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  • il y a 6 mois
Des incidents ont éclaté en fin d'après-midi, ce samedi, sur les lieux du rassemblement nommé "Turboteuf", organisé contre le chantier de l'A69. Des pierres ont été lancées sur les forces de l'ordre, qui ont répliqué avec des gaz lacrymogènes. Emmanuel Macron a apporté son soutien aux forces de l'ordre qui font face à "des manifestants violents".

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00:00Oui tout à fait, ces premières tensions avec les manifestants qui sont sortis par centaines.
00:04Ils sont mille selon la préfecture, des bois qui se trouvent sur la gauche de cette forêt qui est proche du château de Scopon
00:10où ils étaient depuis hier et ils se sont approchés, ils ont bloqué la route avec des barricades et les forces de l'ordre qui sont arrivées.
00:18Vous le voyez sur la droite, elles ont procédé à des sommations et elles viennent à l'instant de jeter des tirs de gaz lacrymogènes,
00:27ce qui n'arrête pas les manifestants. Les manifestants, vous le voyez sur ces images d'Antoine Corvert, ils avancent avec leur drapeau plus loin.
00:34La préfecture qui avait dit redouter des débordements depuis hier, 1500 forces de l'ordre sont mobilisées, on les voit tout autour de nous.
00:43Il y a le blindé qui arrive peu à peu.
00:46Merci beaucoup, on suit la situation sur place avec ces images en direct avec Boris Karlamov et le général Pélistrandi.
00:53C'est vrai que mon général, quand on regarde cette scène, on voit que quelques manifestants ont voulu aller au contact
01:02avec d'ailleurs ce début d'incendie que l'on découvre en direct et les gendarmes qui ont fait appel à des tirs de gaz lacrymogènes.
01:11Oui tout à fait. Il faut bien comprendre que sur la gauche de l'écran, c'est là où il y avait le château et le rassemblement
01:17qui jusqu'à présent était pacifique et en fond de tableau, on a le chantier de l'autoroute et les gendarmes mobiles sont sur le chantier
01:23pour en quelque sorte interdire aux manifestants de pénétrer sur ce chantier qui est très symbolique.
01:31Donc là visiblement, on est passé dans une nouvelle phase avec des black blocs qui vraiment là veulent aller au contact.
01:39Donc il y a eu un premier tir de grenade lacrymogène pour disperser.
01:42Alors je rappelle qu'il y a eu bien sûr les sommations.
01:46On a vu tout à l'heure un officier de police judiciaire demandant dispersion.
01:52Je rappelle que cette manifestation n'est pas autorisée.
01:54Donc maintenant il va falloir voir dans les minutes qui viennent,
01:57est-ce qu'il va y avoir une dispersion pacifique des manifestants entre guillemets normaux
02:04ou est-ce qu'on va avoir la recherche du contact par certains manifestants qui veulent en découdre ?
02:10Donc là on a un début d'incendie, les gendarmes doivent contrôler ça
02:14parce qu'on ne peut pas non plus laisser faire n'importe quoi
02:17et en particulier il peut y avoir la mise en danger de manifestants par l'imprudence.
02:23Et on voit mon général d'ailleurs un des blindés, des nouveaux blindés de la gendarmerie,
02:27le centaure qui est déployé, si je ne dis pas de bêtises.
02:30– Exactement, donc la gendarmerie a déployé six véhicules blindés du type centaure,
02:35ce sont pour le maintien d'ordre et en particulier pour éventuellement dégager les barricades,
02:42on en a vu une tout à l'heure qui est sur la route, pour rétablir la liberté de circulation.
02:46– Boris Karlamoff, déploiement des forces de l'ordre XXL, 1500 membres des forces de l'ordre,
02:53on redoutait évidemment ces images que l'on découvre en direct sur BFM TV.
02:59– Oui absolument, déploiement XXL des forces de l'ordre,
03:02puisque au regard des trois précédentes manifestations contre ce chantier de la 69 en 2023 et en 2024,
03:07ces rassemblements avaient été émaillés de violences, de dégradations, de destructions d'engins de chantier.
03:14C'est pour cette raison-là que le préfet du Tarn n'a voulu prendre aucun risque aujourd'hui.
03:171500 gendarmes, 1500 policiers déployés sur site avec des moyens, on en parlait assez conséquents,
03:266 blindés centaures, un hélicoptère, des drones, des équipes cynophiles pour procéder au contrôle en amont de ce rassemblement.
03:33À ce jour, 55 saisies ont été réalisées par les forces de l'ordre portant sur des armes et des objets pouvant constituer des armes par destination.
03:44On a vu des boules de pétanque, des haches, des catapultes artisanales ou encore des bacs de pierre qui ont été saisies par les autorités.
03:51Jusqu'à présent, ce rassemblement, on va le rappeler, qui était interdit par la préfecture du Tarn,
03:56et bien se déroulait de manière calme, festif à l'intérieur d'une propriété privée.
04:01Mais certains individus, vous le voyez à l'antenne sur le BFMTV, ont décidé à partir de 17h de quitter la propriété privée
04:08en se dirigeant vers les gendarmes qui encerclaient ce château, un château qui est comme un symbole dans cette lutte depuis deux ans maintenant
04:15puisque le propriétaire de ce château est un fervent opposant à ce projet puisque l'autoroute passerait à quelques centaines de mètres de ce château.
04:22Donc plusieurs individus cagoulés, masqués avec des parapluies qui là sont en train d'éteindre un début d'incendie.
04:29Ils tentent en tout cas d'éteindre un début d'incendie sur place absolument.
04:34Ce qu'il faut dire également, mon général, c'est que la préfecture avait anticipé bien sûr d'éventuels affrontements.
04:42On rappelle, et Boris le disait très bien, que le rassemblement avait lieu dans une propriété privée
04:48parce qu'elle était interdite, c'était un moyen de contourner cette interdiction.
04:52Mais là, le début d'incendie, c'est quand même quelque chose de sérieux.
04:56Oui, et bon, alors on voit certains manifestants qui s'efforcent d'éteindre.
05:01Bon, à juste titre, mais typiquement, on peut très vite avoir des blessés par brûlure.
05:07Vous voyez, attaquer un feu quand on est en Bermuda.
05:09Donc là, la tension, elle est forte.
05:13Alors maintenant, la question est de savoir, est-ce que la plupart des manifestants pacifiques
05:18vont quitter les lieux, rentrer chez eux, ou est-ce qu'il va y avoir une stratégie de harcèlement ?
05:25Il faut rappeler que...
05:26Un tir de gaz lacrymogène que l'on aperçoit justement, mon général, en direct
05:31pour tenter de disperser la foule, nos reporters qui sont sur place.
05:34Expliquez-nous la scène.
05:35Bien écoutez, je vous entendais parler de ces départs de feu, de ces incendies sur ce champ.
05:44Eh bien, les manifestants expliquent que ce ne sont pas eux qui ont allumé ce feu,
05:49que ce sont les tirs lancés par la police, ces gaz lacrymogènes.
05:53Et c'est pour cela qu'ils essaient d'éteindre le feu.
05:56Mais la situation reste très tendue.
05:58On voit juste derrière nous, eh bien, plusieurs fumigènes.
06:02Il y a toujours ces centaines de manifestants qui sont mobilisés
06:05et qui crient des slogans à l'encontre des forces de l'ordre.
06:09Les forces de l'ordre qui restent mobilisées.
06:12On les voit tout autour de nous.
06:13Et puis, vous le voyez, il y a de nombreux manifestants ici qui sont cagoulés.
06:17Certains portent des parapluies pour se cacher des caméras.
06:22Et la tension qui continue ici à être tendue.
06:24Ici, nous sommes à quelques centaines de mètres de ce château de Scopon.
06:29Un manifestant nous demande de ne plus terminer, de filmer maintenant la situation qui est assez tendue.
06:35Ici, au moment où l'on vous parle, le feu s'est désormais arrêté.
06:40On voit les forces de l'ordre qui restent présentes ici.
06:43Nous sommes toujours sur le chantier de l'A69.
06:46Merci beaucoup d'ailleurs pour le travail de nous reporter dans des conditions parfois compliquées.
06:51Boris Carlama, vous avez de nouvelles informations ?
06:52Oui absolument.
06:53Selon une source sécuritaire consultée par BFMTV,
06:56les manifestants ont jusqu'à présent été empêchés d'accéder au site de la future autoroute
07:00par le dispositif mis en place par la préfecture.
07:04Une première barricade a été érigée avec 200 à 500 individus hostiles.
07:11Les premières grenades lacrymogènes ont été lancées par les gendarmes.
07:15Mais voilà, il y a donc 200 à 500 personnes qui font face aux gendarmes.
07:20Certains d'entre eux, on le voit à l'image, grâce au reporter BFMTV,
07:23sont masqués, cagoulés avec des parapluies.
07:27Ils sont en train d'essayer du moins d'aller au contact de ces gendarmes
07:32qui pour l'instant se tiennent à bonne distance.
07:34Ils n'utilisent que pour l'instant des grenades lacrymogènes,
07:37mais tout en gardant plusieurs dizaines de mètres d'écart
07:41avec ces opposants et ces personnes qui sont face à ces gendarmes.
07:46Donc 200 à 500 individus hostiles selon une source sécuritaire consultée par BFMTV.
07:51Jusqu'à présent, ce rassemblement, on va le rappeler,
07:53qui était interdit se passait relativement bien dans une ambiance pacifique.
07:57Mais certains de ces opposants ont décidé de quitter cette fameuse propriété privée
08:02dans laquelle ce turbo-tuff se déroulait depuis quelques heures
08:06pour peut-être, visiblement, tenter d'aller au contact des gendarmes
08:09dans une parcelle avec ce début d'incendie
08:13qui a été éteint par certains de ces manifestants.
08:16Mais voilà l'attention qui est en train de monter d'un cran autour de ce chantier.
08:19En fait, mon général, on a les gendarmes, en tout cas les forces de sécurité,
08:23qui protègent les installations de cette autoroute A69.
08:27Il faut dire qu'il s'agit de certains manifestants
08:31et non pas toutes personnes participant à ce regroupement
08:36qui souhaitent aller à l'affrontement des forces de l'ordre.
08:38Mais on constate quand même qu'il y a un certain nombre d'individus
08:42qui, là, veulent en découdre.
08:44Oui, typiquement, c'est ce qu'on appelle les black blocs.
08:46Vous voyez avec leur tenue, quand on les voit avec tout en noir,
08:50avec des masques à gaz, des gants, des parapluies,
08:56à priori, la météo est quand même assez favorable.
08:59Il y a vraiment la volonté d'aller chercher le contact.
09:03Et c'est ça ce qui est extrêmement compliqué,
09:05notamment en termes de maintien de l'ordre.
09:07C'est-à-dire qu'il y a, entre guillemets, des manifestants de bonne foi
09:10qui ont un message pacifique.
09:12Et puis, ce mélange avec les black blocs
09:15qui vont, en fait, profiter de chaque opportunité.
09:19La difficulté, ce qu'on est...
09:21Il est à peine... On est en fin d'après-midi,
09:24mais le jour est encore long.
09:26Bien sûr.
09:27Donc, comment ça va se passer dans les minutes et heures qui viennent ?
09:32Avec quelque chose qui est extrêmement important,
09:34il faut impérativement interdire aux manifestants
09:37de pénétrer sur l'emprise du chantier.
09:41C'est une question d'image.
09:43Ça devient presque une question d'ordre politique.
09:46Donc, c'est la raison pour laquelle on a cette ligne de gendarmes mobiles.
09:50Ce que l'on constate, c'est que, pour le moment,
09:52les gendarmes mobiles restent sur cette ligne.
09:54Il n'est pas question d'aller au contact.
09:57Mais il faudra bien, à un moment, disperser,
09:59notamment en fin de soirée.
10:01On va retourner sur le terrain, retrouver nos reporters.
10:04Le général le disait à l'instant.
10:06Les gendarmes qui tiennent la ligne.
10:09Mais c'est vrai, avec quand même un certain nombre de tirs
10:11de gaz lacrymogènes pour tenter de disperser la foule
10:14à proximité de là où vous vous trouvez.
10:16Absolument.
10:21On a pu le constater tout à l'heure avec mon collègue.
10:24Il y a eu des tirs de gaz lacrymogènes, tout simplement pour,
10:27vous l'avez dit, repousser ces opposants, ces manifestants
10:30qui sont en ce moment même sur la route nationale
10:33à quelques centaines de mètres du château de Scopon.
10:36Une route qui est barrée maintenant depuis de nombreuses heures
10:39où il y a des barrages de gendarmes de part et d'autre du château.
10:43Tout se passait plutôt dans le calme depuis hier.
10:46Mais c'est vrai qu'il y a maintenant une demi-heure, trois quarts d'heure,
10:49certains opposants, certains manifestants ont souhaité sortir.
10:52Certains sont dans le calme.
10:54Il y a des pancartes.
10:55Et puis il y a un groupe plus radical, si on peut le dire ainsi,
10:59qui fait face aux forces de l'ordre.
11:01Et vous le voyez en ce moment sur les images de BFM.
11:04C'est ce gaz lacrymogène qui est tiré pour tenter de les repousser
11:07du côté du château de Scopon.
11:10Voilà ce qu'on peut vous dire en termes de chiffres.
11:12Ce que l'on sait, c'est que la préfecture a indiqué
11:14que 1500 forces de l'ordre étaient déployées sur cet événement
11:18en termes de dispositifs.
11:19Il y a de nombreux véhicules blindés aussi aux alentours du château.
11:23Le château, il faut bien se rendre compte que c'est un parc de 12 hectares
11:26en réalité, donc qui est extrêmement grand,
11:28qui accueille plusieurs centaines de participants,
11:31de manifestants pendant tout le week-end.
11:34Avec d'un côté les personnes plus radicalisées,
11:37qui sont cagoulées, qui n'ont pas envie de parler aux caméras,
11:41qui n'ont pas envie d'être filmées.
11:42Et puis de l'autre, des manifestants pour qui l'important,
11:45c'est tout simplement de manifester contre la construction du chantier.
11:49Mais donc vous le voyez maintenant depuis trois quarts d'heure,
11:50la situation se tend.
11:52Merci et merci à vous et merci à nos reporters qui sont mobilisés sur le terrain.
11:57Je le répète, dans des conditions parfois difficiles,
12:00on a tous en mémoire, pardonnez-moi mon général,
12:04les images extrêmement violentes de Sainte-Soline avec ses méga-bassines.
12:09On a appris peut-être de certaines erreurs
12:14qui avaient été commises par les forces de sécurité à l'époque ?
12:18– Alors je dirais que par rapport à Sainte-Soline,
12:20d'abord il y avait beaucoup plus de manifestants
12:22qui étaient mieux organisés,
12:26avec pour certains la volonté de lynchage de gendarmes.
12:32– Il y a des fourgons d'ailleurs de gendarmes brûlés.
12:34– Oui, voilà, il y a des fourgons.
12:36Donc là, on est dans un cadre moins violent pour le moment.
12:41La difficulté, c'est qu'à Sainte-Soline, c'était autour d'une bassine,
12:48alors que là, il y a ce point de fixation,
12:50il ne faut pas oublier qu'il y a également,
12:52tout le long de l'autoroute, des chantiers provisoires,
12:57et donc avec le risque que d'autres manifestants
13:00cherchent à aller brûler d'autres installations.
13:05Donc on est vraiment sur quelque chose qui est très fragile.
13:09On voit à l'image cette grande pancarte,
13:13c'est Rémi Fraisse, souvenez-vous, il y a 10 ans.
13:16– Ce militant qui a fait mort des suites du tir d'une grenade.
13:19– Voilà, et donc c'est toute la difficulté du maintien de l'ordre,
13:23parce qu'il s'agit, il faut bien comprendre
13:26que le rôle des forces de l'ordre n'est pas,
13:29c'est de garantir la sécurité et de garantir la sécurité physique.
13:34Des manifestants eux-mêmes, ça commence par ça, voilà.
13:37Et donc il y a cet équilibre, maintenant,
13:41toute la difficulté, et c'est toujours la même chose
13:43dans ces manifestations où il y a des groupes violents,
13:48c'est en quelque sorte comment gérer la fin,
13:51en quelque sorte, de la manifestation.
13:54Jusqu'à quelle heure est-ce qu'il va y avoir une forme de guérilla,
13:58en quelque sorte, alors non pas urbaine, mais dans le coin.
14:02Et donc c'est un véritable problème avec une obsession du côté,
14:08je le répète, des forces de l'ordre,
14:10gendarmerie mobile ici, ou police, c'est la sécurité…
14:15– Protéger les biens et les personnes.
14:16– Et des personnes, voilà, c'est ça.
14:18Donc voilà, c'est quelque chose pour lequel,
14:22et avec également la problématique aussi,
14:25et bien de l'interaction, on le voit avec les équipes de journalistes,
14:28avec certains manifestants qui sont très hostiles aussi aux journalistes.
14:32– Absolument, et nos journalistes en ont été témoins,
14:35et on va retourner justement sur le terrain pour les retrouver
14:38avec les gendarmes, en tout cas les forces de l'ordre,
14:41qui tentent de saturer l'air aussi de gaz lacrymogène
14:45pour repousser au maximum les manifestants.
14:48– On voit de gaz lacrymogène au moins 4 ou 5 au moment où on se parle,
15:00la situation qui s'est légèrement calmée,
15:03les individus qui étaient vêtus de noir
15:06et qui portaient des parapluies noires pour se cacher,
15:10et bien ils se sont un peu éloignés,
15:12vous le voyez sur ces images d'Antoine Corvert,
15:15sur la gauche, et bien nous avons toujours ces centaines de personnes,
15:19500 selon la préfecture, qui seraient prêtes à en découdre,
15:22qui se trouvent ici, il y en a plusieurs centaines
15:25qui sont restées dans le château de Scopon
15:28où étaient prévues des activités,
15:30mais pour le reste, et bien vous le voyez,
15:31toutes ces personnes qui se sont déplacées ici,
15:34elles ont placé des barricades le long de cette autoroute nationale sur la gauche,
15:39et puis il y a ces autres personnes qui sont donc venues ici
15:42sur le chantier de la 69, il faut préciser que les forces policières ici
15:47sont très importantes, on les voit,
15:49elles sont positionnées déjà sur la droite,
15:51avec ce blindé qui s'est rapproché légèrement petit à petit,
15:56et puis nous avons également des forces de l'ordre plus loin derrière nous,
15:59prêtes également à intervenir,
16:01mais la situation semble s'être apaisée pour l'instant du moins.
16:05– Merci à vous, merci de votre mobilisation également sur le terrain,
16:11merci aux équipes BFM TV, Boris Karlamov,
16:14on voit que le dispositif de sécurité est XXL, on le disait tout à l'heure,
16:181500 membres des forces de l'ordre, ça fait presque un gendarme,
16:22pour un manifestant ça devrait être géré.
16:25– Oui absolument, 1500 gendarmes et policiers,
16:28dispositifs hors normes, au vu des trois précédentes manifestations
16:32autour de ce chantier de la 69,
16:35puisqu'il y avait eu l'an dernier des violences,
16:37des dégradations sur des engins de chantier,
16:40des violences à l'envers, à l'encontre des forces de l'ordre,
16:43donc le préfet n'a voulu prendre aujourd'hui aucun risque,
16:46il a énormément communiqué sur tous les aspects de ce dispositif,
16:50et puis surtout il y a cet arrêté préfectoral d'interdiction,
16:53de rassemblement qui concerne 17 communes tarnaises
16:56autour du site de la future autoroute A69,
17:00avec donc une communication,
17:02il a eu différents contrôles routiers en amont de cette propriété privée,
17:06le château de Scopon,
17:0855 saisies ont été réalisées portant sur des armes et des objets
17:12pouvant constituer des armes par destination,
17:14on a vu des boules de pétanque, des haches, des catapultes artisanales,
17:18donc il y a eu d'importants moyens qui ont été déployés,
17:211000 participants cet après-midi,
17:241500 forces de l'ordre,
17:25et selon une source sécuritaire consultée par BFMTV,
17:28on nous indique qu'il y a entre 200 à 500 individus
17:30qui sont actuellement hostiles aux forces de l'ordre,
17:34avec des individus qui pour certains sont masqués,
17:37cagoulés,
17:38alors que jusqu'à présent,
17:39ce rassemblement, ce turbo festival,
17:42cette turbo teuf, pardon,
17:44se déroulait dans le calme,
17:45au sein d'une propriété privée,
17:47où se trouve le château de Scopon,
17:50pourquoi ce château ?
17:51Eh bien parce que le propriétaire de ce château
17:53est un fervent opposant à ce projet d'autoroute à 69,
17:57donc un calme peut-être précaire
17:59qu'on est en train de vous faire vivre sur BFMTV
18:01avec des gens qui sont en train de danser
18:03à proximité des forces de l'ordre,
18:05mais pour l'instant,
18:05pas d'affrontement direct entre les manifestants
18:08et les gendarmes de la ville.
18:09– Et mon général, une question également,
18:12puisqu'on est dans une configuration
18:13qui n'est pas urbaine,
18:15qu'est-ce que cela change pour les forces de l'ordre ?
18:18Est-ce que c'est un avantage pour les forces de l'ordre
18:22ou alors un désavantage ?
18:23– Alors, un avantage,
18:25il y a moins de risques de dégradation de biens.
18:29Les manifestations en zone urbaine,
18:32il y a souvent des dégradations.
18:35Maintenant, il y a dispersion,
18:37donc le risque dans ce type de manifestation
18:42en plein champ,
18:46c'est un manifestant qui se tord la cheville,
18:51c'est l'évacuation,
18:51enfin c'est tout le volet secours aux personnes
18:55parce qu'il faut bien comprendre que,
18:57et d'ailleurs on le voit bien,
18:58les gendarmes restent sur le chantier,
19:01ils ne cherchent pas à avancer.
19:05– Ils tiennent la ligne.
19:06– Exactement, et on ne cherche pas la confrontation,
19:08mais la problématique,
19:10et ça, ce sera la décision du préfet
19:12dans les heures qui suivent,
19:15si dans trois heures,
19:16on est dans la même situation
19:17avec plein de manifestants,
19:18à un moment donné,
19:19il faut prendre une décision en quelque sorte
19:21pour assurer la sécurité.
19:24– L'objectif, mon général,
19:26c'est vraiment que ces manifestants
19:27retournent dans cette propriété privée
19:29et continuent leur rassemblement festif,
19:32dit festif en tout cas.
19:33– Exactement, et en tout état de cause,
19:35qu'ils ne rentrent pas sur le chantier
19:39que ces manifestants contestent.
19:41Bon, et puis bien entendu,
19:43essayer d'avoir le degré minimum de violence,
19:47il y a des facteurs supplémentaires,
19:50et ça c'est aussi la problématique,
19:51c'est qu'il peut y avoir l'alcool
19:53qui rentre en ligne de compte,
19:54on est en fin de journée,
19:55la fatigue, la chaleur,
19:57et tout ça, ça peut rapidement dégénérer.
20:00Et c'est ça ce qui est extrêmement délicat à gérer,
20:03parce que quand on a une manifestation
20:05en zone urbaine,
20:06bon, une fois que la manif,
20:07on a fait le parcours,
20:08généralement les gens rentrent chez eux,
20:10alors que là, voilà,
20:11on voit ce côté festif,
20:13vraisemblablement,
20:14ils vont dormir dans la propriété,
20:16je me rappelle, c'est une propriété privée,
20:17donc pas question d'aller les déloger,
20:21donc il y aura également,
20:22vraisemblablement,
20:23un dispositif qui va être maintenu
20:24toute la nuit,
20:26et demain, dans la journée, dimanche,
20:28l'évacuation,
20:29en bon ordre,
20:30il y a aussi un,
20:32alors, les gendarmes s'affairent,
20:33il y a un petit côté aussi très similaire
20:35avec, par exemple, les rêves partis,
20:37c'est un peu le même type de problématique.
20:39On va retourner sur le terrain,
20:40mon général,
20:40retrouver nos reporters,
20:42parce que, vraisemblablement,
20:43la tension est retombée
20:45d'un cran à la lumière,
20:46en tout cas des images
20:47que l'on voit sur BFMTV en direct.
20:49La tension qui est calme depuis environ un quart d'heure,
20:57le gaz lacrymogène s'est dissipé dans les airs,
21:00et puis, il y avait de nombreux individus
21:02qui étaient cagoulés,
21:04vêtus de noir,
21:05et qui se cachaient même avec un parapluie,
21:07qui sont retournés sur la gauche,
21:10c'est-à-dire au niveau de la nationale,
21:13la nationale où il y a toujours,
21:14et bien plusieurs centaines de manifestants,
21:17d'opposants à ce chantier de la 69 qui se trouve.
21:20Ils portent des drapeaux,
21:22et il y en a même certains
21:23qui sont en train de chanter
21:24et de faire la chenille
21:26au moment où je vous parle.
21:28La tension qui vient donc de redescendre d'un cran,
21:30mais il faut préciser que les forces de l'ordre
21:32sont toujours nombreuses autour.
21:34Il y a toujours un blindé
21:35qui est directement face à ces manifestants,
21:38et puis les manifestants
21:40qui sont encerclés par les forces de l'ordre
21:41de l'autre côté,
21:43puisque nous voyons
21:44plusieurs centaines de forces de l'ordre au total.
21:47Selon la préfecture,
21:48il y a environ 1000 personnes
21:50qui participaient à cette TurboTuf,
21:52ce festival de trois jours,
21:54et toujours selon la préfecture,
21:551500 forces de l'ordre ont été mobilisées,
21:58elles ont travaillé toute la journée,
22:01elles ont fouillé les personnes
22:02qui participaient à ce festival
22:05et les forces de l'ordre
22:06qui sont parvenues
22:07à confisquer une cinquantaine d'objets,
22:10notamment des haches et des ciseaux.
22:13Merci, merci de votre mobilisation sur place,
22:16merci à nos reporters.
22:16À Mont-Général,
22:17on voit le véhicule de gendarmerie
22:20tourné par nos journalistes,
22:22le fameux Centaure.
22:24C'est un véhicule qui est très récent,
22:27dans l'éventail, en tout cas,
22:30le panel de blindés de la gendarmerie française,
22:34et qui est efficace.
22:34Oui, alors, en fait,
22:36la gendarmerie disposait
22:38d'une génération plus ancienne
22:39de véhicules blindés.
22:42Pour ce type de manifestation,
22:44il peut y avoir de la violence.
22:46Il y a un élément qui est très important,
22:47donc c'est un véhicule tout-terrain,
22:50blindé,
22:51c'est notamment sa capacité
22:52à briser des barricades.
22:54Il a un bouclier devant
22:56pour garantir,
22:58donc, pour rétablir,
23:00en quelque sorte,
23:00la liberté de circulation.
23:01Ce type de véhicule a été engagé
23:04en Nouvelle-Calédonie,
23:05et il a sauvé la vie
23:06de plusieurs gendarmes,
23:07parce qu'il y a eu des tirs
23:08sur ce type de véhicule.
23:10Entièrement blindé, bien sûr.
23:11Exactement, entièrement blindé.
23:13Donc, il a aussi un côté dissuasif.
23:16On est dans le maintien de l'ordre,
23:18mais c'est vrai que...
23:18Équipé de, on le voit,
23:19mon général,
23:20de caméras,
23:21et également de lanceurs
23:22de gaz lacrymogène,
23:24de grenades,
23:25de gaz lacrymogène.
23:25Voilà, alors,
23:26il a tout un panel
23:27d'équipements.
23:29Il y a effectivement aussi
23:31des instruments de vision,
23:32de visée nocturne,
23:33parce que l'une des difficultés,
23:35si le rassemblement
23:37se poursuit tard dans la nuit,
23:39c'est aussi de voir
23:40ce qui se passe.
23:42Et donc,
23:43c'est un outil
23:43très polyvalent,
23:45et puis,
23:46il a ce côté...
23:47Il est gros,
23:49et s'il permet,
23:49en quelque sorte...
23:50D'ailleurs,
23:51vous voyez,
23:51devant, on a un gendarme
23:52qui est en tenue
23:52maintien de l'ordre,
23:53c'est-à-dire qu'il a le bouclier,
23:55le bâton,
23:56et là,
23:56la visière baissée,
23:58c'est un signal
23:58qui est envoyé.
23:59Voilà, ils sont prêts,
24:00mais on constate que,
24:02eh bien,
24:03il n'est pas question
24:03pour les gendarmes
24:04d'aller au contact,
24:06ils protègent.
24:07Maintenant,
24:07il y a aussi un travail
24:08qui doit être fait,
24:09c'est entre les autorités,
24:12donc,
24:13notamment le préfet,
24:14et puis les organisateurs,
24:16voilà,
24:16pour essayer,
24:17justement,
24:17à un moment donné,
24:18de dialoguer
24:19et faire baisser la tension.
24:21Et la tension
24:21qui est en train
24:22de retomber,
24:23en tout cas,
24:24pour l'instant,
24:24sur le terrain,
24:25en tout cas,
24:26c'est ce que nous expliquaient
24:26nos reporters
24:27qui sont sur place,
24:28c'est ce que vous constatez
24:30actuellement.
24:34Absolument,
24:34Samy,
24:35en tout cas,
24:35on assiste
24:36à des moments
24:36de tension
24:37et des moments
24:37où le calme revient.
24:39Ce que vous voyez à l'image,
24:40et vous étiez en train
24:40d'en parler à l'instant,
24:41c'est le Centaure
24:41que mon collègue
24:42est en train
24:43de vous montrer,
24:44des véhicules blindés,
24:45donc des gendarmes mobiles,
24:47des unités de gendarmes mobiles
24:48qui sont présentes ici,
24:49et vous voyez
24:49ces opposants,
24:50ces manifestants
24:51qui sont actuellement
24:52sur cette route nationale,
24:54juste à côté
24:54du chantier
24:56de l'A69
24:57qui est en construction,
24:58c'est là où on se trouve
24:58actuellement.
25:00Vous les voyez,
25:01il y a,
25:02si on peut dire,
25:02deux ans,
25:03mais il y a d'abord
25:03les personnes plus radiques
25:05que les personnes plus radicales
25:06qui sont cagoulées,
25:08masquées
25:08et qui vont au contact
25:09des forces de l'ordre
25:10et puis,
25:11un petit peu plus en arrière,
25:12il y a des opposants
25:13avec des pancartes
25:14et qui sont plus calmes.
25:16Vous le voyez aussi
25:17sur les images,
25:18je l'espère,
25:18c'est cette barricade
25:20qui a été créée,
25:21mise en place
25:22il y a maintenant
25:22environ une heure
25:23à l'aide de plaquettes,
25:25à l'aide de branches de bois,
25:27toujours donc
25:28à quelques centaines de mètres
25:29de l'entrée
25:29du château de Scopon.
25:31Le château de Scopon,
25:31c'est là où se déroule
25:32ce festival
25:33qui a commencé hier,
25:35un festival
25:36où il y a de la musique,
25:37il y a des ateliers
25:38et puis,
25:38il y avait ce rassemblement
25:40aujourd'hui
25:41à 14h.
25:42Il y a également eu
25:43un point presse
25:44en fin de matinée
25:45à 11h,
25:45là où les équipes
25:46de BFM
25:46n'étaient pas conviées
25:47à ce point presse
25:48et c'est vrai que c'est compliqué
25:50un petit peu de travailler
25:51aujourd'hui,
25:53on doit rester à distance
25:54pour tenter
25:55de travailler
25:56et donc vous les voyez
25:57sur ces images
25:58ces manifestants
26:01qui font face
26:01pour le moment
26:02dans le calme
26:04aux forces de l'ordre.
26:05On le rappelle,
26:05ce chiffre
26:06qui est donné
26:06par la préfecture,
26:071500 forces de l'ordre
26:09sont mobilisés
26:10sur cet événement.
26:12Ils ont procédé
26:13à des fouilles,
26:14ils ont procédé
26:14à des barrages filtrants,
26:16ils ont également
26:17effectué des saisies
26:18sur des objets
26:18qui peuvent être considérés
26:19comme des armes,
26:20par exemple des boules
26:21de pétanque,
26:22par exemple des marteaux
26:24ou ce genre d'objets
26:25qui peuvent en tout cas
26:26être considérés
26:27comme des armes.
26:29Vous le voyez,
26:30ça se passe plutôt
26:31de manière calme,
26:34c'est ce que je vous disais,
26:35mais tout à l'heure,
26:36il y a maintenant
26:3720 minutes,
26:3830 minutes,
26:38il y a eu
26:39des tirs de gaz lacrymogènes
26:40pour tenter
26:41de repousser
26:41ces manifestants,
26:43ces opposants
26:44et pour tenter
26:44de les faire reculer
26:46jusqu'à ce château
26:47de Scopon,
26:48c'est un lieu privé
26:50là où a été organisé.
26:51Nous avons rencontré
26:52le propriétaire
26:53qui est un opposant
26:54à la 69
26:55et qui est donc
26:56d'accord
26:57pour autoriser
26:58cette manifestation
27:00qui dure
27:02trois jours.
27:03Mais là,
27:04vous le voyez maintenant,
27:05les opposants,
27:06les manifestants
27:06sont sortis
27:07tout simplement
27:08de ce château.
27:10Ils font maintenant
27:11face aux forces de l'ordre,
27:12ils sont entre
27:12la route nationale
27:13et le bois,
27:15il y a toujours
27:16cette barricade,
27:17il y a également
27:17des drapeaux de gaz lacrymogènes
27:19et vous le voyez,
27:20pour le moment,
27:20la situation
27:21est plutôt calme.
27:22Merci beaucoup,
27:23reporter BFM TV
27:24que je ne présente pas,
27:26dont je ne donne pas
27:27le nom ni le prénom
27:28pour des raisons
27:29de sécurité,
27:30en raison de l'hostilité
27:30d'une partie
27:31des manifestants
27:32à l'égard
27:33de certains journalistes.
27:34Bonsoir à tous,
27:35bienvenue dans Newsbox,
27:36on continue donc
27:37de suivre la situation
27:38qui s'est brusquement tendue,
27:39voilà une demi-heure
27:40maintenant,
27:41alors qu'elle semble
27:42légèrement se détendre
27:42depuis quelques minutes
27:43dans le Tarn,
27:44dans le cadre
27:45de la mobilisation
27:46contre le projet
27:46d'autoroute A69,
27:48son chantier même
27:49puisqu'il avait débuté
27:51avant d'être interrompu
27:52pour reprendre
27:53quelques mois plus tard
27:54en début d'année,
27:56c'est un rassemblement
27:56interdit,
27:58considéré par les autorités
27:59comme à haut risque,
28:00d'où le nombre
28:00considérable de gendarmes
28:02déployés,
28:02plus élevé
28:03que celui
28:04des manifestants
28:06qui se mobilisent
28:06donc tout le week-end
28:08contre ce projet
28:09d'A69,
28:10bonsoir Boris Karamoff,
28:12bonsoir François,
28:12bonsoir Léopold de Debert,
28:13bonsoir Général Pellistrandi,
28:15restons sur les images
28:16en direct
28:17de ce face-à-face
28:18qui s'est,
28:19je le disais,
28:20soudainement tendu
28:22entre les forces de l'ordre,
28:23les gendarmes
28:24en l'espèce
28:25et
28:25toute ou partie
28:27des manifestants
28:29écologistes,
28:32d'abord les moyens
28:33déployés,
28:34Général Pellistrandi,
28:35et bien pour éviter
28:36tout débordement
28:37et finalement
28:37pour parer
28:39à ce genre
28:40de situation
28:41que l'on découvre
28:43en direct.
28:44Oui,
28:44donc il y a un dispositif
28:45très important
28:46qui a été d'ailleurs
28:46largement médiatisé
28:48par le préfet
28:49du département.
28:501500 gendarmes
28:51pour 1000 manifestants,
28:53ce sont les chiffres
28:53actualisés.
28:54à savoir qu'il y a
28:56ce lieu
28:57de rassemblement
28:59autour du château
29:00mais il y a également
29:02d'autres installations
29:03à protéger
29:04le long du chantier
29:05par exemple
29:05et on sait que
29:06les laboratoires
29:08Fabre
29:10à Castres
29:11sont protégés
29:12parce qu'il y a un risque
29:13que des petits groupes
29:15essayent d'aller chercher
29:16ailleurs
29:17l'affrontement.
29:19Là,
29:19on a eu une séquence
29:20qui a débuté
29:21vers 17h,
29:2217h30
29:23une montée en tension
29:24en quelque sorte
29:25où les manifestants
29:28sont sortis
29:29du château
29:30et parmi les manifestants
29:31il y avait
29:32ce qu'on appelle
29:33les black blocs
29:33c'est-à-dire
29:34des gens qui sont
29:35habillés en noir
29:36et qui ont recherché
29:38l'affrontement.
29:39Là justement,
29:40on a des forces de l'ordre
29:41qui se repositionnent
29:45pour garantir la sécurité.
29:50Il y a un problème,
29:51c'est que
29:52la nationale a été coupée,
29:55il y a une barricade
29:56donc c'est toute la question
29:57du maintien de l'ordre
29:58d'une part
29:59empêcher
30:00les manifestants
30:01de pénétrer
30:02sur le chantier
30:03là il y a un côté
30:04médiatique
30:05et politique
30:06en quelque sorte
30:07ils parvenaient
30:08à mettre
30:09le pied
30:10sur le chantier
30:11et
30:11tout en garantissant
30:13la liberté
30:15de circuler
30:16la route
30:16a été interdite
30:17mais il va bien falloir
30:18à un moment donné
30:19disperser
30:20la barricade.
30:21Donc la question
30:22qui va se poser
30:23dans les minutes
30:24qui suivent
30:24c'est est-ce que
30:25les Black Blocs
30:26vont à nouveau
30:27rechercher l'affrontement
30:28comme il y a une demi-heure
30:29ou est-ce que
30:30ça va se calmer ?
30:31Alors justement Boris
30:32on dit les manifestants
30:33qui sont ces manifestants
30:35et qui sont ceux
30:36qui présentent
30:37un profil
30:38plus à risque
30:40que les autres ?
30:42Alors ce qu'il faut bien
30:42comprendre François
30:43c'est que pour cette
30:44manifestation
30:44il n'y a eu aucun
30:45organisateur officiel
30:47aucune association
30:47qui n'avait déclaré
30:49cette manifestation
30:49ce sont donc
30:50des individus
30:52qui pour la plupart
30:52d'entre eux
30:53appartiennent à des
30:53collectifs écologistes
30:55des collectifs
30:56qui s'opposent
30:57depuis des mois
30:57et des mois
30:58à ce chantier
30:58de la 69
30:59et il y a parmi
31:00toutes ces personnes
31:011000 participants
31:02aujourd'hui
31:03des individus
31:04qui sont connus
31:05des autorités
31:06pour avoir
31:07dans le passé
31:08participé
31:09à des mouvements
31:11de contestation
31:12comme l'A69
31:13mais également
31:13sur d'autres parties
31:14de notre territoire
31:16il y a des individus
31:16qui sont masqués
31:17cagoulés
31:18certains ont fait
31:19l'office de contrôle routier
31:20et à cette occasion
31:21les autorités
31:22ont saisi
31:22des boules de pétanque
31:24des catapultes artisanales
31:25ou encore
31:25des marteaux
31:26ou des haches
31:27à ce jour
31:2755 saisis
31:29ont été réalisés
31:30sur des contrôles
31:31en amont
31:32de ce fameux château
31:33de cette propriété privée
31:34qui est l'objet
31:35de toutes les attentions
31:36aujourd'hui
31:36puisque tous ces manifestants
31:38se sont rassemblés
31:39là-bas
31:39puisqu'on est sur
31:40une propriété privée
31:41donc il n'est pas question
31:41de pouvoir les évacuer
31:43et le propriétaire
31:44est lui-même opposé
31:46au projet
31:47un opposant historique
31:49donc à ce projet
31:50puisqu'il déplore
31:51le fait
31:51que cette autoroute
31:52pourrait passer
31:52à plusieurs centaines
31:53de mètres
31:53de son château
31:54il y a eu
31:55une interdiction
31:56de rassemblement
31:56arrêté préfectoral
31:57qui concerne
31:58pas moins de 17
31:59communes tarnaises
32:00situées donc
32:01autour du site
32:03du chantier
32:04et puis tous ces manifestants
32:06ils ont décidé
32:07de sortir
32:08de la propriété privée
32:09à partir de 17h
32:10c'était annoncé
32:10sur les boucles
32:11de messagerie
32:12cryptée
32:13des organisateurs
32:14donc on savait
32:15qu'à partir de 17h
32:16il y avait un risque
32:17aujourd'hui
32:17d'avoir des troubles
32:18à l'ordre public
32:1917h30
32:20des premières échauffourées
32:21des premiers tirs
32:22de grenades lacrymogènes
32:23des jets de pierre
32:23sur les forces de l'ordre
32:24mais pour l'instant
32:25vous le voyez
32:26sur les images
32:26de BFMTV
32:27grâce à nos reporters
32:27dans le Tarn
32:28il n'y a pas
32:29d'affrontement direct
32:30il faut nuancer
32:31ce qui peut apparaître
32:32comme étant un début
32:33de débordement
32:33voire des violences
32:33pour l'instant
32:34nous n'en sommes pas là
32:35ça s'est un peu échauffé
32:37les gendarmes
32:38restent en observation
32:40par le moment
32:40il tire des grenades
32:42lacrymogènes
32:42mais pour l'instant
32:43c'est un face à face
32:44c'est un face à face
32:45pas d'affrontement
32:47directement
32:48ce qu'il faut bien comprendre
32:50c'est que les gendarmes
32:50depuis ce matin
32:51ils sont en observation
32:52ils encerclent cette propriété
32:53ils vont attendre
32:55le dernier moment
32:55si vraiment
32:56il y a urgence
32:57à intervenir
32:57mais pour l'instant
32:58ce sont deux camps
32:59qui se font face
33:00deux camps
33:00qui ne s'affrontent pas
33:01directement
33:02Jean Terlier
33:03député Renaissance du Tarn
33:04est avec nous
33:05bonsoir monsieur
33:06votre réaction
33:07d'abord à ce qui se passe
33:08en ce moment même
33:09et dont nous sommes témoins
33:10actuellement
33:11oui
33:13bonsoir
33:13écoutez
33:14une réaction
33:16qui est celle
33:17malheureusement
33:18d'un constat
33:20d'un bis répétit
33:21vous savez
33:21les manifestations
33:22contre l'autoroute
33:23à 69
33:24il y en a eu trois
33:25et les trois
33:26elles se sont malheureusement
33:26soldées
33:27par des dégradations
33:30de biens publics
33:31et privés
33:31des affrontements
33:32très graves
33:34avec les forces de l'ordre
33:35des troubles
33:36à l'ordre public
33:37manifestes
33:38et ces considérations
33:40faites
33:40de ce passif
33:41j'allais dire
33:42que le préfet
33:43a justement interdit
33:44ces manifestations
33:45il faut bien le dire
33:46à ceux qui nous écoutent
33:48qu'aujourd'hui
33:48effectivement
33:49il n'y a pas
33:49d'interdiction
33:50de se rassembler
33:51à l'intérieur
33:52du domaine privé
33:53de ce shop
33:54de fameux choteau
33:55de Maurice Copon
33:56mais c'est évidemment
33:57tout rassemblement
33:58qui est interdit
33:58à l'extérieur
33:59il a été interdit
34:00par le préfet
34:02et à juste titre
34:02on a quelque chose
34:04qui est assez baroque
34:05c'est à dire
34:05qu'on a des organisateurs
34:06qui ont appelé
34:07des associations
34:08qui sont bien connues
34:09en 1969
34:09qui sont bien connues
34:10et qui ont appelé
34:11à manifester
34:12et à se rassembler
34:13mais sans qu'aucune
34:14n'ait prise
34:15la responsabilité
34:16de cette organisation
34:17parce qu'ils savent
34:18très bien en réalité
34:18qu'il va y avoir
34:19des troubles
34:20on a vu
34:20des pré-ministres
34:22alors pour l'instant
34:22effectivement
34:23il faut raison garder
34:24par rapport
34:25à ces oppositions
34:26entre les forces
34:27de l'ordre
34:27et les manifestants
34:28mais malgré tout
34:29si jamais cela venait
34:30à se tendre
34:31les organisateurs
34:32pourraient être responsables
34:33pénalement
34:34de ces situations
34:34et donc elles se sont bien gardées
34:36ces associations
34:37de venir
34:38prendre la responsabilité
34:41de l'organisation
34:42de ces rassemblements
34:44et de ces manifestations
34:45tout en faisant une chose
34:46qui depuis plusieurs semaines
34:48est à déplorer
34:49c'est à dire
34:49que vous avez
34:49sur les réseaux sociaux
34:50reliés par ces mêmes associations
34:52des entreprises
34:54qui sont ciblées
34:55vous avez évoqué
34:55celle des laboratoires
34:57Pierre-Femmes
34:57mais pas que
34:57il y a beaucoup de sociétés
34:59qui sont en soutien
34:59à l'autoroute
35:00à 69
35:01qui ont fait l'objet
35:01d'un ciblage
35:02très précisément
35:03par ces associations
35:05opposées à l'autoroute
35:06à 69
35:06les français doivent savoir
35:08que l'état ne fait pas face
35:09à des militants
35:10de la cause écologique
35:11mais à des groupes
35:11de barbares sans limite
35:13qui veulent créer
35:13le chaos
35:14reprenez-vous à votre compte
35:15ces mots de Bruno Retailleau
35:16postés aujourd'hui
35:17sur les réseaux sociaux
35:18écoutez je laisserai
35:19au ministre de l'intérieur
35:20le terme de barbare
35:22moi je les ai parfois
35:23quand il s'agit
35:24des écureuils
35:25qui étaient perchés
35:27dans les arbres
35:27nommés des délinquants
35:29parce que je considérais
35:30qu'ils étaient sur des propriétés
35:31privées
35:32et sans aucune autorisation
35:33on a à la fois
35:35des militants
35:36qui soutiennent une cause
35:38et c'est bien leur droit
35:39mais qui aussi
35:40également acceptent
35:42que des militants
35:43plus radicalisés
35:44violents
35:45armés
35:46cagoulés
35:46puissent circuler
35:47à leur côté
35:48puissent permettre
35:49de se faufiler
35:50parfois comme ça a été le cas
35:51lors des dernières manifestations
35:53pour pouvoir commettre
35:55des exactions
35:56très très graves
35:56il y a eu des usines
35:57qui ont été brûlées
35:58dans le Tarn
35:58lors des précédentes manifestations
36:00et donc on n'a pas face
36:02qu'à des personnes
36:04qui sont
36:04j'ai à dire animées
36:05par le soutien
36:07à une cause écologique
36:08on a des personnes
36:09qui viennent
36:10de l'extérieur
36:10de ce territoire
36:11de ce sud du Tarn
36:12parfois même
36:12de l'étranger
36:13pour uniquement
36:15en découdre
36:15avec les forces
36:16de l'ordre
36:16et donc c'est effectivement
36:18ces personnes-là
36:19qu'il faut cibler
36:20et je remercie
36:21à la fois le ministre
36:22de l'Intérieur
36:22et la préfecture du Tarn
36:23d'assurer pour l'instant
36:25la sécurité
36:26parce que nous avons
36:28beaucoup souffert
36:29ces derniers mois
36:30de ces manifestations
36:31avec des personnalités
36:32ultra violentes
36:33qui n'ont strictement
36:35rien à faire
36:35dans le sud du Tarn
36:36Vous redoutez
36:37les prochaines heures
36:38la soirée
36:38parfois on sait
36:39que dans le maintien
36:41de l'ordre
36:41la tombée de la nuit
36:42peut représenter
36:43un élément
36:43de nature à compliquer
36:45la tâche des forces
36:45de l'ordre
36:46Oui bien sûr
36:47vous avez tout à fait raison
36:48c'est les moments
36:49un peu critiques
36:51donc évidemment
36:52elles sont à redouter
36:55écoutez
36:55pour l'instant
36:56on a un dispositif
36:57de sécurité
36:58qui est bien en place
37:00des moyens humains
37:02et en matériel
37:03mis
37:04qui fait ses preuves
37:05et je remercie
37:06le ministre de l'Intérieur
37:07d'avoir déployé
37:09l'ensemble de ses moyens
37:10pour éviter
37:11les débordements
37:12Vous validez d'ailleurs
37:12la stratégie
37:13qui consiste à déployer
37:14plus voire beaucoup plus
37:16de gendarmes
37:17que de manifestants
37:18Écoutez
37:20la dernière fois
37:21c'était déjà
37:22le cas
37:23et ça n'a pas empêché
37:23encore une fois
37:24que des maisons
37:25soient saccagées
37:26que des affrontements
37:28très graves
37:29avec des jets
37:30de cocktails Molotov
37:30interviennent
37:31que des usines
37:33encore une fois
37:33soient brûlées
37:34avec du matériel
37:35donc les moyens
37:37ils sont ce qu'ils sont
37:38ils sont nécessaires
37:39pour assurer
37:39l'ordre public
37:41et encore une fois
37:42c'est une très bonne chose
37:44que ces moyens
37:45soient mis
37:45comme ça
37:46à disposition
37:47de la préfecture du Tarn
37:49pour pouvoir assurer
37:50un maintien de l'ordre
37:51efficace
37:52on voit que pour l'instant
37:52ça fonctionne
37:53donc non
37:54il n'y a
37:55j'allais dire
37:55presque jamais trop de moyens
37:56quand il s'agit
37:57d'assurer l'ordre public
37:58au-delà
37:59du face-à-face
38:01entre certains manifestants
38:02et les forces
38:04de l'ordre
38:05vous estimez aujourd'hui
38:06que le dialogue
38:07est rompu
38:08voire qu'il est impossible
38:09entre les pros
38:11et les anti
38:12à 69
38:13alors que les décisions
38:14de justice se suivent
38:15et ne se ressemblent pas
38:15vraiment
38:16écoutez
38:17on a aujourd'hui
38:18sur place
38:19un chantier
38:19de l'autoroute
38:20à 69
38:20qui est construit
38:21à près de 70%
38:22on a aujourd'hui
38:24effectivement
38:2515 ou 16
38:27décisions de justice
38:27qui sont favorables
38:29à ceux qui défendent
38:30ce chantier
38:30de l'autoroute
38:31à 69
38:31qui sont majoritaires
38:33dans le sud du Tarn
38:34toutes
38:34j'allais dire
38:35toutes
38:36groupes politiques
38:38confondus
38:39on a
38:41un soutien
38:41matis
38:41de la population
38:43c'est 75%
38:43des sud-tarnais
38:44qui défendent
38:45cette infrastructure
38:45autoroutière
38:46et aujourd'hui
38:47on a
38:48une minorité
38:49qui voit
38:49que cette situation
38:50leur échappe
38:51que la dernière
38:51décision de justice
38:52qui fait date
38:53c'est celle
38:54de la cour administrative
38:55d'appel
38:55qui a ordonné
38:56la reprise
38:57du chantier
38:57de l'autoroute
38:58à 69
38:58nous avons
38:59nous aussi
38:59également
39:00les parlementaires
39:00voté une loi
39:01de validation
39:02des autorisations
39:02environnementales
39:03à l'Assemblée nationale
39:04et au Sénat
39:05et donc
39:05on a aujourd'hui
39:06tous les éléments
39:07à la fois juridique
39:08et judiciaire
39:09et administratif
39:10qui sont en faveur
39:11de ceux qui soutiennent
39:12ce chantier
39:13de l'autoroute
39:13à 69
39:13et on sent que
39:14parmi les opposants
39:15tout cela leur échappe
39:16on voit très bien
39:17d'ailleurs
39:17que la mobilisation
39:18elle est bien moins
39:19importante
39:20que les fois précédentes
39:22donc j'ai le sentiment
39:24qu'il s'agit là
39:24d'un barou d'honneur
39:25et vous savez
39:26parfois les barou d'honneur
39:27ils finissent
39:27pas forcément
39:28très bien
39:29donc effectivement
39:30je suis vraiment
39:32très attentif
39:33à ce qui va se produire
39:34en appelant évidemment
39:36celles et ceux
39:36qui considèrent
39:37qu'il faut manifester
39:38parce qu'ils considéraient
39:40que ce chantier
39:40est un chantier
39:41éco-cidère
39:42comme parfois
39:42un projet inutile
39:43imposé
39:44et éco-cidère
39:45qui porte atteinte
39:45mais à ne pas venir
39:47se mélanger
39:48avec celles et ceux
39:49aujourd'hui
39:49qui ne partagent
39:51pas leur cause
39:52et sont là
39:53uniquement cagoulés
39:54et masqués
39:54pour en découdre
39:55avec les forces
39:56de l'ordre
39:56Merci Jean Terlier
39:57d'avoir été en direct
39:58avec nous
39:58alors que la situation
39:59semble se détendre
40:00un petit peu
40:01après plus de 20 minutes
40:03de tensions
40:04naissantes
40:04aux abords
40:06du chantier
40:07de la 69
40:09Toulouse-Castre
40:10Léopold de Debert
40:11je citais une partie
40:12du message posté
40:14aujourd'hui
40:14sur les réseaux sociaux
40:15par le ministre
40:15de l'Intérieur
40:16imité si je puis dire
40:17par le ministre
40:17des transports
40:18puisqu'on parle
40:18d'un sujet
40:19qui concerne aussi
40:20la partie transport
40:21l'autoroute A69
40:22son projet
40:23en tout cas
40:23et le chantier
40:23qui a débuté
40:25des mots
40:25sommes-nous surpris
40:26très fort
40:27de Bruno Retailleau
40:29entre autres
40:29Oui
40:30qui est dans sa rhétorique
40:30habituelle
40:31quand on se plonge
40:32dans les dernières déclarations
40:33de Bruno Retailleau
40:34du lexique
40:35qui l'infuse
40:36régulièrement
40:38dans les débats
40:39parce que
40:40ce n'est pas un secret
40:41que de dire
40:41que Bruno Retailleau
40:42a dans ce calendrier
40:45actuel
40:45alors qu'on se rapproche
40:46de 2027
40:47évidemment
40:48des ambitions particulières
40:49ce qui est intéressant
40:50c'est que tout à l'heure
40:51Boris rappelait
40:52les moments clés
40:54de la journée
40:54on a attendu de savoir
40:56si oui ou non
40:56il allait y avoir
40:57des tensions
40:58mais dès midi 56
40:59Bruno Retailleau
41:01il a pris son téléphone
41:02par le biais de ses équipes
41:03et il a posté
41:03quatre photos
41:04pour montrer
41:04des objets
41:05qui avaient été
41:06saisis
41:07sur ces lieux
41:08que l'on voit à l'écran
41:08aux abords
41:09de ce château
41:10avec ce message
41:11quand je cite
41:12au nom de l'écologie
41:13on prépare une manifestation
41:14avec des armes
41:16comme des catapultes
41:17des boules de pétanque
41:18ou des haches
41:18quant au nom de l'écologie
41:19on mobilise
41:20des dizaines de militants
41:22d'ultra-gauche
41:22encagoulés
41:23et dangereux
41:24dont une cinquantaine
41:25dit le ministre de l'Intérieur
41:26de Fiché
41:27est-ce qu'ils ne veulent
41:28que détruire
41:28ou casser du flic
41:30alors c'est qu'on a basculé
41:31dans la sédition
41:32et l'ultra-violence
41:33et il poursuit
41:34un peu plus tard
41:35en disant
41:35les français doivent savoir
41:37que l'état
41:37ne fait pas face
41:38ici
41:39à des militants
41:40de la cause écologique
41:41mais à des groupes
41:42je cite
41:43de barbares sans limite
41:44qui veulent créer le chaos
41:46et s'en prendre
41:46aux forces de l'ordre
41:47malgré les décisions de justice
41:49qui ont permis
41:49la construction de la 69
41:50il conclut son message
41:52avec ses photos
41:53comme je vous le disais
41:53en disant
41:54nous ne laisserons rien passer
41:55donc je vous le disais
41:56moi je me suis replongé
41:57dans ce lexique précis
41:59du ministre de l'Intérieur
42:00qui a déjà
42:01ces dernières semaines
42:02parlé de barbares
42:03mais alors
42:03pour d'autres sujets
42:04vous allez voir
42:05le 1er juin
42:06il parlait de barbares
42:07pour décrire les personnes
42:08qui ont pris part
42:09au débordement
42:09après la victoire du PSG
42:11vous savez en marge
42:11de la finale
42:12de la Ligue des Champions
42:13à l'époque
42:14plusieurs élus de gauche
42:15reprochaient au ministre
42:16de l'Intérieur
42:16d'utiliser un vocabulaire
42:18je cite
42:18indigne de sa fonction
42:19le RN critiquait
42:20de son côté
42:21une part de fiasco sécuritaire
42:23estimant que les mots
42:24ne remplaçaient pas l'action
42:26et puis
42:26quelques jours plus tard
42:27le 10 juin
42:28là vous vous en souvenez
42:29malheureusement
42:29il y a cette assistante d'éducation
42:31qui a été tuée
42:31par un élève
42:32lors d'un contrôle de gendarme
42:34devant le collège
42:35de Haute-Marne
42:36et alors il déclarait
42:37à ce moment-là
42:38Bruno Rotaillot
42:38cette société du laxisme
42:40engendre parfois
42:41une fabrique de barbares
42:42encore une fois
42:43la gauche
42:44vend debout
42:45et même au sein
42:45du gouvernement
42:46Manuel Valls
42:47par exemple
42:48ministre d'Etat
42:48qui s'était vraiment
42:49levé contre ça
42:50en disant
42:50on enflamme le débat
42:51avec ces mots
42:52donc au-delà du fond
42:53et de ce qu'on voit là
42:54il y a cet usage
42:55du vocabulaire
42:56qui est très important
42:56qui montre
42:57que ce ministre
42:58à triple casquette
43:00ministre de l'Intérieur
43:01président des Républicains
43:03et potentiel candidat
43:04pour l'élection de 2027
43:06cherche à s'émanciper
43:07et à se faire entendre
43:08de tous les côtés
43:08Merci Léopold
43:10retourne-nous voir
43:11notre reporter
43:12dans le Tarn
43:13alors que sur ces images
43:14on distingue
43:15un drapeau palestinien
43:16qui semble bien loin
43:18de la cause
43:18soutenue
43:19en tout cas prioritairement
43:20par les manifestants
43:22opposés
43:23au projet
43:23au chantier
43:24d'autoroute
43:25A69
43:26on est d'accord
43:28que là nous sommes
43:28dans un moment
43:29où le calme
43:30semble être revenu
43:31il est peut-être précaire
43:32Oui tout à fait
43:37le calme est revenu
43:38il y a maintenant
43:39une demi-heure
43:40vous le voyez
43:41il y a plusieurs centaines
43:42d'opposants
43:43à ce chantier
43:44de la 69
43:45qui sont désormais
43:46sur la gauche
43:47qui sont sortis
43:48du chantier
43:48où ils avaient pénétré
43:49il y a environ
43:51une heure
43:52une heure et demie
43:52et ces centaines
43:53de manifestants
43:54sont désormais
43:55en train de jouer
43:56de la musique
43:56de danser
43:58en effet
43:58mais peut-être
43:59que ce calme
44:00est précaire
44:00les forces de l'ordre
44:01qui ont jeté
44:02du gaz lacrymogène
44:04pour les faire partir
44:06de ce terrain
44:07où il y a le chantier
44:09de la 69
44:11les forces de l'ordre
44:12qui ont jeté
44:12des tirs
44:13de gaz lacrymogène
44:15et elles sont
44:15pour l'instant
44:16stationnaires
44:17en attendant
44:17de voir la suite
44:19de l'évolution
44:20de cette manifestation
44:22mais en effet
44:23la tension
44:24qui est désormais
44:25retombée d'un cran
44:26il y a toujours
44:27plusieurs centaines
44:28de manifestants
44:29qui sont
44:29à l'intérieur
44:30du château
44:31de Scopon
44:32c'est là où a lieu
44:32cette turbo-teuf
44:34depuis maintenant
44:35deux jours
44:35qui se déroule
44:36jusqu'à demain
44:37les organisateurs
44:38avaient promis
44:39un rassemblement
44:41pacifique
44:42un rassemblement
44:43bon enfant
44:44un rassemblement
44:45festif
44:46et puis on le sait
44:46depuis plusieurs jours
44:47maintenant
44:48le préfet du Tarn
44:49qui avertit
44:50qui met en garde
44:51de possibles débordements
44:53on vous reprécise
44:54les chiffres ici
44:55selon la préfecture
44:56du Tarn
44:57toujours il y a
44:58environ 1000 personnes
44:59qui participent
45:00à cette turbo-teuf
45:01et il y a 1500
45:02forces de l'ordre
45:03qui sont présentes
45:04déployées sur place
45:06ces forces de l'ordre
45:06qui sont actives
45:08depuis tôt ce matin
45:10elles se sont un peu
45:11éloignées
45:12pour ne pas attiser
45:13les tensions
45:13dans l'après-midi
45:14mais toute la journée
45:15elles ont procédé
45:16à de nombreuses fouilles
45:18elles nous ont notamment
45:18demandé notre carte de presse
45:20nous ont pris en photo
45:21et puis du côté
45:22des manifestants
45:23il y a eu des fouilles
45:24les forces de l'ordre
45:25qui ont confisqué
45:27une cinquantaine d'objets
45:28notamment des marteaux
45:30et puis également des haches
45:32Boris
45:33ces manifestants
45:35sont-ils actuellement
45:36tous dans l'illégalité ?
45:37pour l'instant oui
45:38puisqu'ils se sont rassemblés
45:39sur une voie publique
45:40alors qu'il y a
45:41un arrêté préfectoral
45:42interdisant les rassemblements
45:43qui a été pris par le préfet
45:44de sauf heure de ma part
45:46de jeudi matin
45:478h jeudi dernier
45:48qui court jusqu'à lundi soir
45:5020h
45:50donc de fait
45:51ils sont en illégalité
45:53aujourd'hui
45:54c'est pour cette raison-là
45:55bien que jusqu'à présent
45:56ils s'étaient rassemblés
45:57sur une propriété privée
45:58puisqu'il y avait interdiction
45:59pour les forces de l'ordre
46:00d'évacuer une propriété privée
46:01comme le stipule
46:03alors aujourd'hui
46:03et puis ils ont décidé
46:04donc vers 17h
46:05de sortir de cette propriété privée
46:07de commencer à ériger
46:08des barricades
46:09entre 200 à 500 individus
46:11hostiles
46:11ont participé
46:12à cette première action
46:13selon une source sécuritaire
46:14consultée par BFM TV
46:16et depuis plusieurs minutes
46:17on les voit donc
46:18faire face aux gendarmes
46:19sans pour autant aller à l'affrontement
46:20et c'est important de le rappeler
46:22des gendarmes qui se tiennent
46:23à bonne distance
46:23qui ne font usage
46:24que de gaz lacrymogène
46:26lorsque ces derniers
46:27s'avancent un tout petit peu
46:28mais pour l'instant
46:29il n'y a pas d'affrontement direct
46:30entre ces opposants
46:31à l'A69
46:32et les forces de sécurité
46:33l'un de ces opposants
46:34est avec nous
46:35bonjour Amine
46:35merci d'avoir accepté
46:36de vous exprimer
46:37sur BFM TV
46:39d'abord
46:39comment vous qualifiez-vous
46:41
46:41au moment où l'on se parle
46:42la situation
46:43vous faites partie des manifestants
46:44qu'on distingue
46:45sur les images en direct
46:46oui alors
46:48en fait
46:48on est dans une situation
46:50un peu ubuesque
46:51où on a un chantier
46:51qui est complètement illégal
46:53qui est notamment
46:54un juge
46:55qui va coûter
46:56un bras à l'état
46:57à tout le monde
46:58un chantier destructeur
47:00un chantier anachronique
47:01et un chantier
47:01qui est maintenant
47:02obligé d'être nassé
47:04par bordée de policiers
47:06pour pouvoir avoir lieu
47:07c'est bien qu'il y a
47:07un petit problème
47:08quelque part quand même
47:09et aujourd'hui
47:10on a des manifestants
47:11qui se réunissent
47:12pour faire la fête
47:13contre la 69
47:14après la décision
47:15de victoire
47:16de la première instance
47:17qui avalise
47:18l'illégalité
47:19de cet ouvrage
47:20et on se retrouve
47:21avec des policiers
47:22qui tirent sur les manifestants
47:24avec des armes de guerre
47:25c'est-à-dire
47:25des grenades
47:26de désencerclement
47:27qui explosent
47:28à côté de manifestants
47:29qui ne font que jouer
47:29de la musique
47:30Je reprécise
47:32que vous parlez
47:33d'un rassemblement festif
47:34c'est peut-être
47:34votre état d'esprit
47:35à vous
47:36simplement
47:37preuve à l'appui
47:38les forces de l'ordre
47:39ont saisi
47:40catapultes
47:41réserves de pierre
47:42boules de pétanque
47:43cocktails incendiaires
47:44hachettes
47:45boucliers
47:45marteaux
47:46c'est pas festif
47:48ça vous comprenez
47:48que les forces de l'ordre
47:49soient en position
47:50de répliquer
47:50parce que
47:51ces saisies
47:52ont bel et bien eu lieu
47:53au début
47:54de la mobilisation
47:55de ce rassemblement
47:56Déjà je ne sais pas
47:58si ils ont bel et bien eu lieu
47:59on croit sur parole
48:00la préfecture
48:00qui enchaîne
48:01les mensonges
48:02semaine après semaine
48:03mois après mois
48:04autour de ce chantier
48:05mais pas que d'ailleurs
48:05vous vous rappelez bien
48:06qu'à Sainte-Souline
48:07on avait entendu
48:08des manifestants violents
48:10des manifestants
48:10atrocement armés
48:12jusqu'aux dents
48:12et en fait
48:13les gens malheureusement
48:14manquent de pot
48:15pour la préfecture
48:15avaient filmé
48:16et on se retrouvait
48:17avec juste des gens
48:18qui couraient
48:18et qui se faisaient tirer dessus
48:19et notamment
48:21avec des armes
48:21qu'il était interdit
48:22d'utiliser de cette manière
48:23avec des quads
48:23et des LBD
48:24et Gérald Darmanet
48:25qui avait menti
48:26et on s'est ment
48:27en disant que ce n'était pas le cas
48:27alors que les vidéos l'attestaient
48:28donc premièrement
48:29je ne relierai pas comme ça
48:31comme parole d'évangile
48:32les propos de la préfecture
48:33et deuxièmement
48:34la grande majorité
48:35des manifestants
48:36encore une fois
48:36sont festifs
48:37et sont venus ici
48:38pour se ressourcer
48:39il y a plein d'activités
48:40très calmes
48:40il y a des familles
48:41il y a des grands-parents
48:42il y a des petits-enfants
48:43et de toute façon
48:44même si les gens
48:45étaient venus
48:45avec des armes
48:46même si les gens
48:47étaient venus pour casser
48:47il n'y a rien à casser
48:48sur ce chantier
48:49il faut bien comprendre
48:50que c'est de la terre
48:50qui a été bougée
48:51il y a un ouvrage
48:52en béton tous les 5 kilomètres
48:53donc je ne vois pas bien
48:54ce qu'on peut faire
48:54avec une boule de béton
48:55qui est une hache
48:55à part la casser
48:56en essayant de la confronter
48:57au béton
48:58à part la lancer
48:59sur les forces de l'ordre
48:59oui alors vous pensez
49:01que les gens
49:02ils ont besoin de faire
49:034, 5 heures
49:0410 heures de train
49:05pour venir un week-end
49:06avec leur tante
49:07dans une autre région
49:09que la leur
49:09pour se battre
49:10avec des policiers
49:10ils en ont à côté
49:11de chez eux des policiers
49:12donc pour arrêter
49:12de raconter un peu
49:13n'importe quoi
49:14moi je ne pense pas
49:14que les gens
49:15ils se lèvent le matin
49:16en boulant
49:17en découdre
49:17avec les forces de l'ordre
49:18et qu'ils s'organisent
49:19à partir un week-end
49:19en vacances
49:20pour faire ça
49:20ça ne me paraît pas
49:21très vraisemblable
49:22honnêtement
49:22par le passé
49:23ce n'est pas une question
49:23de vraisemblable ou pas
49:26par le passé
49:27il y a eu
49:27des violences
49:28des débordements
49:30des violences
49:31contre les forces de l'ordre
49:32notamment
49:33pour vous
49:34tout le monde
49:35est dans un état d'esprit
49:36festif
49:37aujourd'hui
49:37vous n'êtes vous
49:38par exemple
49:39pas un barbare sans limite
49:40qui veut créer le chaos
49:41pour reprendre les termes
49:42de Bruno Rotaillot
49:42Bruno Rotaillot
49:45est dans une dérive
49:47assez trompiste
49:48depuis un moment
49:48mais je pense que
49:48tout le monde l'a remarqué
49:49non moi
49:50ce que je regrette
49:51en revanche
49:52c'est qu'on est sur un chantier
49:53qui est complètement illégal
49:54et qui est une situation
49:55qui fait monter la tension
49:57si vous voulez
49:57depuis plusieurs mois
49:58et depuis l'année dernière
49:58et je ne veux pas du tout
49:59esquiver votre question
50:00mais je veux juste rappeler
50:01que l'an dernier
50:02il y a une entreprise
50:02qui a enfreint la loi
50:03parce qu'elle n'avait pas
50:04le droit de couper des arbres
50:05à une période de l'année
50:05à un endroit
50:06il y avait un arrêté préfectoral
50:07qui l'interdisait
50:08des gens s'étaient accrochés
50:09aux arbres
50:09pour l'empêcher
50:10et on pourrait imaginer
50:11dans pareilles situations
50:12que la police
50:12vienne et empêche
50:13l'entreprise
50:14d'enfreindre la loi
50:15et c'est exactement
50:16l'inverse qui s'est passé
50:16la police est venue
50:17escorter l'entreprise
50:18à Tosca
50:18qui est venue
50:19couper la forêt
50:20de la créma
50:20alors qu'elle n'avait pas
50:21le droit de le faire
50:21et les manifestants
50:22ont été d'ailleurs
50:23privés d'eau, de nourriture
50:24de liberté, de sommeil
50:25ce qui est une torture
50:26en regard du droit international
50:27mais un rapporteur spécial
50:28de l'ONU était venu
50:29dénoncer la situation
50:30et la France n'a donc pas
50:38qu'on a une entreprise
50:39qui est dans l'illégalité
50:40et je finis juste sur ça
50:41vous et moi
50:42si on essaye de construire
50:43une maison sur un terrain
50:44qui n'est pas constructible
50:45on terrasse
50:46on a planilatère
50:47on construit 4 murs
50:49et on se dépêche
50:49de la construire
50:50pour mettre le juge
50:52devant le fait accompli
50:53et dire
50:53ah mais regardez
50:54on a presque fini
50:54donc voilà
50:55ben non ça marche pas
50:56les CRS viennent
50:57démolissent tout
50:58et vous finissez
50:58vous faites un bon séjour
50:59en garde à vue
51:00et donc pourquoi
51:01quand on a une entreprise
51:01à Tosca
51:02qu'on a des liens
51:02avec les élus
51:03Jean Terlier
51:03Renaissance du Tarn
51:04Bernard Carayon
51:05à l'avoir
51:05là où il y a
51:06le siège de Pierre Fab
51:07le premier employeur du Tarn
51:08quand on a des liens
51:09avec les médias
51:10avec la dépêche
51:10et qu'on peut se permettre
51:13de faire passer une loi
51:14à l'Assemblée Nationale
51:14qui contourne la décision
51:15de justice de la première instance
51:16donc loi complètement
51:17anticonstitutionnelle
51:18et inconventionnelle
51:19tout le monde le sait
51:19voilà
51:20quand on a des relations
51:21on peut passer
51:22il y a une justice
51:23pour les nantis
51:23et une justice pour les gens
51:24et ça je pense que les gens
51:25en ont vraiment marre
51:25et donc le niveau de tension
51:26si on peut le faire redescendre
51:27il faut traiter tout le monde
51:28de la même manière
51:28Peut-être
51:29et ce sera ma dernière question
51:30Amine
51:31peut-être certains
51:32certaines qui vous écoutent
51:33en ce moment
51:34pas tous
51:34sont-ils surpris par vos propos
51:36sur le côté un petit peu
51:37bisounours
51:37tout va bien
51:38dans le Tarn
51:39actuellement
51:40il n'y a personne
51:41de violents
51:42est-ce que vous exagérez pas
51:44un peu
51:45il y a des personnes encagoulées
51:46il y aurait des dizaines
51:47de personnes officiées
51:47pour vous
51:49personne n'est violent
51:50actuellement
51:50parmi les manifestants
51:51dans le Tarn
51:53là où même
51:54vous vous trouvez
51:55Vous avez totalement raison
51:56vous avez totalement raison
51:57je dois reconnaître
51:57qu'il y a des gens
51:58qui sont cagoulés
51:58des gens qui sont venus
51:59en découd
52:00il y a des gens qui sont violents
52:00et ça c'est à dénoncer
52:02mais ces gens-là
52:02ils sont habillés en bleu
52:03et ils ont marqué
52:04gendarmerie et police nationale
52:05sur leur victoire
52:06On n'a pas le droit de dire ça
52:06Général Pellistrandu
52:08Je suis désolé
52:08quand vous parlez
52:09d'usage d'armes de guerre
52:10quand vous parlez de cela
52:11je suis désolé
52:12quand vous avez des gens
52:14qui sont là
52:15pour agresser
52:16lyncher
52:17des gendarmes
52:19je suis désolé
52:20donc modérez vos propos
52:22les gendarmes sont là
52:23pour garantir la sécurité
52:24et non pas pour
52:26faire la guerre
52:27comme vous sembleriez
52:28le faire croire
52:30donc modérez vos propos
52:31si vous voulez être
52:32un minimum légitime
52:33Oui alors
52:35les gendarmes
52:37et les policiers
52:38ont été violents
52:39sur ce chantier
52:39ce n'est pas la première fois
52:40et d'ailleurs
52:40c'est un rapporteur spécial
52:41de l'ONU
52:41qui est venu dire
52:42que ces policiers
52:43n'ont pas respecté la loi
52:44et ont proféré
52:45des actes de torture
52:46sur les manifestants
52:47Arrêtez de parler
52:48d'actes de torture
52:49s'il vous plaît
52:50Arrêtez de parler
52:51d'actes de torture
52:52C'est un rapporteur spécial
52:53de l'ONU
52:53qui est venu
52:54si vous voulez régler
52:54vos comptes avec lui
52:55c'est par moi
52:55Amine Métac-Pilvis
52:56c'est Michel Fort
52:57il est rapporteur spécial
52:58à l'ONU
52:59sur la défense
53:01des défenseurs
53:02de l'environnement
53:03la France a signé
53:04une convention internationale
53:05sur ça
53:05et quand on prive les gens
53:06de nourriture
53:07et de sommeil
53:08quand ils sont accrochés
53:08dans des arbres
53:09pour faire respecter la loi
53:10j'insiste
53:10pour faire respecter la loi
53:11et bien ça s'appelle
53:12des actes de torture
53:13en droit international
53:13je suis désolé de vous l'apprendre
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