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Les Vraies Voix avec Pascal de Lima, chef économiste chez BKMC.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2025-07-17##

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Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, le code projecteur des Vraies Voix.
00:04On ne gaspille pas l'argent des Français, ce sont les mots du Premier ministre de l'Économie ce matin.
00:10Dans le même temps, une proposition de la ministre du Travail suscite la controverse.
00:14Permettre aux salariés de monétiser leur cinquième semaine de congés payés dans l'objectif d'augmenter le temps de travail en France.
00:19Une idée qui s'inscrit dans la ligne de François Bayrou pour qui le pays ne produit pas et ne travaille pas assez.
00:24L'exécutif envisage d'étendre le dispositif existant sur le rachat des RTT à ce symbole fort du droit du travail.
00:31Mais la proposition divise. Certains y voient une incitation masquée à renoncer au repos dans un contexte de pouvoir d'achat tendu.
00:38La SFDT, elle, monte au créneau et dénonce une atteinte au droit au congé.
00:42Sa secrétaire générale, Marie-Lise Léon, évoque même un retour bout au musée des horreurs.
00:47Bon, vous l'avez compris, tout le monde se plaint. Nous essayons de trouver une direction à ce budget.
00:53Par famille politique, le projet budgétaire de François Bayrou est qualifié de nécessaire pour 90% des sympathisants Renaissance,
01:0181% de ceux d'LR, 51% pour ceux du RN, 50% pour ceux des écologistes et des socialistes à 45%.
01:10Seul, 27% des insoumis le trouvent nécessaire. Vous voyez que c'est très tranché.
01:15Pensez-nous la question sur le compte X.
01:16François Bayrou propose-t-il un budget 1 de gauche, 2 centriste, 3 de droite ou 4, nous avons trouvé, non identifié ?
01:27C'est la question qui vous plaît le plus, n'est-ce pas ?
01:30Ah, on a la musique de X-Files.
01:32Oui, c'est la réponse. 49% des ceux qui participent à la consultation sur le compte X de Sud Radio pensent que c'est un budget non identifié.
01:4227% de gauche, 15% de droite, 9% du centre. Ça tombe mal, c'est quand même un Premier ministre centriste.
01:49Sébastien Ménard, vous avez un truc à dire.
01:51Oui, parce qu'en fait, je n'aime pas l'appellation non identifié, parce qu'en fait, il est parfaitement identifié ce budget.
01:56C'est un budget attrape-tout.
01:58C'est pareil, ce que vous dites.
02:00Non, non, mais c'est différent. Pardonnez-moi. Non, parce qu'on a parfaitement identifié le mal.
02:03Le mal, c'est qu'il n'y a pas de majorité. C'est que vous avez aujourd'hui une majorité plurielle, une majorité de circonstances,
02:09avec des gens qui, clairement, aux élections locales comme aux élections départementales, régionales ou nationales,
02:15s'opposent, se combattent, pour ne pas dire se foutent sur la tronche la plupart du temps,
02:19sur les plus gros sujets, en tout cas les sujets qui nous occupent, l'immigration, l'économie...
02:24Mais ça doit s'appeler centristes, Sébastien ?
02:26Non, ce n'est pas centristes. Centristes, ça voudrait dire la synthèse.
02:28La personne n'est d'accord. Personne n'est d'accord.
02:30Les Renaissance ne sont pas d'accord avec les LR. Les LR ne sont évidemment pas d'accord avec les RN.
02:34Donc ça n'attrape rien.
02:36C'est un attrape-tout. On essaie d'attraper le plus possible.
02:38On essaie de gagner du temps.
02:39Et on ne peut pas en vouloir, à François Bayrou, de vouloir proposer, en tout cas, un chemin pour la France, un chemin plutôt stable.
02:46Voilà. C'est, je dirais, la seule chose qu'on peut lui reconnaître, indépendamment de ce budget qui est mal fait, qui est bien fait, qui n'est pas assez fait ou qui est surfait,
02:54c'est que c'est au moins le truc qui permet de passer l'été, qui permet d'aller jusqu'à la mi-septembre, qui permettra peut-être d'aller au-delà d'octobre.
03:01Et évidemment, entre maintenant et octobre, on va faire de la popole.
03:05Vote le premier octobre.
03:07Et on est avec Pascal Delima, qui est chef économiste chez BKMC, Business Knowledge Management Consulting.
03:13Pascal, du coup, pour vous, c'est quoi ? C'est un budget plutôt centriste, plutôt non identifié. Qu'est-ce que vous en pensez ?
03:20Attrape-tout.
03:20Je dirais un budget avec quelques caractéristiques un peu libérales et conservatrices.
03:27Et puis, un autre, je dirais plutôt, d'un certain héritage de gauche. Je vais m'expliquer rapidement.
03:35Sur la partie un peu libérale, on va dire, c'est qu'il y a quand même une priorité absolue à la réduction des dépenses sans redistribution fiscale.
03:43Il n'est pas question de taxes Zuckmann, mais il est plutôt question de réduction des dépenses sociales, donc c'est le premier volet.
03:50Il n'y a pas vraiment de réforme sur les niches fiscales. Il n'y a pas grand-chose sur le CIR, finalement.
03:55Il y a une vision de l'État, un petit peu manager, très dans l'air du temps, très l'efficacité, etc.
04:01Un peu très dans l'air du temps, Elon Musk, pour exagérer, avec un recentrage quand même sur les fonctions régaliennes,
04:08notamment la suppression de 3000 postes dans la fonction publique, la fusion des agences, la transition écologique,
04:16qui va souffrir avec des coupes dans l'action culturelle et dans la transition écologique.
04:20Et donc, ça fait un petit peu penser à quelque chose d'un peu quand même conservateur.
04:24Maintenant, il y a un héritage de gauche, un petit peu, avec une volonté d'égalité devant l'effort,
04:33un effort collectif sans cibler une seule catégorie de la population.
04:38Le refus d'augmenter les impôts est présenté comme un choix d'équité.
04:41Alors, je n'ai pas dit que c'était vrai, mais c'est présenté comme ça dans la communication publique.
04:45Il y a un souci de concertation, on va dire, de légitimation par le débat public.
04:52Et puis, il y a une posture un peu inspirée du plan et pas vraiment du marché,
04:57qui est une posture philosophique où on ne parle pas d'austérité, finalement.
05:03Oui, c'est un mélange aussi de principes, vous venez de le dire,
05:08et aussi adapté à une communication nécessaire.
05:11Alors, Emmanuel Abramovitch, 69% des Français pensent qu'il n'est pas réaliste,
05:17selon toujours cette enquête proposée par nos amis du Figaro.
05:20Bien sûr. De toute façon, François Bayrou est arrivé dans un gouvernement
05:24qui est présidé par quelqu'un qui fait du « en même temps ».
05:28Lui, il s'est adapté avec beaucoup d'intelligence et de souplesse,
05:32et il nous fait un grand écart extraordinaire entre un petit peu des attentes de droite
05:37et beaucoup des attentes de gauche.
05:38Mais est-ce que ce n'est pas finalement au mépris des Français dont on devrait s'occuper en priorité ?
05:45Non. On n'a pas réduit les dépenses relatives aux coûts de l'immigration,
05:51avec tout ce que ça induit, et qui est autant d'argent qui est pris des Français les plus pauvres,
05:56qui bénéficient de moins en moins de ce pour quoi ils ont cotisé.
06:00Donc ce budget est injuste, parce qu'il continue de maltraiter les Français qui ont cotisé,
06:06au profit de gens qui ne reconnaissent pas notre système démocratique,
06:10qui n'apprécient pas notre pays et notre culture,
06:12et qui pourtant, sur le budget, pèsent.
06:15Alors, pour rappel, François Bayrou, il nous propose aussi une année blanche,
06:19c'est-à-dire repartir en 2026 sur des enveloppes similaires à 2025,
06:23pour les budgets des différents ministères, hors budget de la Défense.
06:26Bon, ça ne prend pas en compte les prestations sociales et la retraite,
06:31mais si tout de même un petit peu, Sébastien Ménard ?
06:33Oui, ça prend en considération, je dirais, les évolutions démographiques,
06:40ça prend en considération, mais je parle sous le contrôle de M. Lima,
06:47en partie l'inflation, mais c'est sûr qu'à périmètre constant,
06:50enfin moi je le vois pour les collectivités locales,
06:52on nous demande de faire un effort complémentaire de tout ce qu'on a pu faire.
06:56Ça a été redit par le Premier ministre, c'est 5,8 milliards.
07:00Donc 5,8 milliards, je ne sais pas ce que ça représente pour une ville comme Biarritz,
07:03mais c'est quelques centaines de milliers d'euros, peut-être un million d'euros de plus d'économies.
07:07Donc sur les frais de fonctionnement, on est déjà à l'os,
07:13donc ça veut dire des manifestations en moins,
07:15ça veut dire des centaines de mètres de voiries en moins,
07:18ça veut dire évidemment moins de services, clairement.
07:22Et alors il y a la vraie question aussi des fonctionnaires,
07:24donc il y a un fonctionnaire sur trois,
07:26tiens M. Lima, je vais vous poser la question à vous,
07:28il y a un fonctionnaire sur trois qui n'est pas remplacé,
07:30on se pose la question de où sont les fonctionnaires qui ne sont pas remplacés,
07:33et on espère que ce n'est pas dans la police, c'est dans la santé.
07:35On espère, en fait, moi personnellement je ne le sais pas,
07:38moi j'aimerais bien qu'on précise ce point-là, il me paraît absolument essentiel.
07:42On sait qu'il y a des fonctions régaliennes qui sont importantes pour l'économie,
07:45on sait qu'il y a un multiplicateur économique qui est essentiel,
07:48et que lorsqu'on cible bien et qu'on économise beaucoup,
07:52mais pour mieux dépenser,
07:54que certaines fonctions publiques sont essentielles pour la croissance économique.
07:57Moi j'aimerais bien qu'on précise ce point,
07:59qu'on ne soit pas juste à faire de la trésorerie ligne par ligne,
08:02tel un Elon Musk dans un tableau Excel complexe,
08:06où on ne traite pas les problèmes en amont,
08:08mais au contraire on fait des coupes comme ça à droite à gauche,
08:10mais qu'on m'explique le levier,
08:12le levier qualitatif vers où on va réorienter la dépense,
08:16parce que, bien sûr que les fonctionnaires sont extrêmement utiles à la nation,
08:20mais il faut clarifier un peu ce point-là.
08:24Et puis il y a aussi cet argent gâché,
08:26vous le rappeliez tout à l'heure Judith Bélair,
08:28mais quand vous dites que les collectivités locales vont avoir moins,
08:32s'il y a moins de dépenses pour des dégradations, je ne sais quoi,
08:35aussi la donne change, comment on fait pour ne pas gâcher Emmanuel et puis après Sébastien ?
08:40Alors effectivement, l'État redistribue de moins en moins d'argent aux collectivités locales,
08:47c'est un mouvement engagé depuis de nombreuses années,
08:49et paradoxalement, l'État demande de plus en plus d'argent aux collectivités locales
08:54ou de faire des économies qu'elles n'ont pas nécessairement les moyens de faire
08:58ou qu'elles ne veulent pas le faire parce que ça mécontenterait leurs citoyens qui ont voté pour elles.
09:03Donc on a effectivement un budget qui se positionne là,
09:07plutôt de façon injuste, inéquitable,
09:10et qui pourtant semble être le parfait grand écart que moi je ne supporte pas.
09:16Le grand écart, et je terminerai d'un mot,
09:17c'est une position très inconfortable et qui vous expose dangereusement.
09:25Et ce qui me pose le plus de problèmes, c'est qu'encore une fois, on parlait finalement du travail.
09:30Donc là l'idée c'est de troquer peut-être ces deux jours fériés
09:32contre une semaine de congés payés qui serait une semaine travaillée payée par l'employeur que je peux être.
09:38Mais il y a un truc qui me gêne, c'est qu'encore une fois, on s'intéresse aux 4 Français sur 10 qui bossent et qui payent.
09:46Parce que les vrais chiffres c'est ça, vous avez 4 Français sur 10 qui bossent et qui payent.
09:50Vous en avez 6 autres.
09:51Et les 6 autres ?
09:52Je ne dis pas qu'on ne me prendra pas ici à revers en disant, j'ai dit qu'il y a des gens qui ne foutent rien, etc.
09:57Je dis simplement qu'il y en a 4 qui travaillent et qui payent.
10:00Il faut qu'il y ait, et aujourd'hui on s'adresse encore à qui, pour faire un effort, on leur demande de travailler plus.
10:06Évidemment on ne va pas lever plus d'impôts parce qu'on est arrivé à un niveau totalement stratosphérique.
10:13Mais aujourd'hui faisons travailler plus de monde.
10:15Il faut qu'on passe de 4 à 6 personnes qui bossent pour 4 qui ne bossent pas.
10:19Voilà le vrai sujet.
10:20Merci à vous tous.
10:22Désolé, on est obligé de rendre l'antenne mon cher Emmanuel.
10:25Merci Pascal Delima, je rappelle que vous êtes chef économiste chez BKMC, Business Knowledge Management Consulting.
10:33Merci pour votre témoignage aujourd'hui.
10:35Merci Sébastien Ménard.
10:37Merci beaucoup.
10:37Vous êtes entrepreneur dans la foodtech et patron de presse libre.
10:40On espère vous revoir quand même.
10:42Quand vous voulez.
10:42Vous voulez.
10:43Il suffit juste de m'inviter.
10:44Voilà.
10:45Très bien.
10:45Frédéric.
10:46Oui, le message est passé.
10:48Dans un instant, Judith, on vous retrouve.
10:50Attends, on n'a pas dit au revoir à Emmanuel Abramovitch.
10:51Non, on ne lui dit pas au revoir Emmanuel.
10:52Il est toujours.
10:53Je vous souhaite le reste.
10:54BNBCA, Bureau de Vigilance contre l'antisémitisme et président de l'association Ben Gurion.
10:58Merci d'être venu partager avec nous aujourd'hui.
11:01Vous prononcez Ben Gurion, donc c'est la bonne prononciation.
11:03Parce que tout à l'heure j'ai dit Ben Gurion.
11:06Ça dépend si vous parlez avec quel accent vous prenez.
11:09Le français, c'est pour ça.
11:10Mais je vous suis.
11:11J'ai une petite déformation, moi.
11:13Vous avez envie de m'afficher devant tous les auditeurs.
11:15Non, non, non, justement.
11:16Je vous demande exactement quel est le bon...
11:17Ben Gurion dans ma bouche.
11:18D'accord.
11:19Ben Gurion.
11:19Très bien.
11:21Dans un instant, on vous retrouve, Judith.
11:22Tout à fait.
11:23Vous allez nous faire les vraies voies de l'innovation.
11:25Spécial objet connecté.
11:27Oui, tout à fait.
11:27On m'a parlé des drones.
11:29Les drones qui transportent des organes.
11:31Des choses incroyables.
11:32Je vais vous écouter dans la voiture.
11:34Ah, j'aime bien.
11:34Je vous dirais si c'était bien.
11:35J'espère bien.
11:36Bon, ben je vous embrasse tous.
11:38Merci.
11:38Puis restez avec moi, les auditrices, les auditeurs.
11:41Parce que tout de suite, d'abord, on retrouve les incontournables de la gestion de patrimoine
11:44avec Thomas Binet.
11:45Puis juste après, c'est moi.
11:47A tout de suite.
11:47Elle t'approfille.
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