Passer au playerPasser au contenu principal
👉🏼La NBA a changé, j’ai changé… et mes critères ont évolué. 5 ans après, j’ai décidé de revoir absolument tout mon top 100 NBA all-time. Ce n’est pas juste une actualisation, c’est une refonte du sol au plafond. Alors à qui j’offre mes places 85 à 71 ? On analyse ça ici. Très bon visionnage !👈🏼

📩 Contact / Partenariats : contact@le6ehomme.com

On m'appelle aussi Le 6ème homme !

🎙️Écoute-moi sur Spotify
https://open.spotify.com/show/0QztftTTABwCdlKyiFeCC2?si=d4cb02d54a8a4e08

🕹️Ma chaîne secondaire consacrée au gaming NBA 2K
https://www.youtube.com/@le6ehomme2

🎥Ma chaîne de highlights NBA
https://www.youtube.com/@l6hnbahighlights

👕Les t-shirts de Dear BBall (-10% avec le code LE6EHOMME)👕
https://dearbball.fr/?ref=le6ehomme

🌟Inscris-toi sur Sorare pour jouer gratuitement et collectionner un max de cartes à l’effigie de tes joueurs NBA préférés
https://sorare.pxf.io/le6ehomme

🧢Mon shop en ligne !🧢
https://le6ehomme.myspreadshop.fr/

⚠️Le canal Instagram
https://ig.me/j/AbaToagq1JL5H5wQ/

🙌🏼Le meilleur soutien du monde pour mes projets🙌🏼
Tipeee : https://fr.tipeee.com/le6ehomme

🔗Mes autres liens d’affiliation qui font du bien🔗
Nike : http://tidd.ly/888e7a6c
Dear BBall : https://dearbball.fr/?ref=le6ehomme
Under Armour : http://tidd.ly/c2d4c889
Courir : http://tidd.ly/4694abb3
JD Sports : http://tidd.ly/3a8375e2
Sportshoes : https://tidd.ly/2AXkd66

👾Pour ne rien louper👾
Instagram : https://www.instagram.com/le6ehomme/
Twitch : https://www.twitch.tv/le6ehomme
Discord : https://discordapp.com/invite/UhHCHMJ
Twitter : https://twitter.com/le_6e_homme
Facebook : https://www.facebook.com/le6ehomme/

📹La chaîne YouTube de Basket Infos📹
https://www.youtube.com/user/BasketInfos

🎵Musique de fond
Titre : Daily Dozen
Auteur : Astat
Source : https://soundcloud.com/astat
Licence : http://creativecommons.org/licenses/by-nc/3.0/

🎵Générique
(par Aurélien Lafon : https://www.instagram.com/aurel_lafon/)
Titre musique : Plastic Submarine
Auteur musique : The Grammar Club
Source musique : https://www.facebook.com/TheGrammarClub
Licence musique : http://creativecommons.org/licenses/by-nc-sa/3.0/deed.fr

🌀Et si t’as lu jusque là, t’es un ouf (mais je t’adore) ! Mets moi le nom et l’émoji de ton Pokemon préféré dans la section commentaires pour te signaler ! Perso moi en ce moment, c’est Magicarpe 🎏 (est-ce que je dois vraiment me le faire tatouer ?)

#AnalyseNBA #Top100NBAalltime

Catégorie

🥇
Sport
Transcription
00:00L'équipe, juste pour information, sachez que désormais, vous pouvez retrouver tous mes contenus sur Youtube, bien sûr, mais aussi dès le lendemain sur Spotify.
00:09Salut la team, comment ça va aujourd'hui ? On est en plein été, les seagulles chantent, les shorts sont sortis, mais ici, ça bosse toujours avant de partir en vacances.
00:18Mon top 100 all-time continue, et après le gros taf de mise en place lors du premier épisode, on enchaîne avec la suite.
00:23Si vous avez loupé la première vidéo, pas de panique, vous pourrez la retrouver dans une playlist dédiée, avec les explications complètes sur tous mes critères.
00:31Mais si je dois résumer en une phrase l'essence de mon top, on essaye de voir quel joueur a le plus marqué la NBA. Point barre.
00:38Du coup, aujourd'hui, on aborde une zone du classement que j'adore, les places 95 à 71.
00:43Habituellement, c'est le moment où les débats commencent à vraiment chauffer.
00:46On a des profils plus hétérogènes, plus divers, plus marquants que les 15 premiers que je vous ai présentés l'autre jour, mais plus clivants aussi.
00:54Des mecs dont le nom, parfois, fait lever un sourcil, et d'autres qui, selon moi en tout cas, sont encore trop sous-cotés quand on parle d'histoire NBA.
01:02Bref, installez-vous bien, détendez-vous, prenez une petite boisson et un petit peu de recul, ouvrez vos chakras, ça part, sur l'épisode 2 de mon top 100 NBA All-Time 2025.
01:16Avant qu'on commence, si c'est la première vidéo de la série que vous regardez, vous n'avez peut-être pas encore tous les détails sur la façon dont j'ai construit ce top 100 All-Time.
01:37Bien sûr, je vous invite à commencer par le premier épisode, pour lequel j'avais déjà classé tous les joueurs là que je vous affiche.
01:42Ceci dit, si vous tenez à entamer par celui-ci, pas de soucis, je vous fais un bref résumé de comment j'ai procédé.
01:47Et déjà, je vous le dis direct, j'ai bossé le truc à fond, depuis le mois de septembre dernier, c'est pas juste une liste que j'ai faite à l'arrache sur un coin de nappe.
01:54Je me suis recentré sur une seule question, qui a marqué l'histoire de la NBA en tant que joueur, qui a le plus marqué son époque ?
01:59Je ne parle pas de FIBA, pas de NCA, pas de coaching ou d'héritage global, juste la NBA.
02:05Les titres, les trophées, les stats, les records, la longévité, et bien sûr les playoffs, parce que c'est là que les légendes s'écrivent.
02:11Pour les joueurs encore actifs, sachez que j'ai figé leur carrière à l'été 2025.
02:15Donc on juge seulement ce qu'ils ont accompli, pas ce qu'ils pourraient faire plus tard.
02:18Si vous voulez connaître toutes les démarches en détail, je vous invite une nouvelle fois à aller mater la première vidéo de la playlist.
02:24Ça vous permettra de connaître l'intégralité de mes critères sur le bout des doigts, et c'est essentiel pour bien comprendre ce top.
02:29Mais si vous commencez par celle-ci, pour vous repérer comme dans la première vidéo, je vous affiche le petit lexique maintenant des pictos que j'utilise pour présenter le palmarès de chaque joueur.
02:37Vous pouvez mettre pause si besoin, ou y revenir plus tard.
02:40Mais trêve de blabla, ça suffit, on entre dans le dur, et on entame avec la place 85 que je file à Billy Cunningham.
02:46Cunningham, c'est un nom qu'on oublie beaucoup trop souvent, j'ai l'impression.
02:49Pourtant, quand tu regardes son palmarès, t'as un mec qui coche énormément de cases.
02:52Champion NBA avec les Sixers en 1967, 4 fois All-Star, 3 fois dans la All-NBA First Team, et cerise sur le gâteau, un MVP en ABA.
03:01Je parle pas souvent de l'ABA, qui est ensuite fusionné avec la NBA, mais là c'est pas rien.
03:04A 29 ans, le mec arrive dans une ligue différente et prend direct le trophée de meilleur joueur.
03:09Quant à ça sur ton CV, c'est que t'étais pas juste un bon joueur, t'étais une référence.
03:13Mais au-delà des lignes, sur le papier, ce que j'apprécie particulièrement chez Billy Cunningham, c'est son parcours.
03:18Le gars arrive en NBA en 1965, 7ème choix de draft, un peu frêle, surnommé le Kangaroo Kid parce qu'il saute partout.
03:24On se moquait presque de lui à ses débuts au vu de sa démarche, et pourtant très vite, il devient un monstre au rebond.
03:29Un vrai Elie à l'ancienne, capable de scorer, de courir, de sauter et de faire toutes les petites choses.
03:34En 1967, il est encore remplaçant, mais il participe pleinement au titre légendaire des Sixers avec Wilt Chamberlain.
03:40Puis quand Wilt s'en va, c'est lui qui prend le lead.
03:42Et là, il enchaîne des saisons à 24, puis 26 points de moyenne.
03:45On finit même dans le top 5 du trophée de MVP en NBA, c'est pas un détail.
03:49Ce qui l'empêche de grimper plus haut dans mon classement, c'est que malgré ce niveau incroyable,
03:52ses Sixers ne passent jamais un tour de playoff quand il est au sommet de sa carrière.
03:55Son prime individuel coïncide avec le déclin de l'équipe.
03:58Il part en NBA, il brille, il revient et malheureusement son genou lâche.
04:01Carrière est courtée.
04:02Seulement 9 saisons pleines en NBA, 2 en NBA, on aurait aimé en voir plus.
04:07Et ça forcément, on est obligé de le dire, ça pèse dans la balance.
04:09Donc ouais, Bill Cunningham mérite largement sa place dans le top 100.
04:12Pas plus bas, parce qu'il a un palmarès que beaucoup rêveraient d'avoir, un vrai impact,
04:15une vraie trace dans l'histoire de la NBA, mais pas plus haut non plus.
04:18Parce que sa carrière, même brillante, manque un peu de volume, au très haut niveau,
04:21pour aller chercher la catégorie au-dessus.
04:23A la 84ème place de mon top 100 all-time, je suis allé chercher un joueur dont la carrière est aussi frustrante
04:28que son talent était évident.
04:30J'ai nommé Pete Maravitch.
04:31On parle quand même de 5 sélections all-star, 4 équipes all-NBA,
04:34un titre de meilleur scoreur en 77 et une place dans le top 3 du MVP cette même année.
04:38Mais aussi, et malheureusement, une seule série de playoff gagnée en 10 saisons NBA.
04:42C'est maigre, très maigre.
04:44Et pourtant, Pete est là dans mon top.
04:46Parce que ce qu'il a apporté au basket, tu ne peux pas le mesurer seulement en bague et en victoire.
04:50Sa carrière, c'est un grand 8 émotionnel.
04:52Drafté en 3ème position en 1970, Maravitch débarque à Atlanta avec un contrat historique pour l'époque.
04:57Et une hype immense qui lui vaudra d'être détesté dès le départ par une bonne partie de la ligue.
05:02Trop payé, trop showman, trop différent.
05:05Même ses coéquipiers le vivent mal.
05:06Sur le terrain, son style ne plaît pas à tout le monde.
05:08C'est pas s'aveugle, c'est tir venu d'ailleurs, Richie Guérin, son coach, n'en voulait pas.
05:12Et dans le vestiaire, c'est froid.
05:13Il se retrouve très tôt à devoir porter le fardeau d'un joueur à part,
05:16dans un système qui ne sait pas quoi faire de lui.
05:18Et pourtant, c'est ce style, ce panache, qui vont l'élever au rang d'icône.
05:22A la Nouvelle-Orléans, il devient l'âme d'une franchise toute neuve.
05:24Et en 77, face au Nix, il sort l'une des plus grandes perfs offensives de l'histoire.
05:2868 points contre une défense menée par Walt Frazier.
05:31Sans ligne à 3 points, sans forcer.
05:33Et il aurait pu aller encore plus haut si les arbitres ne l'avaient pas sorti sur un 6ème coup de sifflet douteux.
05:37Et Maravitch, et c'est un petit peu plus triste, c'est aussi l'histoire d'un mec complètement rongé de l'intérieur.
05:42Rattrapé par une pression démesurée, par des blessures à répétition, par une forme de mélancolie permanente,
05:47le gamin prodige, façonné par son père, n'a jamais trouvé la paix.
05:50Son génie a fasciné les fans, inspiré des générations entières.
05:54Mais lui n'a jamais vraiment trouvé sa place dans le monde du sport professionnel.
05:57Alors pourquoi cette 84ème place ?
05:59Et bien tout simplement parce que même s'il n'a jamais gagné, il a réellement changé le jeu.
06:03Il a redéfini la créativité balle en main, il a amené une forme d'art sur les parquets NBA.
06:07Et ça, ça vaut plus que quelques tours de play-off.
06:10Mais pas au point de grimper beaucoup plus haut non plus.
06:11Parce que malgré le talent pur, malgré les stats, 24 points de moyenne en carrière,
06:15l'impact collectif reste trop faible.
06:17Pistol Pete était un prodige incompris, un jazzman dans une fanfare militaire.
06:21Sa place est donc là, en 84, entre la légende et le regret.
06:24Ok, on poursuit avec le numéro 83 de mon top 100 NBA All-Time 2025, avec Earl the Pearl Monroe.
06:31Alors ouais, sur le papier, son palmarès ne claque pas aussi fort que d'autres.
06:334 sélections All-Star Game, une seule dans une Hall NBA Team, pas de trophée de MVP ou de MVP des finales,
06:39et un seul titre NBA en 1973 avec les Knicks.
06:42Mais voilà, réduire Monroe à ses lignes de stats, c'est complètement passé à côté de ce qu'il a représenté.
06:46On parle d'un pionnier, un esthète, un poète du bitume qui a transporté le streetball jusqu'au parquet de la NBA.
06:52Monroe débarque dans la grande ligue en 1967, drafté par Baltimore, et tout de suite, le ton est donné.
06:57Rookie de l'année, des cartons au scoring, un style flamboyant, déconcertant, improvisé,
07:01il valait à lui seul le prix du billet.
07:03En 1969, avec Wesson Seld, ils font grimper les boulettes à 57 victoires.
07:07Ils plantent 28 points par match en playoff contre les Knicks, mais échouent au premier tour,
07:11et rebelotent les années suivantes.
07:13Baltimore progresse, Monroe brille, mais New York reste un mur.
07:16Jusqu'en 1971, où il les fait enfin tomber pour emmener les siens en finale NBA.
07:20Bon, derrière, ils se font balayer par les bugs de Karim et Oscar,
07:23mais Monroe sort encore une fois une campagne de playoff XXL.
07:26Et puis, il y a ce trade, le 11 novembre 1971, où Monroe, justement, est envoyé chez les Knicks.
07:33Oui, chez l'ennemi, choc total, lui-même y croit à peine, mais il accepte le défi,
07:37et ce qui devait être un mariage impossible devient un duo mythique avec Walt Frazier,
07:41le Rolls-Royce backcourt.
07:42Monroe change complètement de rôle, accepte de jouer sans la balle, de défendre,
07:46de se fondre dans le collectif new-yorkais.
07:48En 1973, il remporte enfin une bague, et prouve qu'il peut briller autrement,
07:52qu'il peut gagner autrement.
07:53Alors oui, individuellement ou collectivement, il n'a jamais été le plus récompensé.
07:58Mais est-ce qu'un mec qui a changé la manière dont on joue, dont on regarde le jeu, peut être ignoré ?
08:01Pas pour moi.
08:02Il a mis des spin-move là où d'autres mettaient juste des lay-up.
08:05Il a amené la rue dans la ligue, il a montré que le style était aussi une forme d'impact.
08:09Son nom résonne encore dans le cœur des fans, dans les playgrounds, dans la pop-culture,
08:12et ça, c'est important.
08:13C'est pour ça, en vrai, que j'ai du mal à le mettre plus bas, malgré son palmarès peu étoffé.
08:17Parce qu'il a marqué les esprits autant que certains ont rempli leurs étagères de trophées.
08:20En revanche, le mettre plus haut, c'est aussi compliqué, parce qu'au final, il lui manque ce supplément d'accomplissement individuel pour vraiment grimper dans le classement.
08:27Mais à la 83ème place, Monroe est à sa juste hauteur.
08:29Celle d'un génie sous-coté, d'un funambule du basket, d'un artiste qui méritait mieux, mais qui nous a déjà offert énormément.
08:36Et ça, c'est déjà pas mal.
08:37A la place 82 de mon top 100 all-time 2025, j'introduis maintenant Carmelo Anthony.
08:42Ouais, certains vont tiquer, d'autres crier au scandale, mais laissez-moi vous expliquer.
08:46Déjà, parlons palmarès.
08:4710 fois All-Star, 6 élections All-NBA, un titre de meilleur scoreur en 2013, plus de 28 000 points en carrière, c'est pas rien.
08:53Le mec est 12ème meilleur marqueur de l'histoire NBA.
08:56Offensivement, c'est un artiste, une palette offensive sublime, un jab-step mythique, un mid-range létal, du post-up à gogo, capable de scorer sur n'importe qui, n'importe quand.
09:05Deux triples doubles en carrière seulement, par contre.
09:07Bah ouais, parce que passer la balle, c'était pas trop son délire.
09:10Défendre non plus, et c'est là que ça coince.
09:12Parce que si on regarde sa carrière de près, il y a un sacré décalage entre le joueur et son impact collectif.
09:1719 saisons NBA, 13 campagnes de play-off, 3 séries de gagnés.
09:213 seulement.
09:21Pour un mec de ce calibre-là, c'est faible, très faible.
09:24A Denver, il a offert de belles années, surtout 2009, où il va en finale de conf contre les Lakers.
09:28Mais globalement, il est sorti au premier tour chaque saison, sauf celle-là.
09:32Et au Knicks, il aura eu une seule vraie année sérieuse, 2013.
09:35Cette saison-là, ouais, il est injouable.
09:37Meilleur scoreur de la Ligue, top 3 MVP, il porte une équipe de vétérans au deuxième tour.
09:41Mais derrière, le désert.
09:43Des effectifs bancals, un jeu toujours aussi stéréotypé, et jamais d'adaptation.
09:47Alors ouais, par contre, je vais pas le cacher.
09:49Individuellement, on parle d'un tueur, c'est indéniable.
09:51Un mec que les défenseurs redoutaient.
09:53Une icône pour toute une génération.
09:54Mais en termes d'impact sur le jeu, d'adaptation à son époque, de capacité à rendre ses coéquipiers meilleurs, c'est limité.
10:00Et c'est pas faute d'avoir eu des occasions.
10:02Il aurait pu partir à Chicago en 2014, rejoindre une équipe compétitive.
10:05Mais il a préféré New York, le contrat max, la clause no trade, le confort.
10:09Ce choix-là, il symbolise un petit peu sa carrière.
10:11Carmelo a souvent joué pour Carmelo.
10:14Alors non, je pouvais pas le mettre plus bas, parce qu'un mec avec cette longévité, cette régularité au scoring,
10:18cette place dans la culture NBA, mérite sa place dans le top 100.
10:21Mais plus haut, non.
10:22Plus haut, ça veut dire dépasser des mecs qui ont marqué l'histoire avec leurs équipes,
10:25qui ont pesé dans les grands moments, qui ont gagné des trophées de MVP,
10:28ou au moins porté des dynamiques collectives.
10:30Mais Lowe ne l'a jamais vraiment fait.
10:31C'est un génie offensif, mais un génie solitaire.
10:34La place 81, maintenant, j'ai décidé de prendre un énorme risque en appelant Joel Embiid.
10:38Ouais, je sais, c'est surprenant.
10:40Mais le gars a un MVP, deux titres de meilleur scoreur,
10:42sept sélections All-Star, cinq All-NBA, trois All-Defensive.
10:46Tout ça, c'est énorme.
10:47Et pourtant, il n'a jamais dépassé une demi-finale de conférence.
10:50Et justement, c'est là que tout se joue dans l'équilibre entre l'individuel et le collectif.
10:54Embiid, c'est un paradoxe permanent, et c'est bien ça qui rend son classement si difficile.
10:58D'un côté, t'as un monstre.
10:592 mètres 13, 127 kilos, un toucher de velours, un footwork de danseur classique,
11:03un shoot létal à mi-distance, capable d'armer à 3 points,
11:06de dominer en post-up comme un face-up, tout en étant un défenseur d'élite.
11:10Quand il est en forme, c'est un joueur tellement oppressant
11:12qu'il te force à envoyer une prise à deux dès qu'il touche un ballon sur sa moitié de terrain.
11:16Le genre de mec qui te bouffe la raquette, qui conteste tout,
11:19et qui met 35 pions pendant que t'as même pas encore compris le système.
11:22Et de l'autre côté, y'a ce plafond de verre qu'il pénalise énormément.
11:26Cette campagne de play-off, jamais mieux qu'un Game 7 de deuxième tour.
11:29Toronto en 2019, Atlanta en 2021, Boston en 2023.
11:33A chaque fois, il y avait une occasion, et à chaque fois, ça a coincé.
11:36Et ses performances, inégales.
11:38Parfois énormes, comme ses 50 points contre New York en 2024,
11:41ou ses play-offs à 33 points de moyenne cette même année.
11:43Parfois frustrantes, entre les blessures et les absences dans les moments clés.
11:46Et c'est bien ça qu'il freine dans ce classement.
11:48La régularité au très haut niveau dans les moments qui comptent.
11:51Je le dis franchement, dans les MVP que j'ai mis dans mon top 100, c'est le moins bien classé.
11:55Mais je tenais quand même à mettre en valeur ce trophée de MVP et son prime incroyable.
11:58Lui qui, en plus de ça, a terminé Dauphin de Jokic à deux reprises pour cette récompense.
12:02Embiid, au moins en régulière, a dominé pendant 5 saisons complètes.
12:05Offensivement comme défensivement.
12:06C'est cette constance, cette domination des deux côtés du terrain,
12:09qui justifie sa présence à la porte du top 80.
12:12Il a tenu Philadelphie à bout de bras.
12:13Le process.
12:14Enchaîner les campagnes à plus de 30 points.
12:16Écraser la ligue en termes de scoring.
12:18Et claquer des perfs qu'on n'avait plus vu depuis Wilt.
12:20C'est pas rien.
12:21C'est ce qui me fait le mettre devant des joueurs qui ont gagné des titres,
12:23mais qui, individuellement, eux, se sont montrés moins dominants.
12:26Après ça se discute, surtout que je l'ai répété, les playoffs sont importants pour moi.
12:30Mais une telle domination dans le jeu en saison, ça ne peut pas non plus totalement se zapper.
12:34Être MVP, ça compte fort également.
12:35Et le truc, c'est que dans les mains, il a le talent pour se classer bien plus haut.
12:39Mais je ne peux pas.
12:40Impossible tant qu'il reste dans cette zone grise,
12:42où l'individuel tutoie le sublime, mais où le collectif plafonne.
12:45Et avec un corps qui donne de plus en plus de signes d'alerte,
12:47il est possible qu'on ait déjà vu le meilleur d'Embid.
12:50Alors non, il ne mérite pas d'être plus bas,
12:52ce qu'il a fait individuellement est trop fort.
12:54Mais plus haut, c'est mort.
12:55Pour ça, il va falloir un vrai run en playoff.
12:57Et vite.
12:57A la 80ème place de mon top 100 all-time,
12:59j'ai décidé maintenant d'annoncer un joueur à part.
13:02Un génie.
13:03Manu Ginobili.
13:04Un mec qui ne rentre dans aucune case.
13:06Sauf peut-être celle qu'il a lui-même inventée.
13:07Alors oui, niveau récompense, c'est pas clinquant comparé à d'autres légendes.
13:11Seulement deux sélections All-Star, deux All-NBA,
13:13un titre de meilleur sixième homme,
13:14et surtout quatre bagues.
13:15C'est là que tout commence, parce que Ginobili,
13:17c'est pas un gars qui a enchaîné les saisons à 25 points de moyenne.
13:20Il n'a même jamais dépassé les 20 sur une campagne.
13:22Mais il a su élever son niveau quand ça comptait.
13:24En playoff, dans les matchs qui pèsent.
13:26Dans les moments où certains autres tremblent et se cachent.
13:301057 matchs NBA, 218 en post-season,
13:32et surtout un rôle majeur dans 29 séries remportées.
13:35Sans jamais être le leader officiel des Spurs,
13:37il a été l'étincelle, le feu follé,
13:38celui qui changeait le cours d'un match.
13:40Le génie imprévisible qui pouvait tout te faire gagner à lui seul,
13:43ou presque te faire tout perdre.
13:45Qui d'autre peut claquer une série magique contre Phoenix un soir,
13:48puis faire une faute incompréhensible sur Novitski dans un Game 7 la semaine suivante ?
13:52C'était ça Manu, le risque, l'art, la folie, et le cœur.
13:55Le gars jouait à l'instinct, voyait le jeu avant les autres.
13:57C'était pas juste un basketteur, c'était un poète débarqué.
14:00Et pourtant, ce même gars a accepté de sortir du banc,
14:03de mettre son égo de côté, pour le bien de l'équipe.
14:05C'est ça aussi Ginobili, le sacrifice, la loyauté, la classe.
14:08Alors pourquoi 80 ? Parce que c'est une place qui respecte à la fois l'impact monumental
14:12qu'il a eu sur l'une des plus grandes dynasties de l'histoire,
14:14sans pour autant surestimer des stats individuelles plus modestes que d'autres.
14:17C'est un classement NBA, pas FIBA.
14:19Sinon, avec son or olympique et son impact mondial, il serait bien plus haut.
14:22Il mérite d'être là, dans le top 100,
14:24parce que les Spurs n'auraient pas été les Spurs sans lui.
14:26Mais plus haut ? Difficile.
14:27Il n'a jamais été le visage de la ligue,
14:29ni même le premier visage de sa propre équipe.
14:31Mais il a été une âme,
14:32et ça, ça suffit pour écrire son nom à jamais dans les livres d'histoire.
14:36A la 79ème place de mon ranking arrive maintenant Klay Thompson.
14:39Certains diront que c'est trop haut pour un mec qui n'a jamais été All-NBA First Team,
14:43ni même Second Team,
14:44jamais Top 5 MVP,
14:45et qui pendant longtemps était juste le lieutenant de Steph Curry.
14:48Mais ceux qui pensent ça n'ont probablement pas assez regardé les Warriors entre 2015 et 2019.
14:52Et puis on peut même rajouter le titre de 2022,
14:54parce que sans Klay, cette dynastie n'existe simplement pas.
14:57Le palmarès d'abord, 5 sélections All-Star, 4 bacs de champions,
15:012 All-NBA Team,
15:02une All-Defensive Team,
15:03et une victoire au concours à 3 points.
15:05Pas de quoi sauter au plafond individuellement,
15:07mais ce n'est pas ce que Klay vendait.
15:08Lui, c'était l'efficacité létale,
15:10la discrétion clinique et le feu sacré.
15:1237 points en un carton sans rater un seul tir,
15:1460 points en 29 minutes avec seulement 11 dribbles,
15:1711 3 points en Game 6 contre OkC pour sauver la saison des Warriors en 2016,
15:21et évidemment son record à 14 tirs primés en un seul match.
15:24Klay, c'est l'art du shoot, pur et dur.
15:26Avec Stephen Curry, ils ont purement et simplement formé le meilleur duo de sniper de l'histoire.
15:31Mark Jackson l'avait prédit,
15:32et Steve Kerr l'a utilisé à la perfection.
15:34Off-ball, il était une plaie pour les défenses,
15:36toujours en mouvement, toujours prêt à punir.
15:38Et en défense, justement, c'était lui qui prenait le plus souvent le client d'en face,
15:42du meneur rapide au poste 3 physique.
15:44Klay, c'était l'assurance tout risque derrière les arabesques de Steph.
15:47Maintenant, oui, ses blessures ont ralenti sa carrière.
15:49Les ligaments croisés, plus le tendon d'Achille,
15:52évidemment, ça laisse des traces.
15:53Deux saisons blanches, une vraie galère à son retour,
15:55et des playoffs 2025 terminés sur un 0 pointé en play-in.
15:58Mais même ça, ça ne suffit pas à le sortir du top 80.
16:01Parce que Klay, c'est une influence directe sur les résultats d'une équipe titrée 4 fois.
16:04Il est 5ème all-time en tir à 3 points,
16:06et a été clutch à répétition.
16:08Ça compte forcément.
16:09Son impact est bien supérieur à ce que les lignes de stats,
16:12ou les trophées individuels, peuvent laisser croire.
16:14Le maître plus bas, ce serait oublier qui il est.
16:16Le maître plus haut, ça se discute,
16:17mais dans un classement all-time basé sur la grandeur,
16:19les MVP, l'impact culturel et la régularité,
16:21il y a quand même des profils plus complets.
16:23Klay est là où il doit être, finalement, selon moi.
16:25Dans le top 80, solidement accroché, et avec une place bien méritée.
16:29Maintenant, pour la place 78 de mon top 100 NBA all-time 2025,
16:32je vais aller chercher Bill Charman.
16:33Alors oui, ça peut surprendre,
16:35mais seulement si on oublie qui il était vraiment à l'époque.
16:38Le palmarès parle déjà pour lui.
16:394 titres NBA, 7 sélections all-NBA,
16:428 All-Star Games, un trophée de MVP du match des étoiles.
16:45Ok, à une époque où la NBA ne comptait même pas 10 franchises.
16:48Mais au-delà des chiffres, c'est la trace qu'il a laissée dans l'histoire,
16:50et dans son air, qui justifie sa place dans ce classement.
16:53Parce que Charman, c'est l'un des tout premiers arrière-scoreurs de la Ligue.
16:55L'un des premiers à combiner volume et efficacité.
16:58Et pas juste en saison régulière, hein.
16:59En play-off aussi, il savait répondre présent.
17:01Et s'est lancé franc 93,2% de réussite en 1959.
17:05Un record pour l'époque.
17:07A tel point qu'il a terminé 7 saisons de suite
17:09avec le meilleur pourcentage de la Ligue sur la ligne.
17:11A une période où le tir extérieur était encore une curiosité,
17:14lui était déjà un modèle de justesse.
17:16Un curie avant l'heure ?
17:17Non, évidemment, quand même pas.
17:19Mais un pionnier, sans aucun doute.
17:20Avec Bob Cousy, il a formé l'un des duos d'arrière
17:23les plus marquants de la décennie des années 50.
17:25Et si Cousy brillait par ses passes,
17:27Charman, lui, brillait par son tir et sa régularité.
17:29Il n'était peut-être pas le plus flashy, ni le plus mis en valeur.
17:31Mais les Celtics de l'époque, sans lui,
17:33ne seraient sans doute pas devenus cette machine à gagner.
17:35Ce n'est pas un hasard,
17:36si dès que Bill Russell a débarqué dans la raquette,
17:38ils ont enchaîné les bagues.
17:39Et Charman était encore là, pour apporter son écho.
17:41Peut-être que oui, aujourd'hui, en 2025,
17:44on a tendance à l'oublier.
17:45Mais je n'ai pas de doute là-dessus.
17:46Il a définitivement marqué son temps.
17:48Alors pourquoi seulement 78ème ?
17:50Parce que même si son impact a été fort,
17:51sa carrière n'a duré que 11 saisons dans une NBA en construction,
17:54avec moins d'équipes, moins de matchs,
17:56et une visibilité bien moindre.
17:57Il a profité du système Boston, c'est vrai,
17:59mais il en a aussi été l'un des piliers.
18:01Monter plus haut serait sans doute exagérer son influence
18:03dans le paysage all-time.
18:04Mais le mettre plus bas,
18:05ce serait nier tout ce qu'il a apporté au jeu.
18:07Pour la place 77 de mon top 100 NBA All-Time 2025,
18:11j'annonce désormais Chris Bosch.
18:13Ouais, et pour moi, c'est une position qui lui rend justice.
18:15C'est pas le genre de joueur qui va te sauter à la gorge
18:16dans un débat all-time,
18:17mais si tu creuses un peu,
18:18tu te rends vite compte que ce mec-là a coché beaucoup de cases.
18:21Déjà le palmarès, 11 fois All-Star,
18:23deux bagues avec le 8,
18:24une sélection all-NBA,
18:25et une intronisation all-of-fame en 2021.
18:28Bref, c'est pas non plus rutilant,
18:29mais ça reste très sérieux.
18:31Mais surtout, Chris Bosch,
18:32c'est un gars qui a connu deux carrières,
18:33si on résume,
18:34et je trouve ça super intéressant.
18:35Une première à Toronto en mode franchise player solitaire,
18:37ultra dominant individuellement,
18:39mais plombé par un supporting cast tout moisi.
18:41À ce moment-là,
18:42c'est plus de 20 points et 10 rebonds quasiment en dormant.
18:44Des saisons All-Star à la chaîne,
18:46un top 7 MVP en 2007,
18:47mais seulement deux campagnes de play-off
18:49et zéro série gagnée.
18:51Ensuite, tu switches sur Miami,
18:52et là-bas en Floride,
18:53il devient l'option 3 derrière Lebron
18:55et derrière Dwyane Wayne.
18:56Et même dans l'ombre,
18:57il reste crucial.
18:58C'est lui qui prend le rebond offensif du Game 6 en 2013,
19:00avant que Ray Allen ne sauve le 8.
19:02C'est lui qui se sacrifie,
19:03qui se met à switcher sur tous les écrans,
19:05qui s'écarte à 3 points
19:06quand c'était encore une curiosité pour un intérieur.
19:08C'est lui le liant de l'équipe,
19:10celui dont Spolstra disait que c'était son joueur le plus important.
19:13Et c'est exactement là-dessus,
19:14sur ce genre d'impact,
19:15que se joue sa place dans mon classement.
19:17Trop fort pour être oublié,
19:18trop discret pour aller plus haut.
19:20Il n'a pas eu la reconnaissance all-NBA
19:21d'autres big men de sa génération,
19:23mais il a joué un rôle central
19:24dans deux dynamiques opposées.
19:25La galère solitaire d'un franchise player isolé
19:28et le succès collectif d'un Big 3 historique.
19:30C'est aussi ça la grandeur,
19:32être capable de briller dans n'importe quel costume.
19:34Alors oui,
19:34certains lui reprocheront son manque de moments signatures,
19:37mais moi je retiens sa constance,
19:38son impact défensif sous-estimé
19:40et ce qu'il a représenté pour deux franchises bien différentes.
19:43La place 76 de mon top 100 NBA 2025
19:46est maintenant attribuée à Vince Carter.
19:48Et là c'est sûr,
19:49il y en a certains qui vont tirer une drôle de tronche.
19:51Pas de titre,
19:51pas de trophée de MVP,
19:52pas de domination statistique sur une décennie,
19:55mais vous savez quoi ?
19:56On parle quand même d'un mec
19:57qui a traversé 22 saisons en NBA,
19:59qui a planté plus de 25 000 points
20:01et qui a marqué l'histoire de ce sport
20:02d'une manière qu'aucune stat ne pourra jamais résumer.
20:05Vince Carter,
20:06c'est 8 sélections au All-Star Game,
20:082 All-NBA Team,
20:09un trophée de rookie de l'année
20:10et un slam dunk contest en 2000
20:12qui restera à jamais gravé dans la mémoire collective.
20:15Celui-là c'est simple,
20:16il a redéfini ce que ça voulait dire de voler.
20:18Le coude dans l'arceau,
20:19le 360 windmill,
20:20le bounce entre les jambes.
20:21Ce jour-là,
20:22la Vince Anity est née.
20:23Mais Carter,
20:24c'est pas juste des highlights,
20:25c'est vraiment un joueur qui a tout connu.
20:27La lumière des projecteurs à Toronto
20:28en tant que franchise player,
20:29les déceptions en playoff contre Iverson et les Sixers,
20:32la douleur de voir son cousin McGrady partir,
20:34les critiques, les blessures, les transferts.
20:37Et pourtant,
20:37il a toujours su rebondir.
20:38A New Jersey,
20:39il plante ses plus gros cartons.
20:41Il met des posters légendaires,
20:42coucous au morning,
20:43mais ne passe jamais le cap collectivement.
20:45Et puis avec l'âge,
20:46il se transforme.
20:47Il devient un roleplayer précieux,
20:48un vétéran,
20:49un mentor,
20:50un sniper à 3 points
20:50chez les Mavericks,
20:51les Grizzlies,
20:52les Kings ou encore les Hawks.
20:53Jusqu'à jouer dans 4 décennies différentes,
20:56messieurs dames.
20:56Alors ouais,
20:57Vince Carter,
20:57ce n'est pas un mec qui a dominé la ligue pendant 10 ans,
21:00mais c'est un mec qui a su traverser les générations.
21:02Il a inspiré une quantité incalculable de joueurs.
21:05Sa longévité,
21:06sa capacité à se réinventer,
21:07son impact culturel,
21:08son style inimitable,
21:10tout ça,
21:10ça compte.
21:11Et c'est pour ça qu'à mes yeux,
21:12il mérite largement sa place dans ce top 100
21:13aux portes du top 75.
21:15Pas plus haut,
21:15parce que ses accomplissements collectifs sont limités,
21:17mais pas plus bas non plus,
21:19parce qu'il fait partie de ceux
21:20qui ont rendu la NBA plus spectaculaire,
21:22plus vivante.
21:22Et rien que pour ça,
21:23il a une place importante dans l'histoire.
21:25A la 75ème place maintenant,
21:26j'ai décidé d'honorer un nom
21:28qui ne revient peut-être pas assez souvent
21:29quand on parle des légendes de l'histoire NBA dans la raquette,
21:32Nate Thurmond.
21:33Et pourtant,
21:34sa carrière,
21:34son impact et ses accomplissements
21:36forcent le respect.
21:377 fois All-Star,
21:385 fois dans une All-Defensive Team,
21:40top 12 rebondeurs all-time
21:41avec 14 464 prises,
21:43et surtout,
21:44l'auteur du tout premier quadruple double
21:45officiellement recensé dans l'histoire de la NBA.
21:48C'était en 1974,
21:49pour son tout premier match avec les Bulls.
21:51Le mec claque 22 points,
21:5214 rebonds,
21:5313 passes,
21:54et 12 contres.
21:55Juste comme ça,
21:56pour dire bonjour à sa nouvelle équipe.
21:57Et ça à 33 ans,
21:58hors de son prime.
21:59Un exploit rarissime,
22:01et qui,
22:01à lui seul,
22:02suffit à poser le bonhomme comme une légende.
22:04Mais réduire Thurmond à cette seule perf
22:06serait une véritable erreur.
22:07Il a été l'un des intérieurs
22:08les plus complets et dominants de son époque.
22:10Offensivement,
22:11il pouvait tourner à plus de 20 points par match
22:12pendant son prime.
22:13Défensivement,
22:14Karim lui-même a dit
22:15qu'il était le plus grand compétiteur
22:16contre qui il est joué.
22:17Quand t'es respecté à ce point
22:18par le deuxième meilleur scoreur de tous les temps,
22:20tu sais que t'étais pas juste
22:21un grand mec sous les panneaux.
22:22Pourtant,
22:23Nate The Great,
22:24oui,
22:24c'était un monstre physique,
22:25super puissant à son époque.
22:272m11,
22:28des bras interminables
22:29et un sens du rebond hallucinant.
22:30Il a même pris 42 rebonds dans un match.
22:3342.
22:33Aujourd'hui,
22:34quand un pivot en prend 20,
22:35c'est déjà un exploit.
22:36Lui,
22:36il en prenait parfois le double.
22:38Et ce n'était pas une anomalie.
22:39Pendant quasiment une décennie,
22:40il tournait à 18 rebonds de moyenne par saison.
22:43Alors oui,
22:43après,
22:43il n'a jamais gagné de titre.
22:44Et dans ce classement,
22:45évidemment que ça pèse.
22:46Oui,
22:46il n'a jamais été dans une All-NBA team,
22:48bloquée par les monstres Chamberlain et Russell.
22:50Mais ce n'est pas un oubli,
22:51c'est le reflet d'une époque saturée de pivots historiques.
22:54Et malgré ça,
22:54Thurmond a su exister.
22:56Il a même fini 2e du vote MVP en 1967.
22:58Il n'a peut-être jamais porté une équipe jusqu'au titre,
23:00mais il n'a jamais triché non plus.
23:02Il faisait le sale boulot dans des équipes parfois moyennes,
23:04mais il l'a fait à un niveau élite pendant plus de 10 ans.
23:07C'est pour ça qu'il mérite cette 75e place.
23:09Pas plus bas,
23:10parce que son emprunte est trop forte,
23:11mais pas plus haut non plus,
23:12parce qu'il lui a manqué ce petit supplément collectif,
23:14la bague,
23:14les All-NBA,
23:15ou une équipe taillée pour aller au bout.
23:17Thurmond,
23:17c'est le prototype du grand joueur sous-estimé par l'histoire.
23:20Et ce classement,
23:20je le fais aussi pour ça,
23:21pour remettre en lumière
23:22ceux qu'on oublie trop souvent.
23:24Et dans le genre,
23:24pour la place 74 maintenant,
23:26j'annonce Jerry Lucas.
23:27Encore une fois,
23:28un mec qu'on oublie trop souvent.
23:29Pourtant,
23:30Jerry Lucas,
23:30c'est 7 sélections All-Star,
23:325 All-NBA Team,
23:33un titre NBA avec les Knicks en 1973,
23:35un trophée de rookie de l'année,
23:36et même un trophée de MVP du All-Star Game.
23:38Mais surtout,
23:38c'est l'un des rebondeurs les plus incroyables de l'histoire.
23:4112 940 d'urbons en seulement 829 matchs.
23:44C'est simple,
23:44à ce jour,
23:45seuls 3 joueurs ont fait mieux en moyenne.
23:47Et ce n'est pas des touristes.
23:48Bill Russell,
23:49Will Chamberlain
23:49et Bob Petit.
23:50Mais Jerry Lucas n'était pas juste des chiffres,
23:52ce serait un vrai manque de respect de le limiter à ça.
23:54C'est un mec brillant,
23:55surnommé Dr Memory
23:56pour sa mémoire prodigieuse.
23:58Un joueur qui connaissait les systèmes
23:59de toutes les équipes par cœur.
24:01Et ça,
24:01dans les années 60,
24:02c'est un atout énorme.
24:03A Cincinnati,
24:04il forme un duo dévastateur
24:05avec Oscar Robertson,
24:07enchaîne les saisons à 20 points 20 bons de moyenne
24:09et s'impose comme l'un des meilleurs joueurs de sa génération.
24:11Il claque des matchs à 40 rebonds,
24:13joue parfois 48 minutes
24:14et ne baisse jamais d'intensité.
24:16Il n'a jamais pu passer le cap
24:17des finales de division dans son prime,
24:18mais pas parce qu'il manquait de talent,
24:20juste parce qu'il jouait à une époque
24:21surdominée par les Celtics de Bill Russell.
24:23Et ça,
24:24c'était à Cincinnati,
24:25chez les Royals,
24:25parce que la suite de sa carrière,
24:27c'est une réinvention géniale.
24:28Il rejoint San Francisco,
24:29puis l'Enix,
24:30accepte un rôle plus discret,
24:31mais reste essentiel.
24:32Et surtout,
24:33il finit par décrocher cette bague en 73
24:34dans une équipe mythique
24:36portée par Frazier et Reed.
24:37Avec ça,
24:38il rejoint un club très fermé,
24:39champion au lycée,
24:40à la fac et en NBA.
24:41Même si les autres ligues ne comptent pas ici,
24:43c'est très propre.
24:44Alors non,
24:44par contre,
24:45c'est vrai que visuellement,
24:46Jerry Lucas n'est pas le joueur le plus marquant
24:48ou le plus spectaculaire.
24:49Il ne dunkait pas sur la tête des gens,
24:50il n'a pas porté une franchise jusqu'au titre en solo,
24:52mais ce qu'il a apporté,
24:53par son intelligence,
24:54sa régularité et sa technique,
24:56c'est dû au niveau constant
24:57sur une décennie entière.
24:58Sa place dans le top 100 est méritée,
25:00indiscutable même.
25:01Plus bas,
25:01ce serait oublié à quel point
25:02il a dominé les années 60.
25:04Plus haut,
25:04difficile,
25:05parce qu'il lui manque
25:05le supplément de grandeur en playoff,
25:07les exploits iconiques au plus haut niveau.
25:09Mais à cette place,
25:10il est exactement là où il doit être à mes yeux,
25:12entre les légendes sous-estimées
25:13et les géants un peu plus glorieux.
25:15A la 73ème place de mon classement NBA All-Time
25:17vient maintenant un joueur qui divise,
25:19Kyrie Irving.
25:20Un joueur qui fait parfois grincer des dents,
25:21mais qui sur le terrain
25:22est parfois capable de fulgurances
25:24complètement uniques dans l'histoire.
25:269 fois All-Star,
25:26champion NBA,
25:273 fois All-NBA,
25:28rookie de l'année,
25:29MVP du All-Star Game,
25:30vainqueur du concours à 3 points
25:31et plus de 18 000 points en carrière.
25:33On parle d'un CV costaud.
25:35Un mec qui,
25:35même s'il n'a pas toujours fait l'unanimité
25:37en dehors du terrain,
25:37a clairement laissé une empreinte sur la ligue
25:39et pas qu'un peu.
25:40La carrière de Kyrie Irving,
25:41sûrement l'un des meilleurs dribblers de l'histoire,
25:43c'est un peu des montagnes russes.
25:45Drafté en première position par Cleveland en 2011,
25:47il claque une saison rookie monstrueuse.
25:48MVP du Rising Stars Challenge,
25:508 sur 8 à 3 points dans le match
25:51et il rafle le trophée de rookie de l'année
25:53quasi à l'unanimité.
25:54Et déjà, on voyait ce qu'il allait devenir.
25:55Un magicien balle en main,
25:57un mec qui dribble comme personne,
25:58qui danse plus qu'il ne dribble d'ailleurs.
26:00En termes de Handel,
26:01c'était un fou,
26:02mais le vrai tournant,
26:02ça se passe en 2016
26:04et ce titre qu'il remporte avec LeBron.
26:06Ce shoot à 89 partout,
26:07finale NBA, Game 7,
26:09Oracle Arena,
26:1053 secondes à jouer.
26:11Il plante ce 3 points sur la tête de Steph Curry,
26:13le tir de la gagne,
26:14le shoot qui donne à Cleveland
26:15son tout premier titre
26:16et qui met fin à 52 ans de disette pour la ville.
26:18Rien que pour ça,
26:19Kyrie méritait d'entrer dans l'histoire.
26:21Et attention,
26:21ce n'est pas juste une action isolée.
26:23Le mec a tourné à plus de 27 points sur ses finales,
26:25avec un Game 5 à 41 points en duo avec LeBron.
26:28Il a joué un rôle majeur
26:29dans l'un des plus grands retournements de situation
26:30de l'histoire du sport américain.
26:32Ça, c'est propre,
26:33mais évidemment,
26:33sa carrière aurait pu être encore plus grande
26:35et il aurait pu être encore classé plus haut.
26:37Il aurait pu accumuler plus de bagues,
26:38plus de récompenses,
26:39plus de leadership,
26:40mais entre les blessures,
26:41les choix de carrière discutables
26:42et les polémiques extra-sportives,
26:43il est parfois passé à côté d'opportunités majeures.
26:46Et pourtant, même avec ça,
26:47on parle d'un joueur qui a disputé 4 finales,
26:48qui a toujours brillé en playoff
26:50et qui a encore sorti une saison XXL à Dallas
26:52à 32 ans en 2024
26:54en participant à mener les Mavs jusqu'au final NBA.
26:56Sa place dans mon classement
26:57est donc parfaitement logique selon moi,
26:59même si je sais qu'elle ne plaira pas à tout le monde.
27:01Il coche énormément de cases,
27:02il a marqué l'histoire avec un shoot légendaire,
27:04il a un style inimitable
27:05et une longévité bien plus solide qu'on ne le pense.
27:08Le maître plus bas,
27:09ce serait minimiser son impact réel.
27:11Le maître plus haut, difficile,
27:12parce que sa carrière reste par moments frustrante.
27:15Kyrie, c'est le génie instable par excellence.
27:17Et ça, dans une all-time list,
27:19ça se récompense.
27:20Mais ça se pondère aussi.
27:21Pour la place 72 vient maintenant Paul Arizin.
27:23Et si vous n'avez jamais entendu ce nom,
27:25je ne peux pas vous en vouloir.
27:26On parle d'un joueur qui a quitté la NBA en 1962
27:28à une époque où les images sont rares,
27:30les récits flous
27:30et où l'histoire commence à se perdre.
27:32Mais justement,
27:33l'objectif de Stop,
27:34c'est aussi ça,
27:34redonner de la lumière à ceux qu'on oublie trop vite.
27:36Et Paul Arizin,
27:37il faut le savoir,
27:37c'est clairement un pionnier du basket moderne.
27:4010 fois All-Star,
27:412 titres de meilleur scoreur de la ligue,
27:42un MVP du All-Star Game,
27:43une bague de champion en 1956,
27:454 Roll NBA Team,
27:46Rookie de l'année,
27:47on est sur un palmarès ultra solide
27:49pour un mec qui n'a joué que 10 saisons.
27:51Il a manqué 2 ans complets
27:52pour faire son service militaire
27:53pendant la guerre de Corée.
27:54Pourtant,
27:55même avec ça,
27:55le mec termine avec plus de 16 000 points
27:57et 6 000 rebonds,
27:58à une époque où il n'y avait même pas de ligne à 3 points.
28:00Mais Arizin,
28:01c'est bien plus qu'un palmarès
28:02ou que des stats,
28:03c'est une révolution.
28:04Le gars est considéré comme l'un des tout premiers
28:06à avoir démocratisé le jump shoot.
28:08Avant lui,
28:08la plupart des joueurs
28:09tiraient encore avec les deux pieds au sol.
28:11Lui,
28:11il saute,
28:11il enchaîne les tirs en suspension
28:13et il le fait avec une fluidité
28:15qui va transformer le jeu.
28:16On ne l'appelait pas
28:17Pitch in Paul pour rien.
28:18Drafté en 1950
28:19par les Warriors de Philadelphie,
28:21il devient très rapidement
28:22l'un des tout meilleurs scoreurs de la ligue.
28:24En 1956,
28:25il est le meilleur marqueur des playoffs
28:26avec près de 29 points par match
28:27et il mène Philly jusqu'au titre.
28:29À une époque où il suffisait
28:30de remporter 2 séries pour être champion,
28:32certes,
28:32mais quand même,
28:32faut le faire.
28:33Et si je le mets à la place 72,
28:34c'est que lui aussi
28:35coche toute la majorité des cases.
28:37Il a marqué son époque,
28:38il a innové,
28:39il a dominé,
28:39mais je ne peux pas le mettre plus haut
28:40parce que son impact à long terme
28:42est plus discret.
28:42Il a arrêté sa carrière tôt,
28:44il a refusé de suivre la franchise
28:45quand elle a déménagé à San Francisco
28:47et surtout,
28:48il n'a jamais eu ce moment transcendant
28:49qui aurait pu le faire passer
28:50dans une autre dimension.
28:51Mais plus bas,
28:52non,
28:52ce serait injuste.
28:53Paul Arizin mérite cette place,
28:54il mérite d'être dans cette discussion
28:56parce qu'il était un pionnier
28:57bien avant la hype
28:58et même si beaucoup l'ont oublié aujourd'hui,
29:00il a définitivement marqué son temps.
29:02Dernière place pour aujourd'hui,
29:03la place 71
29:04pour évoquer un cas super particulier,
29:06Luka Doncic.
29:07Pour certains,
29:08ce sera beaucoup trop haut,
29:09beaucoup trop tôt
29:10et je peux le comprendre.
29:11Parce que oui,
29:12pas de titre,
29:12pas de trophée de MVP.
29:13Par contre,
29:14si je fais ce classement
29:15en considérant que les carrières s'arrêtent aujourd'hui,
29:16je ne peux pas ignorer
29:17ce que le Sloven a déjà accompli.
29:19Rookie de l'année,
29:205 fois All-NBA,
29:205 fois All-Star,
29:21un titre de meilleur scoreur
29:23et surtout une influence offensive
29:24qui a déjà marqué son époque.
29:25On parle d'un mec
29:26qui a joué à peine 7 saisons
29:27et qui a déjà presque 13 000 points,
29:2982 triples doubles
29:30et qui a accédé 2 fois
29:31aux finales de conférence
29:32avec même une finale NBA
29:34disputée en 2024.
29:35Luka,
29:35c'est un ovni
29:36qui, dès sa saison rookie,
29:37a empilé les perfs historiques,
29:39les records de précocité.
29:40Plus jeune joueur
29:41avec 3 triples doubles en carrière,
29:43plus jeune à 30 points en playoff,
29:44record de points
29:45pour un début en post-season
29:46et ça continue ensuite,
29:47les campagnes suivantes.
29:4860 points,
29:4921 bons d'y pass contre New York,
29:51un triple double à 25 points
29:52à la mi-temps,
29:53un match à 73 points
29:54avec 75% au tir.
29:56A ce niveau-là,
29:57ce n'est plus de la production,
29:58c'est de l'archéologie.
29:59Il redéfinit les standards statistiques
30:01comme seuls les plus grands
30:02ont pu le faire avant lui.
30:03Au-delà des chiffres,
30:03ce qui frappe pour moi,
30:04c'est que cet impact,
30:05il n'arrive pas juste en saison,
30:07il arrive également en playoff,
30:08c'est même encore pire.
30:09Ses moyennes explosent,
30:10il élève son niveau quand ça compte,
30:12même dans la défaite,
30:13il laisse une empreinte.
30:14En 2024,
30:14il termine leader des playoff
30:16en points,
30:16rebonds et passes.
30:17Il devient seulement
30:18le deuxième joueur de l'histoire
30:19à le faire après Jokic.
30:20Il est clutch,
30:20il est brillant
30:21et il domine
30:22sans qualité athlétique hors normes,
30:23juste avec son QI basket,
30:25sa vision,
30:25sa ruse,
30:26son toucher
30:27et sa créativité.
30:28Alors pourquoi seulement 71 ?
30:29Eh bien déjà,
30:30parce que sa carrière
30:31n'est pas encore finie,
30:32mais aussi parce que l'histoire
30:33ne se joue pas qu'au highlight
30:34au stat et au box score.
30:36A ce stade,
30:36Luka n'a pas encore
30:37l'impact historique
30:38ou collectif des joueurs
30:39au-dessus de lui.
30:39Pas encore de bague,
30:40pas de MVP,
30:41et malgré des campagnes fortes,
30:42son équipe a souvent calé.
30:44C'est la ligne entre le génie
30:45et la légende,
30:45mais je veux pas le mettre
30:46plus bas non plus,
30:47parce que ce que Donchich a fait
30:48en cette saison,
30:49très peu l'ont fait
30:49dans une carrière complète.
30:51Il a déjà écrit des chapitres
30:52entiers dans le livre de la NBA,
30:53et s'il s'arrêtait demain,
30:54il aurait déjà marqué
30:55cette Lego fer rouge.
30:56Vous en pensez quoi,
30:57vous, de tout ça ?
30:58Y'a un joueur que j'ai classé
30:59bien trop haut dans ses 15,
31:00ou alors bien trop bas,
31:01à vos yeux ?
31:02Dites-moi tout ça
31:02dans les commentaires,
31:03c'est le genre de série
31:04dans laquelle j'espère
31:05que vous allez débattre fort.
31:06C'est fait exprès pour ça,
31:08alors lâchez-vous,
31:08j'ai vraiment hâte de vous lire.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations