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00:00Ah, oula, il y a beaucoup de sujets, on va en parler dans un instant.
00:03Juste, on va s'arrêter sur ce sondage de petites minutes,
00:06parce que c'est à peu près le même qu'il y a.
00:07Pour quelle personnalité politique les Français éprouvent de la sympathie et de l'adhésion ?
00:11Ah oui, il y a des gens qui nous appellent aussi déjà, pour des petits messages.
00:16Ah, c'est sympa !
00:17Avant la dernière de demain.
00:19Merci les auditeurs.
00:2001, 80, 20, 39, 21, vous pouvez nous appeler, même pour nous dire tout ce que vous voulez aujourd'hui.
00:23Tout ce qui vous passe par la tête, nous appelez.
00:25Ah voilà, qu'est-ce qui se passe, Vertigo ?
00:27Je vais compter à quel moment arrive la gauche.
00:30Ah d'accord, alors, le sondage.
00:31Elle arrive en neuvième position, le premier personnage de gauche.
00:33En onzième position, c'est François Hollande.
00:35Il attire quand même de la sympathie à chaque fois, François Hollande.
00:37Oui, mais là, il est onzième quand même.
00:38Raphaël Glucksmann, dixième.
00:40Je préfère manger avec François Hollande qu'avec Raphaël Glucksmann.
00:42Avec Raphaël Glucksmann, tu ne manges pas, tu dors.
00:48C'est le seul mec que tu l'appelles pour faire une sieste.
00:51Non mais Raphaël Glucksmann, tu es en sieste déjà ou bien on peut se caler un truc ?
00:55Non mais Raphaël Glucksmann, je n'ai jamais vu un mec qui avait deux tensions Paris.
00:58Je ne sais pas comment ça va.
00:59Non, ça ne va pas être très fun.
01:00Ah non, en fait Glucksmann, franchement, c'est le dernier avec qui je partais.
01:05Je n'ai rien contre lui.
01:06Non, non.
01:07Non mais en fait, c'est le mec en classe qui ne sert à rien.
01:11Non mais c'est vrai, c'est le mec en classe qui ne sert à rien.
01:13Tu n'as pas envie de copier sur lui, tu n'as pas envie d'aller faire du sport avec lui,
01:17tu n'as pas envie de lui parler, tu n'as pas envie d'aller le chercher,
01:19tu n'as pas envie de faire la route à l'école.
01:20Mais tu n'as pas envie de te fâcher avec lui non plus.
01:21Oui, exactement.
01:23Tu n'as pas envie de te fâcher avec lui.
01:24En fait, c'est le mec sur la photo de classe.
01:29Dix ans après, tu fais, c'était qui lui ?
01:31Mais si, Glucksmann, Raphaël.
01:34Je ne vais jamais parler de l'année.
01:35Je ne vais pas parler de l'année, écoute, excuse-moi.
01:36Excuse-moi, je ne l'ai pas parlé de l'année.
01:38C'est du côté transparent.
01:39Non mais ce n'est pas transparent, c'est un papier calque.
01:41Non mais franchement, non.
01:43Sa mère s'appelle Claire.
01:46On passe à François Ruffin, que j'aimais beaucoup, et qui commence à m'agacer.
01:57Pourquoi ?
01:58Je ne sais pas.
01:58Je trouve qu'il en fait trop.
02:01Il a changé Sarah Salmane.
02:04Il a changé Sarah Salmane.
02:06Il a fait un film avec Sarah Salmane.
02:09Il l'a transformé, elle est de gauche.
02:11Sarah Salmane a changé.
02:13Elle n'a pas changé du tout.
02:14Non, lui, il a changé.
02:15Je trouve qu'il est devenu un peu plus agaçant qu'avant.
02:17Il se la raconte un peu.
02:19Et moi, je vais vous dire un truc.
02:20Quoi qu'il arrive, de n'importe quel bord que ce soit, je déteste les mecs qui crachent dans la soupe.
02:28Ça, ça me rend fou.
02:30Je préfère qu'ils ne disent rien.
02:32D'Artigol n'a jamais craché dans la soupe.
02:34Jamais, non mais c'est vrai.
02:35Il n'a même jamais craché dans une soupe.
02:37Il a boit la soupe.
02:38Il buvait sa lié biguère.
02:40Non mais franchement, non mais...
02:42C'est important ce que tu dis.
02:43Moi, je ne supporte pas ça.
02:44Moi, qu'on aime ou pas Jean-Luc Mélenchon, qu'on aime ou pas la France insoumise,
02:50moi, les mecs qui crachent dans la soupe derrière, après avoir été...
02:53Vous attendez la loyauté.
02:55Bah oui.
02:55Au moins, tu ne dis rien.
02:56Tu dis on s'est séparés parce que je sais d'autres choses.
02:59On n'est pas d'accord sur certaines choses, mais je n'ai rien contre eux.
03:02Ils font leur truc, je fais mon truc.
03:03Mais franchement, les mecs qui crachent dans la soupe, moi, je ne supporte pas.
03:06Voilà.
03:06Donc ça, déjà, ça s'est fait.
03:08Donc Ruffin, ça y est, pour moi, c'est clair, c'est fini.
03:14Je l'aimais bien à un moment.
03:15Mais ça y est, je n'aime pas.
03:17Il ne fait que de cracher sur ses anciens potes.
03:19Tout ça, ça me dégoûte.
03:20Voilà.
03:21Ça me dégoûte.
03:21Ça me...
03:22En huitième, je l'aurais mis bien plus haut, moi, bien entendu.
03:26Nicolas Sarkozy, qui est...
03:29Et je le dis, voilà, parce que j'ai la chance de le connaître, de passer beaucoup du temps avec lui.
03:33C'est un vrai gentil.
03:35En tout cas, c'est un vrai sensible.
03:37C'est quelqu'un qui s'intéresse vraiment aux gens, Nicolas Sarkozy.
03:39Vraiment.
03:40Il s'intéresse aux gens.
03:41Il aime aider les gens.
03:43Il aime s'intéresser à eux.
03:43Il ne pense pas qu'à sa gueule.
03:45Et c'est un type exceptionnel.
03:47Vous le savez, je parle de lui, je le considère comme un ami.
03:50J'espère que lui aussi, mais en tout cas, je l'aime beaucoup.
03:52Nicolas Sarkozy, c'est Nicolas Sarkozy.
03:55Et c'est vrai que tout...
03:55Alors, je vais vous dire.
03:56Et vous pouvez parler avec n'importe qui.
03:58Des mecs de gauche, des mecs de droite, des mecs du centre.
04:01Quand ils ont rendez-vous avec Nicolas Sarkozy,
04:03ils ont rendez-vous avec Nicolas Sarkozy.
04:05Quand ils l'entrent dans la pièce, il se passe quelque chose.
04:06Non, mais c'est ça.
04:07Quand ils l'entrent dans la pièce, il se passe quelque chose.
04:08Quand ils ont rendez-vous avec Nicolas Sarkozy,
04:10c'est vrai, ils ont rendez-vous avec Nicolas Sarkozy.
04:12Quand ils ont rendez-vous avec Raphaël Glucksmann,
04:14ils oublient le rendez-vous.
04:16Une fois sur deux, ils font putain, merde !
04:18J'avais Glucksmann !
04:22Putain de merde !
04:22C'est vrai, mais c'est vrai !
04:23Il se passe quelque chose.
04:25Nicolas Sarkozy, c'est Nicolas Sarkozy.
04:26Qu'on aime ou pas ?
04:27Michel-Edouard Leclerc, je ne le connais pas du tout.
04:29J'ai juste acheté un jour un paquet de Grado là.
04:31J'y aide.
04:32Non, mais je ne le connais pas.
04:34Je ne le connais pas, mais...
04:35Mais...
04:35Mais...
04:36Comment ça m'a gacé ?
04:37Moi, il m'a gacé.
04:37Moi aussi.
04:38Comment ça m'a gacé ?
04:39Oui.
04:40Il commence à m'a gacé.
04:40Il se la raconte là.
04:41Il a attaqué Bernard Arnault.
04:43Il attaque tout le monde.
04:44Il se prend pour le donneur de leçons.
04:46Non, mais sans déconner qu'il vende des princes de lui
04:47et qu'il arrête d'emmerder le monde.
04:49Voilà.
04:49Sinon, je n'ai rien contre lui.
04:51Moi aussi, je trouve ça curieux d'attaquer Bernard Arnault.
04:53C'est insupportable.
04:54C'est insupportable.
04:55Genre, moi, je suis le patron des pauvres
04:56et lui, c'est le patron des riches.
04:58C'est insupportable, ça aussi.
04:59Combien de familles il y a grâce au groupe LVMH ?
05:01Exactement.
05:02Il a un petit côté posture.
05:04Moi, je défends la veille d'offre.
05:05Et puis le groupe LVMH sur le rayonnement de la France, à mon avis.
05:09Moi, il attaque trop Bernard Arnault.
05:10C'est insupportable.
05:11Non, mais c'est vrai.
05:11Lui, c'est le président des pauvres.
05:12Le riche industriel pauvre.
05:14Mais quand ?
05:15Des pauvres.
05:15Mais quoi ?
05:16Non.
05:16Quoi ?
05:17Il veut se vendre comme ça ?
05:18Je sais, mais personne n'y croit.
05:20Bah si, mais à un moment,
05:21il veut se vendre comme ça, mon bébé.
05:22Oui, personne.
05:24Vous auriez remarqué que...
05:25Et puis bon, il y va ou il n'y va pas.
05:26Ce n'est pas de deux en disant non, oui, non.
05:28Comme s'il y avait une attente dans le pays
05:29sur sa candidature.
05:30Il n'y a pas d'attente dans le pays
05:31sur sa candidature.
05:32C'est vrai qu'il fait quand même 29%
05:35dans ce sondage.
05:35Oui, c'est assez étonnant, moi, je dirais.
05:37Oui.
05:37Il fait quand même 29%.
05:38Bon, tout ça, de toute façon,
05:39on va se...
05:40Oui.
05:41Il n'est pas du tout patron de Leclerc, en plus.
05:44Ah bon ?
05:44C'est pas lui.
05:45Lui, il est directeur de la com, je crois.
05:46C'est ça.
05:47Directeur.
05:48Ah oui ?
05:48Com et administration.
05:50Ah bon ?
05:51C'est le gars, l'attendant, quoi.
05:53Il s'appelle quand même monsieur Leclerc.
05:54Bah bien sûr.
05:55Donc ça va.
05:56C'est bien.
05:56Bah bien sûr.
05:59S'il s'appelait Auchan, à la limite.
06:01S'il s'appelait Mutabit.
06:05S'il s'appelait Richard G20.
06:07Je t'aurais dit, bon, oui, là, il y a un problème.
06:09Ah mais c'est vrai.
06:10Non, mais pas que moi, par contre, j'ai eu Caroline Lidl-Price.
06:13Qu'est-ce qu'il est sympa.
06:15Qu'est-ce qu'il est sympa.
06:16Ah non, mais je te dirais, qu'est-ce qu'il est sympa.
06:18Les mousquetaires intermarchés aussi, je les adore.
06:21J'adore ces mecs.
06:22J'adore ces mecs.
06:23Et puis il y a Carrefour.
06:24Régis.
06:25Régis Carrefour.
06:26C'est positif tout le temps, lui.
06:27Ouais, toujours.
06:27Dès que je le vois, il est positif de fou ce mec.
06:30C'est un dingue, c'est un truc, c'est un dingue.
06:32Allez, en sixième position, Gabriel Attal.
06:35Gabriel Attal, qu'on aime ou pas aussi.
06:37Non mais les mecs, tu passes un bon moment avec Gabriel Attal.
06:40J'ai déjà dîné avec lui.
06:41Voilà, tu passes un bon moment avec Gabriel Attal.
06:43Il est sympa, il est intelligent, il est dans l'ambiance, il rigole, il est sympa.
06:48Exactement, il est sympa et puis il est tellement sympa qu'il veut partager sa sympathie à tout le monde
06:51et même à la France Insoumise en quatre secondes.
06:56En cinquième, Gérald Darmanin, donc le sondage des Français.
07:02Gérald Darmanin, cinquième position, qui est très sympa Gérald Darmanin.
07:07Qu'on aime ou pas.
07:07En tout cas, Gérald Darmanin, moi j'aime bien les mecs fiables.
07:10Il m'a dit à chaque fois qu'il a dit qu'il venait dans mon émission, il est venu.
07:13Il n'a jamais rien demandé, il ne veut pas poser cette question,
07:16je ne veux pas qu'on me mette tel invité.
07:19Il est clean, Gérald Darmanin.
07:22Sacré politique, très intéressant d'échanger avec lui.
07:26Très malin, très intelligent.
07:28Et d'ailleurs, il se débrouille très bien à la justice.
07:30C'est-à-dire qu'il a compris, il ne fait pas des promesses qu'il ne peut pas tenir.
07:33Il ne fait pas du rotaillot.
07:34Il promet.
07:35Oh là là là là !
07:38Un incident !
07:42Elle avait fait une belle saison.
07:47J'avais fait une belle saison, on va m'assurer.
07:50À la fin dernière !
07:51À la fin dernière, il perd tout.
07:53Si proche de la fin !
07:55Fonte, fonte !
07:56Oh non, ouh !
08:02Quelle fonte !
08:04Non mais, pas le dernier quartier.
08:07J'ai dit, ne fais pas du rotaillot.
08:09C'est un mec, c'est comme au coucou, il pique.
08:16Il lui reste la piscine.
08:18Il était tranquille.
08:21Il fait ses tas sans faute, mon autre, avec le cavalier français.
08:23Il s'explose.
08:24Il s'explose.
08:25Non mais il s'explose sur le dernier obstacle, c'est Bénaïne, c'est horrible.
08:28Non mais je m'explique.
08:33Je m'explique.
08:34Bruno Botaillot a dit énormément, et sur le papier c'était formidable, et on n'a pas vu grand-chose.
08:39C'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, il m'arrête de dire des bêtises.
08:47Mais parce qu'il y a beaucoup plus à faire à l'intérieur.
08:49Mais non les mecs, c'est beaucoup plus compliqué à l'intérieur qu'à la justice, arrêtez de dire des conneries.
08:56Merci.
08:59Merci Romain, merci Romain.
09:01C'est vrai, c'est beaucoup plus compliqué, les mecs, arrêtez.
09:04Tu peux plus capitaliser un résultat politique à l'intérieur qu'à la justice.
09:08Normalement oui, il a énormément capitalisé Bruno Rotaillot, et Gérald Darmanin est capitalisé aussi, mais c'est plus facile.
09:18La justice c'est moins sous le feu des projecteurs.
09:21La sécurité c'est tout le temps partout dans la rue.
09:22C'est plus technique, c'est plus technique la justice, tu vas voir des trucs que tu ne vas pas voir vraiment, c'est ce que je veux dire, ça n'a rien à voir.
09:29Mais franchement, j'aimerais savoir ce que pense la rigide de Valérie Bénaïm.
09:38Bravo, attendez, attendez, parce que là, elle va nous dire que le quatrième est formidable.
09:41Jamais personne n'a entendu le son de sa voix, ça fait six ans.
09:44Même quand il fait des interviews, on n'entend pas le son de sa voix.
09:46Mais oui, mais regardez.
09:48Mais regarde, il est quatrième.
09:49Il est quatrième, il est derrière Bruno Rotaillot, on va en parler dans un instant.
09:52Et ce touche-touche Philippe Darmanin à Tal sur ce qu'on appelle le socle commun, c'est intéressant.
09:56Ce touche-touche Rotaillot, Philippe Darmanin.
09:58Mais Rotaillot sera candidat.
10:00Édouard, exactement, Édouard Philippe en quatrième position.
10:03Eh bien, il est sympathique.
10:04Mais Édouard Philippe, on n'a jamais entendu le son de sa voix.
10:07Il a été Premier ministre trois ans.
10:09Mais alors, même quand il était Premier ministre, la seule chose qu'il disait, c'est je ne sais pas.
10:13Mais sans rigoler, c'est vrai.
10:14Il a dit une fois.
10:16Il a dit je ne sais pas sur le Covid.
10:18Bénaïm.
10:19Non mais Bénaïm, il a ressaisi, c'est vrai.
10:20Mais ça c'est vrai, il faut que tu arrêtes avec l'argument, j'aime Édouard Philippe, parce qu'il a dit je ne sais pas.
10:24Ça c'est pas possible.
10:24Moi j'aime bien, quelqu'un qui ne fait pas semblant de sa voix, il n'a pas des postures pour avoir des postures.
10:29C'est comme votre mec, quand vous lui demandez où il va, il vous dit je ne sais pas, vous êtes content.
10:32Arrêtez, Bénaïm, ressaisissez-vous.
10:34On va en parler dans un instant, on va parler du top 3.
10:37Du top 3, on va reparler d'Édouard Philippe, parce que Valérie Bénaïm va nous expliquer qu'il est formidable.
10:40Eh bien, il est quatrième, donc il y a beaucoup de choses.
10:41Ma quatrième, t'as pas de médaille, 0-1-80-20-39-21.
10:46Allez, à tout de suite sur Europe 1, appelez-nous, on va s'occuper de Valérie Bénaïm, c'est insupportable, tout de suite.
10:55Merci aux auditeurs d'être avec nous, vraiment vous allez me manquer.
10:59Vous allez me manquer, vraiment, mais vraiment, vraiment, parce que là on a passé des moments exceptionnels.
11:05Et les auditeurs, ils ont fait l'émission.
11:07D'ailleurs, on va reprendre des auditeurs dans un instant sur cette affaire, le classement des personnalités politiques pour lesquelles les Français prouvent de la sympathie et de l'adhésion.
11:15Donc, en quatrième position, on avait Édouard Philippe.
11:19Édouard Philippe, qu'est-ce que vous en pensez ?
11:22Il y a un phénomène sondagier qui se poursuit, qui s'installe depuis son départ de Matignon, qui est réel.
11:29C'est vrai qu'il baisse, il faut reconnaître qu'il baisse, mais il se maintient haut.
11:32Il est toujours dans le pays réel.
11:36Au-delà de Valérie Bénaïm.
11:38Faisons comme si Valérie Bénaïm n'existait pas.
11:40Merci, Gauthier Lomé.
11:41Mais votre contre-monde serait tellement triste.
11:43Oui, mais on veut juste trouver cet effort mental.
11:45Est-ce que tu les trouves autour de toi ?
11:46Oui, exactement.
11:47Est-ce que tu te vois quelqu'un ?
11:48J'adore Édouard Philippe, je vais voter pour lui.
11:50J'en ai pas.
11:51Là, on va voter, on a de la sympathie.
11:55Non, mais tout ça, il est d'accord.
11:56Je vois bien que c'est...
11:57Est-ce que tu dis qu'il a l'air super sympa, Édouard Philippe ?
12:00Est-ce que tu as déjà entendu ça ?
12:01En zone de toi-même quand tu te réécoutes mon podcast ?
12:04Bénaïm, arrête un peu.
12:05Vous êtes la seule.
12:07Moi, je trouve qu'il a un capital sympa, cet homme-là.
12:09Vous savez ce que me disent les gens ?
12:10Vous avez la théorie des deux personnes avec qui je parle régulièrement.
12:16Alors, la théorie de ces gens, c'est...
12:18Les gens disent Édouard Philippe pour être tranquille dans les dîners.
12:21C'est-à-dire qu'Édouard Philippe, on ne te relance même pas.
12:22Si tu dis, oui, j'aime bien Édouard Philippe, on s'en fout tellement
12:24que les gens ne te relancent même pas, tu peux manger tranquille.
12:27Non, mais c'est vrai.
12:28Tu dis Gabriel Attal, on va te dire un truc.
12:30Gabriel Attal, pourquoi ?
12:31Tu dis Gérald Darmanin, on va te dire un truc.
12:33Tu dis Marine Le Pen, Jordan Bardella, Bruno Rottel.
12:35Les gens s'en foutent tellement.
12:36Mais comment vous expliquez qu'ils soient toujours dans les cinq premiers dans les sondages ?
12:39Comment vous l'expliquez alors ?
12:41Parce que les gens ne veulent pas de problème.
12:43Les gens ne veulent pas de problème.
12:43C'est une réponse automatique.
12:45Exactement.
12:46C'est comme Antony, est-ce que tu trompes ta femme ?
12:48Tu dis non, Édouard Philippe, c'est pareil.
12:52Il y a bien blanc.
12:55Qui dit ça dans les dîners ?
12:56Si tu dis oui, je trompe ma femme, on va te poser des questions.
13:01Avec qui, comment, par quel truchement ?
13:03Non, mais voilà.
13:04Bah oui, là au moins tu dis non, ça y est terminé, on passe à autre chose.
13:08Édouard Philippe, c'est pareil.
13:09Vous dites truchement vous, Manu.
13:10Oui, je dis truchement.
13:11Ah, pour votre vocabulaire.
13:12C'est une expression qui est utilisée souvent par un politique.
13:16Qui ?
13:17Qui parle tout le temps par truchement.
13:19Emmanuel Macron, il dit tout le temps par le truchement d'eux.
13:22Ah ouais ?
13:22C'est vrai.
13:23Surprenant ça ?
13:23Surprenant.
13:24Vous savez que je ne le savais même pas.
13:34Ah bon, c'est vrai.
13:36Ça fait beaucoup de choses.
13:39À suivre.
13:41Bruno Rotaillon.
13:4233.
13:47On va passer dans le top 3.
13:49Top 3.
13:50Vous avez dû l'écouter quelque part et puis voilà.
13:52C'est tout.
13:53C'est un mot que j'adore depuis des années.
13:56Jamais il a été prononcé depuis septembre.
13:58Il a dû lire ça dans une conférence de presse que vous vous écoutiez.
14:01Non, non, non.
14:02Il a dû bien se me dit ça.
14:04Le truchement.
14:04Bah oui, le truchement.
14:06Le truchement.
14:07Non mais c'est franchement les mecs, vous abusez.
14:09Non, non, franchement vous abusez.
14:11Non mais écoutez, on arrête.
14:13Non, non, non, attention.
14:15Ça me fait plaisir, votre vocable est enrichi.
14:17Vous allez avoir le temps de faire des cours de vocabulaire.
14:21Vous allez voir.
14:22En troisième position, Bruno Rotaillon.
14:24Oui.
14:2533% égalité avec Edouard Philippe.
14:26Non, non, mais moi ce que je vois, moi j'ai juste un constat.
14:29Là on va s'arrêter deux petites secondes.
14:30On s'arrête.
14:31Prépare-toi Romain, parce que si elle parle, tu vas la calmer.
14:33Romain, c'est notre réalisateur.
14:36Non mais je vous dis.
14:37Prépare-toi Romain.
14:38Moi, ce que je vois, c'est qu'il y a énormément de gens, et même ici, les Valérie Benaïm,
14:43les Géraldine Maillet, qui est partie aux Etats-Unis, s'exilée, tellement à la honte de ce qu'elle a dit.
14:48Je l'embrasse d'ailleurs.
14:49Non mais c'est vrai, tellement à la honte de ce qu'elle a dit sur Bruno Rotaillon.
14:52On lui l'en sait pas de Pierre, non plus.
14:53Oh, bah moi, je sais, à mon avis, là-bas, il doit lui lancer des chewing-gums.
14:57Je vous le dis, Bruno Rotaillon, on a tous dit, oui, mais pourquoi il a pas quitté le gouvernement de Mopguigny ?
15:03Là, j'imite Valérie Benaïm, versus, featuring plutôt, voilà, Géraldine Maillet, les deux comparses.
15:14En attendant, Bruno Rotaillon, il était où il y a deux ans ?
15:18C'est là.
15:19Non mais non, il était où les mecs ?
15:20Il était nulle part.
15:21Il était dans ce cassement, il était nulle part.
15:24Aujourd'hui, Bruno Rotaillon, il est troisième.
15:25Il est troisième et il est troisième des personnalités politiques pour qui il est français, pour de la sympathie et de l'adhésion.
15:31Donc, moi, je dis, mec, je ne vois que le résultat.
15:34Vous voyez le résultat pour Édouard Philippe, je vois le résultat pour Bruno Rotaillon, qui est passé devant Édouard Philippe, d'ailleurs.
15:38On n'aurait jamais cru.
15:39Donc, il faut arrêter deux petites secondes, il faut s'arrêter, et il faut se dire, il a quand même...
15:45Il est passé de 20% de notoriété à plus de 80%.
15:49Vous avez raison, Cyril, c'est qu'on a été beaucoup, j'en fais partie, à dire sur certains moments...
15:54A dire, bon, là, il faut qu'il parte, il ne peut pas rester...
15:57C'est vrai, moi aussi, je le dis !
15:59Moi aussi, je le dis !
16:00Moi aussi, je le dis !
16:02Il dit aussi que Sébastien Le Corneur est le Premier ministre, en fait sûr.
16:04Non, mais je crois que ce qui joue aussi dans le choix, c'est la sincérité ou l'insincérité.
16:11Je pense que les gens, y compris moi, par exemple, qui ne suis pas une grande fan de Bruno Rotaillon...
16:16Et qui est très insincère.
16:16Eh bien, non, justement, je pense que les gens pensent que c'est un homme politique qui est sincère...
16:21Vous ne pouvez pas la trouver là-dessus, elle a dit qu'il était sincère...
16:25On reprend le début de la phrase !
16:29Bruno Rotaillon, vous prenez des archives d'il y a 30 ou 40 ans...
16:33Oui, il n'a pas bougé dans ses conditions !
16:34Il dit exactement la même chose !
16:36Et c'est pour ça que je te dis que la sincérité en politique, c'est un marqueur fort !
16:39Bah oui, dans les médias aussi, Benahim, vous trouvez un peu de la graine !
16:43On l'avait reçu ici, sur l'émission, très bien, bien sûr !
16:46Et il est vrai, pour avoir moins...
16:47Déjà, il avait dit qu'il viendrait, il est venu !
16:49Voilà, c'est tout les mecs !
16:50Et il est vrai, Gauthier connaît ça comme moi,
16:54quand on reçoit, on interroge ou on discute avec des politiques,
16:57l'insincérité ou la sincérité se ressent directement...
17:03Tu as des exemples d'insincérité que tu aurais constatés ?
17:06Oui, beaucoup !
17:07Ah oui ?
17:08Oui, non mais je ne veux pas...
17:09Tu veux dire des politiques qu'on a reçues dans cette émission ?
17:11Non !
17:12Non !
17:13Non, mais il y a des gens, des politiques qui impriment moins,
17:19et qui, même s'ils sont sincères, pour l'opinion publique,
17:22peuvent paraître insincères !
17:24Et là, tu as des exemples aussi de personnes qu'on aurait reçues dans cette émission ?
17:27Non, non !
17:27Non !
17:28Vous avez l'air de faire référence à quelqu'un ?
17:34On n'a pas eu de...
17:35On termine l'année tranquillement, gentiment.
17:36Je ne crois pas qu'il va se référence à quelqu'un.
17:38Au-dessus de bruit, ne voyez pas le mal où il n'y en a pas avant.
17:41Il y en a déjà assez dans cette émission.
17:44On n'a pas besoin, on n'a pas besoin.
17:45Le mal, il est là.
17:47Regardez, il y a Benaïm déjà.
17:49Non mais c'est vrai, la force du mal.
17:50Je trouve qu'elle est resplendissante, Valérie, en ce moment.
17:52Oui, c'est vrai.
17:53Elle est lumineuse.
17:54Il y a la lumière qui est en train de dire en studio.
17:55C'est surtout qu'il sait qu'il ne va plus vous voir,
17:57il sait qu'il reste deux jours pour vous pécho.
18:00Mais ça a été un bonheur d'être toujours heureux.
18:02Il dit que je vais mettre tout le pécho, que vous connaissez.
18:04Non, mais des lumineuses en dirait un néon.
18:05C'est vrai.
18:09J'ai envie de la mettre sous marron au dîme.
18:11Alors qu'Olivier, ça serait plutôt une chambre rouge
18:13pour développer des photos, tu vois, en termes de lumière.
18:16Non, ils sont lumineux les deux.
18:17Ah non, il ferait un très beau couple.
18:19Ah ben, c'est vrai.
18:20Dans cette émission, je reviens de loin, moi.
18:24Je vais vous dire la vérité.
18:25Il ferait même, Gauthier, je te le dis, qu'à toi,
18:27et Fabien,
18:28Dartigol et Bénéim,
18:29il ferait un très beau couple légitime.
18:31Oui, mais enfin,
18:32nous avons des compagnies et compagnons.
18:37Et qui se connaissent, par ailleurs.
18:41Qui s'échangent ?
18:42Oui, j'arrivais dans les célébrités.
18:45Qui ?
18:45Benjamin Biolet, Vanessa Paradis.
18:48Ils ont échangé qui ?
18:49Ben, évidemment.
18:49Ils ont échangé leur maman.
18:50Mais au départ, ils n'étaient pas ensemble.
18:51C'était un couple, on appelle ça un carré d'as.
18:53Ah oui, c'est deux groupes différents.
18:54À chaque fois, il nous le dit.
18:55Non, mais c'est très important, ça arrive.
18:57C'est Patrick Bourel.
18:58C'est trop gère.
19:00Supportable.
19:00Eh ben oui, oui.
19:01Mais toi, ton pronostic, c'est qu'au départ,
19:03Ben Chetrit n'était pas avec Vanessa Paradis.
19:05Vanessa Paradis était avec Benjamin Biolet.
19:08Et puis, ils ont échangé leur couple.
19:10Et aujourd'hui, Ben Chetrit vit avec Vanessa Paradis.
19:13Et sa femme vit avec Benjamin Biolet.
19:14Exactement.
19:15Mais moi, je ne veux pas que Coucou ait pas de touche.
19:16La femme de Ben Chetrit ne vit pas avec Benjamin Biolet.
19:19Non, la femme de Ben Chetrit est partie avec Benjamin Biolet.
19:23Bien sûr.
19:23Ah bon ?
19:23Bien sûr.
19:25Ah non, non, certains.
19:27Mais c'est peut-être plus sa compagne maintenant.
19:29Ah, c'est peut-être plus sa compagne cette semaine.
19:30Ah bah oui, bien sûr.
19:31Ah oui.
19:32Il ne faut pas dire des questions.
19:32Ça peut arriver.
19:33Ça peut s'arrêter.
19:35Sur un joker.
19:36Mais c'est trop long.
19:37Tu passes vite à une paire de deux.
19:42Non, mais ça arrive.
19:43Donc, Benahim, tout est possible avec...
19:45Mais toi, c'est ton pronostic.
19:47Tu penses qu'ils vont terminer ensemble ?
19:48Je pense, oui.
19:48Et même sur un yacht.
19:49Que qui va terminer ensemble ?
19:51Olivier et toi ?
19:52Mais pas du tout.
19:52Mais pour moi, c'est une très belle amitié.
19:54Exactement.
19:55Je vais te dire où tu te trompes.
19:56Parce qu'il a dit, ils vont terminer ensemble sur un yacht.
19:58On est sûr déjà que l'info est faute.
20:01Sur un fait d'un loup.
20:04Ça peut être le yacht d'un ami.
20:06Ils vont terminer, oui, mais ils ne vont pas terminer sur un yacht.
20:08Tu dis d'énormes bêtises.
20:10On n'est pas yacht.
20:11Quoi ?
20:12Ah, Dieu bénisse.
20:14La porte est ouverte.
20:16Attention d'artigole.
20:17Ah, attention d'artigole.
20:18Attention.
20:19Mais non, mais c'est une très belle amitié.
20:20Et je sais, Cyril, que vous croyez à l'amitié homme-femme.
20:21Oui.
20:22Moi, oui.
20:22C'est une très belle amitié.
20:24J'y crois, vraiment.
20:25J'y crois.
20:25J'y crois.
20:26Vraiment plus j'y crois.
20:27C'est vrai, bien sûr.
20:27J'ai plein d'amis femmes.
20:29C'est mieux d'être ami avant de passer à l'amour.
20:31Non, non, mais je n'ai pas d'amis.
20:34Pourquoi vous ?
20:35Moi, j'ai plein d'amis femmes.
20:36Oui, bien sûr, vous en avez plein.
20:38Regardez, Benahim.
20:39Bah oui.
20:39N'importe quoi.
20:40À chaque fois qu'on est une copine, c'est pour après avoir des relations avec elle, Fabien Lecoeuf.
20:44Non, mais sans déconner.
20:44Tout à fait.
20:45Non, mais qu'est-ce que c'est que ces conneries ?
20:46Ah bon ?
20:46Avec que des rapports amicaux.
20:48Préférez avoir une soirée avec des femmes ou des hommes, ce rapport amicaux ?
20:52Franchement, vu mes discussions de débiles, je peux faire des hommes, parce que les femmes
20:58sont beaucoup trop intelligentes pour passer des soirs avec moi.
21:01Non, non, mais franchement, je vous le dis, je ne suis pas non plus, ça va, ce n'est
21:05pas non plus un puits de connaissances.
21:07Non, non, non, mais je vais vous dire la vérité.
21:09Est-ce qu'on reste amis ?
21:10Moi, une femme avec qui je suis amie, c'est fini.
21:12Une fois qu'elle a passé la friendzone, c'est terminé.
21:14Mais bien sûr, il n'y a pas de retour en arrière.
21:16Oui, oui, je suis d'accord avec ça.
21:18Bien sûr, bien sûr.
21:19C'est terminus.
21:20Complètement d'accord.
21:20Terminus, tout le monde descendait.
21:21Oui, putain, il va terminer.
21:24Non, mais c'est rien.
21:26Non, mais bien sûr, je suis tout à fait d'accord avec vous.
21:28Gauthier, vous êtes d'accord ?
21:29100%.
21:30Et est-ce qu'on reste amis avec celles qui ont partagé votre vie ?
21:33Bien sûr.
21:34Tout le monde.
21:34Bien sûr.
21:35Ça fait des grandes tables à Noël.
21:36Par le truchement de notre ami qui veut.
21:39Ça fait des grandes tables à Noël.
21:41C'est Tomé fou.
21:43Non, mais c'est vrai.
21:44Voilà, il a raison.
21:44Par le truchement.
21:45Bien sûr.
21:47Allez, on va passer aux deux premiers.
21:50Il n'y a pas de surprise.
21:51Là, il n'y a pas de surprise.
21:52Oui, mais c'est pour tous les sondages quand même, les mecs.
21:56Il faut quand même qu'on s'arrête de petites secondes pour nos auditeurs d'Europe 1.
21:58Quelle défaite pour la gauche.
22:00Non, mais c'est incroyable.
22:00Les deux premiers à égalité, c'est Marine Le Pen et Jordan Bardella.
22:03Et dans tous les sondages.
22:05Mais la sympathie, l'adhésion.
22:07Comment vous expliquez ça, Gauthier Lebré ?
22:09À part, évidemment, la popularité de ces deux leaders du Rassemblement National.
22:14C'est ceux qui caracolent en tête dans tous les sondages sur les intentions de vote.
22:17Comtesse Marine Le Pen ou Comtesse Jordan Bardella dans l'option où elle est rendue inéligible.
22:22Et donc, logiquement, les électeurs du Rassemblement National, quand ils répondent à ce classement,
22:28ils sont les plus nombreux.
22:29Et une nouvelle fois, Marine Le Pen et Jordan Bardella se retrouvent en tête.
22:33Quand on regarde le classement, c'est ce que disait déjà Olivier hier sur celui avec qui on a envie de partir en vacances,
22:37on retrouve ceux qui, globalement, font les mêmes scores dans les intentions de vote.
22:42Alors, parfois, il y a des scores plus élevés là, par exemple pour Darmanin ou pour Attal.
22:45Mais Bardella, Marine Le Pen, c'est les archi-favoris de la prochaine présidentielle, que ce soit elle ou lui.
22:51Bien sûr.
22:51La vraie question, c'est elle ou lui.
22:55Ils ne pourront pas être à égalité en tout le temps.
22:57Je pense que Marine Le Pen, tout ce qui lui est arrivé, ça lui a fait énormément de bien.
23:01Alors, je pense que là, il y a quand même un truc qui est de sympathie, je vous parle.
23:05Ah oui, c'est ça.
23:06Vous voulez dire que ça l'a apporté par rapport au sondage, etc.
23:10Parce que, je vous dis franchement, dans ces sondages-là, Jordan était souvent très très en tête.
23:17Et là, maintenant, les deux sont très très hauts, en fait.
23:20Non, mais c'est vrai.
23:21Et c'est vrai qu'ils ont le choix entre deux candidats, en fait.
23:22Les Français n'aiment pas l'injustice et n'aiment pas l'acharnement.
23:25Non, mais ce qui est fou, c'est que ce soit les deux du même parti qui sont en tête largement.
23:30C'est-à-dire 36, 37%.
23:31Comment ? Je n'arrive pas à expliquer ça.
23:32Mais c'est comme au second tour.
23:33Vous n'imaginez pas un second tour en 2027 sans le RN.
23:36Maintenant, c'est acquis.
23:37Le RN qui ne serait pas au second tour, ce serait la plus grande déflagration de l'histoire récente de notre Ve République.
23:44Donc, la place, là, maintenant, du RN est tellement acquise au second tour que tous les partis politiques se demandent qui va être le deuxième face au Rassemblement National.
23:52Ils ne se demandent pas s'il y aura le RN ou pas au second tour.
23:55C'est acquis qu'il y sera.
23:56Alors, vous avez dit tout à l'heure phénomène sondagé pour Edouard Philippe.
24:03J'explique, moi, assez facilement.
24:06Marine Le Pen installée aussi haut.
24:07Les gens aiment bien, en effet, des personnes qui ont vécu des épreuves, qui ont des cicatrices,
24:11qui se sont déjà présentées à une présidentielle.
24:14Il y a toute cette construction.
24:17Ça m'étonne beaucoup plus pour Jordan Bardella.
24:20Ça m'étonne que le pays puisse confier l'avenir de la nation à quelqu'un d'aussi jeune,
24:25d'assez inexpérimenté sur le plan de la gestion des affaires.
24:29Tu trouves que tous ceux qui avaient 50 ans et 6 casse ?
24:31Il n'y a pas un phénomène sondagé, le concernant.
24:33Qu'on pensait que c'était la poudre de Pernard Pompon ?
24:35Excuse-moi, il a déjà mené une liste sur son nom, ce que n'a pas fait Edouard Philippe.
24:39C'était entendu quelque part, non ?
24:41Mais ça, c'est rare.
24:43Ah oui, la poudre de Pernard Pompon.
24:45Vous pensez que c'est la poudre de Pernard Pompon ?
24:47Il y a une fesson d'indices.
24:50Là, ça commence à faire d'autres.
24:51Vous pensez ça.
24:52La poudre de Pernard Pompon, là ?
24:54Oui.
24:56Il ne manquerait plus que...
24:57C'est quoi les autres ?
24:58Les autres ?
24:59Ils ont toujours été en tête.
25:00Non, mais on ne va pas refaire toutes les...
25:01Voilà.
25:02Merci.
25:03Mais en tout cas, vous êtes en tête Jordan Bardella, Marine Le Pen.
25:06Moi, je n'aime pas cet argument sur l'âge.
25:08Je trouve que ça ne suffit pas.
25:10C'est un argument bas de gamme.
25:13Parce que ceux qui ont eu les responsabilités depuis 50 ans
25:17et qui avaient le loupe de l'âge de Jordan Bardella
25:19nous ont emmenés là où on est.
25:21C'est-à-dire dans le mur.
25:22Pas de carabistouille.
25:23Je me souviens de tout ce qu'on a pu dire.
25:24C'est vrai.
25:25Avec les mecs.
25:26Parce qu'en fait, c'est vrai.
25:27Parce qu'en fait, c'est comme Gabriel Attal.
25:29Il y a des mecs qui me disent,
25:30est-ce que Gabriel Attal, Jordan Bardella, ont des dossiers ?
25:33Je dis, les mecs, ils sont jeunes.
25:34Ils n'ont jamais été dans les magouilles, dans les carabistouilles.
25:38Tu vois ?
25:38C'est vrai.
25:40Et après, c'est toujours à Bibi.
25:41Ils savent que la meilleure façon d'arriver à l'Elysée,
25:46c'est de traverser la rue pour trouver un job.
25:48C'est vrai, Bédaïm.
25:49J'entends bien cette histoire.
25:52Allez, on a Martine avec nous sur Europe.
25:54Elle n'est pas à la plage ?
25:55Non.
25:58C'est tout pour moi.
26:00Bédaïm est prête pour Fun Radio.
26:04C'est bon, c'est sûr.
26:08Martine est avec nous.
26:09Martine des Yvelines.
26:10Bonjour Martine.
26:10Excusez Valérie Bédaïm.
26:11Pardon Martine, c'était juste pour le bon mot.
26:13Martine est en train de lire.
26:15Elle n'est pas à la plage, mais elle était en train de lire.
26:17Merci Martine.
26:18Alors, vous avez vu encore ce sondage.
26:20C'est vrai qu'il y a des sondages qui chantent un peu tous les jours.
26:22Et c'est vrai que c'est toujours le même résultat.
26:24Qu'est-ce que vous en pensez ?
26:25Quelle est la personnalité politique pour laquelle vous éprouvez de la sympathie de l'adhésion ?
26:30C'est vrai que c'est un peu compliqué en fait.
26:34Parce que, oui, Bruno Rotailleau, je pense qu'il a énormément de...
26:39Il y a le vent dans le dos.
26:40Oui, puis surtout, bon, il est assez droit.
26:45Je pense qu'il a de bonnes idées.
26:46Maintenant, de toute façon, quelle que soit la personne qui va se présenter,
26:50tant qu'on restera avec une peur, une crainte terrible de la gauche,
26:55parce que finalement, quand les gens ne sont pas d'accord,
26:58qui est-ce qui descend dans la rue ?
27:00Ce sont les gens essentiellement de gauche et qui créent de la violence,
27:03alors que les gens de droite, quand ils ne sont pas d'accord,
27:05ils manifestent moins fort.
27:08Donc, c'est un peu ça le problème.
27:10Maintenant, c'est vrai que j'entendais tout à l'heure,
27:13vos chroniqueurs, certains, parlaient effectivement de Gérald Darmanin.
27:19Gérald Darmanin, oui, il a de bonnes idées, il a certaines envies,
27:23il n'y a pas de problème, mais Gérald Darmanin,
27:25quand même à deux reprises, il a montré un mauvais côté de sa personnalité
27:28en mentant, haut et fort, avec un aplomb incroyable,
27:32quand il y a eu le problème au Stade de France,
27:35quand il y a eu l'affaire de Paul, en disant que c'était, voilà,
27:39en fait, ça, je trouve que c'est une avisime.
27:42Mais ça, c'est quelque chose que vous n'oubliez pas.
27:44Il a fermé à coups-pas.
27:46Oui, mais bon, c'est un peu facile.
27:48Alors, il a coups-pas, c'est comme je disais à un pote,
27:51alors moi, j'adore Gérald Darmanin,
27:52c'est comme je disais à un pote,
27:53alors, je vais vous dire, ça n'a rien à voir à l'histoire,
27:55c'est comme moi, j'étais en tournoi de paddle, samedi,
27:58et il y a un mec, et les mecs sont arrivés 40 minutes en retard,
28:01ils ont eu trois jeux de pénalité.
28:03Et là, il y a un pote à moi qui me dit, ça va, ils ont prévenu.
28:05Je dis, bah oui, ils ont prévenu.
28:06Alors, ils ont prévenu, ils ont peut-être tout faire.
28:08C'est comme moi, je vais dire, je vais te tromper demain,
28:10donc c'est bon, j'avais prévenu.
28:12Bah oui, mais je vous le dis, c'est vrai,
28:13c'est pas n'importe quoi.
28:15Ah oui, non mais Martine, franchement, bah oui,
28:17donc oui, on va faire un mais un coup de pain.
28:19Non, en fait, non, ça suffit pas,
28:21parce que ça montre une certaine personnalité, quand même,
28:24quelqu'un a une façon de se défausser à certains moments
28:27au lieu d'assumer les faits.
28:29Donc non, si on ne sait pas, on se tait,
28:31mais on n'avance pas ce genre d'argument.
28:34Édouard Philippe, vous en pensez quoi ?
28:35Vous l'aimez bien, je crois.
28:37Édouard Philippe, au départ, quand il était Premier ministre,
28:40oui, effectivement, j'aimais assez,
28:41je trouvais qu'il avait un certain charisme.
28:43Maintenant, c'est vrai que quand on regarde son parcours,
28:47bon, peut-être qu'au Havre, il est très lent.
28:50Il a un petit petit souci, d'ailleurs, au Havre.
28:52Oui, il y a des signalements à la justice.
28:55Oui, oui, oui.
28:58Moi, je pense que le principal problème d'Édouard Philippe,
29:00c'est son incapacité à sentir le pays.
29:02C'est-à-dire que l'homme qui est responsable
29:04du mouvement des Gilets jaunes,
29:05la plus grande crise sociale depuis mai 68,
29:09vous allez lui confier le pays,
29:10alors qu'il a le nez bouché,
29:11qu'il ne sent absolument pas ce que veulent les Français.
29:13Mais prêt pour pas du VIX.
29:14Tout à fait.
29:15C'est ce que je disais, justement, à la personne,
29:20c'est qu'en fait, oui,
29:21il a quand même une grosse part de responsabilité
29:22dans le déclenchement du mouvement des Gilets jaunes.
29:25Il a quand même cautionné...
29:27Mais le président Macron, non ?
29:28Parce que j'aime bien, moi,
29:30chaque fois, les politiques font ça.
29:34En voiture, Simone, c'est moi qui conduis,
29:35c'est toi qui klaxonne.
29:36Mais la réalité...
29:38Mais la réalité, c'est qu'il ne faut pas toujours se tromper.
29:42C'est-à-dire qu'il peut y avoir des personnes.
29:45Certes, Édouard Philippe était un matignon,
29:48mais Emmanuel Macron est quand même...
29:50La personnalité politique était la plus détestée
29:54par le mouvement des Gilets jaunes.
29:56Rappelez-vous, rappelez-vous, le Puy-envelé.
29:59Rappelez-vous, c'était là où, véritablement,
30:02ça lui a échappé, presque.
30:04Oui, mais ça n'empêche que, bon,
30:05quand vous regardez Édouard Philippe,
30:06après, quand il y a eu le Covid,
30:08il s'est empressé de repartir au Havre.
30:10Il a abandonné un peu tout le monde.
30:12Et puis là, maintenant, quand il revient,
30:14il va à la fête de l'humain.
30:15Il va dire, oui, il faut...
30:17Entre le communisme et le RN,
30:21je vote le communisme.
30:22Mais c'est sa liberté.
30:24C'est sa liberté.
30:26Oui, c'est sa liberté.
30:27Bon, ça fait quand même un peu de temps.
30:29On est directement à l'extrême.
30:30Oui, mais il y a des...
30:31Je trouve ça un peu léger, quoi,
30:33de la part d'une personne comme ça.
30:35Et il a été débarqué de Matignon.
30:37Il ne voulait pas partir.
30:40Il a traversé la rue en quittant Matignon.
30:42Il a retrouvé du travail.
30:44Tout ça vaut pas un chiffre-là.
30:47Mais pas comme serveur dans un restaurant.
30:49Non.
30:51Merci, en tout cas, d'Articol,
30:52pour votre analyse.
30:54Il est fort.
30:55Martine, ça a été un plaisir de vous avoir sur Europe 1.
30:57Je vous fais d'énormes bisous.
30:58Merci.
30:59Salut, Martine.
30:59Au revoir, Martine.
31:00Je vous en reçoive.
31:01Salut, Martine.
31:02Salut, Martine.
31:04Non, franchement, c'est intéressant tout ce qui se dit.
31:06Toujours.
31:07Et donc, le classement, voilà.
31:08Donc, on vous rappelle les cinq premiers.
31:10Gérald Darmanin,
31:11Edouard Philippe en 4,
31:12Bruno Retailleau en 3,
31:13Marine Le Pen en 2,
31:14Jordan Mardella en 1.
31:15Ce qu'on voit quand même,
31:17c'est que les trois premiers
31:18sont quand même très, très portés sur la sécurité.
31:20Ça va être le thème
31:23des axes majeurs,
31:26évidemment,
31:27de la prochaine présidentielle.
31:28Exactement.
31:28Mais bon, c'est quand même,
31:29vous voyez...
31:29Et l'identité.
31:30Tu as raison.
31:31Merci.
31:32Il n'est pas mauvais,
31:33d'Articol, aujourd'hui.
31:34Non, parce qu'à l'habitude,
31:34il est croquignolesque,
31:35mais là, il est pas mal.
31:37Il n'est pas mauvais.

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