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  • il y a 5 mois
Olivier Faure, premier secrétaire du PS, est l'invité de BFMTV-RMC ce mardi 24 juin. Il a été interrogé sur l'échec des négociations entre syndicats et patronat pendant le conclave sur les retraites.

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Transcription
00:00Bilan des combines du PS pour sauver Bayrou, ce sont les mots immédiats de Jean-Luc Mélenchon hier soir.
00:06En gros, à 23h05, on a appris que le conclave était en échec.
00:12Et à 23h07, Jean-Luc Mélenchon dégainait son tweet.
00:16Ça vous fait sourire ? Vous imaginez qu'il était dans les starting blocks ?
00:19Je ne l'imagine plus.
00:21Ça veut dire quoi, vous ne l'imaginez plus ?
00:22Ça veut dire que ça m'est égal. En fait, c'est complètement indifférent.
00:25Je ne me détermine pas par rapport à Jean-Luc Mélenchon.
00:27Jean-Luc Mélenchon fait ce qu'il veut, je fais ce que je veux et je me détermine par rapport à ce que les socialistes ont à faire et à dire.
00:35En tout cas, il vous a immédiatement pointé du doigt.
00:40Je cite donc Jean-Luc Mélenchon.
00:42Bilan des combines du PS pour sauver Bayrou avec un pacte de non-censure qui a détruit le NFP.
00:48Au passage, vous avez donc, un, effectivement, sauver Bayrou, deux, détruit le nouveau Front populaire.
00:54Un budget pire que le précédent, une mascarade sans aucun résultat sur la retraite à 64 ans.
00:59LFI a tenu bon et avec raison une fois de plus.
01:01Maintenant, le PS, ajoute Jean-Luc Mélenchon, le PS doit assumer cet échec et ses dégâts.
01:08Il doit montrer l'exemple pour voter au complet la censure.
01:10Tous les groupes de gauche peuvent se rassembler sur une ligne claire de rupture, faire partir Bayrou.
01:15Est-ce que vous assumez, vous, le Parti Socialiste, à la fois cet échec et ses dégâts ?
01:19Mais j'assume parfaitement ce que nous avons entrepris depuis quatre mois.
01:24Nous avons cherché à trouver une solution pour que les Françaises et les Français puissent en finir avec les dégâts provoqués par la réforme de notre borne.
01:32Et donc, nous avons cherché à chaque moment, non pas simplement le chaos, non pas simplement à ouvrir une crise politique plus importante que celle qu'on connaît déjà, mais à chercher une solution.
01:45Et donc, de tout cela, je me flatte et je considère que nous avons été responsables.
01:49Maintenant, nous sommes arrivés à un résultat, à l'issue de cette négociation.
01:54Et je prends acte de ce qui n'est pas intervenu.
01:57Et donc, je prends aussi ma responsabilité.
01:59Il ne vous lâche pas, Philippe Mélenchon.
02:00Mais ça m'est complètement indifférent.
02:02Mais vraiment, ça vous indiffère ?
02:04Oui, ça m'indiffère.
02:04Moi, je ne vous crois pas.
02:05Eh bien, écoutez, ça...
02:06Je ne vous crois pas une seule seconde.
02:08Ça vous indiffère.
02:09Oui, parce qu'on ne s'est jamais déterminé par rapport à lui.
02:11Quand il nous a hurlé dessus au moment où nous n'avons pas censuré, nous avons accordé un sursis probatoire à François Bayrou,
02:18il a hurlé et tout s'est bien passé.
02:21On a continué notre chemin.
02:23Nous allons continuer notre chemin.
02:24Nous n'avons pas besoin des injonctions permanentes de celui qui considère qu'il est le dirigeant naturel de toute la gauche.
02:31Il n'est pas le dirigeant naturel de toute la gauche.
02:33Il est, en fait, le leader des insoumis.
02:35Et à ce titre-là, il est normal qu'il parle.
02:38Et il n'est pas le leader des socialistes, des écologistes, des communistes, des ex-insoumis.
02:42Nous avons notre propre voie, notre propre liberté.
02:45De passage, vous alliez dire.
02:46De passage, effectivement.
02:47Et nous allons continuer à vivre sans avoir besoin de ces admonestations.
02:53J'ai pas hyper bien compris, finalement, si vous feriez un jour alliance avec lui, ou plus jamais, ou peut-être, ou selon vos besoins.
03:00Mais j'ai été là aussi très clair, et à votre micro aussi.
03:03Je vous ai dit qu'il n'y aurait pas d'accord national au municipal, qu'il n'y aurait pas d'accord avec lui sur la présidentielle,
03:09et que nous n'aurons pas de candidats communs entre LFI et le reste de la gauche.
03:14On ne peut pas faire plus clair.
03:15Il manque une élection.
03:17Il en manque plein.
03:18Il manque le sénatorial, il manque les régionales, il manque les départementales, les législatives.
03:22Mais écoutez, là aussi, je suis très clair.
03:24Moi, ce que j'ai toujours posé comme principe, c'est que nous ne laisserons jamais aucun espoir à l'extrême droite.
03:33Et que s'il y avait demain une menace d'extrême droite qui pourrait conquérir, on verra bien.
03:39Là, vous faites, c'est de la rhétorique.
03:41Vous savez bien qu'il y aura une menace de l'extrême droite.
03:43Ce n'est pas de la rhétorique.
03:44Si il y a un risque réel...
03:46Vous pensez que d'ici deux ans, il n'y aura aucun sondage qui dise que le RN peut accéder au pouvoir ?
03:53Mais il peut y avoir un accord défensif, éventuellement, si l'extrême droite était amenée à l'emporter.
03:59Je ne veux pas prendre ma responsabilité de laisser passer Orban Bardella à Matignon.
04:03PS, LFI, pour les législatives.
04:05Non, je n'ai pas dit ça.
04:06J'ai dit que je ferais toujours...
04:08Sous-tit le RN, c'est qu'il y a un...
04:08Non, non, non, je n'ai rien dit de la sorte.
04:11J'ai dit que je n'en sais rien.
04:13J'ai dit simplement que je ferais toujours tout.
04:16Je ne me pardonnerai jamais d'avoir moi-même été indirectement celui qui a permis l'arrivée de l'extrême droite au pouvoir.
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