la moyenne européenne est au 11 juin.
02:51Donc un mois de plus pour la France.
02:52C'est mon anniversaire.
02:53En 11 juin, de plus en plus.
02:54Est-ce que vous avez chacun des requêtes personnelles ?
02:56Parce que c'est la fête, c'est l'anniversaire.
02:58Si vous avez un mot à passer, vos filles, vos enfants, c'est le moment.
03:00Autour de la table, est-ce que vous pensez qu'on peut assister,
03:03un peu sur le même ton que les Gilets jaunes, à une révolte sociale ?
03:07Frédéric Fougera.
03:09Non, non, Frédéric Fougera, ça me va très bien.
03:11Il y a beaucoup de gens qui ne connaissent même pas mon vrai prénom,
03:13et qui m'appellent Fred.
03:14Un soyon fou, elle est conviviale.
03:16Ça limite quand même Fred, pour deviner le prénom qui suit.
03:19Non, non, ça peut aider.
03:22Une révolte, j'ai un peu l'impression qu'on lance ça comme un slogan.
03:26D'abord, ceux qui payent, ce ne sont pas forcément ceux qui sont les plus à même à se révolter.
03:32Il y a plusieurs problèmes derrière cette question.
03:34Il y a la question de ceux qui payent trop, qui ont le sentiment de trop payer.
03:38Il y a peut-être principalement la question de ceux qui travaillent,
03:42qui travaillent beaucoup et qui ne se payent pas ou qui ne sont pas bien payés.
03:45Et ce sont ces deux Frances-là qui, à mon avis, vont très très mal.
03:49L'indépendant, l'artisan, le commerçant, l'agriculteur,
03:52qui travaille de très tôt le matin à très tard le soir,
03:55parfois 7 jours sur 7,
03:57et qui se rémunère peu ou ne se rémunère pas.
04:00Alors, il paye des impôts, mais lui, il ne se paye pas forcément.
04:04Il ne paye pas d'impôts sur le revenu parce qu'il ne se rémunère pas.
04:06Mais il paye beaucoup de taxes, beaucoup d'impôts.
04:09Je pense que ce Français-là, lui, il va très très mal.
04:12Est-ce que vous pensez qu'il va aller mal jusqu'au point de se révolter une fois de plus,
04:15comme on a pu le voir avec les gilets jaunes,
04:18pendant tant que c'était les bonnets rouges,
04:19mais un vrai ras-le-bol fiscal qui se manifeste dans la rue ?
04:22Non, mais le ras-le-bol fiscal, il est présent.
04:24Il est présent et il ne date pas d'aujourd'hui.
04:25Il y a un sentiment qu'il s'aggrave.
04:27Je ne sais pas si d'ailleurs c'est la réalité ou pas,
04:29mais en tout cas, c'est la perception qu'on peut ressentir tous.
04:34Mais qui n'a pas ce sentiment de toujours payer plus
04:36pour quelque part aussi moins, avoir moins de services ?
04:39C'est ce rapport fou à je paye toujours plus et il y en a de moins en moins.
04:43Je me sens moins en sécurité, c'est moins propre,
04:45il y a moins de services publics.
04:46Julien Aubert, sur cette possibilité,
04:48à un moment que les Français descendent dans la rue pour manifester.
04:52Ils le ressentent, vous avez raison, Frédéric Fongera,
04:54le ras-le-bol fiscal, mais qu'ils descendent dans la rue
04:55à un moment pour l'exprimer.
04:56Est-ce que vous y croyez ?
04:58Ils le referont, mais de là à avoir une révolution
05:00comme nous y invite Rima Hassan, j'en doute.
05:02Non, moi je n'y crois pas.
05:04Parce que d'abord, les révoltes, elles ne se font pas dans la rue.
05:08Les gilets jaunes ne sont pas descendus dans la rue.
05:09Les gilets jaunes, ils ont emparé des ronds-points.
05:12Donc les révoltes, elles sont spontanées.
05:15Et en fait, les crises, elles mettent beaucoup de temps à arriver,
05:18plus qu'on ne le pense.
05:19En revanche, le jour où elles arrivent,
05:21elle est beaucoup plus subite
05:22et les choses se décratent beaucoup plus rapidement
05:24que ce qu'on pouvait penser.
05:27Et c'est d'ailleurs ce qui s'est passé sur les gilets jaunes.
05:29C'est arrivé sur les gilets jaunes, ça aurait pu arriver sur autre chose.
05:32D'ailleurs après, le prix du carburant avait été remonté,
05:34on n'a pas eu le même effet.
05:35Et en même temps, le jour où c'est arrivé,
05:36en quelques semaines,
05:38on a vu l'État qui était débordé
05:39et en réalité, une situation quasi insurrectionnelle.
05:42Donc, si ça arrive,
05:45ça arrivera au moment où on s'y attendra le moins.
05:47Pas forcément dans les conditions
05:48dans lesquelles ça s'était produit la fois dernière.
05:50Pas comme on s'y attendait.
05:51Et je dirais, pas forcément au moment où on s'y attendait.
05:55Maintenant, le vrai sujet,
05:56c'est de se demander pourquoi ce ras-le-bol fiscal.
05:59Et à mon avis, c'est parce qu'on n'a pas un vrai débat.
06:01Le vrai débat, c'est qu'on est un pays qui vieillit.
06:03Donc on a des dépenses de santé et de retraite
06:05qui sont en train de cannibaliser l'État.
06:07On reproche beaucoup de choses à l'État lui-même.
06:09Mais en fait, le vrai sujet, c'est le modèle social.
06:11Ce sont les dépenses sociales.
06:12L'une des critiques qu'on peut faire du plan de Bayrou,
06:15c'est qu'en fait, il fait porter essentiellement
06:16le coup sur cet État désargenté
06:19qui est de plus en plus petit, je dirais,
06:21dans la production nationale.
06:22Et en même temps, nous avons effectivement
06:24cet État qui, du coup, fait des économies
06:27et donc qui vient cannibaliser tous les services publics
06:29pour essayer de payer la facture.
06:31Et donc, les gens payent de plus en plus
06:33et s'aperçoivent de la dégradation généralisée
06:35de l'écosystème dans lequel il y a eu.
06:37Je rappelle quand même qu'il y a un Français, surtout,
06:39qui ne paye pas d'impôts.
06:40Et je pense que parmi les gilets jaunes,
06:42il n'y avait pas beaucoup qui devaient payer des impôts,
06:43ce qui avait créé la révolte.
06:45Non, mais c'était quand même la sensation, pardonnez-moi,
06:47c'était quand même...
06:47Non, mais sur le salaire, c'était la sensation
06:49de la différence entre le bout et qu'ils payent des impôts indirectement.
06:51Les gilets jaunes, ce n'étaient pas des gens qui étaient au RSA,
06:53c'étaient plutôt des gens...
06:54Qui bossaient, mais qui n'en avaient pas d'impôts.
06:56Un Français sur deux payent pas d'impôts, voilà.
06:57Donc, c'est ce que je veux dire, la pression fiscale.
06:59En revanche, c'est cette sensation, pour moi,
07:01ce que je ressens, c'est cette sensation de ne pas être écouté.
07:04Ils sont lâchés par la gauche qui est omnubilée par des conflits externes.
07:08Ils sont lâchés par la PS qui n'a plus vraiment d'idéologie structurée, à mon sens.
07:13Un peu par la droite, pardonnez-moi, cher ami,
07:15parce que je trouve que, franchement, il n'y a pas de mouvement.
07:18Et puis, il y a un combat politique avec Retailleau en tête de fil.
07:22Et puis, il y a l'extrême droite qui joue sa partition
07:24avec des slogans et des punchlines.
07:27Et puis, un conflit à la revente entre Bardella et Marine Le Pen.
07:30Bref, ils n'ont pas de support idéologique,
07:32me semble-t-il, ni de support politique.
07:34Moi, je n'y crois pas trop à une reprise des gilets jaunes,
07:36des mouvements très émiettés.
07:38Les gens sont un peu au bout du rouleau.
07:40C'est le sentiment que j'ai, comme ils n'ont pas de visibilité.
07:42Et on pourra en parler tout à l'heure, je parlerai de la dette française.
07:45C'est vrai qu'on leur assène quotidiennement des mauvaises nouvelles.
07:49Donc, ça, je veux dire que ça les fait enfoncer un peu plus dans leurs fauteuils.
07:53Mais je ne les vois pas descendre dans la rue
07:54et se mobiliser autour des remprunts aujourd'hui.
07:57Ça tombe bien votre question,
07:58parce que je suis en train de commettre un petit essai sur le sujet.
08:03Et je pense, au contraire, que l'absence de débouchés politiques,
08:07le ras-le-bol, le fait de vivre,
08:09non pas simplement une pression fiscale,
08:12mais un sentiment d'injustice permanente.
08:13C'est-à-dire, d'absolument pas d'écoute,
08:16d'absolument pas d'amélioration.
08:19On va parler de l'épargne tout à l'heure.
08:20En plus, on va leur expliquer,
08:21vous avez trop d'épargne, les amis, on va se servir dedans.
08:24Vous avez trop mis de côté dans votre petit bas de laine.
08:27Ils sont obsédés par ça depuis des années.
08:29Il y a 25 plans, déjà, qui avaient prévu de servir dans l'épargne des Français.
08:33Il y a une insincérité d'une grande, grande partie de la classe politique.
08:37Et que, historiquement,
08:39quand on se pose une question,
08:41il faut revenir toujours sur l'histoire.
08:43Et dans l'histoire de France,
08:45sur ce genre de situation,
08:47il y a toujours eu des réactions populaires.
08:49Et toujours des réactions populaires.
08:51En effet, tout d'un coup, comme ça,
08:53extrêmement violente.
08:56Il faut se rappeler que les marchands à Paris
08:58se sont révoltés à plusieurs reprises.
09:00Il faut se rappeler que le boulevard Saint-Antoine,
09:02avec les ouvriers qui travaillaient dans le bois,
09:05se sont révoltés.
09:06C'est le début des révolutions de la moitié du XIXe siècle.
09:12Ça fait tomber deux monarchies, quand même.
09:14Celle de la Restauration et celle de juillet.
09:18Il faut se rappeler, quand même,
09:20que les Gilets jaunes, ça arrive très, très longtemps.
09:24Il faut se rappeler la gabelle, en France.
09:26On avait fait monter le prix du sel.
09:28Tout d'un coup, ça avait ruiné une partie des Français.
09:31Il faut bien se rappeler de ça.
09:32Donc, peut-être une réaction populaire à prévoir,
09:35une réaction spontanée dans les prochaines semaines.
09:37S'il n'y a pas de traduction politique,
09:38comment voulez-vous que les Français fassent ?
09:40Le débat est lancé.
09:410826 300 300.
09:42La France qui paie, va-t-elle se révolter
09:44sur les ronds-points, dans la rue,
09:46d'une manière ou d'une autre,
09:47et pas que sur les réseaux sociaux ?
09:48C'est la question qu'on vous pose,
09:49l'application notamment aussi Sud Radio.
09:51J'attends vos avis, vos commentaires, vos retours
09:53pour venir alimenter cette conversation.
09:55Vous êtes bien sur Sud Radio.
09:56A tout de suite.
09:57Sud Radio.
09:57Sud Radio.
09:58Parlons vrai.
09:59Parlons vrai.
09:59Sud Radio.
10:00Parlons vrai.
10:02Sud Radio.
10:04Les débats de l'été, 10h-13h.
10:06Maxime Liedot.
10:07Alors là, je peux vous dire qu'on sent que c'est vendredi.
10:10On sent que c'est vendredi,
10:11parce que non seulement ça ferraille en studio,
10:13mais alors là, les réflexions, les blagues,
10:15on est toujours en compagnie de Gilbert Azoulay,
10:17Frédéric Fougera, Julien Aubert, Arnaud Stéphan.
10:20Justement, sur ce sujet assez sérieux,
10:22et c'est de ça qu'on discutait aussi en studio,
10:25est-ce qu'à un moment, cette France qui se révolte
10:27et qui en a marre de payer,
10:28et qui en a marre de voir peut-être la différence
10:30entre son salaire brut, son salaire net,
10:32qui a l'impression d'être étouffé par la pression fiscale,
10:35est-ce qu'elle va faire autre chose que de se manifester peut-être
10:38dans les sondages, sur les réseaux sociaux,
10:40en une des journaux,
10:42mais à un moment, va se rassembler sur des autoroutes,
10:44sur des ronds-points,
10:45avec un gilet jaune peut-être à l'avant de son camion
10:47ou de sa voiture, peu importe.
10:48Et vous aviez un débat intéressant,
10:50pardon de trahir un peu ce qui se disait à l'antenne,
10:52Julien Aubert et Arnaud Stéphan,
10:54en disant, mais enfin pardon,
10:55au bout d'un moment, il n'y a pas de réponse politique,
10:57les politiques ne sont pas forcément à la hauteur,
10:59et il y a toujours un moment,
11:00peut-être un moment de démocratie réelle,
11:03quand le peuple descend dans la rue, Arnaud Stéphan.
11:05Oui, parce que je prenais l'exemple
11:07de ce qui s'est passé la semaine dernière,
11:10où, je ne le prends pas à partie,
11:12mais il signe un article,
11:15une tribune courageuse sur l'énergie,
11:17notamment sur...
11:18C'est qu'il faut arrêter de subventionner les renouvelables.
11:19Exactement, sur les énergies renouvelables,
11:21dites renouvelables,
11:22et qu'en vérité,
11:24on a quelque chose de très fort en France,
11:26c'est le nucléaire.
11:27Et tribune très courageuse,
11:29qui est portée par M. Aubert,
11:30par M. Rotaillot,
11:32ministre de l'Intérieur,
11:34et président de LR,
11:35et hop, patatras,
11:37le lendemain,
11:37le lendemain,
11:38pas une semaine après,
11:39un mois après,
11:40le lendemain,
11:41les sénateurs LR,
11:43dont M. Rotaillot a été le président
11:45il y a encore quelques mois,
11:46votent exactement le contraire au Sénat.
11:51C'est une folie complète.
11:54Comment voulez-vous que les gens
11:55ne pensent pas
11:56au mot insincérité en permanence
11:59quand ça leur arrive ?
12:01Alors, je vais vous répondre.
12:04Qu'ils le pensent,
12:07c'est certains de la même manière
12:08qu'ils peuvent être en colère.
12:09Moi, ce qui m'intéresse,
12:10ce n'est pas les émotions.
12:12Parce qu'on vit dans des démocraties d'émotions.
12:14Et on peut être en colère,
12:15ce n'est pas pour autant
12:17qu'on a raison.
12:18Dans la pratique,
12:19sur les sujets,
12:20notamment des énergies renouvelables,
12:21quand M. Rotaillot
12:21était président du groupe,
12:22il était régulièrement mis en minorité
12:23dans son propre groupe
12:25sur ces sujets-là.
12:26Et en fait,
12:26un sénateur,
12:27il était élu sur son nom,
12:28et donc,
12:29vous n'allez pas...
12:30Personne n'y croit 30 secondes.
12:31Vous pouvez le regretter.
12:32Il n'est pas élu sur son nom.
12:33Il est élu par d'autres élus.
12:34Vous pouvez le...
12:35Mais il est élu sur son nom.
12:37C'est-à-dire que les gens...
12:38Non, mais les gens,
12:39quand ils votent au sénatorial,
12:40les élus,
12:41ils votent pour M. X ou M. Y
12:42parce que c'est M. X ou M. Y.
12:44Il n'y a pas de logique de parti dans un...
12:45Donc après,
12:46mais la logique de parti,
12:46non,
12:47le sénatorial,
12:48elle joue quand vous êtes investi,
12:50mais vous avez parfois
12:51des dissidents, etc.,
12:53et vous avez des dissidents
12:53qui remportent des élections sénatoriales.
12:55Un peu comme les maires.
12:56Ce sont des élections d'élus.
12:57Donc,
12:58on peut regretter
12:59qu'il n'y ait pas une discipline de parti.
13:00On peut regretter
13:01que des sénateurs se disent,
13:02mais quand même,
13:03j'ai quelqu'un
13:04qui est potentiellement
13:04un jour candidat
13:05à l'élection présidentielle,
13:10parlementaire,
13:11je peux vous dire
13:11que quand un parlementaire
13:12dit, mais moi,
13:13j'en ai rien à faire,
13:14le parti dit ça,
13:14mais moi,
13:14je pense différemment,
13:16on n'a pas de fusil
13:16et vous n'allez pas l'exclure
13:18parce que ça s'appelle
13:18la liberté de vote.
13:19Donc, je regrette, moi,
13:21cette position qui,
13:21évidemment, n'est pas la mienne.
13:23Moi, je suis sur une position
13:24puisqu'on change des économies.
13:26Il y a 5 à 6 milliards
13:26à faire d'économies,
13:27à mon avis,
13:28en arrêtant le robinet
13:29des énergies renouvelables.
13:30Maintenant,
13:31vous ne changez pas
13:31par élan un jour.
13:32Et il est certain
13:33qu'il y a 3 mois,
13:40et après,
13:40on partira au standard.
13:41M. Aubert vient de nous dire
13:42qu'on ne fait pas
13:42la politique de l'émotion.
13:43Je pense qu'il faut relire
13:44Gustave Lebon
13:45parce que Psychologie des fous
13:46vous dit exactement le contraire.
13:49Il y a un moment
13:50en traitement...
13:50Excusez-moi,
13:51Gustave Lebon,
13:51mis à part écrire un bouquin,
13:53il a changé le nom des gens.
13:54Ah non,
13:55Psychologie du socialisme...
13:56Oui, mais à part écrire des bouquins...
13:57Je sais,
14:00on a plein de gens
14:00très intelligents
14:01et qui écrivent des livres.
14:02Mais la politique,
14:03ce n'est pas les livres.
14:04La politique,
14:05c'est l'action.
14:05Et en l'occurrence,
14:06dans le cas d'espèce,
14:07des gens qui font des diagnostics,
14:09qui disent
14:09« Ah, on descend, etc. »
14:10Moi, j'entends tous les gens
14:11qui sont en colère.
14:12Mais moi,
14:12ce qui m'intéresse,
14:13ce n'est pas les gens
14:13qui sont en colère.
14:14C'est comment on change
14:15la vie des gens
14:16qui sont en colère.
14:17Non, c'est comment
14:17on change leur vie.
14:18Oui, mais justement,
14:19c'est...
14:19C'est là, la fracture.
14:21Là, on est au cœur
14:21et il n'intéresse pas aux gens
14:22qui vivent de la colère
14:24et il y a des gens
14:25qui changent les solutions.
14:25On est au cœur du problème.
14:26Les Français ne se sentent pas écoutés.
14:28Et quand, justement,
14:29vous dites qu'on est là
14:30pour mener des actions
14:31et être dans l'action,
14:32c'est tout le contraire
14:33puisqu'on est dans l'immobilisme.
14:35Et je rappelle, justement,
14:35pour les énergies renouvelables
14:36que ça oublie
14:37à des logiques territoriales,
14:38voire locales,
14:39avec le petit maire,
14:40le petit élu du Conseil général
14:42qui a investi massivement
14:43et qui ne peut pas se retrouver
14:44du jour au lendemain
14:45baladé avec un arrêt du financement.
14:47C'est aussi des contraintes comme ça.
14:48Non, non, non.
14:48Messieurs,
14:48faisons avancer la conversation.
14:500826, s'il vous plaît.
14:51Pour le passé.
14:52Moi, je vous parle de l'avenir.
14:530826, 300, 300.
14:54Bonjour, Julien.
14:56Bonjour à tous.
14:56Merci beaucoup
14:57de nous avoir appelés ici
14:58sur Sud Radio
14:59pour cette question.
15:00Est-ce que la France qui paie
15:01va se révolter ?
15:02Vous, qu'est-ce que vous en pensez ?
15:03Est-ce que pour votre part,
15:05vous avez ce sentiment-là ?
15:06Alors moi,
15:07je voulais déjà réagir
15:08à ce que disaient
15:08vos intervenants juste avant.
15:10Ça se passe sur la politique
15:11de l'émotion.
15:12En fait, le problème,
15:12c'est qu'on n'est pas dans une politique.
15:14Voilà.
15:14On n'est pas dans une politique
15:15de l'émotion,
15:16on est dans une politique
15:17de la trahison.
15:18On se sent trahi
15:19par nos élites
15:20en permanence.
15:21Il n'y a pas un fait
15:23d'actualité
15:24qui ne nous met pas
15:25en situation de trahison
15:26par ces élites politiques.
15:28Ce qui fait qu'au final,
15:29aujourd'hui,
15:29on n'a plus confiance
15:30à tous ceux
15:30qui ont eu la main
15:31et ça explique grandement
15:33la montée du Front National
15:34parce que c'est les seuls
15:35qui n'ont jamais été au pouvoir
15:36et qui n'ont jamais eu
15:37encore l'occasion
15:38de nous trahir.
15:38Donc on se dit
15:39qu'il y a un peu de chance
15:40sur un malentendu,
15:40on ne sait jamais.
15:41Le problème,
15:42c'est qu'on va avoir
15:42une montée
15:43d'un potabilitarisme extraordinaire
15:45parce que les gens
15:46ont un ras-le-bol
15:47de tous les partis,
15:48que ce soit LR, LFI,
15:49la gauche, la droite,
15:51tous ils ont baigné
15:52dans la saleté,
15:53dans la crasse,
15:54dans la corruption,
15:56dans la compromission
15:57mais avec arrogance
16:01en plus,
16:02avec énormément
16:02de mépris.
16:04On voit par exemple
16:05l'affaire d'Alstom,
16:06on voit tout un tas
16:08de situations.
16:09Par exemple,
16:09là vous parliez
16:09de l'énergie,
16:10ne serait-ce que la reine,
16:11la reine,
16:12la situation de la reine
16:13est obligée.
16:13Oui, oui, scandale.
16:14Mais alors,
16:15pardonnez-moi,
16:16c'est la trahison,
16:17c'est la trahison
16:18à l'état pur,
16:18ces gens-là
16:19mériteraient d'être pendus
16:19en place publique.
16:20Non, non, non,
16:20ça, on ne fait pas d'appel
16:21comme ça,
16:22non, non,
16:22pas d'appel à la haine
16:23comme ça.
16:24Julien,
16:25en revanche,
16:25vous concernant,
16:26et j'entends l'émotion
16:27et la colère
16:27qui vous animent,
16:28qui est sans doute sincère,
16:29est-ce que vous pourriez
16:30faire partie des gens
16:30qui à un moment
16:31descendent dans la rue
16:32par une situation
16:33parfois écrasante,
16:34parfois pénible,
16:35où vraiment,
16:36vous descendriez
16:37pour manifester
16:38une colère sincère,
16:39un ras-le-bol,
16:39un vrai ?
16:40Non, non,
16:4850 ans,
16:48la démocratie,
16:50la dictature,
16:51c'est sain de ta gueule
16:51et la démocratie,
16:52c'est cause toujours.
16:53On en est un peu là,
16:54le droit de vote,
16:55c'est le droit de nuire
16:56à ceux qui sont
16:56dans la même situation
16:57que toi.
16:58Mais quand on fait
16:58une manifestation,
17:00on ne manifeste jamais
17:01au pied d'Elysée,
17:02on ne manifeste jamais
17:02aux bons endroits,
17:04on va toujours aller
17:05dans les quartiers prolétaires.
17:06Donc la manifestation,
17:07malheureusement,
17:08aujourd'hui,
17:08si on y a le droit,
17:09c'est que ça ne change rien.
17:10C'est ce que disait Coluche,
17:11si c'était efficace,
17:13ça serait interdit.
17:14Donc, je pense
17:15que ce n'est pas une manifestation
17:16au cours pour sortir du système,
17:18pour réfléchir.
17:20Moi, c'est pour ça
17:20que je suis fier
17:21d'avoir été Gilets jaunes,
17:22c'est que dans cette réunion
17:23des Gilets jaunes,
17:24moi, j'y suis allé
17:25avec une remanagation,
17:26le prix de l'essence,
17:27et c'était vrai.
17:28C'était le point d'épargne.
17:30Le premier jour,
17:30je suis sorti en manifestation
17:31en moto,
17:32pour manifester avec d'autres motards,
17:33en se disant
17:34on en a ras-le-bol
17:34de se faire pensionner comme ça.
17:36On ne sait plus,
17:36on en a marre.
17:37Ce qui s'est passé,
17:38c'est qu'en fait,
17:39quand on s'est tous retrouvés
17:40arrêtés en bas des Champs-Elysées,
17:42côté de la place de la Concorde,
17:44on a commencé à se poser,
17:45à poser à plat
17:46toutes les idées
17:46qu'on avait à droite et à gauche,
17:47et on a commencé à réfléchir.
17:49On a parlé,
17:50le jour même,
17:50de risques,
17:51de monnaies libres,
17:52d'alternatives économiques différentes,
17:54de problèmes de démocratie,
17:56et c'est ça
17:57qui a fait qu'aujourd'hui,
17:58le moment des Jeux,
18:00un mouvement qui a été extraordinaire,
18:01qui, je pense,
18:02a été la première brique
18:03d'un changement
18:04dans l'état d'esprit des gens.
18:06Je pense que les prochaines générations
18:07vont être dans cet esprit-là
18:09parce qu'elles ont été
18:10belgées avec cette éducation-là.
18:11Je vous propose
18:12de discuter
18:13entre deux Juliens,
18:14des Juliens au carré,
18:15en réalité,
18:15avec Julien Aubert,
18:16ancien député,
18:17vice-président des Républicains,
18:18qui veut dialoguer avec vous,
18:19mon cher Julien.
18:20Sur l'émotion,
18:21sur le sentiment de trahison,
18:23je le comprends parfaitement,
18:24même si je ne partage pas
18:25ce qu'il peut dire
18:27sur la globalisation.
18:28Par exemple,
18:29le sujet de la Reine,
18:30le scandale de la Reine,
18:31c'est un scandale
18:31que j'ai moi-même dénoncé.
18:33Alstom,
18:34c'est mon collègue Olivier Marlex
18:35qui a démontré le scandale de...
18:37Donc, si vous voulez,
18:38non, ce n'est pas vrai.
18:40Après, vous êtes libres
18:40de ne pas le croire,
18:41mais tous les politiques
18:42ne sont pas pourris.
18:43Et je vais vous dire,
18:44le problème de la crise de confiance,
18:46que je peux comprendre,
18:47malheureusement,
18:49si on part du principe
18:49qu'on peut faire confiance
18:50à personne,
18:51ça vous donne l'échec
18:52des Gilets jaunes.
18:53C'est-à-dire que
18:53quand les Gilets jaunes
18:54ont cherché des gens,
18:55des représentants
18:56à qui faire confiance,
18:57comme ils n'avaient pas confiance
18:58dans le système représentatif,
19:00ils n'ont pas eu de représentants.
19:01Et moralité,
19:02ça n'a rien changé.
19:03C'est toujours comme ça
19:03que ça s'est passé.
19:06Pour conclure,
19:06moi, si vous voulez,
19:07en réalité,
19:08comme je partage,
19:10je dirais,
19:10le fond de votre pensée,
19:12mais quand je dis
19:13l'émotion ou la trahison,
19:14moi, ce qui me motive,
19:16ce n'est pas de dire
19:17les gens ont trahi
19:18ou c'est terrible.
19:19C'est comment on change les choses.
19:21Et je sais qu'effectivement,
19:22sans la confiance,
19:23on ne la changera jamais.
19:24C'est un peu,
19:24je dirais,
19:25l'œuf et la poule.
19:26Mais ça n'empêche pas
19:27qu'à un moment donné,
19:28il faut dire la vérité aux gens.
19:30C'est ce que j'essaie de dire,
19:31en tout cas,
19:31sur le modèle social.
19:33Voilà, parce qu'il y a
19:33effectivement des équilibres
19:35à faire.
19:36Et ça ne se passera pas bien,
19:37mais ça se passera
19:38encore plus mal
19:39si on va vers la rue
19:40et si on va vers des affrontements.
19:41Gilets jaunes,
19:41les gueux, Nicolas,
19:42la France qui paie,
19:43va-t-elle se révolter ?
19:44Oui, à 77%.
19:45Vous répondez-nous
19:45sur l'application
19:46et sur les réseaux sociaux
19:47Sud Radio des Roms
19:49qui nous dit, par exemple,
19:49malheureusement,
19:50la révolution du peuple français.
19:52Et je n'y crois pas du tout
19:52pour même pas dire
19:53de moins en moins
19:54les Français feront
19:56ce que leur homme politique
19:56leur demande de faire
19:58parce que, mine de rien,
19:59l'esprit de révolution
20:00n'y est plus.
20:02Ou Antona, par exemple,
20:02qui nous écrit aussi,
20:03il faut l'espérer, en tout cas,
20:04qu'une révolution,
20:05à un moment, arrive
20:05car cela ne peut plus
20:06durer très longtemps.
20:07L'état du pays
20:08est alarmant.
20:09Ou encore,
20:10Petit Boujadis
20:11qui nous dit,
20:11plus aucune révolte
20:12n'aura lieu,
20:12peut-être que les gilets jaunes
20:14étaient en réalité
20:15le chant d'ulcine.
20:16Qu'est-ce que vous en pensez
20:17autour de la table
20:17de ce qu'on vient d'entendre
20:18et notamment du camarade Julien
20:19qui nous a appelé Frédéric Fougera ?
20:21Moi, Maxime,
20:21vous parliez de démocratie réelle
20:22et je voulais en faire le lien
20:24et rebondir sur ce que disait
20:25Julien Aubert
20:25sur le fait que
20:26tous les politiques
20:27ne sont pas pourris.
20:27Non, non, oui,
20:28c'est quand même quelque chose
20:29qu'il faut marteler et rappeler.
20:30Il ne faut pas s'installer
20:31ou se complaire
20:32dans cette idée
20:33que tout le monde serait pourri.
20:34Donc, oui, non, pardon.
20:36Oui ou non ?
20:37Non, non, non.
20:38Ils ont pourri ou ils sont pas pourri ?
20:40Non, parce que moi,
20:41je veux savoir
20:41si je reste selon l'atom.
20:43De la clarté.
20:44Ou alors,
20:44on est à moitié pourri.
20:45Il n'y a aucun lapsus.
20:47Tous les politiques
20:48ne sont pas pourris.
20:49Mais il faut aussi
20:49qu'on soit chacun responsable.
20:51Si nous, électeurs,
20:52parce que la démocratie réelle,
20:53ça va être l'an prochain
20:54des ministères,
20:55ça va être dans un an suivant,
20:57un an après, pardon,
20:58des présidentielles
20:59et avant ou après
21:00des législatives,
21:02peut-être à deux reprises.
21:03Nous, nous allons être appelés
21:04à voter.
21:04Et si nous,
21:05nous votons pour des pourris,
21:06alors il ne faudra pas
21:07ensuite se plaindre
21:08pour avoir des élus
21:08qui ne nous représentent pas,
21:10qui ne sont pas conformes
21:11à ce qu'ils ont.
21:12Non, mais on a une part
21:13de responsabilité.
21:14Nous, électeurs,
21:15tous ceux qui nous écoutent
21:16et tous ceux autour de cette table,
21:17on a notre part de responsabilité.
21:18Donc, on ne peut pas passer
21:19notre temps à se plaindre
21:21et parfois pour de très,
21:22très, très justes raisons,
21:24mais en même temps,
21:24être aussi responsable
21:25de ceux qui nous gouvernent.
21:26Donc, arrêtons.
21:27Vous allez voir avec les municipales,
21:28vous allez avoir des tonnes
21:29de vies partout
21:30qui vont, par exemple,
21:31vous promettre
21:32que tout va être gratuit
21:32dans leur commune.
21:33Ça, c'est sûr.
21:34Et c'est encore Nicolas qui paie.
21:35Est-ce qu'on peut y croire
21:36ou est-ce qu'on ne peut pas y croire ?
21:37Mais si on vote pour ces gens-là,
21:39eh bien, après,
21:40il ne faudra pas s'en plaindre.
21:40On va voter pour des gens
21:41qui vous disent
21:42qu'ils se foutent des agriculteurs,
21:48il y a un moment,
21:49il faut aussi qu'on...
21:49C'est les conséquences
21:50de nos actes et de nos votes.
21:51En partie.
21:52Oui, bien sûr.
21:53Mais si on vote aussi pour des gens
21:54qui ne vont pas respecter
21:55ce pour quoi ils ont été élus.
21:56Mais si nous,
21:56nous votons pour ces gens-là
21:57en connaissance de cause,
21:59alors, il faut aussi
21:59s'en prendre à nous-mêmes.
22:00Donc, il faut qu'on soit responsable
22:01et peut-être arrêter
22:03de voter juste pour une étiquette
22:04ou juste pour une émotion,
22:05parler d'émotion,
22:06l'émotion du moment
22:07qui va vers tel ou tel mouvement,
22:09mais aussi réfléchir
22:09à qui on est en face de nous,
22:11qu'est-ce qu'il nous est proposé
22:12et quelle est la responsabilité
22:13que je prends
22:13en mettant mon bulletin de vote
22:15dans une urne ?
22:16Gilbert,
22:16désolé, le mot d'affin.
22:17C'est la maturité,
22:19je pense,
22:19au contrôle d'Arnaud,
22:20d'autres historiens à la table.
22:22C'est que je me disais
22:23au fond,
22:23il faudrait un gouvernement
22:24de salut public
22:25qui réunisse tout le monde,
22:26qui prenne une décision
22:27pour tout le monde
22:28avec un vrai objectif
22:30à six mois,
22:31à un an.
22:31Avec ou sans Robespierre ?
22:33C'était le titre en 1958
22:35où on n'y a pas la ramenée
22:36parce que c'était
22:37des comités de salut public.
22:38Ce que je voulais dire par là,
22:39c'est une sorte de consensus
22:41autour d'un programme
22:43qui va permettre
22:43de remettre d'équerre,
22:44de trouver cet équilibre
22:45avec la dette,
22:46avec le budget
22:47qui va permettre
22:48de remettre un peu
22:48de tout d'équerre.
22:49Et c'est ça que je ne comprends pas.
22:50Et quand on parle de trahison,
22:51c'est la responsabilisation
22:52des hommes politiques
22:53que je vous demande.
22:54C'est qu'ils prennent en compte
22:54cette situation
22:55pour prendre le sujet
22:57après le corps, quoi.
22:58Juste rappeler quand même
23:01que les Gilets jaunes,
23:03c'est plusieurs dizaines
23:05d'éborgnés,
23:05c'est plusieurs centaines
23:06de blessés graves,
23:07c'est plusieurs milliers
23:08d'arrestations.
23:09Heureusement,
23:10nous étions en 2023,
23:11avec une médecine
23:12qui avait beaucoup,
23:13beaucoup, beaucoup
23:14arrangé.
23:14Je pense que
23:15si cette même révolte
23:17était arrivée
23:1750 ans plus tôt,
23:19il y aurait eu
23:19des dizaines de morts.
23:20Donc, ce n'était pas
23:22un petit événement.
23:22Il a été cassé volontairement.
23:24Il a été écrasé.
23:27C'était une révolte
23:27qui aurait pu aller
23:28beaucoup plus loin.
23:29Elle a été écrasée.
23:30Les gens avaient peur
23:31d'aller manifester
23:32parce qu'on a fait exprès
23:33d'éborgné des gens.
23:3608h26, 300, 300,
23:37vous êtes fait ce que ça ?
23:38Quand on vise à la tête,
23:39il y a eu des poursuites
23:40qui ont été menées.
23:40Il y a des policiers
23:41qui ont été poursuivis.
23:42Ils ont tiré volontairement
23:43à la tête.
23:44Point visé, point touché.
23:45Je vous invite
23:46à aller faire du tir.
23:460826, 300, 300.
23:48Je vous remercie,
23:49Julien, d'avoir été avec nous.
23:50Merci beaucoup
23:50pour votre part.
23:52Les vrais.
23:52Merci d'être à l'écoute
23:53de Sud Radio.
23:54Nous, on va enchaîner
23:55avec un débat
23:55qui risque d'avoir
23:56la même intensité
23:57parce que c'est un chiffre
23:58évidemment qui est vertigineux.
24:006 300 milliards.
24:01C'est le montant
24:02de l'épargne de qui ?
24:03De nous, messieurs.
24:04De nous, Français.
24:05Figurez-vous que
24:06Pierre Moscovici pense
24:07que les Français
24:07épargnent trop ?
24:08Il y a peut-être des raisons.
24:10Vous êtes sur Sud Radio.
24:11On se retrouve dans un instant.
24:12Sud Radio.
24:13Parlons vrai.
24:14Parlons vrai.
24:14Sud Radio.
24:15Parlons vrai.
24:15Sud Radio.
24:16Parlons vrai.
24:18Sud Radio.
24:19Les débats de l'été,
24:2010h-13h.
24:22Maxime Liedot.
24:23Continuons à échanger,
24:24à discuter,
24:25toujours en compagnie
24:25de Gilbert Azoulay,
24:26directeur général
24:27de New Tank Education,
24:28journaliste pour l'hémicycle.
24:29Frédéric Fougera,
24:30président de Tenkan Paris
24:32et auteur de
24:32Anthologie de la Com.
24:33C'est aux éditions
24:34Bréal et Studi Rama.
24:35Julien Aubert,
24:36président de l'Institut Valmy,
24:37vice-président des Républicains,
24:38ancien député.
24:39Et Arnaud Stéphan,
24:40fondateur de l'agence
24:41de la note de com
24:42qui rêve de refaire 1789
24:44et ne veut pas nous le dire.
24:46Merci à tous
24:47d'être dans ce studio ce matin,
24:48notamment pour ce deuxième débat.
24:49Pensez-vous,
24:50comme Pierre Moscovici,
24:51que les Français
24:51ont trop d'épargne ?
24:52Je vous pose la question
24:530826 300 300
24:54ainsi que sur les réseaux sociaux
24:57et l'application Sud Radio.
24:58Et je vous propose d'abord
24:59d'écouter le propos
25:00du président
25:01de la Cour des comptes
25:02et ensuite on en débat.
25:04Le taux du livret
25:04reste supérieur à l'inflation.
25:06Vous savez,
25:07ça suit une formule
25:07qui est autour de 1%.
25:09Ça suit une formule
25:10justement en fonction
25:10d'indication de l'inflation.
25:12Il me semble que le gouverneur
25:12de la Banque de France
25:13a pris la juste mesure.
25:14Mais vous savez,
25:15historiquement,
25:16c'est assez curieux
25:17parce que c'est une forme d'épargne
25:18qui reste extrêmement familière
25:19pour les Français
25:19alors que c'est loin
25:20d'être la plus rentable.
25:21Et d'ailleurs,
25:21je voudrais dire une chose,
25:22c'est qu'en France,
25:23mais alors je parle économiquement,
25:25on a trop d'épargne,
25:26on n'a pas assez de consommation.
25:32de t'entendre ça.
25:33Moi déjà,
25:34ce qui m'amuse,
25:34c'est que chaque semaine
25:35quand je viens,
25:36on doit commenter
25:37une injonction nouvelle.
25:38Alors on lavait trop
25:39notre linge selon l'ADEME,
25:41on habite des logements
25:41trop grands selon l'INSEE
25:43et maintenant,
25:43on épargne trop
25:44selon la Cour des comptes.
25:46Donc je suis impatient
25:46de venir vendredi prochain
25:47pour commenter
25:49cette nouvelle appréciation.
25:52Vous consommez trop de café,
25:53voilà ce qu'on veut dire.
25:55Certainement.
25:56Donc on est dans un pays
25:56où on vient nous expliquer
25:57combien de fois par semaine
25:59il faut laver notre linge,
26:00dans combien de mètres carrés
26:02on a le droit d'habiter
26:03et maintenant,
26:03pourquoi on épargnerait trop ?
26:05D'ailleurs la question c'est
26:06est-ce qu'on épargne trop ?
26:07D'ailleurs qui décide ?
26:08Qui a l'autorité morale,
26:10politique pour décider
26:11de ce qu'il faut épargner
26:12ou pas épargner ?
26:13Est-ce que la question
26:14c'est pas plutôt
26:14pourquoi est-ce qu'on épargne ?
26:16Et on épargne certainement
26:17parce qu'on a un projet
26:18à financer
26:19et peut-être le plus souvent
26:20on épargne pour se rassurer,
26:22pour se protéger
26:23parce qu'on vit dans
26:24une forme d'incertitude
26:25et on se dit
26:26demain je peux perdre mon boulot,
26:27demain je peux avoir
26:28quelque chose à payer
26:29d'imprévu
26:30et donc j'ai besoin
26:31d'avoir un peu
26:31d'argent de côté.
26:32On n'épargne pas
26:34pour tuer le pays
26:35comme on n'épargne pas.
26:36Moi je ne me l'ai jamais le matin
26:37je me dis
26:38tiens je vais mettre
26:38un peu d'argent de côté
26:39comme ça je vais tuer le pays.
26:40Ah vous vous avez l'impression
26:41que c'est ça que vous entend
26:41Pierre Moscovici ?
26:42Ça a été dit ?
26:44Moi je me lève le matin
26:46en me disant
26:47tiens il faut que je mette
26:47un peu d'argent de côté
26:48parce que j'aimerais
26:49peut-être partir en vacances
26:51j'aimerais peut-être
26:52m'acheter une nouvelle voiture
26:54donc j'ai besoin
26:55de mettre un peu d'argent de côté.
26:56Qu'est-ce que ça révèle surtout ?
26:57On parlait d'incertitude
26:58on parlait de gilet jaune
26:59on parlait de révolution
27:00je mets de côté
27:01parce que je suis précautionneux
27:03je mets de côté
27:04parce que je manque de confiance
27:05je prépare l'avenir
27:06il ne faut pas oublier ça
27:07et ça résonne en creux
27:08au premier débat qu'on a eu
27:09et puis je rappelle quand même
27:10parce que moi je me suis intéressé
27:11aux chiffres
27:12et j'ai regardé
27:12ceux qui épargnent le plus
27:13c'est ce qui fait monter l'épargne
27:14c'est l'épargne des riches ?
27:15Non, c'est des gens qui ont de l'argent
27:18qui épargnent le plus
27:19et qui peuvent placer
27:20beaucoup plus d'argent
27:21il y a des petits épargneurs
27:22d'ailleurs l'épargne moyen
27:23par français
27:23Maxime m'a donné le chiffre de l'heure
27:25c'est des petits montants
27:26Mais le chiffre est intéressant
27:28les français en moyenne
27:29par an et par ménage
27:30mettent de côté 7306 euros
27:33sachant qu'il faut aussi avoir en tête
27:35peut-être ce chiffre
27:36pour éclairer le débat
27:36le taux d'épargne en France
27:37c'est-à-dire la part du revenu
27:38qu'on consacre
27:39on va dire
27:40au fait de le mettre de côté
27:41c'est 18%
27:42on est juste derrière l'Allemagne
27:44mais c'est un des taux aussi
27:45les plus élevés en Europe
27:47l'Espagne c'est 14%
27:48l'Italie 12%
27:49le truc c'est que depuis des années
27:51juste pour finir
27:53le sujet c'est pas tant
27:55qu'on épargne trop
27:57c'est flécher cette épargne
27:58et donner des sujets attractifs
27:59pour pouvoir investir
28:01dans la transition
28:01dans l'industrie
28:02parce que c'est quand même là
28:03qu'il faut investir massivement
28:04pour préserver notre souveraineté
28:06et notre indépendance
28:07c'est là-dessus
28:08et en créant des véhicules
28:09qui permettent de financer
28:11justement des projets
28:12là on pourra utiliser
28:13l'épargne de manière vertueuse
28:14pas en baissant le livret A
28:16d'ailleurs
28:16quand j'ai vu ça
28:17ça m'a un peu choqué
28:18parce que c'était pas très élevé
28:20comme rémunération
28:21c'était 2,4
28:22et c'est passé à 1,7
28:23c'est quand même un peu radical
28:25mais alors justement
28:25pardon vous me faites la transition
28:26parfaite mon cher Gilbert
28:28on va accueillir Laurent
28:29au 0826 300 300
28:30bonjour Laurent
28:31bonjour à tous
28:33comment vous voudriez répondre
28:34comment vous interprétez
28:36le propos du président
28:37de la Cour des comptes
28:38qui nous dit
28:38les français épargnent trop
28:39et ne consomment pas assez
28:41ça vous a fait réagir ?
28:43oui ça m'a fait réagir
28:44parce que nous consommons
28:45normalement
28:46et on ne va pas acheter
28:46des choses supplémentaires
28:48pour les jeter après
28:49dans un trou
28:49donc nous consommons
28:50normalement
28:51et certaines personnes
28:52n'arrivent même pas
28:52à consommer correctement
28:53et ensuite l'épargne
28:55ça sert à quoi ?
28:56ça sert à ce que
28:57certaines personnes
28:58puissent avoir des crédits
28:59à la banque
28:59et même la même personne
29:01un banquier
29:02peut vous reprêter
29:03votre propre argent
29:04voilà c'est ça
29:05vous avez un peu d'épargne
29:06il vous accorde un crédit
29:07donc l'épargne
29:08c'est vraiment
29:09un truc macro
29:10qui nous sort
29:11parce qu'il ne comprend pas tout
29:13à la vie quotidienne
29:14des français
29:15qui gagnent entre
29:161500 et 2000 euros par mois
29:17il arrive à épargner
29:19500 euros par ci
29:20et 500 euros par là
29:20donc ce Moscovici
29:22c'est un beau parleur
29:24c'est un gars qui a ça
29:26voilà
29:26mais vous par exemple
29:28mais vous par exemple
29:30bon cher Laurent
29:31est-ce que vous avez
29:32un livret A
29:33est-ce que vous épargniez
29:34est-ce que
29:34quand on a vu
29:36ce taux abaisser
29:36de 2,4 à 1,7
29:38c'est des chiffres
29:38un peu techniques
29:39mais en réalité
29:39le livret A
29:40rapportera beaucoup moins
29:41ça vous a énervé
29:43comment vous avez réagi à ça ?
29:45et oui
29:45parce que j'ai un livret A
29:47en effet
29:48un petit LEP
29:48et donc
29:49sur ces
29:51sur ces épargnes là
29:53on ne peut pas mettre
29:54beaucoup d'argent
29:55de toute façon
29:55ça tombe bien
29:56je n'en ai pas beaucoup
29:56et bon
29:57baisser le taux
29:59ça sert de compte courant
30:01qui rapporte un tout petit peu
30:02voilà
30:02parce qu'on en met
30:03on en enlève
30:03on en remet
30:04et ainsi de suite
30:05et alors ces gens là
30:06sont sur la lune
30:06parce que
30:07bien sûr
30:08c'est pas de la bourse
30:09c'est pas
30:09des placements
30:11à 4%
30:13ou à 5%
30:14dans certains domaines
30:15bon
30:15donc
30:16les petits épargnants
30:17laissez-les tranquilles
30:18bon monsieur Moscovici
30:19laissez-nous tranquilles
30:20avec nos 4 sous
30:22on ne va pas les emporter
30:23dans la tombe
30:23de toute manière
30:24puisqu'on les dépensera
30:25pour un achat un peu
30:26supérieur
30:27ou pour léguer aux enfants
30:28est-ce que je peux me permettre
30:30d'être indiscret Laurent
30:30pour payer les frais de succession
30:32est-ce que
30:32pourquoi vous vous mettez de côté
30:34par exemple
30:34est-ce que c'est pour donner
30:35un moment à vos enfants
30:36est-ce que c'est au contraire
30:37un moment pour peut-être
30:38vous faire plaisir
30:38acheter quelque chose
30:39pourquoi vous vous épargnez
30:41par exemple
30:41très concrètement
30:42j'épargne pour avoir
30:43un peu de trésorerie
30:44parce que je suis
30:45un petit temps électricien
30:45donc si jamais
30:47je me tords la jambe
30:48bon ben pendant
30:493-4 mois
30:49je ne pourrai pas travailler
30:50il me faut un peu d'argent
30:51pour manger
30:51et pour donner un petit
30:53pour faire des cadeaux
30:54c'est simplement
30:56un fonds de roulement
30:57non mais c'est pas
30:57oui c'est ça
30:58c'est pas une épargne de confort
30:59c'est une épargne de vie
31:01en réalité
31:01de sécurité
31:02c'est pas
31:02mais depuis longtemps
31:03merci beaucoup mon cher Laurent
31:06d'avoir appelé Sud Radio
31:07et d'avoir parlé
31:070826 300 300
31:09le standard est ouvert
31:10si vous voulez participer
31:11à cette conversation
31:12et générer du débat supplémentaire
31:14Arnaud Stéphan
31:15c'est un vieux fantasme
31:16d'une partie des politiques
31:19particulièrement
31:20de nos amis libéraux
31:23qui sont pour la financiarisation
31:25de l'économie
31:26c'est
31:26le pactole des français
31:28est une cible
31:29depuis très longtemps
31:29c'est pas la première fois
31:30qu'il y a des attaques
31:31contre
31:31alors pour l'instant
31:32elles ne sont que verbales
31:33sur l'épargne des français
31:35le président de la république
31:36déjà avait dit
31:37il y a de l'épargne
31:38il faudrait l'utiliser autrement
31:40les français
31:41ne flèchent pas assez
31:43vers l'économie réelle
31:44ou vers l'investissement
31:46en bourse
31:46etc
31:46mais qui en seraient
31:48les bénéficiaires
31:48c'est pas les gens
31:49qui ont mis de l'argent de côté
31:50c'est les gens
31:50qui gèrent
31:51qui gèreraient
31:52à ce moment là
31:52des flux financiers
31:54et des investissements
31:55si on permettait
31:56en effet
31:57comme le disait Gilbert
31:58de créer des outils
31:59des véhicules financiers
32:00qui permettaient
32:01à des français
32:02de soutenir
32:03l'effort de restructuration
32:05de la défense
32:05les français l'ont toujours fait
32:07dans tous les conflits mondiaux
32:10les français
32:10ils ont payé
32:11pour la défense nationale
32:12l'industrie
32:15exactement
32:16pour la tech
32:16etc
32:17avec des véhicules
32:18qui seraient peut-être
32:19à 2-3%
32:21pas la peine
32:22de faire des trucs
32:22des investissements
32:23comme ça se fait
32:23dans les pays anglo-saxons
32:24avec des promesses
32:25à 15-20% de rendement
32:27on est obligé
32:27d'essorer tout le monde
32:28pour pouvoir tirer du cash
32:30mais en revanche
32:31on pourrait faire ça
32:32c'est vrai qu'il y a
32:326 000 milliards
32:33vous imaginez
32:34dans un pays
32:34qui a 3 000 milliards
32:35de dettes
32:35les politiques
32:37ils se disent
32:37ça serait bien
32:39d'en mobiliser
32:41peut-être
32:421 000 milliards
32:43et d'ailleurs
32:44ce sont dans les
32:45projets européens
32:46quand on nous dit
32:47la France
32:48vous êtes trop endetté
32:49ce qu'il y a en face
32:52c'est de dire
32:52en revanche
32:53vous avez 6 000 milliards
32:54on pourrait en mobiliser
32:55une partie
32:56pour rembourser la dette
32:57je vous la donne
32:59merci gentil
33:00ça mène que le débat
33:02sur
33:02aujourd'hui la crise
33:04la mise sous tutelle
33:05du FMI
33:05est un débat biaisé
33:07parce qu'en réalité
33:08ce qu'il faut regarder
33:08c'est votre dette
33:09et de l'autre côté
33:10vos actifs
33:10le problème
33:11c'est quand effectivement
33:12votre dette dépasse
33:13un pourcentage
33:14de vos actifs
33:15donc cette épargne
33:16c'est un actif
33:16deuxièmement
33:17il y a beaucoup d'émotions
33:18là encore
33:19qui se greffent
33:20sur en fait
33:20un constat macroéconomique
33:22et évidemment chacun réagit
33:23de manière microéconomique
33:24parce que le livret A
33:25c'est l'outil par excellence
33:27je dirais
33:28de l'épargne de tout le monde
33:29et donc en fait
33:30on le prend comme
33:31il y a trop d'argent
33:31sur votre livret A
33:32alors qu'en réalité
33:33il s'agit
33:34je pense
33:35de Moscovici
33:35a voulu dire
33:36qu'en comparatif
33:37effectivement
33:38le taux d'épargne
33:38est plus élevé en France
33:39et vous l'avez d'ailleurs
33:40tous noté
33:41c'est tout simplement
33:42parce qu'en prévention
33:43parce qu'on ne consomme pas beaucoup
33:45parce qu'on met aussi
33:46pour nos enfants
33:47etc
33:47bon père de famille
33:48bon père de famille
33:49après
33:49tout l'enjeu
33:51c'est effectivement
33:51d'orienter
33:52mais on peut très bien
33:53avoir quelque chose
33:53de gagnant-gagnant
33:54c'est à dire que
33:55demain
33:55il y avait monsieur
33:57qui disait
33:57qui a sans doute un livret A
33:58si on lui dit
33:59on va vous remunérer
34:00à 2,50%
34:01si vous le mettez
34:02sur un livret
34:05de l'industrie numérique française
34:06ben voilà
34:07si tant est d'ailleurs
34:08qu'on soit d'accord
34:08sur un prêt
34:09et qu'on soit capable de le faire
34:10on dépense cet argent
34:10c'est ça en réalité
34:12qu'à mon avis
34:13qui est le vrai fond du débat
34:15mais je ne pense pas
34:15qu'il faille y voir
34:16forcément un procès
34:17je veux dire le fait
34:18qu'il y ait trop d'épargne
34:20en France
34:20c'est un constat
34:21que les économistes vous disent
34:22parce qu'effectivement
34:23par rapport à d'autres pays
34:24on est un pays
34:25qui a tendance
34:25à plus épargner
34:26et qu'enfin en économie
34:27on vous explique que grosso modo
34:29le choix c'est
34:29investissement, consommation
34:30ou épargne
34:31mais de toute façon
34:32peut-être que vous allez
34:32à défaut de ce trop d'épargne
34:34ou de cette mauvaise interprétation
34:35Julien Aubert
34:36peut-être comprendre ce chiffre
34:3739% des français
34:38si on trouve déjà
34:39qu'ils épargnent trop
34:39envisagent d'épargner davantage
34:42en 2025
34:43c'est-à-dire dans les prochains mois
34:44qui arrivent
34:44vous faites peut-être partie de cela
34:460826 300 300
34:48et allez-y
34:48applications et réseaux sociaux
34:50de Sud Radio
34:50je vois vos commentaires
34:52et je m'apprête
34:52à les lire à l'antenne
34:53à tout de suite
34:54Sud Radio
34:55Parlons Vrai
34:56Parlons Vrai
34:57Sud Radio
34:58Parlons Vrai
34:59Sud Radio
35:01Les débats de l'été
35:0210h-13h
35:04Maxime Liedot
35:05Le débat continue
35:07sur Sud Radio
35:07on continue de vous accompagner
35:08tout l'été
35:09toujours en compagnie
35:09de Gilbert Azoulay
35:10directeur général
35:11de New Tank Education
35:12et journaliste
35:12pour le journal L'Hémicycle
35:14Frédéric Fougera
35:14président de Tenkan Paris
35:16auteur de l'anthologie
35:17de la com
35:17Julien Aubert
35:18président de l'institut Valmy
35:19vice-président des républicains
35:20et ancien député
35:21Arnaud Stéphan
35:22fondateur de l'agence
35:23la note de com
35:24il y a ce chiffre aussi
35:26outre peut-être
35:27les réflexions politiques
35:28sur ce sujet
35:2939% des français
35:30veulent épargner davantage
35:32en 2025
35:32c'est-à-dire qu'outre le réflexe
35:34il y a aussi
35:35peut-être une incertitude
35:36économique
35:37politique
35:37à chaque fois
35:38qu'on ouvre les journaux
35:39qu'on écoute la radio
35:40peut-être pas sur Sud Radio
35:41mais qu'on regarde la télé
35:43c'est en réalité
35:44les risques de censure
35:46c'est la catastrophe économique
35:47parce que Trump remonte
35:48les doigts de douane
35:48c'est l'incapacité européenne
35:50à se projeter
35:51donc il y a peut-être aussi
35:52une peur
35:52qui est compréhensible
35:53je le mets en berge
35:54vis-à-vis des marchés
35:55vis-à-vis des français
35:56qui disent
35:56en réalité
35:57on met sur le compte
35:57d'épargne
35:58pour ne pas s'empêcher
35:58de retirer des billets
35:59les foules se le mettent là
36:00après moi
36:00je ne sais pas comment
36:01ils vont faire
36:01parce que c'est vrai
36:02qu'avec l'augmentation
36:03des prélèvements obligatoires
36:04qui se profilent
36:05il faut le financer
36:08tout ça
36:08je pense qu'effectivement
36:11il y a l'idée
36:12quelque part
36:12de la frappe préventive
36:13en disant
36:14je vois l'horizon
36:15qui s'amoncelle
36:16on ne sait jamais
36:17il y a aussi
36:17la perte de travail
36:18quand vous voyez
36:19les chiffres
36:19des PME
36:21l'année dernière
36:22défaillance
36:23des PME
36:23de plus de 100 salariés
36:26un chiffre record
36:27bon voilà
36:28vous avez dans votre environnement
36:30des gens qui perdent
36:30leur emploi
36:31etc
36:31plus la dégradation
36:33des conditions de chômage
36:33tout ça fait que
36:34il n'est pas du tout
36:36stupide d'épargner
36:37et c'est là où effectivement
36:38il y a un jeu un peu
36:39étrange et malsain
36:40parce que tous les signaux
36:42qu'on voit à la classe politique
36:43c'est de dire
36:44on va vous taxer plus
36:45ça craint
36:46donc il ne faut pas
36:47effectivement s'étonner
36:48dans l'entreprise
36:49enfin on est tous
36:50un petit patron
36:51si je puis dire
36:51on a décalé tous
36:53des investissements
36:54on a décalé tous
36:55des dépenses
36:55des achats
36:56des recrutements
36:57on se dit
36:58c'est un peu
36:59une épargne forcée
37:00puisqu'on s'est dit
37:01cet argent
37:01qu'on devait consentir
37:02pour développer son activité
37:04pour investir
37:05dans tel ou tel matériel
37:07voire dans des ressources humaines
37:08on l'a décalé
37:09et bien tout ça
37:10on le retrouve
37:10chez les ménages
37:12tout simplement
37:12parce qu'ils se disent
37:13attends mais
37:14j'ai besoin d'une poire
37:15pour la soif
37:16vous l'avez dit Julien
37:17et si je perds mon job
37:18c'est exactement ce qu'il dit
37:19et si je perds mon job
37:20j'épargne
37:20parce que derrière
37:21j'ai besoin à un moment
37:22d'alimenter le compte courant
37:23le décalage en fait
37:24en économie
37:25vous savez on parle
37:25beaucoup d'anticipation
37:27c'est les anticipations
37:28qui créent une dynamique
37:29économique positive
37:30et bien là
37:31on est en plein dedans
37:31l'anticipation
37:32elle est très négative
37:33aujourd'hui
37:33Arnaud Stéphan
37:35ou Frédéric Fougeras
37:36sur ce sujet
37:36si vous comprenez
37:37c'est que ces Français
37:38qui sont peut-être
37:38italisés
37:39il y a de grandes démocraties
37:41où c'est l'épargne
37:43des citoyens
37:44qui garantit la dette
37:45c'est le cas du Japon
37:47le Japon a une très grande dette
37:48mais c'est sur l'épargne
37:49des Japonais
37:49donc ils se prêtent à eux-mêmes
37:51et que donc ça garantit
37:52une certaine souveraineté
37:54ils sont propriétaires de la dette
37:56et une certaine souveraineté
37:57je crois que c'est la même chose
37:58pour une partie de la dette italienne
38:00d'ailleurs
38:00qui est détenue par les Italiens eux-mêmes
38:02ce qui leur garantit là aussi
38:04notamment la dette française
38:05exactement
38:06alors que la dette française non
38:0854% détenus par des fonds étrangers
38:10la dette française
38:10exactement
38:10ce qui nous met
38:11dans une très grande fragilité
38:14et que donc
38:15c'est vrai qu'il y a une tentation
38:16un peu à retardement
38:18des politiques
38:19de se dire
38:20on va mobiliser
38:21une partie de cette épargne
38:23pour garantir notre dette
38:25est-ce que vous pensez
38:27qu'à un moment
38:27on passera le cap
38:28peut-être dans les prochains mois
38:29prochaines années
38:30d'un politique
38:30qui osera assumer
38:31le fait d'aller taper
38:32dans l'épargne des français
38:34pour on va dire
38:35fabriquer
38:35le redressement
38:37du navire France
38:37ça veut dire quoi
38:38taper dans l'épargne des français
38:39trouver un mécanisme
38:41mobilisation
38:41la mobilisation
38:42il faut bien que les gens
38:43moi je suis à l'antenne
38:45je comprendrais
38:45ponctionner
38:46il y a deux choses
38:48il y a mobiliser
38:49réorienter
38:50ça je veux dire
38:51tout le monde est d'accord
38:51ce que les français craignent
38:53c'est qu'on vienne les ponctionner
38:54c'est ça
38:54dans le mot taper
38:55c'était davantage ponctionner
38:56je vais vous en tirer
38:59il se trouve
39:00si jamais la France
39:01est dans une situation
39:03économique difficile
39:03il y a des moyens
39:06de ponctionner
39:08une partie
39:08il ne faut pas effrayer
39:10inutilement les gens
39:11c'est pas effrayer les gens
39:13ça s'est déjà produit
39:14dans des pays européens
39:15la Grèce
39:17nous ne sommes pas la Grèce
39:18j'espère
39:19à force de se rassurer
39:20c'est aussi une vraie question
39:22est-ce qu'on est persuadé
39:23je suis très frappé
39:24beaucoup d'économistes
39:25et pas forcément
39:26les plus libéraux
39:27disent en réalité
39:28on est mignons
39:29en France
39:30à être persuadés
39:30d'être toujours
39:31le meilleur des meilleurs
39:32mais la Grèce au début
39:33disait
39:33vous êtes mignons
39:34les chiffres étaient fois en Grèce
39:35je te rappelle
39:36les chiffres validés
39:37par des banques d'affaires
39:40il y a juste une différence
39:41c'est que
39:42moi j'aimerais bien savoir
39:43si le FMI
39:43est capable de réorganiser
39:45la dette de la France
39:45c'est une chose
39:46de gérer une défaillance grecque
39:48c'est autre chose
39:49de gérer la défaillance
39:50de la dette française
39:51tout le monde dit
39:52le FMI
39:52d'accord
39:52mais ok
39:53oui on peut peut-être
39:54avoir une crise
39:54même la ministre Montchalin
39:55ne l'a pas exclu
39:56moi je ne dis pas
39:56qu'on peut à n'importe quel moment
39:58avoir une crise
39:58de spéculation
39:59contre la dette française
40:00à la question
40:01est-ce que c'est le FMI
40:03qui arrivera d'abord
40:03moi je pense que d'abord
40:04arrivera Bruxelles
40:05et ensuite
40:06est-ce qu'avec leurs moyens
40:07désargentés
40:08ils seraient capables
40:09d'empêcher le domino français
40:10de vaciller
40:11bah oui
40:12c'est là où
40:13moi j'aimerais bien
40:14avoir quelques économistes
40:14là-dessus
40:15parce que les moyens
40:16ne sont pas non plus
40:16je dirais aussi grands
40:18qu'on le pense
40:18Frédéric Fougera
40:19pour le mot de la fin
40:20sur ce sujet en tout cas
40:21le mot de la fin
40:22c'est peut-être
40:23de reprendre votre question
40:25et le sens de votre question
40:26qui était à Arnaud
40:27qui était de dire
40:28voilà
40:29est-ce qu'on va aller chercher
40:30sur l'épargne des Français
40:31et en fait
40:31on est dans une logique
40:33philosophique
40:34intellectuelle
40:35qui est toujours de
40:35comment aller chercher
40:37et où trouver
40:37plus d'argent
40:38et en fait
40:39on n'est jamais
40:40dans le recul
40:41de se dire
40:42mais comment on va
40:42en dépenser moins
40:43comment on va
40:44en dépenser mieux
40:45donc peut-être que
40:46le politique
40:48qui demain se fera élire
40:49il ne fera peut-être pas
40:50élire avec un discours
40:51très démago
40:52très populiste
40:53où tout est gratuit
40:54où tout est facile
40:55mais peut-être en disant
40:56on va faire des économies
40:57ici
40:58
40:58et au lieu d'aller chercher
40:59toujours plus d'argent
41:00dans votre porte-monnaie
41:01on va essayer de vous en demander
41:02moins
41:02ou en tout cas
41:03jamais plus
41:03pour essayer
41:04de mieux gérer
41:05mais ça c'est un changement
41:06philosophique
41:06de paradigme total
41:07considérez-vous
41:09que les Français
41:10ont trop d'épargne
41:10non 93%
41:11sur les réseaux sociaux
41:12l'application
41:13Sud Radio
41:14il y a Brès Ardente
41:15qui nous dit
41:15de quoi se met-il
41:16de toute façon
41:16les gens font ce qu'ils veulent
41:17de leur argent
41:18nous consommons
41:19selon nos besoins
41:20et épargions
41:21selon nos moyens
41:22et pour préserver
41:23accessoirement
41:23je le dis pour les politiques
41:24qui nous écoutent
41:25notre avenir
41:26est celui de nos enfants
41:27quelqu'un d'autre
41:28Festa
41:29qui dit
41:30mais qui sont les politiques
41:31pour juger notre épargne
41:32nous travaillons dur
41:33pour épargner
41:34est-ce qu'au bout d'un moment
41:35les gens n'ont pas oublié
41:36le sens du mot travail
41:37dans ceux qui nous gouvernent
41:38c'est vrai qu'on peut parfois
41:39se poser la question
41:40un sujet beaucoup plus léger
41:42pour les 20 dernières minutes
41:43qui nous restent
41:44messieurs
41:45peut-être que
41:46si vous avez une épargne
41:47c'est un moment
41:47pour faire un achat
41:48et notamment un achat
41:49immobilier
41:50mais pas n'importe lequel
41:51peut-être pour racheter
41:52la maison
41:52dans laquelle vous avez passé
41:54une partie de votre enfance
41:55parce que vous êtes attaché
41:56au cadre
41:57aux souvenirs
41:57est-ce que c'est le cas
41:58autour de la table
42:00si vous avez déjà réfléchi
42:01à cette question
42:01parce que c'est une étude
42:02ce loger YouGov
42:03qui nous dit que
42:04non seulement la majorité
42:05des français
42:06ont un véritable attachement
42:07à leur maison de famille
42:08à leur maison d'enfance
42:08mais que près de 20%
42:10ont déjà acheté
42:11ou sont en train
42:12de s'organiser
42:12pour racheter
42:13leur maison
42:14comme trophée
42:15comme souvenir
42:15est-ce qu'autour de la table
42:17c'est quelque chose
42:17auquel vous êtes sensible
42:18c'est ça
42:20c'est ça
42:21est-ce qu'après
42:21Pierre Voscovici
42:22va nous dire
42:22qu'on rachète trop
42:24nos maisons d'enfance
42:24les français ont trop
42:25de maisons d'enfance
42:26ça va énerver Frédéric
42:30une injonction supplémentaire
42:31c'est une forme d'épargne
42:32moi ce que je trouve intéressant
42:34c'est qu'en réalité
42:36ça montre
42:36quelque part
42:38l'idée que les français
42:39veulent se rattacher
42:40à une époque dorée
42:41qui est l'époque de l'enfance
42:42le passé
42:43c'est en fait
42:44une forme de préférence
42:45pour le passé
42:46donc c'est un pays
42:47qui a peur de l'avenir
42:47ce qui ne veut pas dire
42:49que
42:49et puis ça montre aussi
42:50l'ancrage
42:51et la volonté
42:52d'être de quelque part
42:53dans un monde
42:54où on ne sait plus
42:55où il va
42:55c'est pour ça d'ailleurs
42:56qu'Emmanuel Macron
42:57à mon avis
42:57a fait fausse route
42:59après à titre personnel
43:00moi j'ai encore ma mère
43:01dans ma maison d'enfance
43:02oui
43:02j'aimerais un jour y vivre
43:04mais
43:04le plus tard possible
43:07voilà
43:07avec quelques travaux
43:08et j'ai pas envie
43:09de me faire des travaux
43:10parce que nous n'avons pas
43:11exactement la même décoration
43:12ce qui est toujours
43:14important
43:14Arnaud Stéphane
43:15comment vous regardez ça ?
43:17comment vous regardez ce mouvement ?
43:22est-ce que vous-même peut-être
43:23il y a un moment
43:24une maison ?
43:24évidemment
43:24j'aurais rêvé de racheter
43:27la maison en Normandie
43:29dans laquelle je passais
43:30mes week-ends
43:31avec mes parents
43:32évidemment
43:32parce que c'est souvenir
43:34parce que j'en connais
43:34tous les recoins
43:35parce que j'en connais
43:36le paysage
43:37je peux me promener
43:38en fermant les yeux
43:40je sais exactement
43:41où sont les choses
43:42j'ai souvenirs
43:43de réparation de vélos
43:44de trucs etc
43:45c'est des réunions de famille
43:46etc
43:46évidemment
43:47mais ce qui
43:48Julien Aubert
43:50vient de dire
43:50quelque chose d'important
43:51on se rappelle
43:52les politiques avaient été
43:53très friands
43:54du livre de David Goodhart
43:55qui s'appelait
43:56The Road to Somewhere
43:57et qui avait été traduit
43:58de manière absurde
43:59en France
44:00par les deux clans
44:01je ne sais pas pourquoi
44:01ils ont cru que c'était
44:02un truc de Moyen-Âge
44:03bref
44:04où il y avait
44:05cette fracture
44:07entre les somewhere
44:07et les anywhere
44:08et ce besoin
44:10d'être quelque part
44:11de se rattacher
44:12à quelque chose
44:12d'être ancré
44:14et puis
44:15et puis la famille
44:16ça reste quand même
44:17quelque chose
44:17de fondamental
44:19nous ne sommes pas
44:21simplement
44:21des homo economicus
44:24où on est obligé
44:26tout le temps
44:27de consommer
44:27et pas d'épargner
44:28de se retrouver
44:29citoyen du monde
44:31alors qu'on est
44:31attaché à un petit village
44:32dans le sud
44:34en Provence
44:35ou en Normandie
44:35et que les gens
44:36ont besoin de ces lieux
44:37pour se retrouver
44:38et se ressourcer
44:39c'est important
44:40de toujours
44:41dans un monde
44:41qui va très vite
44:42et qui est mondialisé
44:43de se retrouver
44:44quand même
44:44ancré quelque part
44:460826 300 300
44:47vous avez vous aussi
44:48envie de racheter
44:49cette maison d'enfance
44:50qui vous tient à coeur
44:51appelez-nous
44:52passez-nous un coup de fil
44:53on en parle dans quelques instants
44:54sur Sud Radio
44:55à tout de suite
44:55Sud Radio
44:56votre avis fait la différence
44:58Sud Radio
45:01les débats de l'été
45:0210h-13h
45:03Maxime Liedot
45:040826 300 300
45:06si vous avez envie
45:07de partager avec nous
45:08peut-être ce projet
45:09à un moment
45:09de racheter votre maison
45:10d'enfance
45:11pour vous ancrer
45:11quelque part
45:12pour conserver
45:13des preuves physiques
45:15d'une partie de vie
45:15de vous
45:16qui n'existe plus
45:17une enfance heureuse
45:18peut-être des moments joyeux
45:19des vacances d'été
45:20dans la maison
45:21de la grand-mère
45:22ou dans la vieille maison
45:23de famille
45:24on a entendu
45:24Arnaud Stéphane
45:25on a entendu Julien Aubert
45:26vous Gilbert Adelay
45:27et Frédéric Fougeray
45:28est-ce que c'est
45:29peut-être des éléments
45:30qui vous parlent
45:30c'est des projets
45:31auxquels vous pensez
45:32quand j'ai lu le papier
45:33dans le Parisien
45:34je me suis dit
45:34c'est quand même
45:34un débat de riche
45:35pardon j'ai coupé
45:36la parole à Frédéric
45:36non non
45:37priorité à droite
45:39ça dépend d'où on se situe
45:43je me disais
45:44en disant ça
45:45parce qu'évidemment
45:45moi j'aimerais bien
45:46racheter la maison
45:47que j'ai vendue
45:47il y a quelques années
45:48parce qu'en fait
45:48je regardais la maison
45:49ça n'a aucun intérêt
45:50mais c'est vrai que
45:51je vais vous dire un truc
45:53Maxime
45:53c'est un débat
45:55un peu de riche
45:56parce qu'il y a 10%
45:57de résidences secondaires
45:58en France
45:59ou occasionnelles
45:59comme on dit
46:00c'est vrai que
46:01l'idée
46:02pour faire rebondir
46:03au sujet précédent
46:04l'épargne
46:05la précaution
46:06la situation de crise
46:07c'est vrai que
46:08se poser la question
46:09de racheter une résidence
46:10secondaire aujourd'hui
46:11c'est vraiment une problématique
46:12j'ai presque
46:12un peu hors sol
46:13même si
46:14ça évoque
46:15dans les moyens directs
46:16peut-être que certaines personnes
46:17ont l'envie profonde
46:18c'est presque un projet de vie
46:20de se dire
46:20je rachète
46:21Frédéric Fougera
46:23comment vous regardez ça ?
46:24Je regarde ça
46:25comme nos autres
46:26participants autour de cette table
46:27d'abord faut-il avoir eu
46:28une maison d'enfance
46:28parce que la question
46:29se pose pour plein de personnes
46:30est-ce qu'on parle
46:31d'une maison de famille
46:32ou d'une maison de vacances
46:32mais il y a plein de gens
46:33qui n'ont pas de référence
46:34de maison d'enfance
46:35donc pour eux
46:35la question ne se pose pas
46:37et comme le disait Julien Aubert
46:37je pense que c'est
46:38un sujet qui est très affectif
46:40donc très personnel
46:41qui participe à l'histoire
46:42personnelle de chacun
46:42et c'est peut-être aussi
46:43une façon de vouloir se rassurer
46:48qui nous semblait plus confortable
46:50avec du coup
46:51une certaine peur
46:52de regarder l'avenir
46:520826 300 300
46:54bonjour Alban
46:55merci de m'accueillir
46:58sur votre plateau
46:58merci beaucoup
46:59d'être avec nous
47:01vous avez eu envie
47:02de participer à ce débat
47:03vous c'est un débat de vie
47:04de potentiellement
47:05aller racheter une maison
47:06un chalet
47:07un petit cabanon
47:08quelque part
47:09dans un coin de France
47:10un château
47:11vous ne croyez pas
47:12si bien lire
47:12oui bien sûr
47:13un manoir
47:15faites-nous rêver
47:16vous êtes
47:17vous êtes des devins
47:19tout à fait
47:20j'ai grandi
47:22en Haute-Savoie
47:24dans une vallée
47:25au pied de
47:26la vallée de Chamonix
47:27et mes parents
47:29avaient acquis
47:30un superbe chalet
47:31il y a quelques années
47:32dans le grand massif
47:34au carreau
47:34ou au d'arrache
47:35plus exactement
47:35et j'y ai passé
47:37mon enfance
47:38et mes enfants
47:39ils ont grandi
47:40également
47:40avec leurs grands-parents
47:43ils ont plein
47:43plein de souvenirs
47:44et puis
47:45et puis un jour
47:46mes parents
47:48m'ont toujours dit
47:48quand j'étais enfant
47:49tu sais ce chalet
47:50il sera toi
47:51Alban plus tard
47:52c'est toi qui en héritera
47:53t'es notre fils unique
47:54etc
47:55et puis
47:56les choses
47:57les projets
47:58ont changé
47:59et un jour
48:00de 2018
48:02je crois
48:02ou 2017
48:03mes parents
48:05relativement âgés
48:06me disent
48:06écoute
48:07voilà
48:07qu'est-ce qu'on fait
48:09on te donne
48:11le chalet familial
48:12et puis
48:14je leur ai dit
48:15écoutez
48:15nous en ado
48:16de vie à Grenoble
48:17aujourd'hui
48:19j'ai pas
48:19finalement
48:20les moyens
48:21de
48:22je dirais
48:23de subvenir
48:24aux besoins
48:24taxes foncières
48:25entretien
48:26etc
48:26de ce chalet
48:28familial
48:29qui était dans son jus
48:29et j'ai eu
48:30l'honnêteté
48:31de dire à mes parents
48:32nous ce qu'on va pouvoir faire
48:34c'est le reprendre
48:35et merci pour cela
48:36on va réinvestir
48:37et puis
48:38on va en refaire
48:40un chalet d'accueil
48:41qui nous permettra
48:42pour nos besoins personnels
48:43et puis également
48:44avec du locatif
48:45de le conserver
48:46et en fait
48:46ils ont eu peur
48:47ils ont eu peur
48:48qu'on se plante financièrement
48:49sur un investissement
48:51qu'ils trouvaient peut-être
48:53aléatoire
48:54de leur point de vue
48:55par rapport à leur âge
48:55comment vous avez réussi
48:57à le transformer
48:57en projet finalement ?
48:59non mais justement
48:59c'est que
49:00ça c'est fait à Noël 2018
49:02en repas de famille
49:03et quand je leur dis ça
49:04je leur dis
49:05on va faire ça
49:06et
49:077 jours plus tard
49:08au moment des vœux
49:09je rappelle mes parents
49:10et je leur souhaite
49:10une bonne année
49:11et je leur dis
49:12j'ai une bonne année
49:13les parents etc
49:13et ma mère me dit
49:14ton père a quelque chose
49:15à te dire
49:16ça c'est jamais une très bonne phrase
49:18peu importe qu'ils la prononcent
49:19c'est rarement un bon moment à passer
49:20voilà
49:21c'est qu'écoute
49:23on va pas
49:24on va pas
49:24on va pas finalement
49:25te
49:26on va mettre le chalet en vente
49:29voilà
49:29on a pris la décision
49:30il y avait une peur
49:30de la transmission
49:31parce que les parents
49:32n'étaient peut-être pas certains
49:33du calcul que vous alliez faire avec
49:34c'est ça ?
49:35exactement
49:35je pense que
49:35par bienveillance
49:36et par grand âge
49:38ils ont eu peur
49:39que l'investissement de rénovation
49:40qu'on allait faire dedans
49:41allait finalement
49:43nous amener peut-être
49:44sur une rentabilité
49:45qui ne serait pas au rendez-vous
49:46et ils ont eu la décision
49:47de le faire
49:49donc moi ce que je voudrais dire
49:51à vos auditeurs
49:51c'est
49:52c'est deux choses
49:53c'est un
49:54c'est vrai que
49:55déjà c'est que
49:56ne jamais promettre
49:58ce que l'on ne tient pas
49:59c'est à dire
49:59faire attention
50:00y compris quand on est parent
50:01de pas dire
50:02tu auras
50:03tu hériteras de ça
50:03parce que
50:04après ça crée forcément
50:05des déceptions
50:06voilà
50:06c'est ça
50:07et puis
50:08de mon côté
50:09j'ai toujours aussi
50:10considéré aussi
50:11que
50:11les propriétés
50:13les biens de mes parents
50:14appartenaient à mes parents
50:15et qu'ils pouvaient en disposer
50:16jusqu'à la fin
50:17donc je ne me suis pas rebellé
50:18par rapport à cette décision
50:19je suis pris un peu
50:20dans la sidération
50:21ou dans l'étonnement
50:22si vous voulez
50:23mais par contre
50:24pour revenir sur le sujet
50:25de votre débat
50:27et c'est la raison
50:28pour laquelle j'interviens
50:29c'est que
50:29ce n'est pas tellement moi
50:31qui suis déçu
50:31de cette décision
50:33c'est mes propres enfants
50:34qui ont grandi
50:35chez leurs grands-parents
50:35parce qu'il y avait
50:36un attachement en fait
50:37à cette maison Alban
50:38merci beaucoup
50:39d'avoir témoigné
50:40avec beaucoup de sincérité
50:41d'ailleurs
50:41et avec un beau vécu
50:42sur l'antenne de Sud Radio
50:430826 300 300
50:45pour terminer cette émission
50:47en forme
50:47messieurs
50:48et pour clore ce sujet
50:49vous propose
50:49vos opinions
50:51votre regard sur l'actualité
50:52à commencer par vous
50:53Gilbert Razoulé
50:53une petite minute
50:54pour nous parler
50:56du ras-le-bol de la dette
50:57ouais
50:575000 euros par seconde
50:59j'en ai ras-le-bol
51:01c'est plus de 400 millions
51:02d'euros par jour
51:02l'équivalent de 3 Airbus
51:04chaque année
51:04le paiement de la dette
51:05c'est 50 milliards
51:06c'est le budget
51:07de l'éducation nationale
51:08alors bien sûr
51:09la dette c'est bien
51:10ça permet de financer
51:11des hôpitaux
51:11de financer des services publics
51:13la transition énergétique
51:15mais là
51:16on laisse une méga dette
51:18aux générations qui viennent
51:20alors que faire
51:20il serait temps
51:21je reviens sur ce que j'ai dit
51:22tout à l'heure
51:23en parlant de gouvernement
51:23de salut public
51:24pardonnez-moi
51:25j'ai un peu défloré mon sujet
51:26alors de gauche à droite
51:27on est contre tout
51:28contre tout changement
51:29tout le monde a son idée
51:30sur les économies
51:31mais personne ne souhaite faire
51:32de sacrifice
51:33sachant qu'il est hors de question
51:35d'augmenter les impôts
51:35déjà très élevés
51:36donc mesdames, messieurs
51:37les politiques
51:38c'est un appel que je lance
51:39au lieu de viser la démission
51:40du président
51:40à tout prix
51:41la censure de Bérou
51:42s'il vous plaît
51:43donnez de l'air
51:44aux entreprises
51:45qui pourront anticiper mieux
51:46ou aux ménages
51:47en offrant une année
51:48plus lisible
51:49plus visible
51:50et moins incertaine
51:51et je finirai par la citation
51:52de Thierry Breton
51:53qui n'est pas forcément
51:54quelqu'un que j'apprécie
51:55particulièrement
51:55mais qui a eu
51:56une remarque assez intéressante
51:58un pays qui ne compte pas
51:59ne compte plus
52:01voilà
52:01très belle
52:03il y a eu des chutes
52:04dans l'histoire de la radio
52:05mais celles que vous venez
52:06de provoquer
52:06mon cher Gilbert
52:07c'est absolument
52:08pas du tout
52:09même pas
52:09Frédéric Fougera
52:10coup de coeur
52:11une campagne de prévention
52:12de la ligne
52:13contre le cancer
52:14pour l'été
52:14on n'est pas des saucisses
52:16d'accord
52:17ça vous pouviez vous en douter
52:19mais c'est bien de le rappeler
52:20parce qu'il y a plus
52:21de 100 000 nouveaux cancers
52:24par an de la peau
52:25et pourtant les messages
52:26de prévention
52:26ils sont très bien connus
52:27il faut se protéger du soleil
52:28éviter les expositions prolongées
52:30alors c'est pour ça
52:31que cet été
52:32la Ligue contre le cancer
52:33a choisi de sensibiliser
52:34le plus grand nombre
52:34avec une campagne
52:35assez originale
52:36mais qui interpelle
52:36on n'est pas des saucisses
52:37et lance un appel
52:38arrêtez de vous faire griller
52:39là se protéger du soleil
52:41c'est pas une option
52:41sauf si on a envie de vieillir
52:42avec la peau pleine de tâches
52:44ou si on est accro au cancer
52:45ce qui je pense
52:46ne doit pas concerner
52:47beaucoup de monde
52:47et moi je vais vous donner
52:49un petit conseil beauté
52:51je déteste donner des leçons
52:52mais un conseil de prévention
52:53je peux me permettre
52:56de vous partager
52:56ce conseil beauté
52:57être cramé
52:58c'est pas très beau
52:59être bronzé
52:59ça peut donner la pêche
53:00mais on peut être bronzé
53:02en s'exposant modérément au soleil
53:04avec un indice fort
53:05et en plus
53:05on restera bronzé
53:06plus longtemps
53:07donc protégez-vous
53:08on n'est pas des saucisses
53:09arrêtez de vous faire griller
53:10voilà petit message
53:11à tous nos auditeurs
53:12actuellement en train
53:13de nous écouter sur la plage
53:14ou en train de se tartiner
53:15de crème solaire
53:16Julien Aubert
53:18il y a dû en avoir
53:19dans ces manifestations
53:20peut-être des maires gastonnées
53:21dans le meeting à Avignon
53:23des réunions étranges
53:24rien à voir avec le théâtre
53:25oui parce qu'en fait
53:27que l'on soit un citoyen
53:28avec des idées
53:29qu'il y ait beaucoup de gens
53:30qu'il y ait un engagement
53:30sur la Palestine
53:31moi je le fond
53:33je dirais
53:33ce qui se passe à Gaza
53:35est un drame
53:36et voilà
53:37il éveille la conscience
53:38mais
53:38que le directeur
53:40du festival d'Avignon
53:41instrumentalise
53:42une association
53:43qui est financée
53:44sur fonds publics
53:45pour l'utiliser
53:47comme tremplin
53:48je dirais politique
53:50en transformant
53:51finalement
53:52un événement culturel
53:54en événement politique
53:55à mon avis
53:56c'est très mauvais
53:56d'abord parce que
53:57chacun a son rôle
53:58ensuite parce que
53:59on doit s'exprimer
54:00en tant que citoyen
54:01en son nom
54:01et pas au nom
54:02de son entreprise
54:03ou de son administration
54:04ou de son festival
54:04et puis troisièmement
54:06parce que
54:07le mélange des genres
54:08finit par
54:09à mon avis
54:10introduire des choses
54:11qui n'ont pas lieu d'être
54:12quand on va au festival d'Avignon
54:14c'est pour voir du théâtre
54:15du bon théâtre
54:16si possible
54:17pas pour assister
54:19à des meetings politiques
54:19et donc
54:20moi je crois
54:21que cette opération
54:22qui est une opération
54:23de communication
54:23ne change absolument rien
54:24à ce qui se passe à Gaza
54:25en revanche
54:26elle peut avoir un effet
54:27mauvais, négatif
54:29sur un théâtre
54:31qui a aujourd'hui besoin
54:32au contraire
54:33qu'on dépolitise des enjeux
54:34Merci beaucoup
54:35Julien Aubert
54:35le message est passé
54:36et le mot de la fin
54:37alors là
54:37quel mot de la fin
54:38Arnaud Stéphan
54:39parce que là
54:39on va gueuler
54:40contre les pharmacies
54:41Non pour les pharmacies
54:43au contraire
54:43Mais contre contre
54:44ce qui se passe
54:44Oui ce qui se passe
54:45c'est que par un trait de plume
54:47le 1er août
54:47le gouvernement
54:49par décret
54:50va supprimer
54:5150% de la marge
54:53que se font les pharmaciens
54:55sur les médicaments génériques
54:56Pourquoi ?
54:57Parce que les laboratoires
54:58trouvent qu'ils ne gagnent pas
54:59assez d'argent
55:00sur les génériques
55:02ils ont donc demandé
55:03au gouvernement
55:03de leur donner plus d'argent
55:05parce que leur fond
55:05derrière qui les pousse
55:06trouve que ça crache pas
55:07cette cache
55:08et qu'il faut donc
55:09réduire la marge
55:11des pharmaciens
55:12sauf que les pharmaciens
55:13souvent se sont installés
55:14ils ont acheté
55:15ils ont un plan
55:16de remboursement
55:16de leur crédit
55:17on est en train
55:18de tuer les pharmacies
55:19en plus
55:20ça veut dire
55:21peut-être éventuellement
55:2250 000 emplois
55:23qui vont être menacés
55:24la France perd des pharmacies
55:25c'est quelquefois
55:26le dernier contact
55:28avec la santé
55:28dans des zones rurales
55:30ou périphériques
55:30où il n'y a plus de médecins
55:32on est aujourd'hui passé
55:33de 25 000 officines
55:37à moins de 20 000
55:38aujourd'hui en France
55:39et l'objectif
55:40des gouvernements
55:41parce que c'est dit
55:42dans des réunions professionnelles
55:43c'est de descendre
55:44à 15 000
55:44parce qu'il faut se rapprocher
55:46du chiffre de l'Allemagne
55:46c'est de la folie complète
55:48l'Allemagne n'a que 8 000
55:50n'a que 8 000 communes
55:52la France en a 36 000
55:54ils n'ont absolument pas
55:55les mêmes problèmes
55:55et puis il n'y a plus d'enfants
55:56exactement
55:56et le but c'est de faire
55:57des colossales pharmacies
55:59qui sont en réalité
56:01des petits supermarchés
56:04exactement
56:04avec tout ce qu'on cherche
56:05généralement
56:06exactement
56:06et ça c'est très mauvais
56:08la France a besoin
56:09de garder son maillage
56:10de pharmacies
56:11c'est important pour les Français
56:12et ce sera le mot de la fin
56:13merci beaucoup
56:13monsieur Gilles Berras
56:14vous êtes directeur général
56:15de New Tank Education
56:16journaliste pour l'hémicycle
56:17Frédéric Fougera
56:17président de Tenkan Paris
56:18l'agence de communication
56:19auteur de Anthologie de la Com
56:21je rappelle que c'est deux éditions
56:22Bréal Studirama
56:23Julien Aubert
56:24président de l'Institut Valmy
56:25le vice-président des Républicains
56:27et ancien député
56:27ainsi qu'Arnaud Stéphan
56:29fondateur de l'agence
56:30La Note de Com
56:30merci beaucoup d'avoir
56:31passé cette heure et demie
56:32avec moi
56:33je sais à quel point
56:33ça a été douloureux
56:341h15
56:35cette parité est beaucoup plus longue
56:37je sais
56:38mais je sais
56:39on fait avec ce qu'on a
56:41et vous êtes bien
56:41sur Sud Radio
56:42il est midi
56:431h30
56:45allez allez
56:46j'aime
56:46parlons
56:51vrai

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