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  • 10/07/2025
Mercredi 9 juillet 2025, retrouvez Pierre Puybasset (Porte-parole de la gestion, La Financière de l'Echiquier) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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Transcription
00:00Et on poursuit cette édition spéciale de Smart Bourse depuis ce sommet de la performance et du patrimoine organisé par le groupe FICAD et c'est Pierre Pubassé qui est à mes côtés à présent le porte-parole de la gestion de la financière de l'échiquier.
00:21Pierre bonjour et bienvenue. Bonjour Grégoire. Merci d'être avec nous. Un mot gamme très large évidemment à la financière de l'échiquier. Un bilan de ce premier semestre en termes de performance chez vous avec un point quand même central qui a marqué tous les gestionnaires d'actifs du monde entier ces six derniers mois, c'est la baisse du dollar.
00:40Une baisse de l'ordre de 10% sur un semestre qu'on n'a pas vu depuis des décennies. Dans quelle mesure est-ce que ça a bousculé, bouleversé les performances d'une gamme comme la vôtre avec des fonds très internationaux pour certains ?
00:53Bon alors sur la gamme déjà un premier motif de satisfaction quand même c'est le retour de l'Europe.
00:57C'est à dire que donc on est très heureux de voir qu'enfin, après avoir répété pendant des trimestres que l'Europe n'était pas chère, finalement le marché valide cet aspect là et que les fonds européens dans l'ensemble performent très bien.
01:12Entre autres nos stratégies value puisque la financière de l'échiquier est un très gros acteur de la gestion active sur la value.
01:19Peut-être d'ailleurs aujourd'hui le plus gros sur l'Europe continentale. Et puis pour parler maintenant de gestion internationale qui est quelque chose aussi, comme tu le dis, de très significatif au sein de la gamme de la financière de l'échiquier.
01:32Puisqu'on a fait nos premiers pas, je le rappelle, dès 2010 avec le lancement de notre premier fonds global qui avait cet objectif d'aider nos partenaires à se diversifier hors de l'Europe.
01:44Et on est content de voir que finalement tout le monde a compris l'intérêt. C'est vrai que ces fonds là, les parts euro en tout cas, souffrent de la variation du dollar.
01:56Alors les performances ne sont pas catastrophiques, loin de ça. Mais quand on regarde les performances des parts dollar, elles surperforment en fait les indices.
02:03Alors que nos parts euro, pour l'instant, ont des performances autour de zéro.
02:08Comment réagir ? Alors il y a plusieurs aspects. Je pense que le premier, c'est bien sûr le stock picking.
02:16Donc avoir des investissements dans des groupes très internationaux, des groupes qui peuvent être et qui doivent être des bénéficiaires en fait.
02:24Profiter de la baisse du dollar, bien sûr, parce qu'elle n'est pas négative. En fait, elle est même positive pour la plupart de ces grands groupes internationaux cotés aux États-Unis.
02:33Même si dans un premier temps, bien sûr, c'est la baisse de la devise qui impacte le cours quand on le traduit en euros.
02:42Et puis, je pense aussi sur le dollar. Le mouvement, comme tu l'as dit, a déjà été très conséquent.
02:51Je pense qu'aujourd'hui, ça devient très contrariant de dire que le mouvement peut s'inverser.
02:55On ne s'y risquerait pas, mais on pense quand même qu'autour du 1,20, on atteint des niveaux...
03:01On ne va pas perdre 10% tous les 6 mois.
03:02Voilà, on ne va pas perdre 10% tous les 6 mois. Et donc, cet impact qui a été négatif, normalement, devrait commencer.
03:08Du moins, on l'espère. C'est un peu courageux ce que je dis, mais à se neutraliser.
03:12Nous sommes le 9 juillet 2025 à l'occasion du sommet de la performance et du patrimoine.
03:18Pierre, parlons de l'Europe. Alors, l'Europe, toujours identifiée comme un terrain d'investissement value, en tout cas intéressant pour la value.
03:27L'Europe, c'est aussi des marchés profonds du côté des petites et moyennes capitalisations boursières.
03:32Et là, il s'est passé quelque chose aussi au cours de ce premier semestre, visiblement un réveil que beaucoup attendaient depuis longtemps.
03:39Alors, tout à fait. Je rappelle que la financière Delchiquier est aussi un très gros acteur sur la gestion small mid-cap,
03:45avec des fonds qui sont emblématiques, entre autres la gamme Agenor avec sa souche Europe et sa souche Oro, mais pas simplement.
03:55Renforcée d'ailleurs par de la gestion blend aujourd'hui, puisque l'arrivée des équipes de Tocqueville au sein de la financière Delchiquier nous a beaucoup renforcés,
04:03entre autres sur le value et le blend. Et effectivement, après avoir plaidé pendant des trimestres, je devrais même dire peut-être plusieurs années,
04:12sur l'opportunité de revenir sur les small mid-cap, on constate effectivement que c'est un territoire qui performe de façon satisfaisante sur ce début d'année.
04:24Plusieurs explications à ça, je pense.
04:26Pourquoi maintenant ? Alors que ça fait des années que les arguments étaient là, notamment en termes de valorisation.
04:31Alors c'est vrai que les arguments en termes de valorisation, ils sont là depuis longtemps.
04:35C'est vrai qu'on a longtemps mis en avant la sous-performance historique, la sous-évaluation historique, etc.
04:43Pourquoi là ? Je pense qu'il y a plusieurs phénomènes.
04:46Je pense qu'il y a d'une part une dynamique macroéconomique en Europe qui est renforcée depuis l'annonce d'un certain nombre de plans,
04:54entre autres le plus significatif qui est le plan allemand, qui vient renforcer en fait la dynamique.
04:58Alors c'est plus probablement 2026 que 2025, mais ça éclaire quand même l'avenir de façon plus favorable.
05:05Deuxième chose, je pense qu'il y a la politique d'auto de la BCE, quand même, qui est plus agressive qu'on le sait que celle de la Banque Centrale Américaine.
05:14Même Donald Trump salue les efforts réalisés par la Banque Centrale Européenne, contrairement à ce que ne fait pas la Réserve Fédérale Américaine.
05:21Exactement. Et ça, je pense qu'on sait que ça se traduit généralement dans l'activité économique.
05:26Des PMI qui finalement sont plutôt résilients. Je pense qu'on voit bien que les indices de surprise sur la zone euro, en tout cas, sont plutôt orientés favorablement.
05:36Et ça, je pense que c'est un élément qui est positif pour ce territoire-là.
05:40Et puis, je dirais, et enfin aussi une exposition domestique sur l'Europe que viennent rechercher en fait des investisseurs au regard peut-être des incertitudes ou des questions qu'ils se posent.
05:54D'ailleurs, il y a un sujet qui est très intéressant. C'est le différentiel de performance entre ce territoire-là aux États-Unis et ce territoire-là en Europe.
06:01On voit bien qu'il y a un décalage complet puisqu'aux États-Unis...
06:04On n'observe pas ce rebond des small caps aux États-Unis.
06:07Et pour l'Europe, oui, ces entreprises retrouvent aussi de la dynamique en termes de croissance bénéficiaire.
06:14Il y a eu parfois un coup d'arrêt aussi à la croissance bénéficiaire de ces petites et moyennes capitalisations boursières.
06:19Quelque chose de plus positif se développe ?
06:22Alors, je dirais, il y a deux façons de voir les choses. Quand on fait du stock picking, on sélectionne bien sûr des entreprises qui nous semblent avoir des qualités supérieures, je dirais, à l'ensemble de ce territoire-là.
06:34On a toujours eu de la croissance bénéficiaire. D'ailleurs, c'est ce qui nous semblait étrange. C'est que finalement, on avait une croissance bénéficiaire qui restait très satisfaisante et des valorisations qui continuaient à baisser.
06:45Allez, croissance bénéficiaire, travail des entreprises, positionnement des entreprises. Enfin, je pense que finalement, et puis l'opportunité, je crois que finalement, il y a des flux qui reviennent sur l'Europe.
06:58Vous le voyez sur les fonds de l'échiquier ?
07:00Oui, entre autres, mais on le voit sur les statistiques, en fait. C'est-à-dire qu'on voit bien que les flux reviennent sur l'Europe.
07:05D'ailleurs, c'est surtout des flux européens qui reviennent sur l'Europe. C'était des acteurs de gestion localisés en Europe qui avaient acheté beaucoup, probablement trop d'États-Unis,
07:14qui sont en train de réduire un peu leur exposition sur les États-Unis. Ils reviennent. Ils reviennent bien sûr sur les grandes valeurs. On l'a vu.
07:21Mais ils reviennent aussi sur ce territoire qui est un territoire un peu oublié ou délaissé. Et finalement, si je veux pousser le raisonnement sur ce territoire moins liquide,
07:33peu de flux. Finalement, ça a un impact important en termes de déformation à la hausse.
07:37Et la gestion active a encore tout son rôle dans ce genre de territoire et d'univers. Pierre, c'est une question récurrente, mais
07:43la gestion active est compétitive sur des segments et des expertises comme celle-là ?
07:50Je pense que sur les small ou même les mid, il n'y a que la gestion active finalement. Parce que déjà, il y a très peu de solutions de gestion passive.
07:57Et puis, on est vraiment sur le territoire où le stock picking, la recherche des inefficiencies de marché, je pense à toute sa justification.
08:06Donc, bien sûr, la gestion active est la meilleure solution pour saisir cette opportunité-là.
08:11Si on sort de l'univers actions, alors la financeur des chiquets, maison actions, bien sûr, mais avec aussi une expertise taux et crédit historique,
08:19Pierre, la question étant, comment est-ce qu'on s'expose encore à cette classe d'actifs du crédit, de la dette d'entreprise,
08:26après deux années, je parle de 2023-2024, qui ont été des années de performance et de ratio entre performance et volatilité,
08:33exceptionnelles pour cette classe d'actifs crédit. Quelle est la bonne manière de s'exposer à ces marchés-là aujourd'hui ?
08:39Bon, alors, tu parles de deux années. Si on parle de trois, on a quand même une année 2022 qui avait remis les compteurs un peu sur des niveaux,
08:47finalement, qui ont permis de construire cette performance sur 2023 et 2024.
08:52C'est vrai qu'aujourd'hui, on constate finalement deux choses. La prime de risque, c'est pas mal réduite, mais les taux sont élevés.
08:59C'est-à-dire que finalement, le portage reste toujours très attractif sur cette catégorie d'actifs.
09:06Et on le voit bien. Bien sûr, il y a un portage qui est supérieur sur le high yield que sur l'investment grade.
09:11On ne peut pas le nier, mais tout ça est très naturel. Aujourd'hui, le territoire nous semble toujours pertinent.
09:17C'est une bonne nouvelle d'ailleurs pour les gestions diversifiées. Je parlais un peu, enfin, les 60-40.
09:22C'est vrai qu'on a du portage aujourd'hui sur la poche obligataire pour assurer, je dirais, le bon mélange performance-volatilité.
09:30On n'est pas obligé de se surexposer sur la poche action, même si elle reste importante en termes de performance.
09:37Alors, pour saisir l'opportunité, parce qu'aujourd'hui, ce que l'on constate, c'est qu'effectivement, le rendement des monétaires est en train de baisser.
09:44Le rendement des CAT, des AT, quant à l'air nouvel, est moins élevé.
09:48Donc, qu'est-ce que l'on peut faire pour un client, finalement, qui veut continuer à aller rechercher du rendement ?
09:54On lance une solution au sein de la financière de l'échiquier qui s'appelle Absolute Return Credit.
10:00Donc, c'est une solution aujourd'hui qu'on est en train d'inscrire sur toutes les plateformes d'assurance vie qui utilisent nos partenaires indépendants.
10:10C'est une solution multimoteur.
10:13Ce n'est pas une solution uniquement de long-only directionnelle.
10:17Là, c'est flexible.
10:18Flexible.
10:19C'est une solution qui a six ans de track record, qui est gérée par notre maison mère, qui est la Banque Postale Asset Management,
10:27qui a fait des performances très positives sur 2023-2024, supérieures à 8 %,
10:33qui a très bien tenu en 2022 avec une sous-performance limitée dans un environnement, finalement,
10:39sur lequel on avait connu des sous-performances très élevées, puisque c'est une sous-performance,
10:42c'est une performance négative de l'ordre de 3 % sur 2022.
10:47Et aujourd'hui, en fait, on met à disposition cette méthode avec un objectif qui est de surperformer l'Esther à peu près de 250 points de base,
10:58qui offre, je dirais, un potentiel de performance plus élevé, bien sûr, que des monétaires, que des CAT, que des DAT.
11:05Et ça nous semble être une solution très pertinente aujourd'hui pour des partenaires qui voudraient continuer à rester sur le territoire obligataire
11:13et qui voudraient, finalement, prendre un risque limité, puisque cette solution-là, en plus, est série 2, avec une volatilité très contrôlée,
11:21puisque ça fait partie des outils de contrôle de risque, en fait, de l'équipe de gestion de cette stratégie.
11:26Merci beaucoup, Pierre.
11:27Merci d'être venu nous voir, Pierre Puvasset, le porte-parole de la gestion de la financière de l'échiquier,
11:31avec nous à l'occasion de ce sommet de la performance et du patrimoine.

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