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  • 08/07/2025
Mardi 8 juillet 2025, retrouvez Pierre-Alexis Dumont (Chief Investment Officer, Sycomore Asset Management), Teddy Dewitte (Directeur Général, Flornoy Ferri), Hervé Goulletquer (Senior Economic Advisor, Accuracy) et Igor de Maack (Dirigeant - Associé, VitalEpargne) dans SMART BOURSE, une émission présentée par Grégoire Favet.

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00:00...
00:00Bienvenue dans Smart Bourse, votre émission quotidienne sur Bsmart4Change
00:11pour rester à l'écoute des marchés.
00:13Chaque jour, vous nous suivez en direct à 17h à la télévision via vos box,
00:17vous nous suivez en direct également via les réseaux sociaux
00:19et notamment via notre compte LinkedIn
00:21et vous nous retrouvez en rattrapage chaque jour également,
00:25en replay bien sûr sur bsmart.fr
00:26ou encore en podcast via l'ensemble de vos plateformes préférées.
00:30Au sommaire de cette édition ce soir,
00:32le chien à bois et la caravane passe.
00:35Donald Trump s'agite à nouveau sur le front tarifaire
00:37avec des lettres envoyées à différents pays,
00:41pays asiatiques notamment,
00:43pour leur indiquer les tarifs qui entreront en vigueur
00:46à partir du 1er août,
00:49si, dans l'intervalle, les négociations n'aboutissent pas.
00:52Et c'est bien cette voie qui permet aujourd'hui au marché
00:55de garder une forme d'optimisme,
00:57ou en tout cas de rester constructif
00:59sur cette dimension tarifaire.
01:01Les équipes de négociations japonaises,
01:03les officiels japonais ont d'ailleurs indiqué
01:05qu'ils mettraient tout en œuvre
01:07dans cet intervalle de trois semaines
01:08pour aboutir à un compromis
01:10qui pourrait être bénéfique
01:11pour l'ensemble des parties.
01:13Le Japon qui reste menacé
01:15de tarifs de l'ordre de 25%
01:18par l'administration américaine.
01:21Les marchés actions, eux, continuent de bien se porter.
01:24Je le disais, la caravane des actions
01:25continue de dérouler son train
01:29sans s'arrêter aux questions tarifaires.
01:32Nous évoquons ces sujets avec nos invités
01:33de Planète Marché.
01:34Quand l'ambiance sur les marchés obligataires
01:36reste un peu différente,
01:38les tensions sont persistantes
01:39et toujours palpables
01:40sur les parties longues de courbes
01:42du Japon aux Etats-Unis,
01:44en passant par le Royaume-Uni,
01:46avec sans doute en sous-jacent
01:47des questionnements
01:48sur les trajectoires fiscales
01:50et budgétaires
01:51d'un certain nombre de pays dans le monde
01:53et la manière de financer
01:54ces déficits
01:56qui s'annoncent durables,
01:59notamment aux Etats-Unis.
02:01Le disant américain est en passe
02:02de revenir sur le niveau
02:03de 4,50 aujourd'hui.
02:05Voilà pour les sujets du jour
02:06sur les marchés.
02:07Pauline Grattel vous apporte
02:08plus de détails dans un instant
02:09sur la séance en cours
02:10et dans le dernier quart d'heure
02:11de Smart Bourse.
02:12Nous nous focaliserons justement
02:13sur la dette,
02:14mais la dette d'entreprise,
02:15la dette à haut rendement
02:17et comment cet univers
02:18de dette à yield
02:19a évolué
02:20et a vu sa qualité
02:22s'améliorer
02:22au cours des dernières années.
02:24Nous en parlerons
02:25avec le directeur général
02:26de Flornois-Ferry,
02:27Teddy De Vitte,
02:28qui sera notre invité
02:28dans le dernier quart d'heure
02:29de Smart Bourse.
02:41Tendance, mon ami,
02:41chaque soir en ouverture
02:42de Smart Bourse,
02:43Pauline Grattel est avec nous
02:44et vous apporte
02:44les infos clés du jour
02:45sur les marchés.
02:46Pauline, bonsoir.
02:47Bonsoir.
02:47Les lettres, donc,
02:48avec les nouveaux tarifs
02:50ont été envoyées
02:51à différents pays
02:52concernés,
02:53notamment en Asie.
02:54Oui, 14 courriers
02:54en tout sont partis.
02:56Dans ces lettres,
02:56les nouveaux droits de douane
02:57ont été fixés
02:58sur les importations
02:59aux Etats-Unis.
03:01Les tarifs vont de 40%
03:02pour le Laos et la Birmanie
03:03à 36% pour la Thaïlande
03:05et 25% affichés
03:07pour le Japon,
03:07le Cambodge
03:08ou encore la Corée du Sud.
03:10Donald Trump a décalé
03:11l'entrée en vigueur
03:11des tarifs
03:12à dans trois semaines,
03:13le 1er août
03:14si aucun accord
03:15n'est conclu.
03:15D'ici là,
03:16le Japon a d'ores et déjà
03:17annoncé sa volonté
03:18de poursuivre les négociations
03:19afin d'aboutir
03:20à un compromis bénéfique
03:22de part et d'autre.
03:23Dans ce contexte,
03:24on notera que la dynamique
03:25des indices
03:25actions
03:26reste assez prudente
03:29mais toujours
03:29avec un biais positif
03:31et notamment en Europe.
03:32Oui, le stock 600
03:33évolué en léger repli
03:35au cours de la séance.
03:36En France,
03:36le CAC 40 a fait le yo-yo
03:37autour de l'équilibre.
03:39Une bonne partie
03:39de la séance
03:40pour finalement évoluer
03:41en légère hausse
03:42au-delà de 7700 points
03:44soutenu par Capgemini
03:45qui, après avoir perdu
03:465% hier
03:47après l'annonce
03:47du rachat de WNS,
03:49regagne 3%
03:50au cours de la séance
03:51avec un titre
03:51en tête du CAC.
03:53Aux Etats-Unis,
03:53les indices sont ouverts
03:54autour de l'équilibre.
03:55Un peu plus de mouvements
03:57en revanche
03:57sur les marchés obligataires
03:58aujourd'hui.
03:59Oui, les tensions
03:59persistent sur les taux.
04:01Le rendement américain
04:01à 10 ans grimpe
04:02et s'établit
04:03autour de 4,45%.
04:05Sur la partie longue,
04:06le 30 ans se rapproche
04:07à nouveau du seuil
04:08de 5%.
04:09Il évolue aujourd'hui
04:10autour de 4,95%.
04:12Les taux japonais
04:13sont également sous surveillance.
04:14Le rendement à 10 ans
04:15se tend autour de 1,50%
04:17et le 30 ans aussi
04:18au-delà de 3%.
04:19Qu'en est-il en Europe, Pauline ?
04:21Même mouvement
04:21sur les rendements européens
04:23qui se tendent eux aussi
04:24avec un 10 ans allemand
04:25autour de 2,65%
04:27et un 2 ans proche
04:28de 1,90%.
04:29Enfin, sur le marché
04:30d'échange,
04:31le dollar sera fermé
04:32encore un peu
04:32ramenant l'euro-dollar
04:34autour de 1,17%.
04:35Et puis on reparle
04:35du secteur éolien
04:36aujourd'hui,
04:37toujours sous surveillance
04:38des marchés.
04:39Oui, le président Trump
04:40a appelé à de nouvelles
04:41restrictions budgétaires
04:42pour les projets
04:42éoliens et solaires,
04:44déjà réduits
04:44grâce à la loi budgétaire.
04:46Fitch a abaissé
04:47la perspective de crédit
04:48de Orsted à négative.
04:49Le titre cède 2%
04:51au Danemark.
04:52De son côté,
04:52le patron de Vestas
04:53appelle à un changement
04:54de la politique européenne
04:55en faveur de l'éolien.
04:57Le titre cède 3%.
04:58Les deux valeurs
04:59sont parmi les dernières
05:00du Stoxx 600 aujourd'hui.
05:01Et puis autre secteur
05:02au cœur de l'actualité,
05:04le secteur des spiritueux.
05:05Oui, d'après la presse italienne,
05:06l'Union européenne
05:07pourrait obtenir
05:07une exemption
05:08de tarifs douaniers
05:09de la part des Etats-Unis
05:10concernant les alcools,
05:11les avions
05:12et aussi les pièces détachées.
05:14Dans ce contexte,
05:14qu'en Paris,
05:15Rémi Cointreau
05:16et Pernod Ricard
05:16sont en hausse aujourd'hui.
05:18Air France KLM
05:18et Airbus
05:19sont également en hausse à Paris.
05:20Côté statistiques macroéconomiques,
05:22on a pris connaissance
05:23des balances commerciales
05:24françaises et allemandes notamment.
05:25Oui, en Allemagne,
05:26l'excédent de la balance commerciale
05:27de mai est supérieur aux attentes
05:29à 18,4 milliards de dollars.
05:31En France,
05:31le déficit commercial
05:32s'est creusé en mai
05:33à 7,6 milliards d'euros.
05:35Enfin,
05:36l'enquête NFIB
05:36de la confiance
05:37des petites entreprises
05:38aux Etats-Unis
05:39ressort presque conforme
05:40aux attentes
05:41à 98,6 en juin.
05:43Quel sera le programme demain
05:44à l'agenda des marchés
05:45pour les investisseurs, Pauline ?
05:46On suivra demain
05:47les indices des prix
05:48à la consommation en Chine
05:49pour le mois de juin
05:50et la décision
05:51de la banque centrale néo-zélandaise
05:53et aussi l'émission
05:54du Trésor britannique
05:54pour la dette à 10 ans
05:55après les secousses
05:57de ces derniers jours.
05:58Tendance, mon ami.
05:59Chaque soir,
05:59en ouverture de Smart Bourse,
06:00les infos clés du jour
06:01sur les marchés
06:01avec Pauline Grattel.
06:13Trois invités avec nous chaque soir
06:14pour décrypter les mouvements
06:15de la planète marché.
06:16Pierre-Alexis Dumont
06:17est à nos côtés,
06:18le directeur des investissements
06:19de Sycomore Asset Management.
06:20Bonsoir Pierre-Alexis.
06:21Bonsoir Grégoire.
06:22Hervé Gouletker nous accompagne,
06:24senior economic advisor
06:25chez Accuracy.
06:26Bonsoir Hervé.
06:27Bonsoir Grégoire.
06:27Et Igor Demac
06:28est également avec nous,
06:29directeur associé
06:30chez Vital Epargne.
06:31Bonsoir Igor.
06:32Bonsoir Grégoire.
06:33Bon, ces questions tarifaires
06:34reviennent sur le devant
06:35de la scène
06:35avec la deuxième vague,
06:37la nouvelle vague de tarifs
06:38dits réciproques
06:39qui devraient entrer en vigueur
06:40à partir du 1er août.
06:42C'est le constat
06:42que je dressais en introduction.
06:44Igor, pour des marchés
06:45d'actifs risqués,
06:46que ce soit les actions
06:47ou le crédit,
06:48ça a l'air d'être devenu
06:50presque un non-sujet.
06:51Oui, c'est un non-sujet,
06:52mais bon,
06:53les marchés,
06:53ils ne bougent plus tellement
06:55depuis quelques mois non plus.
06:56Ils baissent,
06:57ils remontent.
06:57On attend la saison
06:58des résultats, je pense,
07:00qui ne seront pas encore
07:01vraiment impactés
07:02par ces droits de douane.
07:04Donc, je dirais que
07:05les messages qu'on a
07:06du consensus,
07:07c'est plutôt qu'on attend
07:08des bonnes surprises,
07:09en tout cas,
07:10une espèce de maintien
07:11de la microéconomie
07:13face à la macroéconomie
07:14qui commence, elle,
07:15à anticiper le coût
07:17et puis qui se voit déjà
07:18dans l'aggravation
07:21chez certains
07:21comme la France
07:22du déficit
07:23ou des enquêtes
07:25qui montrent
07:25que l'inquiétude
07:26sur la consommation
07:27est présente partout
07:29puisque les droits de douane,
07:30ça fait monter les prix
07:31et que les revenus
07:33ne sont pas censés
07:34augmenter énormément
07:36chez les ménages.
07:37Donc, on va être
07:38calé peut-être
07:39le 1er août,
07:40peut-être pas,
07:41peut-être que ça va être
07:41trop poussé.
07:42Personne ne le sait,
07:43ni même peut-être
07:44Donald Trump.
07:44C'est aussi pour ça
07:45que les marchés actions
07:47ne réagissent pas.
07:48En revanche,
07:48le marché directeur
07:49des taux, lui, réagit.
07:50Donc, lui,
07:51il escruite
07:51les trajectoires budgétaires
07:53et puis aussi
07:54les trajectoires
07:55plus longs termes
07:56de croissance potentielle
07:57du PIB
07:58parce que l'exceptionnalisme
08:00américain était fondé
08:01sur une croissance
08:02notoirement plus importante
08:04que l'Europe,
08:05notamment.
08:05la Chine ayant aussi
08:07beaucoup baissé
08:08dans ses prévisions
08:09de croissance,
08:09enfin, dans sa capacité
08:10de 10 à 5,
08:11entre guillemets.
08:12Et ça, c'est une vraie question.
08:13C'est une vraie question
08:14moyen-long terme
08:15que les taux d'intérêt
08:16sont censés,
08:16en tout cas sur la part
08:17plus longue de la cour,
08:18prendre une réponse.
08:18À laquelle sont les taux
08:19de fonds pour ça
08:20apporter une réponse.
08:21Mais restons sur la micro,
08:22ça m'intéresse.
08:22On peut encore compter
08:23sur la résilience
08:25des corporate,
08:26de corporate America,
08:28la capacité à être agile
08:30dans un environnement
08:31toujours plus,
08:33je ne sais pas comment dire,
08:34frictionnel peut-être.
08:35Je crois que si vous regardez
08:36la pondération des indices
08:37et la masse de résultats
08:38produits par les valeurs
08:39technologiques,
08:39vous avez déjà la réponse.
08:41Si elle publie bien,
08:42je ne dis pas que l'EURS
08:43doit mal publier,
08:44mais c'est d'abord
08:45un point de focalisation
08:47pour tous les investisseurs.
08:48Et puis, c'est des masses
08:49tellement importants
08:50que c'est déjà un leapfrog,
08:53un saute-mouton.
08:55On ne regarde pas trop
08:56le problème tarifaire,
08:57on se dit que ça marche
08:58dans la techno US.
08:58Et la techno US,
08:59c'est la suprématie US
09:00et c'est America Inc.
09:02Et c'est America Trump.
09:03Et c'est donc logique,
09:06légitime,
09:07d'avoir vu le retour
09:08des marchés américains
09:09ces dernières semaines,
09:11depuis le point bas d'avril,
09:12emmenés justement
09:13par ce secteur
09:14de la technologie
09:15et à nouveau
09:16ce groupe de valeurs,
09:17alors plus ou moins homogène,
09:19il y en a 5,
09:19il y en a 6,
09:20il y en a moins,
09:21il y en a 7,
09:21je n'en sais rien.
09:22Mais en tout cas,
09:23Nvidia se rapproche
09:25de plus en plus
09:25des 4 000 milliards de dollars
09:26de capitalisation boursière
09:28après avoir perdu
09:29peut-être 30% en ligne droite
09:30au moment de libération de l'EF.
09:31La seule décode
09:31que font les investisseurs
09:33sur ces valeurs,
09:33c'est la faiblesse du dollar.
09:34Enfin, pour un investisseur
09:35non résident américain,
09:38c'est là où on peut dire
09:38bon, ça vaut un peu moins cher
09:40ou alors j'ai un peu plus
09:41de pouvoir d'achat
09:42pour les acheter.
09:43Mais sinon,
09:44je ne vois pas
09:45de changement d'attitude
09:46de la part des investisseurs
09:47sur ces valeurs.
09:48Mais peut-être que vous,
09:49oui.
09:49Non seulement,
09:52il n'y a pas de changement
09:52d'attitude,
09:53mais j'ai l'impression
09:53que pour le retail,
09:54pour le particulier américain,
09:56ça reste des cibles d'achat
09:58quoi qu'il arrive.
10:00Bah, Tesla peut-être pas,
10:02mais...
10:02Peut-être pas Tesla.
10:03En tout cas,
10:03les grands,
10:04très solides,
10:06oui.
10:07Bon, sur cette résilience
10:08des corporate
10:08face notamment
10:10à l'adversité commerciale
10:12ou à la question
10:12des tarifs,
10:13on peut encore compter
10:15sur des entreprises
10:17capables de s'adapter
10:18et un choc tarifaire
10:19finalement encore reporté
10:21dans le temps,
10:22Pierre-Alexis.
10:23Oui, alors je pense
10:24qu'on a une vision,
10:26c'est vrai,
10:27un peu positive
10:28de l'économie
10:30puisque vous avez
10:30des effets de stockage
10:32pré-tarif
10:33qui font que,
10:35comparé au soft data,
10:37comparé à l'ambiance
10:38et à la confiance
10:39affichées par les investisseurs,
10:41on a des économies
10:42qui tiennent beaucoup mieux.
10:43donc ça,
10:44c'est clair
10:45que le deuxième trimestre
10:47ne va pas nous donner
10:47beaucoup d'informations
10:49et je ne pense
10:49malheureusement pas
10:50que les entreprises
10:51vont vouloir beaucoup
10:53se prononcer
10:54sur le futur.
10:55Donc on n'aura pas
10:56tellement d'options
10:58et c'est compréhensible
10:59de leur part.
11:01Mais,
11:02voilà,
11:03il y a un petit risque
11:06qu'on ait une sorte
11:06de souffle d'air
11:09qui s'éteigne
11:12une fois que les tarifs
11:14seront mis en place.
11:16Il y a quand même
11:16une réalité
11:17qu'il ne faudra pas négliger.
11:18Il y a une réalité
11:18qu'il ne faudra pas négliger
11:19et là,
11:21il faudra voir
11:22si les investisseurs
11:22continuent de regarder
11:23au-delà de la vallée
11:24comme on l'appelle.
11:27Et ça,
11:27c'est un petit risque
11:29et il est clair
11:31qu'on peut s'attendre
11:33encore
11:33à des révisions
11:35plutôt négatives
11:36en deuxième partie d'année.
11:38Je pense qu'on est
11:38sur les bénéfices
11:39des entreprises.
11:40Ces publications-là
11:41vont plutôt être
11:41de bonne facture
11:42mais après,
11:45force est de constater
11:46qu'on peut avoir
11:46des mauvaises surprises.
11:48Donc ça,
11:48je pense que c'est clair
11:50mais aujourd'hui,
11:51ce que disent
11:52les investisseurs,
11:53c'est que tant
11:53qu'on ne rentre pas
11:54en schéma récessif
11:56ou en guerre commerciale,
11:59finalement,
11:59les entreprises
12:00vont réussir
12:01à s'adapter
12:02et spécifiquement
12:04les grands leaders
12:06techno,
12:07la fameuse
12:08corporate américaine,
12:08on n'aime pas
12:09State America
12:10mais on aime bien
12:10corporate America.
12:12C'est Goldilocks.
12:13C'est Goldilocks.
12:14On retrouve quelque chose
12:15d'un peu boucle d'or.
12:16Et derrière ça,
12:18c'est là
12:19où les marchés
12:21sont très cohérents.
12:23Vous avez
12:24la hiérarchie des actifs
12:26qui est en train
12:27de changer.
12:27C'est-à-dire qu'on a
12:28aujourd'hui,
12:29quand vous regardez
12:29en prime de risque,
12:30on dit
12:31qu'il faut vendre
12:32absolument
12:32les actions américaines,
12:34c'est beaucoup trop cher
12:35par rapport
12:36aux obligations américaines.
12:38Sauf que là,
12:39le problème n'est pas là.
12:40C'est qu'aujourd'hui,
12:41la hiérarchie
12:41dans ce nouveau paradigme,
12:43là où...
12:44Le risque est plus
12:44du côté de la dette américaine
12:46que si l'entreprise américaine
12:48est des actions américaines.
12:49des débasements de monnaie,
12:51l'actif qu'il ne faut pas avoir,
12:54c'est la dette.
12:55C'est évident.
12:57Et c'est en ça
12:58que dans ce nouveau paradigme,
13:00c'est assez compliqué
13:01de comparer le rendement
13:03des actifs entre eux.
13:05L'autre point
13:05qui me semble clé,
13:07c'est que vous avez
13:08des effets de masse
13:08qui sont considérables.
13:09On parlait de Nvidia.
13:11J'ai fait l'exercice.
13:12Depuis le plus bas
13:13du 8 avril,
13:15Nvidia a gagné
13:161 800 milliards de dollars
13:18de capitulation boursière.
13:19C'est l'équivalent
13:20du CAC 40 en flottant.
13:22De la capitulation boursière
13:23du CAC 40 en flottant.
13:24Donc, c'est vrai que
13:25du coup,
13:26ça entraîne beaucoup
13:27les indices
13:28qui sont construits
13:28en capi.
13:31Ça pèse, on va dire,
13:32jusqu'à 7% du Nasdaq.
13:33Je dis bien du Nasdaq
13:34pour Nvidia.
13:35Et donc,
13:35ce qui est sûr...
13:36C'est une emprise énorme.
13:37C'est que
13:38quand vous regardez
13:39la façon dont là-haut s'est faite,
13:41elle s'est faite
13:41vraiment sur
13:43l'exceptionnalisme
13:44corporate américain.
13:45Donc, c'est sur
13:47l'innovation américaine,
13:48la techno,
13:49un peu la santé...
13:50Et ce pilier-là
13:51de l'exceptionnalisme américain,
13:52finalement,
13:53les investisseurs
13:54y accordent encore
13:55non seulement
13:55de l'attention
13:55mais de la confiance.
13:56Aujourd'hui,
13:57déjà,
13:58vous n'avez pas
13:58l'équivalent.
13:59Et fort est de constater
14:01que les investisseurs
14:02peuvent douter
14:03de la capacité des Européens
14:04à sortir des leaders
14:05de ce type.
14:06Non, mais la Chine...
14:07Les Chinois, oui...
14:08Il n'y a pas d'équivalent
14:08jusqu'à ce que
14:09dit Psy qui arrive.
14:10Je rappelle que c'était
14:10quand même l'événement
14:11du 20 janvier dernier.
14:15C'est des marchés fines
14:17de capitaux
14:18qui ne sont pas
14:18aussi accessibles.
14:19C'est des marchés
14:19de capitaux
14:20qui ne sont pas accessibles.
14:22Et donc,
14:23de ce fait-là,
14:24clairement,
14:26pour l'instant,
14:27les gros investisseurs
14:29disent que c'est là
14:30qu'il faut être.
14:30Après,
14:31la vraie bonne question
14:32qu'il faut se poser,
14:32est-ce que la politique
14:33mise en œuvre par Trump,
14:34si elle dure,
14:35va permettre à ces sociétés-là
14:37de rester...
14:38Leader en innovation.
14:39Leader,
14:39créer l'écosystème
14:40qui fait que l'innovation
14:42va rester aux États-Unis
14:44avec des effets de masse
14:45qu'on connaît.
14:47Bon,
14:47ce poison lent des tarifs,
14:49Hervé,
14:49on évoquait là
14:50dans l'émission
14:51de ces derniers jours,
14:51l'idée d'un...
14:52Alors,
14:52pas d'un choc,
14:53pas d'une rupture,
14:54mais d'un poison lent,
14:55finalement,
14:55à diffusion lente,
14:57mais à diffusion quand même.
14:59Oui.
15:00Alors,
15:01trois mois,
15:03trois semaines,
15:04la prochaine fois,
15:04ce sera trois jours
15:05pour négocier.
15:06Non, mais en fait,
15:07on n'en a aucune idée.
15:09Dans tous les cas,
15:10oui,
15:11il y a un poison lent,
15:12c'est-à-dire que l'image du monde
15:14est en train de changer.
15:15Et je pense que le paradoxe
15:16qu'il faut comprendre
15:17du côté des marchés,
15:19c'est que l'image du monde
15:21à moyen terme,
15:22on la voit,
15:23je peux en dire deux mots,
15:24l'image du monde à court terme,
15:26on n'en a aucune idée.
15:27Et je dirais que sur les marchés,
15:29c'est exactement l'inverse.
15:30L'image des marchés à moyen terme,
15:33on n'en a aucune idée.
15:34L'image des marchés à court terme,
15:36on comprend un peu.
15:38Et en fait,
15:39il y a ce paradoxe
15:40et c'est ça qu'il faut savoir gérer.
15:42À court terme,
15:43l'économie,
15:44on ne sait pas bien.
15:45La politique commerciale de Trump,
15:47on ne sait pas
15:48où elle nous mènera.
15:49Y aura-t-il des mesures
15:50de rétorsion par les autres ?
15:52On voit que Trump menace,
15:54est-ce que ça suffira ?
15:56La politique budgétaire de Trump,
15:58on la comprend un peu mieux
15:59parce qu'on a une loi.
16:00Mais en fait,
16:01on voit bien qu'à aujourd'hui,
16:03on nous dit
16:03il faut accepter un déficit
16:05des comptes publics américains
16:06de 6 à 7 points de PIB
16:08ad vitam aeternam.
16:10Est-ce que les marchés de taux
16:11vont rester calmes là-dessus ?
16:14Bon, finalement,
16:15il y a plein d'inconnus
16:16et donc mettre des chiffres,
16:17c'est s'amuser
16:18parce qu'on ne sait pas.
16:19Par contre,
16:20à moyen terme,
16:21on voit bien,
16:22il faut passer
16:23de la politique à l'économie,
16:25la politique internationale,
16:27la géopolitique.
16:28On voit bien que le monde
16:30est en train de devenir plus petit.
16:33On va avoir plus de mal
16:34à trouver du sourcing
16:36en dehors de chez soi,
16:37en commençant par des choses
16:40très importantes comme les terres rares.
16:42Les marchés,
16:44les opportunités se referment.
16:47Donc en fait,
16:47il faut bien voir
16:48que le commerce mondial
16:49a quand même été
16:50l'un des grands moteurs
16:51de la croissance
16:52au long des dernières décennies.
16:53c'est en train de se refermer
16:55et puis il ne faut pas...
16:56Ça se referme
16:57ou ça se recompose
16:58ou c'est les deux...
16:59La recomposition implique
17:01que ça se renferme
17:02aussi un peu.
17:03Il y a une recomposition,
17:04on échange entre soi
17:05et puis si on échange
17:08entre soi,
17:09par exemple,
17:09entre occidentaux,
17:10si tant est que le mot
17:12ait encore du sens,
17:13ça fera moins de croissance
17:15que si on échange
17:15avec les Chinois
17:16ou les Indiens.
17:18Pour une bonne partie du monde,
17:19les échanges avec la Chine
17:20n'ont jamais été aussi importants.
17:22Oui,
17:22mais c'est un autre monde
17:23que le nôtre.
17:25Et puis,
17:26il ne faut pas oublier
17:27que dans ce monde
17:28qui est en train d'apparaître,
17:30où tout le monde
17:30va se méfier
17:31les uns des autres,
17:33où en fait,
17:33il n'y a plus
17:34une hégémonie américaine,
17:36le monde devient pluriel
17:39et instable.
17:40Dans ce cas,
17:41le comportement des États-Unis,
17:43je vis au-dessus
17:43de mes moyens,
17:45mais ça n'a aucune importance,
17:46tous les capitaux du monde
17:47veulent venir chez moi,
17:48donc je n'épargne pas,
17:50tout va bien.
17:50Mais en fait,
17:51ça ne va plus être possible,
17:52donc on va avoir une contrainte,
17:54et c'est ce que le dollar
17:55nous dit aujourd'hui,
17:56on va avoir une contrainte
17:57sur la taille du déficit,
17:59et ça veut dire aussi
18:00que les Chinois
18:01vont devoir consommer plus
18:03et que les Européens
18:04vont devoir faire
18:05des efforts d'investissement
18:06qu'ils n'ont pas faits
18:07jusqu'à maintenant.
18:08Donc en fait,
18:09il y a ces changements-là,
18:10et puis en termes
18:11de politique-économie,
18:13l'antagonisme que l'on a
18:14dans tous nos systèmes,
18:16la montée de l'illibéralisme,
18:18ça fait quand même
18:19des fonctionnements
18:20de politique
18:21et de politique économique,
18:23moins bon,
18:23c'est Trump
18:24avec son déficit,
18:26et donc ça,
18:27c'est la vision
18:27de moyen terme,
18:29et c'est ce qu'il faudrait
18:29intégrer en termes
18:31de stratégie de marché,
18:32du côté des marchés,
18:33comme on n'a pas fait
18:35l'effort,
18:36où on ne sait pas le faire
18:36à aujourd'hui,
18:37on est dans le court terme,
18:38et dans le court terme,
18:39c'est tellement simple.
18:41Alors,
18:41il y a du côté des actions
18:42et du côté des obligations,
18:44mais du côté des actions,
18:45vous dites,
18:46je joue les tendances.
18:47Alors,
18:47la tech,
18:48c'est une tendance,
18:49on peut dire que la santé,
18:51c'est une tendance,
18:52on peut dire que la défense,
18:53c'est une tendance,
18:54et en fait,
18:54par défaut,
18:55vous jouez ça,
18:56ça marche plutôt pas mal,
18:58et puis voilà.
18:59Et puis,
18:59moi je pense,
19:00c'est le marché obligataire
19:01qu'il faut que l'on ait...
19:02Bien sûr.
19:02Le marché obligataire,
19:04l'or,
19:05là,
19:05on a des messages,
19:06le marché obligataire,
19:08il nous dit,
19:09il y a plus de risques
19:09et moins de croissance économique,
19:11voilà,
19:12et ça,
19:12il faut l'entendre,
19:13et c'est cohérent
19:13avec la vision de moyen terme,
19:16les actions,
19:17ils vivent leur vie,
19:18mais c'est un peu
19:18sur un petit nuage,
19:20et donc,
19:21le court terme,
19:22sur les marchés,
19:23mais en fait,
19:24le problème,
19:24c'est qu'il faut savoir
19:25rester agile,
19:26parce qu'à un moment,
19:28il y aura une confrontation
19:29entre le court
19:29et le moyen terme.
19:31Bon,
19:31note de blog
19:31de deux économistes
19:32de la Banque Centrale Européenne
19:33sur la proportion
19:34du commerce
19:35qui est fait
19:35entre la zone euro
19:36et les pays
19:37dits illibéraux
19:39ou sous dictature,
19:41etc.
19:42C'est une part du commerce
19:43qui augmente
19:43et notamment pour,
19:45vous l'avez cité,
19:46pour des matières premières critiques
19:48à la transition,
19:50en l'occurrence,
19:51et les taras.
19:52Donc,
19:52il y a une petite note de blog
19:53pour ceux qui s'intéressent
19:55à ce sujet-là.
19:56la question du dollar
19:57et des taux,
19:58effectivement,
19:59Igor,
20:00de manière très pragmatique,
20:02quand on rentre
20:02à un nouveau client
20:03chez Vital Epargne,
20:04on le couvre
20:06sur ses actifs en dollars
20:07aujourd'hui.
20:07Ce n'est pas naturel
20:08de se couvrir
20:09contre la baisse du dollar
20:10dans un portefeuille.
20:11C'est ce qu'on disait auparavant,
20:13le risque de change,
20:14il est très important
20:15pour les produits
20:16à rendement fixe
20:18puisque le risque de change,
20:19c'est un risque variable.
20:20On se couvrait sur les obligations,
20:21ça,
20:22on couvrait le risque de change.
20:23On a une rémunération variable,
20:25en général,
20:26on ne couvre pas le change.
20:27Les clients qui sont
20:28en zone euro,
20:29il y en a peu
20:30qui veulent du dollar.
20:31Alors aujourd'hui,
20:31ce n'est pas du tout
20:32à la mode de vouloir du dollar
20:33parce que ça baisse,
20:34mais c'est justement
20:34quand ça baisse
20:35qu'il faut acheter.
20:36Déjà,
20:37après,
20:37la dédollarisation,
20:38je n'irai pas trop vite
20:39en besogne,
20:39c'est quand les matières premières
20:41ne seront plus libellées
20:41en dollar,
20:43mais quand j'entends
20:43des gens dire
20:44oui,
20:44l'or a monté,
20:45oui,
20:46mais en euro,
20:46elle a baissé.
20:48Il faut corriger de 10%,
20:49d'un bon 10%.
20:51Moi,
20:53je ne fais pas
20:53de gestion monétaire,
20:55de gestion qu'en biste,
20:57Forex,
20:57parce qu'en fait,
20:58c'est très très dur.
20:59Je pense qu'il faut accepter
21:00le fait que
21:01les économiques
21:02moyen long terme
21:03des États-Unis
21:03sont vues comme plus faibles
21:05qu'avant.
21:05C'est le message
21:06que nous donne le dollar.
21:07Est-ce que c'est
21:08tendanciellement
21:09vrai
21:09et dans quelle mesure ?
21:11Si on passe
21:11de 3% de PIB
21:13nominal potentiel
21:14à 2,
21:15voire 1,5,
21:16c'est sûr que
21:16le monde va vraiment changer.
21:18L'hégémonie américaine
21:19va vraiment
21:20se réduire
21:22au fur et à mesure.
21:23Mais je reprends
21:24ce qui a été dit,
21:25c'est
21:25les États-Unis,
21:2680-90%
21:28de la circulation
21:28des capitaux
21:29dans le monde.
21:30Ça,
21:30si ça change,
21:32et ça devrait
21:32normalement changer.
21:35Ce n'est pas possible
21:36d'avoir un pays,
21:37certes,
21:37qui représente 25%,
21:38du PIB mondial.
21:40Mais qu'est-ce qu'on fait
21:40des 75 ?
21:42Alors,
21:43ils ont des problématiques
21:44de monnaie convertible
21:45ou pas,
21:46c'est la Chine.
21:46Nous,
21:46on a une très belle monnaie
21:47entre guillemets
21:48qui pourrait servir.
21:49On n'arrive pas
21:50à donner une image
21:50suffisamment forte
21:52et saine,
21:53alors que nos comptes
21:54publics globaux
21:55sont plutôt
21:56en voie d'assainissement.
21:57Donc ça,
21:57c'est des vrais enjeux.
21:58Et puis,
21:58il y a un autre enjeu,
21:59alors plus long terme,
22:01c'est le vieillissement
22:01démographique
22:02et qui influe beaucoup
22:03sur le potentiel acheteur
22:05d'obligations
22:05parce que plus on vieillit,
22:06moins on prend risque,
22:07plus on achète des obligations.
22:09Et ça,
22:09ça vient contrebalancer
22:10un peu ce que vous dites
22:11sur la hausse des rendements
22:12parce que vous avez
22:13des acheteurs naturels.
22:14avec le vieillissement
22:15de la population,
22:16on va trouver
22:16des acheteurs marginaux
22:18de dettes obligataires.
22:18J'ai appris la gestion
22:19avec quelqu'un
22:20qui m'a dit
22:20il faut avoir
22:21100 moins son âge
22:22en action.
22:22Donc quand on a 100 ans,
22:23on n'a plus d'action.
22:24Pas mal,
22:24je ne connaissais pas la formule.
22:25100% moins son âge.
22:29Mais non,
22:29c'est normal,
22:29on prend beaucoup moins
22:30de risques à la fin de sa vie.
22:31Bien sûr.
22:32On doit et on veut
22:33transmettre quelque chose.
22:35Donc ça,
22:35c'est aussi des contre-effets.
22:36Donc c'est quand même
22:37très dur de penser
22:38dans 10, 15, 20 ans
22:39comment on sera le monde.
22:40Mais à ce stade,
22:42d'accord avec
22:43ce que disait
22:44Pierre-Alexis,
22:45le renversement
22:46de la hiérarchie
22:47des risques
22:47sur les marchés.
22:48Ah oui, oui.
22:48Oui, d'accord.
22:49Complets,
22:50c'est très dur
22:50de gérer les taux
22:51aujourd'hui.
22:52Donc on fait
22:53un peu de crédit
22:53à yield
22:54parce que ça,
22:54c'est un peu
22:54de l'actif risqué,
22:55c'est un peu
22:55une gestion action.
22:57C'est une gestion fondat,
22:58on regarde la qualité de crédit.
23:00Mais tous les gérants
23:01obligataires
23:01qu'on rencontre,
23:02ils ont beaucoup de mal
23:03à nous dire
23:04le point de courbe
23:04là, il est intéressant.
23:05ils sont pris à revers
23:06tout le temps.
23:07Et le problème,
23:07c'est que quand vous faites
23:08la gestion obligataire,
23:09c'est une gestion
23:09qui ne doit pas perdre
23:10de l'argent.
23:11Donc quand vous avez
23:11des VL qui sont négatives,
23:13le client,
23:13il n'est vraiment pas content.
23:14C'est intéressant
23:15sur ce marché obligataire.
23:16Parlons des taux,
23:17bien sûr,
23:18l'épisode britannique,
23:19le laboratoire britannique
23:20est toujours intéressant.
23:21Donc les larmes
23:22de Rachel Reeves
23:23déclenchent
23:25un moment
23:26de mini-crise,
23:28j'ose pas dire crise,
23:29sur le marché
23:29obligataire britannique
23:30en mémoire
23:31de ce qui s'était passé
23:32avec l'Eastrus
23:34en octobre 2022.
23:36Donc dans des proportions
23:36qui ont été
23:37beaucoup plus mesurées
23:38il y a une semaine
23:39de cela.
23:40Mais qui montrent
23:41que dès qu'un gouvernement
23:42s'écarte
23:44ou semble s'écarter
23:46du narratif macro
23:47ou du narratif
23:49d'orthodoxie budgétaire
23:51qui est le sien
23:52en l'occurrence
23:53du gouvernement
23:53travailliste britannique,
23:55les marchés peuvent partir
23:57très vite,
23:58très fort.
23:59Vous savez ce qu'on dit,
24:00il faut des années
24:01pour bâtir la confiance,
24:02quelques minutes
24:03pour créer la défiance.
24:05Voilà.
24:06Et donc malheureusement
24:07pour les Royaumes-Unis,
24:10l'Eastrus,
24:10ça va pas s'oublier
24:11de si tôt.
24:13C'était plutôt
24:13une économie
24:15et une banque centrale
24:17qui étaient très respectées.
24:18il y a eu un certain nombre
24:22de choix politiques
24:23qui ont été faits.
24:24Donc il y a un peu
24:24moins de parapluies
24:25et aussi
24:27une transition économique
24:32qui n'est pas simple
24:32à faire au Royaume-Uni
24:35avec de la dette.
24:36C'est des rappels
24:37à l'ordre pour tout le monde.
24:38Je voyais au Japon,
24:39désolé,
24:40je ne suis pas
24:40la politique japonaise
24:41au jour le jour.
24:42J'ai découvert
24:42il y a quelques temps
24:43qu'il y avait des élections
24:44sénatoriales
24:45à la fin du mois
24:46au Japon
24:46que potentiellement
24:48la majorité
24:49pouvait évoluer
24:50autour de ce scrutin
24:51et que l'opposition japonaise
24:53qui n'a jamais le pouvoir
24:54demande effectivement
24:56des efforts,
24:56une dépense budgétaire
24:58beaucoup plus importante
24:59que l'aujourd'hui
24:59et tout de suite
24:59on voit sur les 30 ans japonais
25:01que ça a de l'impact.
25:03Oui, mais là...
25:04La base est faible.
25:06La base du taux est faible.
25:08Oui, oui, d'accord.
25:10Donc tout petit mouvement
25:10relativement...
25:10Il est quand même à 3%
25:11maintenant sur du 30 ans.
25:12Mais là, je pense
25:13que sincèrement
25:14les investisseurs
25:15et ce n'est pas
25:16qu'aux Etats-Unis
25:17c'est vraiment
25:17sur tous les Etats
25:19commencent à acheter
25:21la théorie
25:22des rendements
25:23des croissances
25:23c'est-à-dire que
25:24la croissance
25:26dopée
25:27au déficit budgétaire
25:30ça marche
25:31pendant que vous faites
25:33du déficit
25:34et puis une fois
25:34que vous avez fait
25:35votre déficit
25:35il faut faire plus
25:36de déficit
25:37pour recréer
25:37la croissance
25:38donc on est
25:38dans ce système-là
25:40et là aujourd'hui
25:41ce qu'on vous dit
25:41c'est que moi
25:42je préfère acheter
25:42du corporate
25:43plutôt que du state.
25:44plus généralement
25:45globalement
25:46et donc voilà
25:48et on reste
25:49dans ce phénomène-là
25:50à faire la signature
25:51des entreprises
25:52et la signature
25:52des Etats.
25:53Voilà, pour l'instant
25:54c'est le cas
25:55puisqu'il y a aujourd'hui
25:57en effet
25:58une capacité
25:59d'organisation
26:00de réactivité
26:01d'adaptabilité
26:02qui est beaucoup plus forte
26:03et même d'arbitrage
26:05entre les pays
26:06ce que font très bien
26:08les multinationales
26:09qui est beaucoup plus forte
26:10du côté des entreprises
26:11que du côté des Etats
26:13donc ça je pense
26:13que c'est un point clé
26:15et ça tiendra
26:16jusqu'à ce qu'on soit
26:17dans des scénarios extrêmes
26:19de récession
26:20de guerre commerciale
26:22où là on retrouvera
26:23de l'appétit
26:24enfin du refuge
26:25à travers des actifs publics
26:26la réalité aujourd'hui
26:28c'est qu'on va rentrer
26:29plutôt dans un concours
26:30de beauté entre Etats
26:31pour attirer les capitaux
26:33voilà aujourd'hui
26:34la guerre de l'attractivité
26:35du capital
26:35avant qu'on essaye
26:37de mettre en place
26:38des normalisations budgétaires
26:39mais de toute façon
26:39on le voit
26:40qui prendront beaucoup
26:41beaucoup de temps
26:42et qui sont difficiles
26:43à mettre en place
26:43Qu'est-ce qu'elle va produire
26:44cette méga loi américaine
26:47Hervé ?
26:48On est toujours
26:49le marché
26:49enfin alors
26:50on évoquait
26:50les marchés actions
26:52et les marchés obligataires
26:52mais plus de déficit
26:54ça reste l'idée
26:56que ça génère
26:56quand même de la croissance ?
26:58Alors
26:58c'est pas plus de déficit
27:01en fait
27:01c'est une stabilisation
27:03du déficit
27:04autour des niveaux actuels
27:06Ah oui
27:06Ad vitam aeternam
27:08alors ça pose
27:10pas de problème
27:10si on reste
27:11dans le schéma
27:12précédent
27:13c'est-à-dire
27:14beaucoup de capitaux
27:17qui rentrent
27:17aux Etats-Unis
27:18et un appétit
27:19pour les titres
27:20du trésor américain
27:22dans ce cas-là
27:23ça s'équilibre
27:24si on a
27:25moins
27:26d'investisseurs
27:27étrangers
27:28avec
27:29un stock
27:30de refinancement
27:31qui est le même
27:32dans ce cas-là
27:33c'est pas compliqué
27:34il faut trouver
27:35par la théorie
27:36des vases communicants
27:37d'autres acheteurs
27:38alors soit
27:39c'est les acheteurs privés
27:40et là le vieillissement
27:41de la population
27:42peut être aidé
27:44croisons les doigts
27:45soit c'est la banque centrale
27:47et en fait
27:48et on comprend bien
27:48que lorsqu'on dit
27:49soit c'est la banque centrale
27:51ça veut dire
27:52que le travail
27:53de réduction
27:54du bilan
27:54de la banque centrale
27:56il faudrait
27:56qu'il s'arrête
27:57et puis
27:58ça veut dire
27:59une connivence
28:00entre
28:01la banque centrale
28:02et le trésor
28:03et en fait
28:04ce qu'on voit
28:06aujourd'hui
28:06autour de
28:08Jérôme Powell
28:09qui est-ce
28:09qui pourrait
28:10le remplacer
28:11ça serait bien
28:12qu'il parte plus tôt
28:13tout ce genre
28:14de choses
28:14et bien
28:15ça participe
28:17aussi de cela
28:17un autre élément
28:18qui participe
28:19de cela
28:20l'assouplissement
28:21de la régulation
28:23bancaire
28:23aux Etats-Unis
28:24comme par hasard
28:25aujourd'hui
28:26il y a des modifications
28:28de cette réglementation
28:30qui font que
28:31la capacité
28:32d'absorption
28:33de titres
28:34d'Etat
28:34par les banques
28:35commerciales
28:36américaines
28:36augmente
28:37on libère la place
28:38on libère la place
28:39dans les bilans
28:40pour acheter
28:40des actifs
28:41et des dettes d'Etat
28:42ça peut marcher ça ?
28:44écoutez
28:45oui
28:45évidemment
28:46ça peut marcher
28:47parce qu'il y a
28:48de la place
28:49pour cela
28:49et dans le monde
28:50de demain
28:51si on croit
28:52au moyen terme
28:53que j'ai décrit
28:54l'appétit pour le risque
28:55j'en sais rien
28:56aujourd'hui
28:57on dit
28:58ok j'ai mes trends
28:59et je les joue
29:00mais on n'en sait rien
29:01et puis il ne faut pas
29:03oublier que
29:03c'est un autre élément
29:04qu'il faut prendre en compte
29:06l'hommage lige
29:07rendu par tous les grands
29:08patrons américains
29:10patrons de banques
29:11compris
29:11à l'auguste
29:13président Trump
29:14ça participe aussi
29:16de cela
29:17donc en fait
29:18on dit
29:18qu'il faut avoir
29:21des raisonnements
29:22très différents
29:22entre quand on regarde
29:24le secteur privé
29:25quand on regarde
29:26le secteur public
29:28en fait aux Etats-Unis
29:29dans USA Inc
29:31il y a
29:32USA Corp
29:33aussi
29:33et donc
29:34je pense que
29:35les frontières
29:36que l'on avait
29:37avant
29:38du temps où on croyait
29:39à l'autonomie
29:41de la logique
29:42de marché
29:42et que l'état
29:43petit c'était mieux
29:44c'est quand même
29:45des codes
29:46qui sont en train
29:47d'être remis en cause
29:48en n'oubliant pas
29:49que si
29:50tout ça
29:50ça ne marchait pas
29:51et ainsi
29:52les taux longs
29:52continuaient de monter
29:53pour la planète marché
29:55ça ne serait quand même
29:56pas une bonne nouvelle
29:57parce qu'à un moment
29:58ça contaminerait
29:59le marché du crédit
30:00ça peut se payer
30:01et peut-être que ça
30:02contaminerait aussi
30:03le marché actions
30:04parlons de l'Europe
30:06aussi dans ce contexte
30:07Igor
30:08alors ça a été
30:09un des thèmes
30:09de ce premier semestre
30:11et notamment du début
30:12du premier semestre
30:13l'idée que l'Europe
30:14avait des atouts
30:15à faire valoir
30:15face à une Amérique
30:16un peu troublée
30:18perturbée
30:19par l'administration
30:20actuelle
30:21est-ce qu'on est toujours
30:22dans cette idée-là
30:23est-ce que l'Europe
30:24gagne
30:25en confiance
30:27vis-à-vis des investisseurs
30:28au fur et à mesure
30:29que les Etats-Unis
30:31en perdent ?
30:32Peut-être un peu
30:33mais moi j'ai l'impression
30:34que c'est un peu
30:34un argument marginal
30:36intellectuel
30:37qui fourrait très plaisir
30:38à une sphère
30:39politico-médiatique
30:40on aime en discuter
30:41ce qui est vrai
30:42c'est que l'euro
30:42est une monnaie de réserve
30:43internationale
30:44bon ça c'est
30:45c'est un fait
30:46pas suffisamment
30:48mais c'est un fait
30:48donc ça a la capacité
30:49d'absorber
30:50pas mal de flux
30:51en termes de croissance
30:53on est très médiocre
30:55en termes de gouvernance
30:56si on prend
30:57les grands pays
30:58la France
30:58l'Allemagne
30:59c'est quand même
31:00pas très rassurant
31:01alors si on prend
31:02l'Espagne
31:02l'Italie
31:03ou les pays scandinaves
31:04la gouvernance institutionnelle
31:06les pouvoirs en place
31:07sont plutôt crédibles
31:09parce que derrière
31:10la défiance
31:11et la hausse
31:12des taux d'intérêt
31:13sur la dette publique
31:13c'est bien sûr
31:15les dérapages
31:15mais c'est surtout
31:16la défiance
31:17vis-à-vis du pouvoir
31:18en place
31:19et de la personne
31:19qui l'incarne
31:20la gouvernance
31:20la gouvernance
31:21même sujet aux Etats-Unis
31:23oui c'est ça
31:23chez nous
31:24bien que le marché
31:26soit très composant
31:27c'est un sujet ESG
31:28oui
31:28Schmerz
31:29il a quand même
31:30été élu au deuxième coup
31:31donc c'est très bancal
31:32donc les patrons allemands
31:33ils sont quand même
31:34pas très tranquilles
31:36avec cette situation
31:37et donc c'est vraiment
31:38une défiance
31:39et aux Etats-Unis
31:40on a une certaine défiance
31:42pas tellement
31:42sur l'institution américaine
31:44mais sur
31:45les ups and downs
31:46des discours
31:47et quand on traduit ça
31:49du point de vue
31:50des marchés actions
31:51le marché actions
31:52européen aujourd'hui
31:53est à son prix
31:55dans son ensemble
31:56quand on a dit ça
31:57le marché européen
31:58il sera toujours décoté
31:59par rapport au marché américain
32:01donc 90% des flux
32:02iront de l'autre côté
32:03de l'Atlantique
32:03déjà ça c'est une
32:04donc ça ça n'a pas changé
32:05vous voyez la semaine dernière
32:07encore les flux
32:08repartent vers les actions
32:09et la tech américaine
32:10alors deux choses
32:11les discussions
32:13sur les tarifs
32:14ont déjà fait
32:14une partie du boulot
32:15c'est-à-dire
32:16faire baisser le dollar
32:17et faire monter
32:17toutes les autres
32:18monnaies exportatrices
32:19France-Suisse
32:20Euro
32:20etc
32:21donc ça c'était quand même
32:22son premier objectif
32:23il l'a atteint
32:23nous on a
32:25une monnaie assez forte
32:26on a des sous-classes d'actifs
32:28les small-limits
32:28qui se sont réveillés
32:29il n'y a pas besoin
32:30de beaucoup de flux
32:31pour les faire monter
32:32mais c'est quand même
32:33quelque chose de notable
32:34et ensuite
32:35moi je dirais
32:36les grandes valeurs
32:36internationales
32:38qui font le même job
32:39que les grandes valeurs
32:40américaines
32:40qui perdent bus
32:41qui sont portées
32:42par une dynamique
32:43ça il faut les acheter
32:45entre guillemets
32:46elles sont chères
32:46elles sont au plus haut
32:47j'entends
32:47mais si on a des choses
32:49internationales en Europe
32:50à acheter
32:51c'est ces valeurs-là
32:51qui sont très solides
32:52qui ont un process industriel
32:54de la techno
32:55voilà
32:55après on peut aller
32:56vers les valeurs des côtés
32:57on parlait des spiritueux
32:59s'ils sont dans l'exception
33:00on regarde le cours
33:01de Pernod Ricard
33:02ça y est
33:02c'est value
33:03ces boîtes-là
33:04oui c'est value
33:04mais ça peut être
33:06dans un mois
33:06plus le cas
33:07enfin là
33:08c'est le sujet chinois
33:09qui a été réglé
33:10le sujet américain
33:11il est encore
33:11voilà
33:12on peut faire ça
33:13donc l'Europe
33:14a des marchés de capitaux
33:15qui sont achetables
33:16mais toujours
33:17avec du stock
33:18du secteur picking
33:19ça ne remplacera pas
33:22dans une allocation
33:22le poids
33:23des actions américaines
33:25j'entends bien
33:26les valeurs techno américaines
33:28et ils vont vous dire toujours
33:30ouais mais pourquoi
33:30j'en ai pas
33:31etc
33:31alors c'est plus facile
33:32maintenant qu'il y a Trump
33:33et qu'il fait des
33:33facéties orales
33:35donc ils ont un peu
33:36mais l'effet montre
33:37que les perfs sont quand même
33:38exceptionnels encore
33:39c'est effectivement
33:41si on se pose la question
33:42du positionnement aujourd'hui
33:43dans une allocation
33:44actions
33:45notamment
33:45où est-ce qu'on en est
33:46Pierre-Alexis
33:47il y a eu
33:48cette phase de leadership
33:50des actions
33:51du reste du monde
33:52par rapport aux actions américaines
33:53et puis
33:54depuis quelques semaines
33:55fin du deuxième trimestre
33:56c'est plutôt les Etats-Unis
33:57qui regagnent en leadership
33:58avec
33:59on le dit le sœur
34:00les mêmes
34:01bonnes vieilles recettes
34:02autour de la tech
34:03américaine
34:05oui
34:05non mais je pense
34:06qu'il y a eu
34:06un petit peu d'effort
34:08côté européen
34:10je pense qu'en relatif
34:11quand même
34:11les Etats-Unis
34:12ont un peu baissé
34:13et l'Europe
34:14a un peu montré
34:15principalement
34:16grâce à l'Allemagne
34:17et à son plan
34:18d'infrastructure
34:19qui donne quand même
34:20un début
34:22de solution
34:23au manque d'innovation
34:25au manque de compétitivité
34:26européen
34:27qui est mis en œuvre
34:28très clairement
34:30dans le plan Draghi
34:31donc c'est un peu plus crédible
34:32maintenant
34:33c'est toujours le même problème
34:34il faut passer
34:36des belles annonces
34:38à l'exécution
34:39et l'exécution en Europe
34:40par contre
34:40c'est là où ça pêche
34:41parce que
34:42moi je prends souvent
34:43l'exemple du Green Deal
34:44versus l'IRA
34:45c'est à peu près
34:46les mêmes engagements
34:47de budget
34:47en Europe versus US
34:50sauf qu'il y en a un
34:51qui a été réalisé
34:52vite
34:52bien
34:53de façon pragmatique
34:54et qui a eu
34:55des effets très forts
34:55Green Deal
34:56ça a eu des effets
34:57en Italie
34:58voilà
34:58et après
34:59après on ne sait pas trop
35:01ça a permis de stabiliser
35:03l'Italie
35:04et la trajectoire
35:05et la trajectoire italienne
35:07ce qui est déjà
35:07un victoire en soi
35:09voilà
35:09et donc il y a
35:12des effets de masse
35:13on va voir un peu
35:14ce que devient
35:16la défense de l'Europe
35:17on sait très bien
35:17qu'à un moment
35:18ou à un autre
35:18il va falloir quand même
35:19avoir une organisation
35:21industrielle
35:22transfrontalière
35:23est-ce qu'on va réussir
35:25à faire cette organisation
35:26industrielle un peu
35:26transfrontalière
35:27sur ce pôle d'excellence
35:30
35:31à voir
35:31voilà
35:33donc il y a quand même
35:34des vraies questions
35:34et donc ce qui s'est passé
35:36c'est d'ailleurs
35:36assez étonnant
35:37c'est-à-dire qu'en monnaie locale
35:39en dollars
35:39finalement
35:40le marché américain
35:42et le marché européen
35:42sont quasiment apparaissés
35:44et c'est ce qui fait la différence
35:45c'est la devise
35:47et ça c'est quelque chose
35:48qui va continuer
35:49enfin cette volatilité
35:50d'échanges
35:51c'est un nouveau régime
35:52qui s'installe
35:53nous on a un raisonnement
35:55assez simple
35:56c'est que dans ce nouveau paradigme
35:57je pense qu'un peu
35:59de diversification
36:00est quand même
36:01plus intéressante
36:03voilà
36:03parce que
36:05en effet
36:05une manière de se prémunir
36:06il y a une incertitude
36:08sur le moyen terme
36:09qui est réelle
36:10et qu'il faut quand même
36:13sur lequel
36:14il faut
36:15il faut se positionner
36:16et diversification
36:17ça nous amène jusqu'où alors ?
36:19ça vous amène
36:20à avoir les trois blocs
36:21il faut que vous ayez
36:22un bloc
36:22américain
36:24il faut que vous ayez
36:25un bloc
36:25européen
36:27il faut que vous ayez
36:27un bloc émergent
36:28asiatique
36:29un bloc émergent
36:30asiatique
36:31voilà
36:31c'est à notre avis
36:34la bonne façon
36:35d'aborder
36:35cette période
36:38avant d'avoir
36:39un petit peu plus
36:40de clarté
36:41sur en effet
36:41les processus
36:44moyens long terme
36:44il y a des décorrélations
36:45intéressantes aujourd'hui
36:46entre les mouvements
36:48des actifs
36:49de ces différentes zones
36:50et après
36:50l'autre point
36:51qui est très simple
36:52c'est que le croissance mondiale
36:53a été
36:53le maire de la croissance
36:56le commerce mondial
36:57a été le maire de la croissance
36:58sur les 20 dernières années
37:02ce sera sans doute
37:04moins le cas
37:04et donc
37:05aujourd'hui
37:06les grands exportateurs
37:07qui ont été
37:07les grands bénéficiaires
37:09de ce phénomène là
37:11on peut avoir
37:12des valeurs
37:13plus domestiques
37:14qui
37:14donc les petites
37:15et moyennes valeurs
37:16qui tirent
37:18leur épingle
37:18de le jeu
37:19et ça
37:19ça vous apporte
37:20de la diversification
37:21de la vraie diversification
37:22et ça reste
37:23un compartiment
37:24un univers
37:24vous le connaissez
37:25particulièrement bien
37:26en Europe
37:26il y a une profondeur
37:28incroyable
37:28des prix
37:30qui restent
37:30intéressants
37:31il n'y a pas
37:31de survalorisation
37:34déjà vous avez
37:36un effet bas
37:37ces valeurs là
37:39sont loin d'être
37:40au plus haut
37:40en termes de marge
37:41et en termes
37:42de dynamique
37:42de chiffre d'affaires
37:45donc
37:45on l'a vu
37:46avec
37:47Rennes Metal
37:48ça vivotait
37:50et puis à un moment
37:50hop
37:51les gamins sont partis
37:51et donc
37:52on avait eu
37:53des bénéfices
37:54qui ont été
37:54multipliés par 4
37:55donc on peut avoir
37:56ce ne sera pas
37:57sur toutes les valeurs
37:58de la cote
37:58évidemment
37:58mais on peut quand même
38:00avoir ces effets là
38:01des game changers
38:02donc ça c'est un vrai
38:03game changer
38:04si vous avez
38:05un peu plus
38:06de vent dans les voiles
38:08avec des effets
38:08multiplicateurs
38:09qui sont importants
38:10je pense que c'est
38:11un point clé
38:11et après en effet
38:12ça a un petit peu rattrapé
38:14mais
38:15on est loin
38:16quand même
38:17des
38:17on est loin
38:19d'être à des niveaux
38:20d'euphorie
38:23sur ces valeurs
38:24et je pense que
38:25réellement
38:25ça vous apporte
38:26de la diversification
38:28ça vous protège
38:29quand même
38:29plus d'effets tarifaires
38:31qui pourraient être
38:32désagréables
38:33voilà
38:34donc on a
38:35je pense qu'on a
38:35un vrai intérêt
38:36à
38:37à soigner
38:39sa construction
38:39de portefeuille
38:40et sa diversification
38:41dans le contexte actuel
38:42parce qu'il faut être
38:43très franc
38:43personne ne sait
38:45à 6 mois
38:46où seront les tarifs
38:48s'ils sont à 10%
38:49même à 3 semaines
38:51si on est plutôt
38:53à 23-24
38:54bon
38:54il va quand même
38:55avoir un moment
38:56un peu plus complexe
38:58il y a l'épaisseur du trait
38:59et puis il y a quand même
39:00entre 15 et 25%
39:01on était à 2 avant
39:03on passe de 2 à 24
39:04ça fait fois d'août
39:05bien sûr
39:06ça va se voir
39:07c'est quand même
39:07un péage
39:08qu'il faut
39:08prendre en compte
39:10la question un peu
39:11désagréable
39:12Hervé
39:12il y a une séquence
39:14française qui arrive
39:15avec
39:16là aussi
39:17des gages
39:18attendus
39:18à délivrer
39:20face aux créanciers
39:21de la France
39:22sur la capacité
39:23à s'engager
39:25au moins
39:25sur une trajectoire
39:26responsable
39:27oui c'est des moments
39:28importants
39:29là 15 juillet
39:30et puis bien sûr
39:30toute la période
39:31budgétaire
39:32à l'automne
39:33parce que
39:34j'avoue que la France
39:35moi je veux bien
39:36en parler tous les jours
39:36j'en parle
39:37si le marché me dit
39:38qu'il faut en parler
39:38et c'est vrai que
39:39le marché ne donne pas
39:40l'indication
39:41en tout cas
39:43importante
39:44qu'il faut mettre
39:45la France là
39:46tout de suite
39:47sur la table
39:47forcément
39:48comme sujet
39:48progressivement
39:51la France est quand même
39:52à la traîne
39:53elle est à la traîne
39:54en termes de performance
39:55financière
39:56que ce soit obligataire
39:57ou action
39:58elle est à la traîne
39:59en termes de croissance
40:00économique
40:01il ne faut pas oublier
40:02que si vous prenez
40:02une chronique longue
40:03on était au-dessus
40:04de la moyenne
40:05Europe
40:06ou zone euro
40:06on était à la moyenne
40:08et maintenant
40:09on est en dessous
40:10de la moyenne
40:10donc on voit bien
40:11qu'il y a quand même
40:12un étouchement
40:12de la croissance
40:14française
40:15avec donc
40:16une équation
40:17budgétaire
40:18qui est très
40:19très compliquée
40:20on a des prélèvements
40:21très élevés
40:22on a un déficit
40:24très élevé
40:25on a une dette
40:26très élevée
40:27donc on voit bien
40:29que ce que l'on doit faire
40:30c'est toucher
40:31aux dépenses
40:32mais quand on nous parle
40:33de dépenses
40:34on dit
40:35le socle du social
40:36c'est intouchable
40:39il faut faire
40:40des efforts
40:41sur la défense
40:42et politiquement
40:43on voit bien
40:44que toucher aux dépenses
40:46c'est très compliqué
40:47donc en fait
40:48dans ce cadre-là
40:49on a l'impression
40:49qu'on est complètement bloqué
40:51les deux éléments
40:52de déblocage
40:53que l'on a
40:54c'est soit
40:55la croissance
40:56alors la croissance
40:57ça ne s'invente pas
40:58parce que créer
40:59les réformes de structure
41:00qui nous feraient
41:01dans X années
41:02avoir plus de croissance
41:03on n'y est pas
41:04soit travailler plus
41:05et en fait
41:06c'est quand même
41:07un des
41:08un des leviers
41:10voilà
41:11produire plus
41:12travailler plus
41:12c'est un des leviers
41:14que l'on a
41:14est-ce que politiquement
41:16il est acceptable
41:17vraisemblablement pas
41:18l'autre levier
41:20puis après
41:20il y a un tour de passe-passe
41:21l'autre levier
41:22c'est se dire
41:23mais finalement
41:24dans mes prélèvements
41:26est-ce que tout
41:27est bien du domaine
41:28du public
41:29par exemple
41:29est-ce que les retraites
41:31ça doit faire partie
41:32des prélèvements obligatoires
41:34la retraite de base
41:35peut-être
41:35les retraites complémentaires
41:36on pourrait très bien
41:37avoir un débat
41:39et on arriverait
41:39à la conclusion
41:40non
41:40le chômage
41:42non
41:42c'est-à-dire que
41:43dans les prestations sociales
41:45ce qui est du domaine
41:47de l'universel
41:48peut être mis
41:49dans un budget collectif
41:50ce qui est du domaine
41:52de l'individuel
41:53et donc on peut sortir
41:54des choses
41:54on peut sortir
41:55des déficits
41:56et puis
41:56la solution
41:58parce que
41:58là on voit bien
41:59que la croissance
42:00ou la définition
42:01c'est oser
42:02et dans ce cas-là
42:03c'est ne rien faire
42:04c'est une année blanche
42:05c'est-à-dire je ne touche à rien
42:07mais les espagnols
42:08en sont à leur troisième
42:09année blanche
42:10donc en fait
42:11c'est des trucs
42:12qui en ont une
42:13c'est pas qu'une
42:13qu'il faudrait faire
42:14mais ça peut se débloquer
42:16selon vous
42:17j'allais dire
42:18en douceur
42:19entre guillemets
42:19je ne dis pas qu'il ne faudra
42:20pas faire d'efforts
42:21mais sans passer
42:22par un grand
42:23chamboule tout
42:24qui paraît compliqué
42:26sur le plan politique
42:27on verra ce qu'il en est
42:28dans quelques mois
42:30mais
42:30politiquement
42:31on peut garder
42:32une forme de confiance
42:33des marchés
42:34avec les spécificités
42:37du paysage
42:38politique actuel
42:40la confiance des marchés
42:42elle est liée
42:43à deux choses
42:44d'abord
42:45le poids
42:46de l'économie française
42:47en Europe
42:48c'est un sacré paquebot
42:49et derrière ce poids
42:51l'idée que
42:51si ça va mal
42:52en France
42:53ça ira mal
42:54partout en Europe
42:55c'est le pavé
42:57dans la mare
42:57qui éclavousse tout
42:59et donc en fait
43:00on se dit
43:00si je tombe
43:01d'autres tomberont avant
43:02je ne vais pas jouer
43:04à ce jeu
43:04alors ça ne rassure pas
43:07de dire cela
43:07mais ce qu'il faudrait rêver
43:09c'est qu'à la rentrée
43:10on ait des députés
43:13qui se soient achetés
43:14une vertu
43:15qui se disent
43:16l'intérêt commun
43:17il est là
43:18je ne sais pas
43:19s'il y a des cahiers
43:20de vacances pour ça
43:21il faudrait
43:22il faudrait
43:23Igor
43:23ce qui est inquiétant
43:25dans la situation française
43:26au-delà des éléments
43:27techniques mentionnés
43:28c'est qu'on a l'impression
43:29qu'ils ne savent plus
43:31d'où vient
43:32le déficit
43:33enfin c'est un tonneau
43:34des danaïdes
43:34la dérive
43:35la dérive
43:36on n'arrive pas
43:37à identifier
43:38même d'où ça vient
43:39donc ça c'est gênant
43:41et en fait
43:41les marchés sont confiants
43:43tant qu'il n'y a pas
43:43d'événement institutionnel
43:44type dissolution
43:46démission
43:48quelque chose
43:50qui fragilise
43:50redissoudre
43:51pourrait entraîner
43:52une crise financière
43:54ou un
43:54d'accord
43:55dès que l'institution
43:565ème république
43:58va être un petit peu
43:59tanguée
43:59ils vont regarder la dette
44:01pour l'instant
44:01on va avoir une communication
44:04comme d'habitude
44:04parce qu'on est
44:04les as de la communication
44:06qui va probablement
44:08noyer le poisson
44:09on va promettre
44:10des choses
44:10qu'on ne fera pas
44:11puisque c'est quand même
44:11depuis 1974
44:12ce qu'on fait
44:13donc pourquoi pas continuer
44:14et je pense que
44:15les marchés peuvent
44:16entre guillemets
44:17s'accommoder de ça
44:18pour les raisons évoquées
44:19c'est trop gros
44:20la dette publique française
44:21c'est la deuxième dette traitée
44:23le marché
44:25actions français
44:26c'est un des
44:26le CAC 40
44:27est un des indices
44:28les plus répliqués au monde
44:29après les indices anglo-saxes
44:30on fait partie
44:32d'une chaîne
44:33heureusement
44:33parce que ça nous laisse
44:34un peu dans le
44:35dans le globalisme
44:37et le capitalisme
44:38mais on n'a
44:39aucun impact
44:41sur des changements
44:42et vous l'avez ressenti
44:43auprès des clients
44:44une forme de désaffection
44:45pour les actifs français
44:47traditionnels
44:48les actions
44:48le CAC
44:49ça s'est matérialisé
44:50pas plus qu'avant
44:52les performances
44:54de ces actions françaises
44:55sont un peu en dessous
44:56c'est lié à la composition
44:58aussi j'imagine
44:59des indices
45:00le luxe est complètement
45:01effondré
45:01mais si vous regardez
45:03Airbus, Safran, Schneider
45:05c'est des super perfs
45:07depuis des années
45:08il y a une muraille de Chine
45:10entre la vie du CAC 40
45:11et la vie politique française
45:13Pierre-Alexis ?
45:14oui tout simplement
45:15parce que
45:16les gros poids
45:17du CAC 40
45:18sont
45:18internationaux
45:21donc
45:21il y a
45:22une muraille de Chine
45:25jusqu'à un certain point
45:26et à partir
45:28d'un certain point
45:29vous allez avoir
45:30un certain nombre
45:30de secteurs
45:31qui sont principalement
45:32les secteurs régulés
45:32qui vont beaucoup
45:33souffrir de la situation
45:35et après
45:36l'autre point
45:38qui est clair
45:40c'est que
45:41on joue à
45:42ne pas respecter
45:44notre parole
45:44vis-à-vis de partenaires
45:45sauf que
45:46derrière
45:46si vous voulez être
45:47un peu plus
45:48constructif
45:49sur l'Europe
45:49c'est pas comme ça
45:50que vous faites l'Europe
45:51c'est à dire
45:51qu'à un moment
45:52ou à un autre
45:52et on le voit
45:53il y a eu un certain
45:54nombre de déclarations
45:55assez fortes
45:56notamment du président
45:57des Pays-Bas
45:58sur la France
45:59qui commencent
46:00à en avoir un peu
46:00à le bol
46:00et donc
46:02du coup
46:03dans des Pays-Bas
46:04c'est pas étonnant
46:05déjà beaucoup
46:06le problème
46:07c'est quand ça viendra
46:08de l'Espagne
46:08du Portugal
46:08et de tous ces pays-là aussi
46:10c'est un porte-parole
46:11merci beaucoup messieurs
46:13merci d'avoir été
46:14les invités
46:14de Plein de Marché
46:15ce soir
46:15Pierre-Alexis Dumont
46:16Sycomore Asset Management
46:17Igor Demac
46:18Vital Épargné
46:19Hervé Gouletker
46:20Accuracy
46:21Le dernier quart d'heure
46:32de Smartbourg
46:33chaque soir
46:33c'est le quart d'heure
46:34thématique
46:35le thème ce soir
46:36c'est celui de la dette
46:37mais non pas de la dette d'Etat
46:38on parle de dette d'entreprise
46:40et de la dette
46:41qu'on qualifie
46:41à haut rendement
46:42avec le directeur général
46:44de Florenois-Ferry
46:44qui est à mes côtés
46:45en plateau
46:45Teddy De Vitte
46:46bonsoir
46:47merci beaucoup
46:48d'être avec nous
46:49Florenois-Ferry
46:49qui est la division
46:50gestion d'actifs
46:51de groupe premium
46:52le point que vous soulevez
46:54parlant de la dette
46:56d'entreprise
46:57dite à yield
46:58ou à haut rendement
46:59c'est que cet univers
47:00a profondément changé
47:02au cours des dernières années
47:03notamment pour gagner
47:04en qualité
47:05tout à fait
47:06en fait si on fait
47:07un petit retour historique
47:09la dette
47:10à haut rendement
47:11dans les années 80
47:12ça s'appelle le junk
47:13le junk bond
47:14avec
47:14obligation pourrie
47:16comme ça qu'on le traduisait
47:17absolument
47:18donc c'était
47:18ces obligations
47:19qui servaient
47:20essentiellement
47:20à financer
47:21des LBO
47:21et il y avait
47:22un financier américain
47:23très connu
47:24qui s'appelait
47:24Michael Milken
47:25à l'époque
47:25de Drexel
47:26Bernard Lambert
47:26qui a lancé
47:28ces obligations
47:29très connues
47:29depuis
47:30l'écosystème crédit
47:32a énormément
47:32changé
47:34et progressé
47:34et notamment
47:35depuis la crise financière
47:36donc
47:36il y a deux grands
47:38deux grosses raisons
47:39la première raison
47:40c'est que
47:40les fonds de private equity
47:41ont cherché
47:42des relais de croissance
47:44en créant des fonds
47:45de dette privée
47:46et ces fonds
47:47de dette privée
47:48enfin la dette privée
47:49a contribué
47:49au financement
47:50des entreprises
47:50beaucoup plus
47:51que ce que l'on pensait
47:52à l'époque
47:53puisqu'elles ont même
47:53pris la place
47:54des banques
47:54dans pas mal de cas
47:56et en ce qui concerne
47:57le haut rendement
47:58on peut dire
47:59que ces fonds
48:00de dette privée
48:01sont venus
48:02comme une espèce
48:02de sas qualitatif
48:03où ils viennent
48:05préempter
48:05en amont
48:06de ce qu'on appelle
48:07le marché primaire
48:08les émissions
48:10des nouvelles
48:11émissions
48:11exactement
48:12et ils viennent
48:13préempter en fait
48:14les noms
48:14les moins solides
48:15ceux qui sont
48:16les moins matures
48:17d'un point de vue
48:18site de financement
48:19etc
48:19parce qu'il leur propose
48:21un deal bilatéral
48:23avec un interlocuteur
48:24seulement
48:24alors
48:25c'est pas gratuit
48:26souvent les taux
48:27sont plus élevés
48:28les conditions
48:29sont féroces
48:30c'est à deux chiffres
48:31généralement
48:31c'est souvent à deux chiffres
48:32c'est même souvent proche
48:34de
48:34au-dessus de 15
48:35en tout cas
48:37pour les plus faibles
48:37et c'est vrai
48:38qu'en bout de course
48:39du coup
48:39sur le marché obligataire
48:40il n'y a plus que
48:42des émetteurs à yield
48:44plutôt de meilleure qualité
48:46et par exemple
48:47si je dois vous donner
48:48un chiffre
48:49de notation
48:50la notation
48:50en 2008
48:51des émetteurs
48:53c'était plutôt
48:53triple C
48:54ah oui
48:55en 2008
48:56avant 2008
48:57et 2008
48:58dans l'univers à yield
49:00aujourd'hui
49:00on est sur une moyenne
49:02à double V
49:02triple C
49:02je dis dans la gradation
49:03des clients
49:04c'est proche du dépôt
49:05c'est vraiment
49:06c'est très spéculatif
49:07et aujourd'hui
49:09on est plutôt
49:09à double B
49:10moins
49:11donc c'est 5 marches
49:12d'amélioration
49:13et quand on regarde
49:14le marché du high yield
49:15en Europe
49:16c'est à peu près
49:16400 milliards
49:17il y a 70%
49:18c'est du double B
49:19donc ça a beaucoup
49:20beaucoup changé
49:21ça c'est le premier élément
49:23donc c'est la dette privée
49:25qui contribue à préempter
49:26et qui est un sas
49:27un peu de qualité
49:28la deuxième chose
49:29c'est les banques centrales
49:30ah oui
49:31parce que depuis
49:32la crise financière
49:33le gros risque
49:34principal
49:35on va dire
49:35pour le high yield
49:36c'est le défaut
49:36et c'est vrai que
49:38l'attitude des banques centrales
49:41avec ce qu'on appelle
49:41le put
49:42des banques centrales
49:44permet finalement
49:45d'éliminer
49:45souvent
49:46les risques
49:47extrêmes
49:47en tout cas
49:48limiter les risques
49:49systémiques
49:50c'est vrai que du coup
49:51le risque a changé
49:52il y a toujours des risques
49:54mais on a quand même
49:55lissé
49:55ou a annihilé
49:56un certain nombre
49:57de risques macroéconomiques
49:58extrêmes
49:59c'est ça
49:59que personne n'a envie
50:00de contempler
50:01et du coup
50:02on est passé du junk
50:03au sweet spot
50:05le high yield
50:06le haut rendement
50:08et donc
50:08sweet spot
50:09ça veut dire que
50:10pour un investisseur
50:11aujourd'hui
50:11pour un client
50:12chez vous
50:13Florent Loaferri
50:14chez Group Premium
50:15il y a évidemment
50:16beaucoup d'intérêt
50:17à détenir
50:18des produits
50:19qui ont comme sous-laçant
50:21de la dette
50:22à haut rendement
50:23quelle place
50:24est-ce que ça a
50:25dans un portefeuille
50:26dans une allocation
50:27et comment est-ce qu'il faut
50:27les considérer
50:28quand vous dites sweet spot
50:29qu'est-ce que ça veut dire
50:30on parle quand même
50:31d'actifs risqués
50:32toujours
50:33ça reste un actif risqué
50:34vous avez raison
50:35vous avez raison
50:35en fait
50:36comme dans tout
50:38on considère
50:39le compromis
50:41rendement
50:41visibilité
50:42rendement risque
50:43est-ce que l'on
50:45on n'a pas été
50:46tout seul
50:47très loin de là
50:48à le faire
50:48mais suite à la
50:50grosse remontée
50:51des taux en 2022
50:52sont apparus
50:53ce qu'on appelle
50:54des fonds datés
50:55donc des fonds datés
50:57c'est des fonds
50:57qui ont une date de fin
50:58et donc
51:00dans le cas
51:00du high yield
51:01nous on a lancé
51:02une offre
51:04de fonds datés
51:05à haut rendement
51:06depuis janvier 2023
51:07qui a rencontré
51:09un engouement
51:09assez fort
51:10puisqu'on a réussi
51:11à lever
51:13à peu près
51:13un milliard d'euros
51:14et typiquement
51:16il y a dedans
51:17uniquement du high yield
51:18d'accord
51:19c'est des échéances
51:20c'est des fonds datés
51:20ou fonds à échéances
51:21généralement c'est quoi
51:22des horizons de 5 ans
51:23c'est ça qu'on propose
51:24oui on avait fait
51:25on avait fait
51:272 ans
51:283 ans
51:28enfin on a
51:2925
51:3027
51:3029
51:3131
51:31d'accord
51:32et 31
51:32c'est le nouveau millésime
51:33c'est le nouveau millésime
51:34qu'on vient tout juste
51:35de lancer
51:36il y a quelques jours
51:38et qui est référencé
51:38depuis pas très longtemps
51:39chez nos partenaires assureurs
51:40comment fonctionnent
51:41ces solutions
51:42on a régulièrement parlé
51:43mais qu'est-ce qui caractérise
51:44ces solutions
51:45de fonds à échéance
51:46de fonds datés
51:46chez vous
51:47chez Flornois Ferry
51:48quel type d'univers
51:49alors high yield
51:50est-ce que c'est essentiellement
51:51européen
51:52est-ce que vous allez aussi
51:53sur du high yield américain
51:54là aussi il y a peut-être
51:54des différences de qualité
51:56d'ailleurs entre
51:56l'univers au rendement
51:58aux Etats-Unis
51:58et l'univers au rendement
51:59en Europe
52:00vous avez raison
52:01qui vous intéresse
52:02alors on ne voulait pas
52:04nous mélanger
52:05et empiler les risques
52:07donc on reste sur du high yield
52:08européen
52:09et comme chez nous
52:11comme chez d'autres
52:12on a tout simplement
52:12un portefeuille
52:14d'obligations high yield
52:15diversifiées
52:16que l'on sélectionne
52:18dès le début
52:19avec évidemment
52:19des analystes
52:20des gérants analystes
52:21donc le principe
52:22c'est d'acheter
52:22des obligations
52:23qui ont à peu près
52:24toute la même maturité
52:25qui est autour
52:27de la maturité du fond
52:28et puis s'il n'y a pas
52:30de défaut
52:31tous les coupons
52:33qui sont payés
52:34pendant cette période
52:35et s'il n'y a pas de défaut
52:36le principal
52:37sont capitalisés
52:38c'est capitalisé
52:38c'est remboursé à la fin
52:39et effectivement
52:41très logiquement
52:42dans un environnement
52:43où la banque centrale veille
52:44et où il n'y a
52:45pas de crash
52:46économique
52:46vous ne devriez pas
52:49avoir de taux de défaut
52:50surprenant
52:50et donc avoir
52:51justement ce sweet spot
52:53de rendement
52:53intéressant
52:55en euros
52:55dans votre portefeuille
52:57sans aller jusqu'au défaut
52:58on est quand même
52:59dans une situation
53:00où le crédit en général
53:01mais la dette
53:03high yield
53:03en particulier
53:04a des spreads
53:07très serrés
53:07c'est-à-dire des écarts
53:08de prime de risque
53:09une prime de risque
53:10très très faible
53:11par rapport à
53:11ce qu'on a appelé
53:12ou ce qu'on appelle
53:13encore du sans risque
53:14étant qualifiant ainsi
53:16les dettes souveraines
53:17en l'occurrence
53:18c'est un débat
53:19en soi
53:20Teddy
53:21donc partant
53:22de cette situation
53:22de spread serré
53:23d'écarts de prime de risque
53:24très comprimés
53:25il y a quand même
53:26une forme de vigilance
53:27à avoir
53:28j'imagine
53:28est-ce que le marché
53:29est complaisant
53:30d'ailleurs
53:30aujourd'hui
53:31encore une fois
53:31sans aller au scénario
53:33du crash économique
53:34et du défaut
53:35des entreprises
53:36est-ce qu'il y a quand même
53:37un peu de complaisance
53:38dans ces marchés ?
53:40écoutez
53:40je crois qu'il y a
53:41pas tant de complaisance
53:43que ça
53:43parce que
53:44et c'est un peu
53:45le
53:45on parle ensemble
53:47depuis quelques minutes
53:48on regarde
53:50des spreads historiques
53:51mais
53:52la nature
53:53de ces obligations
53:54est meilleure
53:55qu'avant
53:56donc il est assez logique
53:57que le spread
53:58soit plus serré
53:59puisqu'on regarde pas
54:00exactement la même chose
54:01donc
54:02oui
54:04il ne faut pas oublier
54:05évidemment
54:06il y a des risques
54:06on est en train
54:07de parler
54:08d'un rendement actuariel
54:09brut
54:09de l'ordre de 6%
54:10lorsque le taux
54:11de la BCE
54:11est à 2,25%
54:13donc
54:13s'il y a du rendement
54:13il y a des risques
54:14évidemment
54:14maintenant donc
54:15le risque de défaut
54:16dans un environnement
54:19macroéconomique
54:20maîtrisé
54:21ça devrait aller
54:22le risque de liquidité
54:23ce qui est intéressant
54:24dans un fonds daté
54:25c'est que logiquement
54:26vous allez jusqu'au bout
54:27donc vous avez moins
54:28ce risque là
54:29globalement
54:29et le risque
54:30on va dire
54:31de changement
54:32d'environnement
54:33au niveau des taux
54:34avec une remontée
54:34très bruce des taux
54:35on y croit moins
54:36aujourd'hui
54:37et pour être très clair
54:38comme dans une obligation
54:39à la fin
54:40ça rembourse aux pertes
54:41donc
54:41on a le
54:42le rappel au pair
54:44et c'est un peu
54:45le même système
54:46dans un fonds daté
54:47donc
54:48si
54:49logiquement
54:50vous achetez
54:51et après
54:51on porte
54:52c'est d'ailleurs
54:52ça s'appelle
54:53des fonds de portage
54:53vous devriez regarder
54:56uniquement votre taux
54:57cristallisé du début
54:58et s'il n'y a pas de défaut
54:59ou pas de grosse surprise
55:00c'est ce que vous aurez
55:01et alors ça donne
55:02quel type d'espérance
55:03pour un fonds
55:04donc là on est
55:04on est aux alentours
55:06de 6% brut
55:07en ce moment
55:08sur un 2031
55:09comme sur un 2029
55:11d'ailleurs à peu près
55:12donc ça reste quelque chose
55:13de très intéressant
55:14en rendement risque
55:15on est sur des volatilités
55:16qui restent faibles
55:17par rapport aux actions
55:18par exemple
55:18donc
55:19le rendement c'est bien
55:21mais le rendement c'est mieux
55:22oui
55:23est-ce que il y a
55:24oui j'allais dire
55:25est-ce que le marché primaire
55:26est dynamique
55:27de ce point de vue là
55:28est-ce que ça vous aide
55:29est-ce que le marché primaire
55:29est important justement
55:31pour ce genre de stratégie
55:34et est-ce qu'il y a
55:34des secteurs
55:36ou des profils
55:37d'émetteurs
55:38que vous avez envie
55:38de privilégier aujourd'hui
55:39alors c'est une très bonne question
55:41en fait le marché
55:42est ultra dynamique
55:43c'est-à-dire que
55:45pour vous donner un peu
55:45une idée
55:46dans les grands ensembles
55:47il y a 400 milliards
55:48sur le high yield européen
55:49il y a eu 3,4 milliards
55:51de collecte
55:53en fait
55:53sur ce type de fonds
55:54depuis le début de l'année
55:55donc lorsque
55:57par exemple
55:57prenons l'exemple
55:58de la défense
55:59puisque en ce moment
56:00la défense est revenue
56:01dans les grâces
56:02y compris des portefeuilles
56:03qui avaient une grosse
56:04immense son ESG
56:05puisqu'il faut bien
56:07se défendre
56:08les deals peuvent être
56:10souscrits
56:106, 7, 8 fois
56:12massifs
56:13donc c'est massif
56:14il faut pour ça
56:15être présent
56:17sur le marché
56:17montrer aux banques
56:19qu'on est prêt
56:20à jouer le jeu
56:20et à étudier
56:21les dossiers en amont
56:22donc c'est pour ça
56:23qu'il faut avoir
56:24une présence
56:24il faut être crédible
56:25et on pense qu'on l'est
56:27chez Flandre Ferry
56:28merci beaucoup Teddy
56:29merci d'avoir été avec nous
56:30dans ce dernier
56:31quart d'heure de Smart Bourse
56:32pour revenir
56:33sur cet univers
56:34de la dette au rendement
56:35qui a beaucoup évolué
56:36des changements majeurs
56:37notamment depuis
56:38la période
56:39de la grande crise financière
56:41il y a une quinzaine d'années
56:42de cela
56:43Teddy Deville
56:44le directeur général
56:44de Flornoy Ferry
56:45qui était l'invité
56:46de ce dernier quart d'heure
56:46de Smart Bourse
56:47ce soir
56:47sur BeSmart for Change
56:49à retrouver bien sûr
56:50en replay
56:51sur BeSmart.fr
56:52ou encore en podcast
56:52sur l'ensemble
56:53de vos plateformes préférées

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