- il y a 5 mois
À contre-courant de ses dernières déclarations, Donald Trump a décidé que les États-Unis livreraient bien des systèmes de défense antimissile Patriot à l'Ukraine. Le président américain a reçu ce lundi, le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte.
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00... au direct, on va écouter le président des Etats-Unis qui s'exprime.
00:06Ce n'était pas ma guerre, c'était la guerre de Biden.
00:09J'essaie d'en sortir.
00:12Nous voulons qu'elle prenne fin.
00:14Je suis déçu.
00:16Quant à M. Poutine, on aurait pu faire un accord il y a deux mois,
00:21mais ça n'a pas été conclu.
00:23Donc, il y aura des droits de douane secondaires.
00:27S'il n'y a pas de réponse, des droits très sévères, c'est aussi simple que cela.
00:33J'espère qu'on n'en aura pas à aller jusque-là.
00:41Nous produisons l'équipement militaire le plus puissant du monde, les missiles.
00:45Vous l'avez vu en Iran récemment, 14 bombes ont fait mouche.
00:51Ensuite, des hélicoptères qui ont tiré 30 missiles qui ont, eux aussi, fait mouche.
01:02Chaque cible a été atteinte.
01:04De 0 à 10, on dit que le degré de succès était plutôt à 15.
01:14C'était un franc succès, on peut le dire.
01:17C'était une opération très bien huilée, absolument incroyable.
01:26Nous avons reçu les pilotes la semaine dernière.
01:30Les pilotes nous ont dit, nous avons pratiqué pendant 24 ans ces opérations.
01:36Ils y étaient prêts.
01:38Personne ne leur avait donné le feu vert.
01:41Ils ont pratiqué pendant 3 à 4 fois par an, pendant 24 ans.
01:47Ils savaient qu'il faudrait un jour mettre un terme aux actions de l'Iran pour les empêcher de mettre la main sur la bombe nucléaire et les missiles balistiques.
01:59Nous l'avons fait avec succès.
02:01Nous produisons les meilleurs équipements, missiles et tout le reste.
02:04Les nations européennes le savent.
02:08Nous avons fait un accord aujourd'hui.
02:10Marc Routet va en parler.
02:12Il y a donc un accord.
02:14Nous allons envoyer des armes et ils vont payer.
02:17Les États-Unis ne vont pas payer ces sommes.
02:23Nous n'achèrons pas ces équipements, mais nous les fabriquons et ce sont eux qui paieront.
02:28Durant notre dernière réunion, la semaine, le mois dernier, un objectif de 5% par année a été agréé.
02:41Cela représente des sommes importantes.
02:43Ce sont des objectifs importants pour nous.
02:46Nous avons beaucoup payé toutes ces années.
02:48Nous ne voulons plus le faire.
02:49Nous produisons les meilleurs équipements.
02:51Nous allons envoyer les meilleurs équipements à l'OTAN et Marc a suggéré qu'ils soient envoyés en Allemagne dans un premier temps.
03:03Et ensuite, cet équipement va être remplacé.
03:06Cela sera coordonné par l'OTAN.
03:10L'ambassadeur ici va prêter sa main à cette coordination.
03:16Matt va coordonner cette affaire.
03:18Donc, en deux mots, nous allons produire les meilleures armes, dernier cri, envoyées à l'OTAN.
03:30Cela sera fait rapidement.
03:33D'autres pays pourront prendre la main et envoyer leurs armes, leurs armes,
03:38et elles seront ensuite remplacées.
03:41Cet homme a mis côté à une carrière incroyable, avant le temps,
03:51et il fait maintenant un travail fantastique.
03:53Nous nous connaissons déjà depuis quelques mois.
03:57À vous, monsieur.
03:58Oui, c'est une grande annonce.
04:02Vous m'avez appelé mardi,
04:04jeudi pour me dire que vous aviez pris une décision.
04:12Vous me disiez que l'OTAN doit être capable de se défendre contre la Russie,
04:18mais que les nations européennes devaient payer.
04:21C'est normal.
04:22Cela fait fond sur le très grand succès du dernier sommet,
04:26objectif à 5%,
04:27décision de défendre l'Ukraine,
04:31d'augmenter la production,
04:32donc sur la base de tout cela.
04:34L'Europe prend le relais.
04:38J'ai été en contact avec de nombreux pays,
04:41l'Allemagne,
04:43la Finlande,
04:44le Danemark,
04:45la Suède,
04:46Norvège,
04:47le Canada,
04:48et tant d'autres.
04:49Ils veulent faire partie de ce mouvement.
04:50Ce n'est que la première vague.
04:52Donc nous allons travailler à travers le système de l'OTAN
04:55pour connaître les besoins de l'Ukraine.
04:59Nous en avons parlé ce matin avec le ministre de la Défense
05:05et au Pentagone.
05:08Les États-Unis vont garder les réserves pour se défendre,
05:14mais assurer également que l'Ukraine puisse se défendre
05:19en termes de missiles, munitions, défenses aériennes, etc.
05:25Donc cela sera fait de manière accélérée
05:32et cela préparera le terrain des négociations en Ukraine.
05:40Je crois que c'est une excellente nouvelle.
05:42Merci, M. le Président.
05:44L'Europe paiera, encore une fois.
05:46Et comme vous le disiez,
05:50cela veut dire que les pays vont transférer l'équipement
05:53rapidement vers l'Ukraine
05:55et les États-Unis vont remplacer ces équipements
05:59parce qu'il faut agir vite.
06:02Merci, M. le Président.
06:04Excellent travail.
06:05Nous avons connu de grands succès pour résoudre les guerres.
06:10Rwanda, Pakistan, Rwanda, le Congo.
06:14Guerre de 30 ans.
06:17En Inde et au Pakistan,
06:19on aurait pu avoir une guerre nucléaire
06:20si nous n'avions pas agi en une semaine.
06:24Et nous avons fait pression sur le point commercial.
06:27et ils ont réagi.
06:31Rwanda et la République démocratique du Congo.
06:35Guerre de longue date.
06:3630 années.
06:387 millions de morts.
06:43À la machette des têtes décapitées
06:46pendant des années.
06:49Une guerre atroce.
06:51Et nous avons résolu cette guerre.
06:55Serbie, Kosovo.
06:57résolue.
07:00Encore une guerre.
07:03Évitez.
07:06Ça a été important.
07:11Ma travail avec chacun,
07:14chaque personne ici présente sur Gaza.
07:22Un vent de Gaza
07:24qui est un lieu privilégié
07:26et pourtant qui souffre.
07:30Nous avançons sur ce dossier.
07:31Steve Witkoff est avec nous.
07:33Nous pourrons produire
07:35un document bientôt.
07:39Nous avons résolu un autre problème.
07:41Arménie et Azerbaïdjan.
07:45Qui en viennent à des conclusions.
07:51Nous avons travaillé avec l'Egypte.
07:55Et leurs voisins qui créent un barrage
08:06et qui empêchent le Nil de couler.
08:11Ce qui pourrait créer des problèmes.
08:14Mais nous avons résoudre ce problème.
08:15vous connaissez bien sûr le dossier.
08:23Donc cela aurait pu créer des problèmes.
08:26Nous avons financé ces barrages.
08:29Et bien sûr,
08:33l'eau en navale est essentielle
08:37pour la vie en Egypte.
08:39Mais nous allons résoudre ces problèmes sous peu.
08:44Et puis il y a le point en suspens
08:48qui est la Russie.
08:49J'en suis mécontent.
08:53L'Ukraine veut agir.
08:54Cette guerre n'aurait jamais dû être déclenchée.
08:56Si j'avais été président,
08:58il n'aurait pas eu lieu.
09:00Je parlais à M. Poutine
09:03fréquemment.
09:04Et quand je l'ai vu
09:06se préparer à l'horizon,
09:09je l'ai vu arriver, cette guerre.
09:14Biden a dit exactement l'inverse
09:19de ce qui aurait dû être dit.
09:25Il y a 5 à 6 000 pertes par semaine.
09:30C'était 5 000.
09:31Il y a peu, maintenant, c'est plus.
09:33Surtout des soldats,
09:34mais des villes entières sont détruites
09:36dans cette guerre atroce.
09:39qui doit prendre fin.
09:41Si nous n'avons pas d'accord dans 50 jours,
09:43il y aura des droits de douane secondaires.
09:47Sévères.
09:48J'espère que nous n'aurons pas
09:50à les appliquer.
09:51Mais nous avons tant parlé
09:53que des pourparlers
09:54et des missiles s'abattent sur Kiev
09:57et tuent 60 personnes.
10:01Cela doit prendre fin.
10:05Je veux donc dire
10:07que c'est un accord important
10:08des milliards de dollars
10:10en équipements militaires
10:12qui seront achetés
10:13pour être transférés à l'OTAN
10:16en Europe
10:17et ensuite en Ukraine
10:19sur le front.
10:23On peut dire ce qu'on veut
10:24au sujet de l'Ukraine.
10:25Au début de la guerre,
10:26ils n'avaient aucune chance.
10:28Ils n'auraient eu aucune chance
10:30parce qu'ils n'avaient pas eu l'équipement.
10:33Nous leur avons fourni
10:35les meilleurs équipements
10:37missiles, avions.
10:39Nous produisons les meilleurs équipements
10:41militaires du monde.
10:42Et puis, il y a le dôme d'or
10:48qui va protéger les États-Unis
10:51dont je suis ravi.
10:52Ils ont été courageux.
10:55Il fallait utiliser cet équipement.
10:58Ils ont été très courageux.
11:00Ils continuent de le faire.
11:03Ils perdent des équipements.
11:05et la Russie.
11:15Ils envoient des centaines
11:17de drones et de missiles
11:18contre les villes,
11:21pas sur des objectifs militaires,
11:23simplement pour semer la panique,
11:25le chaos.
11:26C'est tout à fait terrible,
11:30condamnable.
11:31Ce sont des infrastructures
11:32des villes qui sont ciblées.
11:35Il faudra des années
11:36pour reconstruire.
11:37Oui, tout à fait.
11:38Ce sera un problème à l'avenir.
11:40Il faudra beaucoup de temps
11:42pour reconstruire des villes
11:44qui sont complètement rasées,
11:46des personnes déplacées.
11:47Et certains restent.
11:50La plupart des personnes
11:52restent sur place.
11:53C'est incroyable.
11:55En sachant pertinemment
11:56qu'elles pourraient être frappées
11:58par un missile
11:58ou dans un bâtiment
12:01qui pourraient s'écrouler.
12:02Ce sont des bâtiments
12:05en ciment solides.
12:09Et lorsqu'ils s'écroulent,
12:11ils s'écroulent
12:13comme un château de cartes.
12:16C'est absolument terrible.
12:17Des millions de personnes,
12:18des milliers de personnes tuées.
12:19Donc nous allons avancer.
12:21Et nous allons fournir
12:24ces équipements.
12:26Nous sommes rapprochés
12:28de l'OTAN récemment.
12:29Nous sommes passés
12:29de 2 à 5 %.
12:30Aucun en doutait.
12:35Certains pays ne payaient
12:36même pas 2 %.
12:37Depuis que vous êtes devenus président,
12:41tous se sont engagés à 2 %,
12:42puis sont en train
12:44de passer à 5 %.
12:45Oui, oui, tout à fait.
12:46Je me suis fait beaucoup d'amis
12:47là-bas.
12:48Nous avons passé quelques jours
12:50à discuter de façon intense.
12:54Ils sont de véritables dirigeants,
12:56de grands pays.
12:57Certains pays sont plus petits,
12:59mais pour la plupart,
13:01j'y ai vu des pays
13:02robustes, forts,
13:06qui connaissent un grand succès.
13:09Donc nous espérons
13:10que cela
13:11portera conséquences
13:14sur Poutine
13:15et pour l'Ukraine,
13:18au bénéfice de l'Ukraine.
13:20Nous voulons aider l'Ukraine.
13:22Peut-être qu'ils
13:23s'en sentiront plus forts.
13:26Ils ont vécu
13:27une situation difficile.
13:30Et ils resteront engagés,
13:33mais nous devons
13:34continuer à les aider.
13:39Nous en assurerons.
13:42Ils feront ce qui doit être fait.
13:45Et nous avons établi
13:46des paramètres connus
13:48des deux parties.
13:49tous sont au courant.
13:53Nous voulons une paix durable.
13:55Des questions ?
13:56Le point de bascule
14:00pour ces discussions,
14:02qu'est-ce qui a provoqué
14:04ces discussions ?
14:05Pourquoi 50 jours ?
14:06Avez-vous parlé à M. Poutine ?
14:10Eh bien,
14:11je viens d'arriver.
14:14Ce n'est pas ma guerre.
14:15C'est une guerre de Biden,
14:18guerre des démocrates
14:20dont j'ai hérité.
14:21Ce n'est pas ma guerre.
14:23Cette guerre
14:23aurait été évitée
14:24si j'avais été président.
14:26Lorsqu'il y aura
14:30les chiffres finaux,
14:33vous verrez
14:33combien de personnes
14:35auront été tuées.
14:36C'est une guerre meurtrière.
14:38Toutes les guerres sont mauvaises,
14:40mais cette guerre
14:40est absolument terrible.
14:45On dit parfois,
14:46lorsqu'il y a des frappes,
14:48deux personnes ont été
14:50légèrement blessées,
14:51mais ce n'est pas la vérité.
14:53On nous cache bien des choses.
14:54c'est une guerre absolument
14:55sanglante.
14:59Il y aura des mouvements
15:00importants sur le terrain,
15:02je pense.
15:03Ces droits de douane secondaire
15:04sont un outil puissant.
15:07Et les droits de douane
15:09prêts au Sénat
15:11et à la Chambre basse.
15:14Les républicains avancent
15:16au Sénat.
15:18Ils nous donnent
15:19un contrôle total.
15:21Peut-être n'en aurons-nous
15:23pas besoin.
15:25Mais c'est un outil.
15:27Le président
15:28du Sénat
15:31et Mike Johnson,
15:32ils travaillent.
15:34Ils ont rédigé
15:39un projet de loi
15:42qui sera probablement
15:44adopté
15:44sous réserve
15:48de quelques modifications,
15:49mais cela pourrait être
15:51un outil utile.
15:54Nous allons imposer
15:56des droits secondaires
15:58de 100%.
15:59Nous pouvons appliquer
16:04ces droits de douane
16:05secondaires sans
16:05les législateurs,
16:08mais ces outils
16:08seront aussi utiles.
16:09donc le Congrès
16:11devrait adopter
16:13ces sanctions
16:14500%
16:15et les droits
16:17de douane secondaire
16:17sont supplémentaires
16:18par rapport à cela ?
16:20Oui.
16:21Bien,
16:24tout cela est temporaire.
16:26100%,
16:27500%,
16:28l'effet sera le même.
16:30Mais oui,
16:31j'appliquerai 100%
16:32de droits de douane.
16:34Peut-être que les législateurs
16:35vont nous permettre
16:36nous permettre
16:38d'augmenter cela.
16:39Ils font du bon travail
16:40à la Chambre haute
16:41et basse.
16:43Ils coordonnent
16:44leur travail,
16:44comme vous le savez.
16:47Ils vont
16:48me proposer
16:50cet outil
16:50aussi
16:51tôt que possible.
16:54Merci,
16:54M. le Président.
16:55Est-ce que vous pensez
16:56que Vladimir Poutine
16:57a caractérisé
16:58sa dédication
16:59à...
17:00Est-ce que vous pensez
17:02que M. Poutine
17:03n'a pas précisé
17:12ses intentions
17:12quant à un accord
17:13de paix ?
17:14Et que se passe-t-il
17:15maintenant
17:15pour cette nouvelle phase ?
17:17Eh bien,
17:17nous verrons bien.
17:19Nous allons peut-être
17:20commencer des négociations.
17:25Je pensais
17:26qu'on allait décrocher
17:27un accord
17:28quatre fois
17:30et on continue
17:30d'en parler.
17:31nous avons pris
17:34au sérieux
17:34ces négociations.
17:37Vous,
17:37Marco Rubio,
17:38Steve Witkoff
17:39sont allés
17:40à Istanbul.
17:43Moi-même,
17:44en mai,
17:44j'y étais attelé.
17:46Nous avons fait pression
17:48sur les Ukrainiens
17:48pour qu'ils envoient
17:49une équipe.
17:50Ils l'ont fait,
17:52mais les Russes
17:54ont parlé
17:56d'histoire
17:57et nous ont
17:59fait perdre du temps.
18:01l'accord
18:03aurait dû avoir lieu
18:04il y a
18:05bien longtemps.
18:07Cela a beaucoup
18:08traîné.
18:08Chaque soir,
18:10chaque nuit,
18:11des gens meurent,
18:12des Russes aussi.
18:13Et beaucoup
18:14de soldats
18:16ukrainiens.
18:17cent mille soldats
18:23russes morts
18:24depuis le 1er janvier.
18:26Si quelqu'un
18:27nous entend
18:28à Moscou,
18:30entendez cela.
18:30Cent mille soldats
18:32russes morts
18:32depuis le 1er janvier.
18:34Les missiles patriotes
18:37ou des batteries
18:38de missiles
18:39seront envoyés ?
18:39sera envoyés ?
18:41Oui,
18:42tout cela sera envoyé.
18:44Les systèmes
18:45et les missiles.
18:50Sous quelques jours,
18:51certains pays
18:52qui ont des patriotes
18:56les enverront
18:57et nous les remplacerons
18:58ensuite.
19:00Matt va travailler
19:01avec l'OTAN
19:03et tout cela
19:04sera envoyé
19:05très rapidement.
19:07Le ministre
19:07de la Défense
19:08allemand
19:10s'est en tenue
19:11avec le ministre
19:12de la Défense
19:12américain,
19:14la Norvège
19:15se coordonne
19:17avec nous également.
19:18Cet accord
19:18concerne les missiles,
19:20les munitions,
19:21les systèmes.
19:23Un pays
19:23a 17
19:24patriotes
19:26prêts à être envoyés.
19:28Ils n'en ont pas besoin
19:29donc nous allons
19:30remplacer
19:31une grande partie
19:32de ces missiles.
19:37Tout cela peut être fait
19:38rapidement.
19:40Est-ce que cette transaction
19:41avec l'OTAN
19:42peut être considérée
19:43comme une étape
19:45vers la paix
19:46en disant à Poutine
19:51que M. Zelensky
19:52a des outils
19:53maintenant puissants
19:54et peut faire pression
19:55sur la Russie
19:55pour lancer
19:57des négociations ?
19:59Eh bien,
20:00oui,
20:00c'est très bien dit.
20:01Tout à fait.
20:02C'est une très bonne synthèse.
20:04Mieux dit
20:06que moi.
20:10Oui, oui,
20:10tout à fait.
20:14C'est une fenêtre
20:15de tir
20:16pour la paix
20:16effectivement.
20:21L'Europe
20:21est tout à fait
20:25impliquée
20:26dans cette guerre.
20:27Je n'y croyais pas
20:32au départ,
20:33mais je l'ai vu.
20:35J'ai vu cet esprit
20:36de corps,
20:37ce courage.
20:40Les Européens pensent
20:41que cette guerre
20:43est très importante
20:45et ils veulent
20:46aider l'Ukraine.
20:48Et voyez,
20:49ils paient pour
20:49absolument tout.
20:50Nous ne payons pour rien.
20:51nous avons un océan
20:53qui nous protège.
20:54Nous produisons
20:54le meilleur
20:55équipement militaire.
20:57Biden aurait dû
20:58agir
20:59il y a bien longtemps.
21:00Il aurait dû
21:00le faire.
21:01mais il était
21:02incompétent.
21:05Il a
21:05massacré
21:07ce pays.
21:08Voyez,
21:09à la frontière,
21:10l'inflation.
21:12Il a fait
21:13un très mauvais
21:14travail.
21:15C'était le pire
21:16président américain
21:17de notre histoire,
21:19selon moi,
21:19selon beaucoup
21:20de gens.
21:21Cela n'aurait
21:22jamais dû avoir lieu.
21:23On va y mettre fin.
21:25Je veux dire ceci.
21:26J'ai déjà dit,
21:28ce n'est pas
21:29la guerre de Trump.
21:31Nous voulons
21:32mettre fin
21:33à cette guerre.
21:38C'est une guerre
21:39qui n'a que
21:39des perdants.
21:41Cette guerre
21:42est due
21:43à Biden
21:44et à d'autres.
21:46C'est une situation
21:47terrible.
21:48Cet homme
21:48fait un excellent
21:49travail
21:49et Matt
21:50et tant d'autres
21:53font un formidable
21:54travail.
21:56Vous avez salué
21:59les pays européens
22:00qui défendent
22:01que l'Europe
22:01permettrait
22:03aux Européens
22:05à négocier
22:06des droits
22:06de douane
22:07plus bas
22:07que 30 %.
22:08Vous parlez
22:10des droits
22:10de douane ?
22:11Oui.
22:11Les droits
22:12de douane
22:12maintenant,
22:12très bien.
22:14Alors,
22:14les droits
22:15de douane
22:15un peu plus
22:16amicaux
22:16que précédemment
22:18mentionnés.
22:20Oui,
22:21on va
22:21négocier.
22:21se demandent
22:26quand est-ce que
22:27les accords
22:28vont arriver.
22:29Eh bien,
22:29ce sont ces lettres.
22:32Les voici.
22:33Mais nous sommes
22:34toujours disposés
22:35à négocier
22:36avec l'Europe
22:37notamment.
22:38Et ils sont ici
22:39pour parler justement.
22:40les réserves américaines,
22:44il y a eu une halte
22:46de livraison à l'Ukraine
22:48pour évaluer
22:49la situation
22:51des réserves.
22:52Eh bien,
22:54c'était un bilan,
22:55une évaluation.
22:55C'est un jour
22:59important.
23:02Et ce que nous faisions
23:05ce jour-là,
23:05c'était d'évaluer
23:06l'état des stocks.
23:09Et nous sommes
23:10prêts à l'annoncer
23:11maintenant.
23:11Tout cela a été voté.
23:13Tout cela est fait.
23:14Donc,
23:15évidemment,
23:16ça a un impact.
23:17Vous parlez
23:17de pause,
23:18de halte.
23:20Mais nous en connaissions
23:23les conséquences.
23:25Nous avons donc
23:26procédé à cette pause.
23:28Mais c'est un événement
23:29important.
23:33Quelle réponse
23:34êtes-vous prêt
23:36à adopter
23:36s'il y a une escalade
23:38du côté russe ?
23:40Ne me posez pas
23:40cette question.
23:42Je veux résoudre
23:43cette guerre.
23:45Il n'y a pas
23:45d'Américains
23:46qui meurent
23:46dans cette guerre.
23:48Le vice-président
23:49s'y oppose.
23:52Il n'y a pas
23:52d'Américains
23:53qui meurent
23:53dans cette guerre.
23:54il y a de nombreuses
23:57personnes qui meurent.
23:58Il faut résoudre
23:59cette guerre.
24:00Nous sommes tous
24:01d'accord ici.
24:01Nous voulons défendre
24:02notre pays.
24:05Mais,
24:06in fine,
24:07il faut que l'Europe
24:07soit forte.
24:10Je défends
24:10cette idée.
24:14Les Européens
24:15veulent payer.
24:15payer.
24:16Est-ce que les Américains
24:19ne vont jamais
24:20payer pour des équipements
24:21supplémentaires ?
24:23Eh bien,
24:23ce que dit le président,
24:25bien sûr,
24:26à la lumière
24:27des besoins américains,
24:29bien sûr,
24:29on ne peut pas
24:30faire un shopping
24:31d'équipements militaires.
24:33Il faut que les États-Unis
24:35gèrent
24:38ses propres besoins,
24:39comme chacun d'ailleurs.
24:40c'est la plus grande
24:43puissance
24:43de la planète,
24:45bien sûr,
24:45mais les États-Unis
24:47vont fournir
24:49l'Ukraine
24:51via l'OTAN.
24:52Les Européens
24:53vont payer
24:53à 100%.
24:54Ces derniers jours,
24:56nous avons parlé
24:56aux pays,
24:59dans le cadre
25:00d'une première vague,
25:01avec des pays
25:02volontaires.
25:03Et on parle
25:03de chiffres importants.
25:05L'Allemagne,
25:05par exemple,
25:07on parle
25:07de chiffres importants.
25:08J'ai parlé
25:14avec l'Allemagne,
25:15avec la plupart
25:17des grands pays,
25:18ils sont très volontaristes,
25:21très enthousiastes,
25:22ils sont prêts
25:22à agir.
25:25Vous me posiez
25:26la question
25:27de l'intensité
25:28d'action,
25:29ils veulent agir.
25:30Et du point de vue
25:31de M. Poutine,
25:34il faudrait
25:35résoudre cette guerre,
25:37il faut se résoudre
25:38à la paix
25:39parce que
25:40l'économie russe
25:41va mal.
25:43Cette guerre
25:43peut détruire
25:44son pays
25:46et tant d'autres pays.
25:49Ce pays,
25:50la Russie,
25:50attend d'atouts.
25:54C'est une guerre terrible.
25:56comment l'avez-vous annoncé
26:00à M. Poutine ?
26:00Je lui parle
26:03beaucoup
26:04au sujet
26:06des solutions
26:07et
26:08à chaque fois,
26:10il me dit
26:10« ça a été une très bonne conversation
26:12et voilà que des missiles
26:13s'abattent sur Kiev ».
26:16Et après trois ou quatre fois,
26:18vous vous dites
26:19« à quoi bon ? »
26:22mes conversations
26:22avec lui
26:23sont toujours
26:23très plaisantes,
26:24très agréables
26:25et les missiles
26:26continuent.
26:27Le soir même,
26:29je vais
26:30à la Maison Blanche,
26:31je parle
26:32à mon épouse,
26:35je lui dis
26:35« nous avons
26:36une bonne conversation »
26:37et j'apprends
26:38qu'une ville
26:38vient d'être frappée.
26:39je ne veux pas dire
26:43que Poutine
26:44est un assassin
26:45mais
26:45c'est un homme
26:46dur.
26:49Il a
26:49mené en bateau
26:51Clinton,
26:52Bush,
26:52Obama,
26:53Biden,
26:54mais pas moi.
26:58Ce que je peux dire
26:59c'est qu'à un moment,
27:02il faut que
27:04les discussions
27:06s'arrêtent.
27:07il faut passer
27:08aux actes.
27:10C'est
27:11un pays
27:12qui a tant
27:13d'atouts,
27:14qui gaspille
27:15tant de ressources
27:16humaines,
27:18financières.
27:19Voyez ce qui se passe
27:20dans l'économie.
27:23J'espère
27:24qu'il répondra
27:27positivement.
27:29Il sait très bien
27:31quel accord
27:33doit être trouvé,
27:35un accord
27:35équitable.
27:36il n'y a pas
27:37de gagnant
27:38dans cette guerre.
27:40Et j'ai traité
27:41avec lui
27:41dès le départ.
27:44J'ai dit
27:45l'Ukraine
27:46c'est quelque chose
27:47de précieux
27:48pour
27:48M. Poutine.
27:51Mais je lui ai dit
27:51ce n'est pas possible,
27:53il faut se restreindre
27:54et
27:54j'ai vu
27:56des soldats
27:58s'amasser
27:58à la frontière.
28:00J'ai entendu
28:01tant de choses
28:02de balivernes.
28:07C'est tellement
28:08dommage.
28:14Dès février,
28:15vous avez parlé
28:16à M. Poutine,
28:18vous avez fait
28:19exactement
28:19ce qu'il fallait faire.
28:22Il fallait le tester.
28:23Je connais moi-même
28:25M. Poutine
28:26lorsque j'étais
28:27Premier ministre,
28:28il faut le tester.
28:33Vous avez tenté
28:34de négocier
28:36via Marco Rubio
28:37et d'autres.
28:40Nous aurions pu avoir
28:42par quatre occasions
28:44un accord.
28:44rien ne sait faire
28:47parce que
28:48des missiles
28:49ont continué
28:49de pleuvoir
28:50sur les villes.
28:51Donc ce n'est pas possible.
28:55Mais il fallait
28:56essayer,
28:56effectivement.
28:57Oui,
28:57je pense que
28:58nous y arriverons.
29:02Arriverez-vous
29:02à négocier
29:03une fin à cette guerre ?
29:04Oui,
29:04nous y arriverons.
29:06C'est une situation
29:07terrible.
29:09Des pays
29:10très riches
29:13qui achètent
29:14les meilleurs
29:14équipements du monde
29:15que nous produisons.
29:18Nos sous-marins nucléaires,
29:20par exemple,
29:21qui sont
29:23les plus puissants
29:24du monde.
29:29Nous avons
29:3020 ans d'avance
29:31sur le reste
29:33du monde.
29:35J'espère que
29:35nous n'aurons pas
29:36à l'utiliser.
29:38Un autre sujet.
29:40Le président Biden
29:41a parlé
29:42au New York Times
29:43ce week-end.
29:48Il a défendu
29:53son utilisation
29:54de la signature
29:55électronique
29:57automatique.
30:02Mais la Maison-Blanche
30:03n'a pas
30:05avalisé
30:07chaque
30:08grâce présidentielle
30:11individuellement.
30:13Eh bien,
30:13c'est un
30:14scandale
30:16sans pareil
30:18dans notre histoire
30:18que celui
30:19de la signature
30:20électronique.
30:23Vous voyez,
30:24ce bureau,
30:25il a utilisé
30:26cette signature
30:27ici même.
30:28Nous avons
30:29sept bureaux
30:32et il a choisi
30:33le bureau
30:34dit
30:35Resolute
30:35de la Maison-Blanche
30:37de la Maison-Blanche
30:38et
30:39je connais
30:41tout le groupe
30:43qui s'est formé
30:45autour de ce bureau.
30:46Lisa notamment.
30:48Ce sont des fous
30:48et je peux vous dire
30:51qu'ils n'avaient
30:51aucune idée
30:52des documents
30:53qu'ils signaient.
30:54donc
30:55nous allons voir
30:57qu'ils vivront
30:58à Vera
30:58mais je crois
30:59que c'est
31:00un véritable
31:01scandale.
31:02Ces signatures
31:03électroniques
31:04visent
31:05pour but
31:07de signer
31:08les milliers
31:09de lettres
31:10que nous recevons
31:11de nos jeunes gens
31:12chaque semaine.
31:13Nous avons
31:13des salles entières
31:16de personnes
31:17qui répondent
31:18aux lettres.
31:19Voilà
31:19l'utilité
31:20de cette signature
31:21électronique.
31:22quand un jeune garçon
31:24de 7 ans
31:25écrit au président
31:26en disant
31:26moi aussi
31:27je veux être président
31:28j'aime
31:28les Etats-Unis
31:29d'Amérique
31:30voilà
31:30vous utilisez
31:31la signature électronique
31:32pour cette occasion
31:33pas pour signer
31:35des grands documents
31:36législatifs.
31:38Et je pense
31:39qu'il n'était même
31:39pas au courant.
31:40Je pense que
31:40personne ne lui a dit.
31:44Je pense que
31:44c'est une signature
31:46électronique
31:46qui était
31:47utilisée
31:49à tout bout de champ.
31:50Biden
31:52n'était pas
31:53en faveur
31:55de l'idée
31:56transgenre
31:57et toutes
31:57ces foutaises.
32:00Je pense
32:00qu'un groupe
32:02de personnes
32:02a pris le contrôle
32:03de ce
32:06signature électronique.
32:08J'étais au Qatar
32:09récemment
32:11pour rencontrer
32:13des dirigeants
32:14locaux
32:15et vous
32:15aussi.
32:19J'ai rencontré
32:20de nombreux dirigeants
32:21dans cette région
32:23ces deux derniers mois
32:25les dirigeants
32:29du pays
32:29de l'OTAN
32:29et
32:30j'ai entendu
32:32un fil rouge.
32:34Ils pensaient
32:34que l'Amérique
32:35était morte
32:36il y a un an.
32:37Aujourd'hui
32:37ils nous disent
32:38tous
32:39et j'espère
32:40que vous
32:40me soutiendrez.
32:42Ils nous disent
32:43tous que c'est
32:44le pays
32:44qui est
32:46le plus
32:46attractif
32:47du monde.
32:49Nous avons
32:50engrangé
32:5125 000 milliards
32:53très récemment.
32:56Nous avons un président
32:57de la Fed
32:58qui est
32:59incompétent
33:00mais
33:01malgré les taux
33:03d'intérêt élevés
33:04et nous allons
33:04très très bien.
33:10Nous pensions
33:10que votre pays
33:12était mort
33:13il nous disait.
33:15Les flux
33:15allaient vers
33:16la Chine
33:16mais c'est
33:17maintenant
33:17fini.
33:20Nous sommes
33:21maintenant
33:21le pays
33:21le plus
33:21attractif
33:22du monde
33:23nous disent
33:23ils.
33:23Donc nous
33:24faisons un travail
33:24formidable.
33:26C'est un honneur
33:26de recevoir
33:27cet homme
33:28ici présent
33:30une star
33:31une véritable star
33:32qui va travailler
33:33avec Marc
33:34une autre star.
33:35Merci.
Écris le tout premier commentaire