Patrick Vignal : «La politique, c’est du symbole»

Invité sur le plateau de CNEWS, l'ancien député Renaissance Patrick Vignal a estimé que «la politique, c’est du symbole».

Transcript

00:00Je peux aller à la piscine ? C'est possible ? Il n'y a pas piscine ?

00:03Écoutez, plus sérieusement, bien sûr, moi aussi je l'ai écouté, mais on peut évoluer.

00:07Attendez, moi je vais être clair. Vous savez que j'ai la parole libre.

00:10Aujourd'hui, il y a 1300 milliards de dettes.

00:13Le temps de Nicolas Sarkozy, c'était 600 milliards de déficit.

00:16François Hollande, 400 milliards.

00:18Le temps d'Emmanuel Macron, c'est plus de 1000 milliards.

00:21Mais vous oubliez, cher ami, les 500 000 milliards du quoi qu'il en coûte,

00:25qu'il faut payer aujourd'hui. Donc moi, je n'ai pas de souci.

00:27Est-ce qu'on a touché ? On est plutôt aux alentours de 350 milliards pour le Covid.

00:31Pour être tout à fait précis.

00:32Non, mais il reste quand même 1000 milliards qui ne sont pas liés au Covid.

00:35Mais on va en reparler. Mais là, sur les jours fériés.

00:37Non, mais la politique, je vais vous dire.

00:39Le problème de la politique, j'en suis un.

00:41J'ai fait trois mandats de parlementaire.

00:44Ça m'arrive d'avoir honte. La langue politique devient morte.

00:47Et donc, il faut faire attention à ce que l'on dit.

00:49Dans tous les étages, aujourd'hui, des groupes parlementaires,

00:52on se contradit constamment.

00:53Non, le Président nous dit, il y a six ans, que les jours fériés, ce n'est pas la peine.

00:59Moi, je ne sais pas.

00:59Non, non, il ne dit pas ça. Il dit que c'est une usine à gaz, ça ne fonctionne pas, ça ne sert à rien.

01:02Il dit même que c'est une connerie. On est d'accord, c'est des termes qu'il aime bien employer.

01:06Sauf qu'aujourd'hui, le vrai débat, il n'est pas que sur ça.

01:09Le vrai débat, il faut faire des économies.

01:11Mais je vais vous dire, ce n'est pas prendre des jours fériés.

01:15La politique, c'est du symbole.

01:17Comment je peux demander à des gens de rajouter 50 centimes sur des médicaments

01:21si l'Elysée, l'Assemblée nationale, le Sénat, et si les courants d'hier ne font pas des réductions ?

01:26Oui, mais ça, c'est le débat d'hier. Pardon.

01:28Moi, je vous interroge vraiment sur cette contradiction du Président de la République.

01:31Il peut évoluer aussi.

01:32C'est plus important.

01:33C'est une évolution.