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«Chaque camp politique devrait gouverner les zones où il est majoritaire quitte à devenir un État fédéré» pense Nicolas Metzdorf, député Ensemble pour la République de Nouvelle Calédonie
Europe 1
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00:00
Europe 1 Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:04
Avec mes camarades de la première heure, bonsoir Sébastien Ligné,
00:08
chef du service politique de Valeurs Actuelles.
00:11
On attend Gilles Boutin, journaliste en politique,
00:13
économique au Figaro qui ne devrait pas tarder.
00:16
Et en attendant, notre premier invité, Nicolas Metzdorf.
00:19
Bonsoir.
00:19
Vous êtes député ensemble pour la République de Nouvelle-Calédonie.
00:23
L'Assemblée Nationale a adopté tout à l'heure largement le projet de loi pour refonder Mayotte.
00:28
Demain, c'est au tour du dossier calédonien, grand sommet à l'Elysée autour de l'avenir.
00:35
Avant de me dire, Nicolas Metzdorf, ce que vous attendez de ce sommet demain à l'Elysée,
00:40
décrivez-moi, à date, la Nouvelle-Calédonie.
00:43
Qu'est-ce qui va ? Qu'est-ce qui ne va pas ?
00:45
Comment est la vie sur ce qu'on appelle, avec affection, le caillou ?
00:53
Pas grand-chose ne va, à vrai dire.
00:55
La Nouvelle-Calédonie est le territoire le plus autonome de la République sur le papier
00:59
puisque l'État ne gère que les compétences dites régaliennes, la monnaie, la police, la justice, l'armée, les relations extérieures.
01:08
Et tout le reste, santé, enseignement, développement économique, environnement,
01:12
est géré par les collectivités calédoniennes avec la fiscalité et donc la richesse calédonienne.
01:17
Or, après les émets de 2024, on a perdu 20% de notre PIB
01:22
et donc l'incapacité pour nous d'assumer nos propres compétences.
01:25
Donc aujourd'hui, on a un service public qui est complètement à l'agonie.
01:30
Plus d'aides sociales, plus de moyens de renouveler nos infrastructures.
01:34
Un chômage qui a doublé.
01:35
10% de la population qui a quitté l'île.
01:38
Donc, je pense qu'on traverse la plus grave...
01:40
Ils sont partis où, ces 10% ?
01:42
En métropole, en Australie, en Nouvelle-Zélande.
01:45
Oui, et il y en a qui donnent des nouvelles en disant
01:48
« Heureusement qu'on a quitté, je ne reviendrai pas, je reviendrai, quelle est la... »
01:51
Vous avez fait un peu un sondage ?
01:52
Tous, en tout cas, non, on n'a pas de sondage, mais les contacts que l'on a, ils sont nombreux.
01:57
Oui, c'est ça, c'est ce que je voulais dire.
01:57
Tous veulent revenir, la Nouvelle-Calédonie, c'est leur pays.
02:00
Malheureusement, ils ont dû le quitter pour des raisons de santé d'abord
02:04
parce que l'offre de soins a diminué compte tenu de la fuite des médecins.
02:09
Beaucoup ont dû quitter aussi la Nouvelle-Calédonie par manque de travail, tout simplement.
02:12
Il faut qu'ils nourrissent leur famille.
02:14
Donc, en fait, la situation aujourd'hui est catastrophique.
02:16
Les voyages successifs d'Emmanuel Macron d'abord, de Manuel Valls ensuite, ça n'a servi à rien ?
02:22
On ne peut pas dire que ça n'a servi à rien.
02:24
Le dernier voyage d'Emmanuel Valls, ça a servi à lui dire ce qu'on ne voulait pas
02:28
pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie.
02:30
Le ministre des Outre-mer.
02:30
Oui, le ministre des Outre-mer qui nous a vendu l'indépendance-association qu'on a refugée.
02:37
On s'est dit que ce n'était pas la peine.
02:39
Vous pouvez expliquer l'indépendance-association ?
02:40
L'indépendance-association, c'est deux États indépendants qui décident de s'associer
02:45
sur des questions de compétences ou de soutien économique.
02:48
Mais je ne crois pas que les Calédoniens en 2018, 2020 et 2021 aient choisi de devenir un État indépendant.
02:54
On a choisi de rester des Français.
02:56
Donc, on ne s'attendait pas à ce que le ministre d'État des Outre-mer aille dans le sens contraire du choix souverain des Calédoniens.
03:04
Sébastien Ligné, de Valeurs Actuelles.
03:06
Oui, on sent bien que les concertations qui s'ouvrent en ce moment viennent essayer un petit peu de rattraper le fiasco de Manuel Valls.
03:14
Moi, je serais peut-être un peu plus dur que vous sur sa visite.
03:17
Mais il ne peut pas, il est ensemble pour la République.
03:19
Bien sûr, j'entends, mais on parle quand même d'une visite où Manuel Valls est arrivé avec des promesses hallucinantes plein les valises.
03:26
Vous avez parlé de cette quasi-indépendance, en réalité, avec l'instauration d'une nouvelle nationalité calédonienne
03:32
qui s'ajouterait à la nationalité française, ce qui va à l'encontre de tous les principes d'un territoire d'Outre-mer.
03:38
Et j'en passe et d'autres, il faut aller retrouver toutes ces promesses complètement hallucinantes.
03:42
Promesses qui, quand M. Valls est revenu en France, a provoqué des remous au sein même du gouvernement,
03:48
au sein de l'Elysée, au sein du ministère de l'Intérieur notamment,
03:52
avec des gens qui n'étaient pas au courant des promesses de Manuel Valls.
03:55
Et donc, on sent bien que l'Elysée essaye de rattraper le coup et de reprendre la main sur le dossier calédonien.
04:00
Moi, la question que j'aimerais vous poser, c'est, est-ce que vous pensez, après tant d'années de combats,
04:05
tant d'années d'affrontements, tant d'années d'impasses ?
04:08
Est-ce que vous pensez que la solution politique, elle existe encore ?
04:12
Écoutez, si je suis là en train d'essayer de la chercher, c'est que je pense qu'elle existe.
04:18
Mais c'est vrai que la Nouvelle-Calédonie est un territoire qui est clivé depuis longtemps.
04:23
Il y a deux légitimités, comme on les appelle la Nouvelle-Calédonie.
04:27
Les indépendantistes, majoritairement canaques, et des non-indépendantistes, majoritairement non canaques,
04:32
avec une vision du monde différente.
04:35
Si vous pouvez reposer, non ?
04:36
C'est-à-dire qu'il y a deux couloirs de nage entre ceux que vous venez de citer.
04:40
Oui, mais l'idée, c'est quand même, on est sur la même île.
04:44
On est tous nés là-bas, ou en tout cas, on y est installés depuis longtemps.
04:48
Mais est-ce que vous vivez encore ensemble ?
04:49
En métropole, oui, c'est ça.
04:51
Est-ce que vous vivez encore ensemble ?
04:52
On vit en métropole, et même dans la même ville, on peut très bien être diamétralement opposés.
04:56
Est-ce que c'est déjà une sorte de cohabitation, voire une sorte de partition ?
05:00
Il y a, en tout cas, c'est vrai, deux systèmes qui cohabitent, c'est ce qu'on peut dire.
05:07
L'idée, c'est de les faire cohabiter pacifiquement,
05:09
parce que si c'est pour se faire la guerre à longueur de temps, ce n'est pas constructif.
05:13
Vous savez ce qui m'a marqué, moi ?
05:15
Le jour où il y a eu, parce que ça a été très soudain, ces émeutes, en 2024.
05:21
Le témoignage qui m'a le plus marqué, et Dieu sait qu'on en a fait sur Europe 1, des témoignages,
05:26
c'est cette personne qui avait dit, nous prenions le café avec des personnes qu'on connaissait à 19h,
05:33
et la nuit, c'est ces mêmes personnes qui nous attaquaient.
05:36
Oui, je pense que c'est le principal choc qu'a subi la population calédonienne,
05:42
plutôt non-indépendantiste d'ailleurs.
05:44
C'est que les non-indépendantistes avaient épousé l'idéologie de l'accord de Nouméa,
05:51
qui était de favoriser un vivre-ensemble.
05:54
Et c'est vrai qu'ils se sont retrouvés le soir du 13 mai trahis,
05:59
dans leurs convictions, dans leur chair et dans leur histoire politique.
06:03
Donc aujourd'hui, on se retrouve là à négocier sur la base d'un échec de l'accord de Nouméa,
06:09
qui était de favoriser l'émergence d'un peuple calédonien, entre guillemets.
06:13
Et donc aujourd'hui, il faut aussi essayer de repenser le modèle,
06:16
c'est-à-dire que l'erreur est humaine, persévérée et diabolique.
06:19
Je pense qu'il ne faut pas refaire les mêmes erreurs de l'accord de Nouméa
06:22
et partir un peu plus des réalités.
06:24
Le général de Gaulle disait qu'il n'y avait pas de politique qui vaille en dehors des réalités.
06:27
Je pense qu'il avait raison, et donc il faut partir de ça.
06:29
Gilles Boutin du Figaro.
06:32
Alors, on va lui allumer le micro à Gilles Boutin, s'il vous plaît, merci.
06:35
Alors, allez-y.
06:36
Oui, vous disiez, la réalité nous montre, et vous l'avez dit,
06:41
qu'il y a deux légitimités qui cohabitent.
06:44
On a le sentiment qu'on en parle aujourd'hui,
06:46
mais que dans 50 ans, on en parlera encore,
06:48
au même titre qu'on parlera de solution à deux États,
06:51
dans une certaine zone au Moyen-Orient.
06:53
Pardon de faire ce parallèle qui vaut ce qu'il vaut,
06:55
alors que la situation de la Nouvelle-Calédonie est bien différente,
06:58
avec une cohabitation évidente.
07:01
et il n'y a pas, comment dire, ça n'a rien à voir en termes de tension.
07:05
Cependant, dans la durée, on a l'impression qu'on a affaire à ce nœud gordien
07:09
qui ne sera jamais résolu.
07:12
Donc, quel réalisme devrait s'appliquer dans une telle situation ?
07:16
Ne faut-il pas accepter que peut-être un camp l'emportera un jour ?
07:21
Est-ce qu'on se dirige ?
07:22
Un scénario à l'algérienne, dans 30 ans, dans 40 ans,
07:25
ça sera devenu tellement impossible
07:27
qu'une partie de la population devra partir.
07:29
Ce que je veux dire, c'est que, encore une fois,
07:32
quel est le motif d'espoir, vu ce que vous nous avez défendu ?
07:34
Réponse de Nicolas Metzdorf.
07:36
Je crois que la question est bonne,
07:39
et c'est pour ça que les non-indépendantistes,
07:42
comme ce qu'on appelle les loyalistes aujourd'hui,
07:44
qui est le principal mouvement non-indépendantiste,
07:46
proposent ce qu'on appelle aujourd'hui un fédéralisme interne,
07:49
c'est-à-dire ce qu'on a déjà fait dans les années 80,
07:52
après les événements,
07:53
parce que ce n'est pas la première fois qu'on connaît des violences en Nouvelle-Calédonie,
07:55
et on les avait résolues dans les années 80,
07:58
en provincialisant la Nouvelle-Calédonie,
08:00
c'est-à-dire en organisant un découpage administratif,
08:03
où chaque camp pouvait gouverner là où il était majoritaire.
08:06
Et aujourd'hui, on s'oriente quand même vers ça,
08:09
c'est-à-dire un renforcement des provinces existantes,
08:12
quitte à devenir une forme d'État fédéré,
08:13
avec toute la modestie qui nous incombe,
08:15
compte tenu du faible nombre de personnes en Nouvelle-Calédonie,
08:19
mais aujourd'hui, c'est clair que je pense qu'on a besoin aujourd'hui
08:23
d'avoir chaque camp qui se retrouve là où il est majoritaire
08:27
pour diriger la Nouvelle-Calédonie,
08:28
ce qui va à l'encontre de ce qu'avait essayé de faire l'accord de Nouméa,
08:31
en créant un gouvernement collégial
08:32
où les indépendantistes et les non-indépendantistes,
08:35
un système un peu à la Bosnie-Herzégovine,
08:37
allaient décider ensemble.
08:39
C'est comme si en métropole,
08:40
on mettait dans le gouvernement actuel
08:42
Mélenchon, Marine Le Pen et François Bayrou.
08:45
Déjà qu'avec une forme d'unité, ça ne marche pas.
08:47
Déjà quand vous avez Elisabeth Borne,
08:51
Bruno Retailleau, Agnès Pannier-Runacher,
08:53
ça ne marche pas très bien.
08:54
Imaginez, nous, on a des indépendantistes très dures
08:57
ou non-indépendantistes très dures dans le gouvernement.
08:59
En fait, il faut sortir de ça
09:01
parce que ça n'a pas fonctionné
09:02
et revenir à ce partage du pouvoir
09:04
qui avait existé dans les années 80.
09:05
L'idée, ce n'est pas de faire vivre l'Algérie
09:07
parce que de toute façon, je vais vous dire quelque chose,
09:10
si c'est pour parler de nous,
09:11
on n'a pas envie de partir, c'est chez nous.
09:13
On ne partira pas.
09:14
Donc, il va falloir trouver des solutions.
09:16
Nicolas Metzdorff, député Ensemble pour la République
09:19
de Nouvelle-Calédonie,
09:20
est notre invité dans Europe un soir.
09:23
La motion de censure contre François Bayrou a été rejetée.
09:27
Il y a eu 189 pour cette motion de censure.
09:30
Il y avait un recue, bien sûr, de 289 députés.
09:34
Elle ne vous faisait pas peur, cette motion de censure ?
09:37
Est-ce qu'elle vous touche,
09:38
étant donné que vous êtes, j'allais dire, loin de la métropole ?
09:42
Non, mais vous savez, moi, j'ai l'habitude de dire que,
09:44
oui, je suis un député de Nouvelle-Calédonie,
09:45
d'un territoire particulier,
09:46
mais en tant que défenseur de la Calédonie française,
09:49
je me sens aussi être un député de la nation.
09:51
Donc, les sujets nationaux, comme tout autre député...
09:54
Donc, elle vous faisait peur, cette motion de censure ?
09:56
Alors, non, je n'en avais pas peur,
09:58
parce que je pense que Marine Le Pen avait été très claire sur le sujet.
10:02
Mais bon, on n'est toujours jamais surpris de la gauche.
10:06
Quand on a besoin de faire des choses inutiles à l'Assemblée nationale,
10:08
on peut toujours compter sur eux.
10:09
Donc, voilà, ils ont fait leur sketch aujourd'hui.
10:14
C'est dommage, parce que je pense que la France,
10:15
elle n'a pas besoin de perdre de temps dans des débats inutiles.
10:18
Vous voulez dire que ce n'est pas à la hauteur, quoi ?
10:19
Non, ce n'est pas à la hauteur.
10:20
Écoutez, je crois qu'il y a des réformes à mener.
10:22
On est dans un système où il n'y a pas de majorité,
10:24
où il faut que les groupes politiques arrivent à s'entendre à l'Assemblée nationale.
10:28
On n'a pas besoin de s'envoyer des noms d'oiseaux
10:31
sur des motions de censure dont on est sûr qu'elles ne passeront pas.
10:35
L'idée que cette motion n'avait aucune chance d'adopter,
10:38
mais les suivantes, notamment à l'automne avec le budget,
10:41
ont peut-être plus de chances d'aboutir.
10:43
Et donc, moi, j'ai envie de vous poser la question
10:44
que tout le monde pose en ce moment aux députés du bloc centriste.
10:48
Mais c'est comment on l'évite, cette censure qui paraît inévitable
10:50
à quelques semaines, à quelques mois.
10:52
On a l'impression qu'on repousse l'échéance un petit peu de manière nihiliste.
10:56
C'est-à-dire, bon, finalement, si c'est en septembre, en octobre, en novembre,
10:59
si on peut gagner quelques jours, quelques heures, on sera bien content.
11:02
Comment on résiste à cela ?
11:04
Et comment vous pouvez réussir à convaincre Marine Le Pen ?
11:06
Puisque c'est elle, on l'a bien compris, qui avait le volant
11:10
et qui pouvait décider de la trajectoire du pays.
11:12
Comment on convainc Marine Le Pen de ne pas censurer ?
11:14
Moi, je pense que le dialogue, il doit être entrepris
11:16
avec l'ensemble des forces politiques de l'Assemblée nationale,
11:19
hors LFI,
11:21
pour essayer de voir ce que chacun cherche à trouver.
11:25
On prend les communistes jusqu'au RN, on les met ensemble dans une pièce,
11:30
et on dit maintenant, on discute.
11:32
Écoutez, c'est la méthode qu'on impose aux Calédoniens,
11:34
donc j'ai envie de dire, retour à l'envoyeur.
11:37
Non, mais blague à part, je pense qu'au-delà de les mettre tous dans la même pièce,
11:41
je pense que le rôle d'un Premier ministre et d'un gouvernement,
11:43
lorsqu'il n'y a pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale,
11:45
c'est de consulter les groupes politiques
11:48
et de voir avec eux ce qu'ils recherchent dans un budget.
11:52
Et ensuite, on fait des choix en fonction des demandes des uns et des autres,
11:55
et on fait un choix politique.
11:57
Si on va plus vers la gauche ou vers la droite,
11:58
et on bâtit une majorité sur un PLF.
12:01
Moi, ce que je trouve regrettable,
12:02
c'est que je pense que l'élection présidentielle arrivera bien vite.
12:06
On n'a pas besoin de déstabiliser constamment la France régulièrement
12:10
sur des questions qui n'ont pas lieu d'être.
12:13
Pourtant, Sébastien Chenieux,
12:14
au grand rendez-vous Europe 1 CNews Les Echos,
12:16
encore dimanche,
12:17
a dit qu'une nouvelle dissolution serait la plus souhaitable.
12:21
Qu'est-ce que vous en pensez, Nicolas Demesdor ?
12:23
Écoutez, en tant qu'élu,
12:25
on n'a jamais peur du suffrage démocratique.
12:27
Ça, c'est pour la langue de bois.
12:28
Ensuite, je pense que le président de la République a été très clair.
12:32
Il ne veut pas dissoudre d'autre façon.
12:33
M. Chenieux, il peut dire ce qu'il veut.
12:35
Ce n'est pas lui qui décidera de dissoudre l'Assemblée nationale.
12:39
Et quand bien même le président dissoudra,
12:40
il dissoudra.
12:41
Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise au-delà de ça ?
12:43
On retourne à aux élections.
12:45
Merci beaucoup, Nicolas Demesdor,
12:47
d'avoir été l'invité d'Europe 1 soir.
12:49
Juste une dernière question.
12:50
Demain, c'est quoi ?
12:51
C'est une grande discussion
12:52
ou c'est juste le président qui va parler ?
12:54
Vous savez des détails ?
12:55
Écoutez, c'est un peu la surprise du chef.
12:57
On va se retrouver à l'Elysée.
13:01
Emmanuel Macron va certainement donner le cadre des négociations.
13:05
C'est l'Igne rouge.
13:06
Et puis, on jouera dans les règles qu'il aura fixées.
13:10
Donc, voilà, on attend de connaître le cadre.
13:13
Et on vous rappellera, bien sûr,
13:15
pour savoir comment s'est passé ce sommet
13:17
sur la Nouvelle-Calédonie à l'Elysée.
13:20
Merci beaucoup, Nicolas Metzdorf.
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Paul Melun : «Si la Ve République veut se refaire une santé, il faut des référendums»
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25/03/2025
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Jean-Luc Mélenchon: "Nous ne croyons pas un instant qu'il se trouvera une majorité à l'Assemblée nationale pour accepter un tel déni de la démocratie"
BFMTV
05/09/2024
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"Laurent Wauquiez commence à être perçu comme un véritable opposant"n estime la député LR Constance Le Grip
franceinfo
25/01/2018