Dans Midi News, sur CNEWS, l'ancienne secrétaire d'Etat Sabrina Agresti-Roubache affirme que : «C'est faux de dire qu'en France nous sommes submergés par l'immigration». Elle poursuit en affirmant que la plupart des migrants accueillis sont des réfugiés de guerre.
00:00Je ne suis pas très surprise de la déclaration de Marine Le Pen.
00:03La réalité, donc moi sur le volet de citoyenneté, j'avais en charge les demandeurs d'asile, les réfugiés.
00:09Et on a un droit, c'est comme ça, nous sommes un état de droit.
00:13Et nous avons décidé en France et en Europe aussi, parce que c'est faux de dire qu'en France on est complètement submergé.
00:21Il y a une baisse quand même en termes de demande d'asile, en Gouda, donc au guichet unique des demandeurs d'asile, de 5,7%.
00:27On connaît à peu près nos chiffres.
00:30La première communauté en 2024, alors qu'en 2023 c'était les Afghans, en 2024 ce sont les Ukrainiens.
00:38Donc on a une demande forte de demande d'asile des Ukrainiens.
00:41Je vous rappelle que l'Ukraine est en guerre.
00:43La réalité c'est qu'elle oublie aussi de dire, et tout le monde oublie de dire, que les gens fuient leur pays.
00:48Ce sont bien des demandes d'asile et donc on demande des protections de personnes qui sont en danger dans leur pays.
00:55C'est le principe de la demande d'asile.
00:57Moi je ne connais pas de gens qui fuient leur pays, qui risquent leur vie en Méditerranée.
01:01Mais pourquoi les pays européens bougent et que nous...
01:04Alors nous avons les accords de Dublin.
01:05Elle oublie quand même juste de dire que, en tout cas, les accords de Dublin permettent justement pour nous, les Français,
01:11d'endiguer l'accueil des réfugiés et des demandeurs d'asile.
01:15Parce que maintenant vous ne pouvez plus faire, comme il y a quelques années, des demandes multiples dans tous les pays de la zone Schengen.
01:22Donc maintenant, si vous êtes rentré, par exemple, par l'Allemagne, c'est l'Allemagne qui doit absolument vous...
01:27Donc la Grèce n'est pas applicable chez nous ?
01:28Ce que fait la Grèce n'est pas applicable pour une simple raison, c'est que nous, nous ne sommes pas dans la situation ni de la Grèce ni de la Crète.
01:37Ils sont... La Crète, par exemple, j'ai vu les chiffres, c'est 1000 demandes, 1000 arrivées par jour.
01:42Nous n'en sommes pas là. Nous avons globalement 150 000, 157 000 demandes d'asile.
01:48Sur les 157 000, vous en avez à peu près la moitié qui concerne des Ukrainiens.
01:53La deuxième communauté étant les Afghans, la troisième communauté étant le Congo et ainsi de suite.
01:57Qu'est-ce qu'on fait donc, Sabouina ? Qu'est-ce qu'on peut faire ?
02:00Parce qu'il y a une demande. Nous, on fait très régulièrement des sondages sur ces news et des attentes sur les roses.
02:05Non, mais il faut arrêter de dire que la France crée des appels d'air. Ce n'est pas vrai. Les gens fuient leur pays. Nous avons...
02:12Tout le monde n'est pas d'accord sur ce plateau.
02:13J'ai bien compris.
02:14Vous avez bien compris.
02:14Nous avons... Non, mais à un moment donné, après, il y a un principe de réalité. On parlera tout à l'heure du Tunisien expulsé.
02:21Vous voyez bien que par la voie des tribunaux, il y a eu un référé qui a été fait, qui a été donc accordé par...
02:26Oui, c'est la Tunisie, mais la Tunisie n'est pas l'Algérie.
02:28Non, non, tout à fait. Non, mais en attendant, ils ont donné le laissé-passer consulaire pour le récupérer.
02:33Ils ont même demandé son extradition. Donc, il n'y a pas de... Enfin, le droit est le droit.
02:38Après, expliquer que parce que Marine Le Pen va arriver au pouvoir, elle aura beaucoup moins de demandeurs d'asile.
02:43Je vous dis, vous savez, c'est comme Bruno Retailleau. Avant qu'il soit ministre de l'Intérieur, il a quand même un principe d'ordre et de fermeté.
02:51Et c'est très bien, parce que je ne connais pas de ministre de l'Intérieur qui ne soit pas ferme et qui n'aime pas la police et tout.
02:56Mais en attendant, il y a des principes de réalité. Nous sommes dans un état de droit.