Ibrahim Patel : "on est sur le débat économique, viendra le temps des élections"

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00:00Je n'ai rien contre les grandes surfaces, mais ce que j'ai, c'est sur les prix,

00:04c'est sur les millions d'euros de chiffre d'affaires.

00:06Ça c'est mon problème et c'est votre problème, c'est ça que la réalité des choses.

00:09Si les grandes surfaces veulent vraiment faire des efforts,

00:12veulent vraiment être aux côtés des petites entreprises,

00:14veulent vraiment être aux côtés des consommateurs,

00:16veulent vraiment être aux côtés effectivement de ceux qui ont le plus de difficultés à gendre les deux bouts,

00:21montrez-le, donnez l'exemple, montrez votre bonne volonté,

00:25montrez votre bonne volonté, baissez votre marge,

00:27baissez votre marge, c'est 200 millions d'euros effectivement de bénéfices,

00:31mais prenez peut-être que 150 millions, 50 millions, redistribuez-le effectivement aux consommateurs.

00:36C'est les actes qu'il faut, c'est pas la parole.

00:38La parole on entend tous les jours effectivement, on va faire ça, on va faire ça.

00:42Mais il n'y a rien qui est fait, c'est les actes, c'est le concret qui compte.

00:45Donnez 50 millions sur les 150 millions, vous allez voir,

00:48si vous ne participez pas au pouvoir d'achat.

00:50Vous allez voir si effectivement vous n'allez pas générer aujourd'hui une popularité.

00:54Parce que la popularité se joue pas chez deux entreprises,

00:58se joue chez des milliers d'entreprises.

01:00C'est ça la réalité des choses.

01:02Donc, annoncez, 50 millions d'euros,

01:05donnez 50 millions d'euros sur vos 200 millions d'euros de bénéfices,

01:09et vous allez voir, vous allez avoir une popularité comme jamais,

01:12vous allez faire plaisir aux consommateurs comme jamais,

01:15et vous allez montrer aux réunionnais

01:16que vous êtes aux côtés effectivement de ceux qui sont dans la difficulté.

01:21Ça, aujourd'hui, il faut le faire.

01:22Il faut arrêter de le dire.

01:24Il faut arrêter de le dire, effectivement, ça, ça, ça, il faut le faire.

01:27Oui, on ne participe pas à la production locale.

01:28C'est heureusement encore qu'on ne participe pas à la production locale.

01:31Heureusement, effectivement, qu'on fait travailler, effectivement, des agriculteurs.

01:34Heureusement qu'on fait travailler peut-être des petits artisans.

01:37Mais ça ne suffit pas.

01:38Sur le Covid, je reviendrai aussi.

01:41Nous avons été aidés.

01:44Nous avons obtenu 1 500 euros.

01:45Nous avons obtenu des aides de la région.

01:47Nous avons retenu toutes sortes d'aide, effectivement, des autres collectivités, des EPCI.

01:52Ça, ça a permis.

01:54L'État a mis, effectivement, le, comment, le prêt garanti.

01:58Mais ça, ça a permis de sauver beaucoup d'entreprises.

02:00Mais aujourd'hui, vous avez quoi ?

02:02Le Covid est en finie.

02:03Tout le monde dit, effectivement, tout se passe à merveille.

02:06Vous avez quoi ?

02:07Vous n'avez pas grand-chose ?

02:09Les aides.

02:09Vous n'aviez encore des aides ?

02:10Je vous donnerai la parole tout à l'heure.

02:12Vous avez des aides ?

02:13Est-ce que vous, aujourd'hui, vous avez accès aux aides facilement ?

02:16Quand la région, aujourd'hui, dit qu'on va aider les entreprises,

02:19qu'on dit qu'il faudrait ajouter des cotisations sociales, fiscales,

02:22qu'on a mis, effectivement, des règles

02:24pour faire en sorte qu'un minimum d'entreprises puissent avoir accès.

02:29Quand vous êtes dans le FEDER, que vous n'êtes pas éligible, le petit commerce.

02:32Mais tout ça, aujourd'hui, est-ce que vous êtes aidés réellement ?

02:39Sous-titrage Société Radio-Canada

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