- avant-hier
Mon Job et Moi du mardi 17 juin 2025
Catégorie
📺
TVTranscription
00:00Générique
00:00Bonjour, mon job et moi est de retour, le magazine consacré à l'emploi et la formation en coproduction avec la semaine représentée par Jonathan Nennich.
00:26Bonjour Jonathan.
00:27Bonjour Jérôme.
00:28Bienvenue pour ce numéro 2 juin et ce mois-ci nous avons Jonathan, deux invités, Didier Nobile, bonjour.
00:33Bonjour.
00:33Vous êtes maître de conférence à l'IAE Metz School of Management, j'espère que je l'ai bien dit.
00:38Très bien.
00:39Dominique Lossardot, vous êtes le deuxième invité, bonjour.
00:41Bonjour.
00:42Et vous êtes le vice-président de l'UE57, l'UE, c'est l'Union des entreprises de la Moselle, soyez les bienvenus tous les deux.
00:48Ensemble, il sera question de formation, de patrimoine économique et évidemment plus généralement d'actualité économique en Moselle,
00:56en commençant sans tarder avec vous Jonathan.
00:59Pressez comme vous êtes de vous projeter au cœur de l'été sur les dossiers chauds car vous vous projetez sur l'été mais pas version chapeau de paille et doigt de pied en éventail.
01:08Eh non Jérôme, alors c'est vrai que l'été approche et nous serons nombreux à profiter de congés bien mérités.
01:13Mais pour certaines entreprises, les deux mois qui approchent s'annoncent décisifs.
01:18Alors à quelles entreprises faites-vous référence en particulier Jonathan ?
01:21Alors on peut d'abord citer la société En Envol qui prévoit d'organiser son premier rassemblement de montgolfières sur l'aérodrome de Chamblay du 25 juillet au 3 août.
01:30C'est un événement qui est important et qui sera scruté de près parce qu'un temps Stéphane Bourguignon, le dirigeant de la société En Envol, avait prévu de racheter le Grand Est mondial Airballon,
01:43donc qui est l'événement qui est occupé avant l'aérodrome de Chamblay, à son fondateur Philippe Buron-Pilatre.
01:49Finalement Stéphane Bourguignon s'est ravisé et a décidé de créer son propre événement de montgolfières donc En Envol.
01:55Philippe Buron-Pilatre s'est senti lésé et a entamé plusieurs actions judiciaires, donc elles sont en train de suivre leur cours.
02:03– Vous en avez parlé dans la semaine, nous allons vous parler sur Moselle-Pilatre cette semaine, ou la semaine dernière plutôt.
02:07– Tout à fait, en tout cas donc En Envol est autorisé à produire son événement de montgolfières.
02:13Stéphane Bourguignon voit gros pour sa première édition avec un concert de Gims prévu le 26 juillet et puis de nombreux spectacles et animations.
02:20On peut rappeler que la société En Envol, c'est 9 collaborateurs et ce nombre va être porté à 150 salariés pendant les 10 jours de l'événement.
02:28Ce sera majoritairement de l'emploi en intérim.
02:30– Oui, puisqu'il n'y aura pas de bénévoles ou quasiment très très peu, ce sont donc 100 collaborateurs recrutés pour l'occasion.
02:37Autre acteur qui joue gros et nous le connaissons bien puisque nous sommes au cœur du stade ici à Moselle TV, c'est évidemment le FCMES.
02:43– Et oui Jérôme, parce que comme vous le savez sans doute, le football français est en proie à une crise profonde de ses droits audiovisuels.
02:51Alors pour comprendre, il faut rembobiner un petit peu, je vous propose qu'on aille en 2020.
02:55– Une petite page d'histoire.
02:56– Une petite page d'histoire parce que ça fait un moment que ça dure.
02:59En 2020, le groupe sino-espagnol Mediapro rachète les droits de la Ligue 1, 70% de la diffusion,
03:06pour 750 millions d'euros par saison sur la période 2020-2024.
03:10Le reste du gâteau se partage entre Béine et Free.
03:15Jusque-là tout va bien, sauf que Mediapro ne trouve pas de diffuseur pour racheter les droits,
03:20c'est une agence donc elle avait prévu de revendre ses droits,
03:23et doit donc créer sa propre chaîne, Téléfoot, mais finalement c'est un fiasco,
03:28ce n'est pas le métier de Mediapro, la chaîne s'arrête fin décembre 2020,
03:33et donc en 2021 on n'a plus de diffuseur pour la Ligue 1,
03:36c'est Amazon qui rachète ses droits pour les 4 ans à venir,
03:39mais cette fois-ci on parle de 250 millions d'euros,
03:43donc c'est trois fois moins que ce que Mediapro avait mis sur la table,
03:47et donc ça fait trois fois moins d'argent à se partager pour les clubs de Ligue 1.
03:50On peut faire une petite parenthèse, mais c'est vrai qu'en 2005,
03:53Canal+, avait fait l'acquisition de ces mêmes droits pour 600 millions d'euros,
03:57donc là c'est déjà un sacré retour en arrière.
04:00Et alors puis l'engrenage vers le bas continue,
04:03puisque au bout d'à peine deux ans, Amazon jette l'éponge et se retire.
04:06Voilà, c'est ça, en tout cas Amazon ne renouvelle pas son contrat auprès de la Ligue,
04:10et donc il faut trouver à nouveau un nouvel acteur,
04:12ce sera Dazen, qui rachète cette fois-ci les droits pour 400 millions d'euros par saison,
04:18sur une période aussi de 4 ans.
04:19Sauf que finalement les prix des abonnements sont très chers,
04:23trop chers en tout cas,
04:24il y a aussi un phénomène de piratage qui ne les aide pas,
04:27qui permet à des spectateurs de voir les matchs de façon gratuite,
04:31mais en les piratant.
04:33Et finalement donc, Dazen rompt son contrat à la fin de cette saison,
04:39et là on se retrouve donc en 2025,
04:41et la Ligue se voit contrainte de créer sa propre chaîne.
04:45Donc ça évolue un peu tous les jours, on ne va pas revenir là-dessus,
04:48parce que c'est un peu compliqué.
04:49Là-dessus ça pourrait être très très long,
04:51mais il y aura quelque chose,
04:52mais en tout cas ils cherchent un diffuseur et un producteur,
04:54mais ce qu'il faut retenir c'est que les clubs français vont avoir
04:58beaucoup, beaucoup moins d'argent à se partager.
05:01Pas tous les clubs français, Jérôme,
05:03puisque ceux qui jouent la Coupe d'Europe l'année prochaine
05:05auront quand même des droits audiovisuels reversés par l'UEFA.
05:08– Alors pour le FMS, qu'est-ce que ça va changer ?
05:10Comme vous le disiez, on est au cœur de l'été, les dossiers chauds,
05:13donc qu'est-ce que ça change pour Bernard Serin et son équipe
05:15avec notamment sa directrice générale, Hélène Schreub ?
05:18– Alors pour Bernard Serin et donc le FMS, l'équation elle est simple,
05:22il y a 20 millions d'euros sur lesquels il faut tirer un trait,
05:25en tout cas par rapport à la dernière saison du FMS en Ligue 1.
05:29– Alors comment le club va compenser cette perte estimée à 20 millions d'euros ?
05:35– Alors le FMS est un club formateur par essence
05:37et donc la vente de joueurs lui permettra d'équilibrer ses comptes.
05:41On a déjà le club italien de série A, l'Udinese,
05:44qui a levé l'option d'achat pour le milieu Arturata,
05:47ça devrait rapporter à peu près 8 millions d'euros au FMS.
05:50Le capitaine emblématique Mathieu Hudol est pisté par Lens,
05:54il pourrait partir pour environ 4 millions d'euros, rien n'est acté.
05:59Et puis Papa Amadou Diallo, un jeune hélié sénégalais,
06:03qui pourrait, qui devrait quand même s'engager à Prague.
06:06– Oui, c'est vrai, mais on parle de plus de 5 millions d'euros.
06:10En tout cas, ce qu'il est important de comprendre,
06:13c'est que le FMS, grâce à sa qualité de formation,
06:16peut réussir à revendre ses joueurs.
06:18Et c'est pour ça que le club investit quand même 5 millions d'euros par an
06:21dans son centre de formation.
06:23Et ça, là-dessus, le FMS ne fera pas de concession.
06:25– Alors vous avez évoqué les droits télé qui sont en baisse,
06:28vous avez évoqué la vente de joueurs,
06:30mais il existe aussi d'autres moyens d'augmenter les recettes.
06:33– Voilà, donc en plus du trading de joueurs, du merchandising et des revenus matchday,
06:37je suis désolé, ça fait beaucoup d'anglicisme, mais c'est le jargon du footbusiness.
06:41Il y a aussi les sponsors, bien sûr.
06:43Et bien sûr, les revenus matchday, ça correspond aux recettes liées à la billetterie.
06:48Donc on sait qu'il y aura à peu près 25 000 spectateurs de moyenne par an
06:52la saison prochaine en Ligue 1 qui se déplaceront à Saint-Symphorien.
06:56Donc c'est vrai que ça fait des revenus conséquents,
06:58d'autant que la direction, et donc Bernard Serin, le président,
07:02aimerait que le panier moyen de chaque spectateur augmente.
07:06Et donc, pour vous donner une petite indication,
07:08s'il augmente ne serait-ce que de 1 euro,
07:10ça fait 1 euro multiplié par 25 000 spectateurs, 25 000 euros,
07:13multiplié par 17 journées de championnat en Ligue 1,
07:16ça fait combien, Jérôme ?
07:16– Je vous le demande, je vous le demande.
07:18– Ça fait 425 000 euros.
07:19– Merci.
07:20– Donc voilà, on voit que ça peut rapidement générer de forts revenus
07:24de faire augmenter le panier moyen.
07:25– Voilà, et pour finir, je parlais de doigt de pied en éventail
07:28et de chapeau de paille sur la tête, on n'est pas très loin,
07:33puisque pour finir, vous allez nous parler d'une entreprise
07:36qui relève des défis, qui les réussit,
07:39qui transforme tout ce qu'elle touche en 5 étoiles.
07:42– Oui, Jérôme, on pouvait faire quand même un petit clin d'œil
07:44à Pierre Saint-Ger et Alexandre Keff pour l'établissement,
07:48le domaine de montagne Frère Joseph à Ventron dans les Vosges.
07:52C'est un établissement qui a été inauguré en janvier dernier
07:55et qui vient d'obtenir sa 5e étoile.
07:57C'est le premier hôtel à obtenir 5 étoiles dans les Vosges.
08:00C'est le deuxième seulement en Lorraine.
08:01Le premier, c'est d'ailleurs le domaine de la Klaus,
08:03tenu également par Alexandre Keff.
08:06Voilà, je pense qu'il s'apprête à vivre un été assez mouvementé,
08:10parce qu'évidemment, une 5e étoile, ça vous oblige aussi.
08:13En tout cas, c'est une excellente opportunité en termes d'emploi à Ventron dans les Vosges.
08:17Et puis, c'est aussi super pour l'attractivité de tout le territoire.
08:21– Voilà, et puis on aime bien quand les Mosellans réussissent en dehors du département
08:25comme ambassadeur.
08:275 mois pour obtenir 5 étoiles au Ventron.
08:30Ils avaient mis 5 ans pour les obtenir au cas.
08:32Donc, la prochaine fois qu'ils vont ouvrir quelque chose, ce sera encore plus rapide.
08:35Félicitations donc à ces deux investisseurs que nous connaissons bien en Moselle
08:39et que nous apprécions particulièrement.
08:42Merci beaucoup pour cette chronique.
08:43Je me tourne vers nos deux invités.
08:45Alors, de manière plus générale, on parle des dossiers chauds de l'été,
08:48même si, évidemment, ça nous donne tous envie quand on voit ces belles réalisations Mosellans.
08:53Didier Nobile, qu'est-ce que vous pouvez nous dire, vous,
08:55sur la façon dont vous voyez l'actualité Mosellans,
08:58de votre point de vue de l'IAE, Metz School of Management ?
09:01Je dirais qu'au-delà des phénomènes saisonniers,
09:04nous, ce que l'on constate avec mes collègues,
09:06c'est qu'il y a un changement du rapport au travail
09:08de la part de nos étudiants et de nos auditeurs de formation continue.
09:13Donc, effectivement, il y a une quête de sens qui devient de plus en plus forte.
09:16Et ça, on le ressent, notamment dans les démarches de mobilité professionnelle
09:19de nos auditeurs et de nos étudiants.
09:22Dominique Lossardo, vous, l'actualité, comment vous l'apercevez
09:25avec l'union des entreprises de la Moselle ?
09:28– Alors, je vais faire référence, effectivement, à notre délégué général,
09:33qui a été venu sur ce plateau en février,
09:35qui disait à peu près la même chose.
09:37La situation est difficile.
09:39Ce qui nous manque, c'est de la visibilité.
09:41Aujourd'hui, les entreprises Mosellans, elles sont sur une ligne de crête.
09:45Mais je leur tire mon chapeau parce qu'elles sont résilientes.
09:48On a une actualité politique qui est lourde, lourde de conséquences auprès de nos entreprises.
09:54Et aujourd'hui, effectivement, on demande encore aux entreprises de faire des efforts.
09:58On l'est fait.
10:00On attend maintenant un peu de retour et un peu plus de souplesse à venir,
10:05on l'espère, pour pouvoir redonner du souffle à nos entreprises qui le méritent.
10:10– Alors, on l'a dit, l'IAE, est-ce que peut-être que vous pourriez nous présenter un petit peu l'IAE dans un premier temps ?
10:17– Oui, donc l'IAE, c'est l'Institut d'administration des entreprises.
10:20Il faut savoir que l'université propose à Metz,
10:24depuis 1974, des formations en management.
10:28Mais on fait partie d'un réseau puissant, qui est un réseau national,
10:30qui est une marque, IAE France,
10:32qui fédère 38 écoles publiques de management en France,
10:35et dans certains territoires d'outre-mer et en Nouvelle-Calédonie.
10:40Et nous proposons des formations du bachelor au doctorat,
10:43dans tous les domaines du management,
10:45que ce soit les ressources humaines, la logistique, le contrôle de gestion,
10:49la finance, j'en passe et des meilleurs.
10:51– Une école publique.
10:52– Publique.
10:53– Important.
10:54– C'est important, parce que finalement,
10:57nous délivrons des titres qui sont reconnus du point de vue européen,
11:00avec les accords de Bologne,
11:01et nous n'avons rien à envier aux écoles privées de commerce.
11:07– Combien d'étudiants ?
11:08– Alors, on a à peu près 1 700 étudiants,
11:10avec à peu près 250 auditeurs de formation continue,
11:15puisque ça fait partie aussi de l'ADN des IAE,
11:18que de participer à la formation des cadres qui sont en situation d'emploi.
11:22– Alors, vous le dites, l'IAE, c'est quelque chose qui existe
11:24depuis un certain nombre d'années,
11:26et qui, depuis un peu moins longtemps, est très visible,
11:29puisque c'est le fameux bâtiment que l'on appelle…
11:31– Pistaché-chocolat, on en tient, effectivement.
11:33Il est visible de la voie rapide qui mène à l'hôpital, merci.
11:36– Plus sérieusement, la vocation de l'IAE à l'international ?
11:39– Alors, on a effectivement de nombreux partenariats à l'international.
11:43Ça se manifeste par des conventions de recherche,
11:47mais aussi de l'enseignement.
11:48On a délocalisé un certain nombre de diplômes, notamment au Maroc.
11:52Je suis moi-même responsable pédagogique d'un master en contrôle de gestion au Maroc.
11:57Et puis, on a toute une série de colloques et de conférences
12:00que l'on co-organise avec des collègues canadiens, américains, coréens, etc.
12:05– Alors, au début, vous avez parlé un petit peu de formation continue.
12:09Quelle est la situation pour les cadres ?
12:12On parle beaucoup avec l'APEC, de difficultés parfois,
12:15notamment pour les seniors qui ont besoin d'être en reconversion professionnelle,
12:20de retrouver un emploi.
12:22Comment est-ce que vous pouvez accompagner ces gens, ces salariés ?
12:27– Alors, nous, nous ne percevons pas forcément des difficultés
12:29pour les cadres en emploi dans le domaine du management,
12:32puisqu'ils sont très souvent en situation d'emploi.
12:37Par contre, ce que l'on constate, c'est que parfois,
12:39certains se heurtent à un espèce de plafond de verre.
12:42C'est-à-dire, dans leur progression professionnelle,
12:43ils ont un bac plus 3 et la promotion auxquelles ils aspirent nécessite un bac plus 5.
12:49Et donc là, on a des solutions avec des formations qualifiantes,
12:54avec des horaires adaptés et qui permettent, comme ça,
12:56de répondre à ces besoins de mobilité professionnelle et de promotion professionnelle.
13:02Et puis, ce que l'on remarque aussi, c'est que nos professions évoluent.
13:07Elles évoluent, puisque aujourd'hui, en contrôle de gestion, en marketing,
13:10on introduit l'intelligence artificielle, la digitalisation.
13:15Et donc là encore, par des formations qualifiantes,
13:17on peut accompagner ces auditeurs de formation continue.
13:22Et puis, il y a un autre domaine sur lequel on insiste beaucoup.
13:25C'est qu'on est là aujourd'hui pour parler de job et d'emploi.
13:30C'est qu'on oublie souvent que le job, on peut le créer soi-même en créant son entreprise.
13:34– Et donc, l'IAE a développé une compétence avec le pôle des étudiants entrepreneurs de Lorraine
13:39qui permet un accompagnement à la création d'entreprises.
13:42– Pardon, je profite pour rebondir,
13:45puisqu'on est avec le représentant de l'Union des entreprises, Jonathan.
13:48Je vois que vous buviez presque les paroles de votre voisin,
13:52puisque c'est assez, je ne dis pas rare, mais là on est dans l'enseignement supérieur,
13:56mais que dans l'enseignement tout court, on incite les jeunes à créer leur propre emploi.
14:01Pourquoi vous êtes plutôt favorable à ce genre de discours, je suppose, Dominique Lossard ?
14:06– L'entrepreneuriat, c'est le cœur même de notre action.
14:10Effectivement, je pousserai plus facilement ce type de discours
14:15qui amène ces jeunes à réfléchir à notre développement économique,
14:19qui plus est développement économique territorial.
14:22Aujourd'hui, on a l'Union des entreprises de Moselle qui représente,
14:25qui est là pour défendre, pour accompagner
14:28et représenter l'ensemble des entreprises du territoire.
14:31C'est important, c'est important d'avoir des écoles
14:34qui puissent aussi alimenter ce territoire de talent et d'ambition.
14:40On a cette impression qu'aujourd'hui,
14:43cette ambition d'entrepreneuriat est en train de s'effriter.
14:47Et d'avoir ce discours ne fait qu'alimenter nos pensées, en tout cas,
14:52et de pouvoir accompagner ces jeunes.
14:54En tout cas, nous, on peut prendre le relais, en tout cas,
14:56avec l'IAE et d'autres écoles, pour accompagner ces jeunes entrepreneurs
15:02à créer vraiment de la valeur sur le territoire.
15:05– Et alors, une fois que l'entrepreneur a créé sa structure,
15:08est-ce que l'UE57 l'accompagne dans sa formation, dans sa vie de dirigeant ?
15:12Parce que c'est vrai que ça soulève un certain nombre de problématiques
15:16à laquelle il faut les habituer à se confronter.
15:19– Alors, je vais déjà saluer l'équipe de nos permanents.
15:23L'équipe de nos permanents, c'est vraiment le cœur de l'Union des entreprises de Moselle.
15:29Parce que c'est ces personnes, qui sont pilotées par Cécile Castro-Carrère,
15:34qui vont amener vraiment l'ensemble du support à toutes les entreprises.
15:39du support administratif, juridique, c'est très important.
15:43Souvent, l'entrepreneur se sent un peu délaissé ou seul face, je dirais,
15:50un peu à cette charge administrative autour des entreprises.
15:54Un entrepreneur, il aimerait ne faire que son métier.
15:57Mais aujourd'hui, maintenant, une grande partie, c'est quand même de piloter son entreprise,
16:01ses ressources humaines, mais aussi les relations avec les autorités.
16:04Et l'Union des entreprises de Moselle est là vraiment pour apporter,
16:09en tout cas, ces éléments.
16:12– Et pour faire le lien avec ce que disait Didier Nobile,
16:15est-ce que l'UE57 peut accueillir en son sein des entrepreneurs
16:20qui sont généralement seuls quand ils commencent ou qui ne sont pas très nombreux ?
16:23Parce que, vous m'arrêtez si je me trompe, c'est un peu l'image d'Epinal,
16:26on a toujours l'imagination de dire l'UE57, le MEDEF, puisque c'est cette branche-là,
16:32ce sont les grosses boîtes.
16:33Est-ce que vous vous occupez aussi, je le dis comme ça assez simplement,
16:37est-ce que vous vous occupez aussi des entreprises de taille plus modeste,
16:40des TPE par exemple ?
16:41– Oui, évidemment.
16:42Je refais un peu d'histoire, mais effectivement,
16:44MEDEF Moselle est devenue Union des entreprises de Moselle.
16:47La volonté était d'exprimer à nouveau à l'ensemble du public
16:51que nous sommes l'union des entreprises,
16:54et non pas simplement l'union des grandes entreprises.
16:58Donc, on représente toutes les entreprises de toutes les activités de la TPE,
17:03en passant par l'établissement de taille intermédiaire,
17:07et même les grandes entreprises.
17:09Et l'objectif, c'est justement de faire cohabiter l'ensemble de ces personnes,
17:15parce qu'on sait que les grandes entreprises vont pouvoir aussi
17:18venir en aide à ces petits entrepreneurs.
17:21C'est une volonté, une volonté, parce que les grandes entreprises,
17:23sans sous-traitants, c'est difficile de fonctionner seules.
17:26– Didier Nobile, vous avez des liens avec les entrepreneurs,
17:31les chefs d'entreprise au sein de l'IAE.
17:34Comment vous créez des passerelles entre le monde de l'entreprise
17:37et le monde de la formation ?
17:38– Oui, absolument.
17:40Nous avons des conventions qui nous lient à des entreprises du territoire.
17:44Il faut savoir que l'IAE-MES a un très fort ancrage territorial,
17:47donc on a une cinquantaine de partenaires entreprises, mais pas que,
17:51puisque le management, c'est aussi l'affaire des collectivités territoriales
17:55et des organisations semi-publiques.
17:56Et ça, on a tendance un petit peu à l'oublier,
17:58et on a comme ça des demandes, et parfois, nous, on peut apporter des solutions aussi,
18:04que ce soit à des entreprises privées, à but lucratif,
18:06ou aussi des collectivités qui nous permettent de travailler.
18:10Et puis, je dirais aussi que cet échange se fait aussi par le fait
18:13que nous avons énormément d'intervenants qui viennent de l'entreprise,
18:17et j'ai envie de dire de la vraie vie,
18:19parce que nous, nous sommes des enseignants-chercheurs,
18:21on nous reproche souvent d'être enfermés dans nos laboratoires,
18:24mais nous, on a cette ouverture d'esprit,
18:26et puis on met véritablement un point d'honneur à faire intervenir des professionnels
18:31qui viennent appuyer le message qu'on va apporter en management,
18:35mais aussi en matière de création d'entreprises.
18:37– Et puis, pour injecter le virus de l'entrepreneuriat,
18:40rendons à César ce qui appartient à César.
18:42L'Université de Lorraine connaît le PIL, évidemment,
18:45qui est un formidable outil pour lancer de jeunes…
18:48– Qui bat des records nationaux.
18:49– À chaque fois, qui va de record en record, donc voilà.
18:52– Qui est hébergé chez nous,
18:53et qui est dirigé par notre collègue, le professeur Christophe Schmitt.
18:56– Voilà, que l'on connaît bien.
18:57Quelques mots sur les thématiques que vous proposez en termes de formation,
19:02donc deux types de formation,
19:03la formation initiale et ce qu'on appelle la FLTV,
19:06donc la formation tout au long de la vie.
19:08– Oui, effectivement, la formation initiale,
19:10nous proposons, comme je le disais tout à l'heure,
19:12des diplômes du Bac plus 3 au Bac plus 8,
19:15dans les ressources humaines, le management,
19:19enfin, dans toutes ses particularités et ses dispositifs,
19:25on va dire comme ça.
19:27Donc, l'intérêt de cette formation,
19:29c'est qu'on a une forte insertion professionnelle,
19:32puisqu'on a régulièrement des études qui montrent
19:35qu'au sortir de la licence, 95% de nos étudiants ont un emploi à 18 mois,
19:42et c'est 93% pour nos masters.
19:44– C'est le chiffre qui compte,
19:45enfin, c'est vraiment pour l'IAE, j'imagine que c'est.
19:47– Voilà, ça c'est quelque chose qui ne donne pas sujet à débat.
19:50Ce que je voulais aussi dire, c'est que nous-mêmes, nous sommes audités,
19:54ce qui fait que nous essayons de coller aux besoins du marché,
19:57et il y a une réelle remise en question,
19:59puisque chaque année, notre IAE est audité,
20:01et puis, tous les 5 ans, nous procédons à une refonte totale
20:05de nos programmes, nous revoyons notre offre de formation,
20:09ce qui permet comme ça d'avoir cette dimension évolutive,
20:12et ce qui nous permet d'accompagner les besoins du marché.
20:15– Alors, autant pour la formation initiale,
20:17je vois, c'est un peu tard pour commencer à venir vous voir
20:20et à déposer un dossier,
20:21autant pour la formation tout au long de la ville,
20:23là, il n'y a pas forcément de fenêtre,
20:25c'est quand le salarié ou celui qui est en reconversion
20:29se pose la question.
20:29– Lorsqu'un besoin se fait ressentir,
20:32nous avons des conseillers chez nous
20:34qui permettent comme ça d'intégrer des auditeurs
20:38de formation continue.
20:39Je voulais aussi évoquer un autre dossier
20:42qui est la question de la VAE,
20:43qui est…
20:44– La valorisation des acquis de l'expérience.
20:46– Qui permettent aussi de faire reconnaître
20:48par un diplôme, une expérience passée,
20:51et ça nous semble tout à fait intéressant.
20:53On parlait tout à l'heure de ce plafond de verre,
20:55mais il y a une manière de faire exploser ce plafond de verre,
20:57c'est de faire reconnaître par son expérience
21:00le fait qu'on a un diplôme Bac plus 5 ou plus.
21:03– Didier Nobile, est-ce que vous savez ce que vous ferez
21:05le week-end du 26 au 28 septembre prochain ?
21:09– Eh bien, je n'en ai aucune idée.
21:10– Eh bien, écoutez, votre voisin va vous donner
21:12une bonne idée de sortie, entre guillemets,
21:14si je peux m'exprimer ainsi.
21:15– Je vais vous dire, les journées du patrimoine économique.
21:18Donc, l'Union des entreprises de Moselle va lancer
21:23pour la première édition, cette année en tout cas,
21:25un événement, on parle des journées du patrimoine,
21:29et nous on va parler du journée du patrimoine vivant.
21:32Nos entreprises, notre économie, et l'objectif pendant ces trois jours,
21:36effectivement, c'est d'ouvrir la porte de toutes les entreprises
21:39qui voudront participer à cet événement,
21:41afin de mettre en avant leur métier, leur savoir-faire,
21:44et surtout leurs salariés.
21:45On parle souvent d'emploi, on a trouvé cette organisation idéale
21:51pour toute entreprise qui voudrait faire connaître son entreprise
21:55pour attirer des talents, mais aussi pour exprimer,
21:58peut-être, ce qu'ils savent faire de mieux.
22:01Et nous trouvons que l'événement autour de l'économie locale
22:07est vraiment important.
22:08On ne le fait pas tout seul, on va le faire avec des partenaires,
22:11donc on va avoir, par exemple, Moselle Attractivité,
22:14qui va aussi piloter cet événement, tout comme l'UIMM.
22:18On a également, permettez-moi, la Chambre des métiers et de l'artisanat,
22:25et France Travail.
22:26Donc on parle d'emploi, on parle d'activité, d'attractivité des entreprises,
22:31et il est important, effectivement, que cet événement puisse ouvrir ses portes
22:35pour un large public.
22:38Toute la population est limitée, surtout les écoles.
22:40On a déjà organisé des lycées, des collèges, des lycées,
22:46mais aussi les grandes écoles, à venir visiter les entreprises
22:50pour faire découvrir, effectivement, les métiers.
22:52Et ce besoin en main-d'œuvre et en qualité de travail.
22:58– On peut rappeler que c'est une initiative innovante,
23:01puisque la Moselle sera un des premiers départements,
23:03il y en a déjà eu un, me semble-t-il,
23:05mais en tout cas, la Moselle sera un des premiers départements
23:07à imaginer ce week-end très écho.
23:11– Tout à fait, on n'a pas inventé l'événement,
23:14la Saône-et-Loire l'a déjà fait, c'est porté par le MEDEF national,
23:17bien évidemment, la Saône-et-Loire l'a fait, c'est sa troisième édition,
23:20on parle quand même aujourd'hui de 150 entreprises participantes,
23:24de plus de 11 000 visiteurs, on aimerait pour cette première édition
23:27de faire aussi bien, de faire aussi bien.
23:30– Comment ça fonctionne ?
23:31Il nous reste quelques minutes seulement, si vous voulez bien,
23:35Dominique Lossardot, je suis chef d'entreprise
23:38ou cadre dans une entreprise, votre concept m'intéresse, comment je fais ?
23:44– Alors, il y a aujourd'hui un site, déjà les contacts
23:48de l'Union des entreprises de Moselle, on est à la disponibilité,
23:52je dirais, de chaque entreprise voulant participer,
23:55donc on peut les accompagner, mais il y a effectivement un site
23:58qui s'appelle patrimoine-éco.fr, qui va permettre de récolter
24:04les candidatures des entreprises et en tout cas pour collecter
24:09l'ensemble de l'information parce qu'il faut s'inscrire,
24:12tout comme le public, il faudra s'inscrire sur ce site,
24:16je répète, patrimoine-éco.fr, pourquoi il faut s'inscrire ?
24:19Pour avoir une bonne organisation, pour maîtriser la sécurité
24:23de cet événement, il est important de le faire ainsi.
24:27– Est-ce qu'on a déjà idée des entreprises qui ont rejoint le mouvement ?
24:30– Alors, il y a tout type d'entreprise, je ne vais pas en citer une
24:34parce que, ou deux, de peur d'oublier certaines,
24:38mais on a les activités industrielles, les activités de commerce,
24:42de services, de logistique, donc tout secteur d'activité.
24:46– Et là aussi, de la TPE à l'ETI ?
24:49– Exactement, TPE, ETI ou plus grande entreprise, effectivement.
24:54– Il y aura des grands groupes donc ?
24:55– Il y aura des grands groupes également.
24:56– Et Didier Nobile, vous pouvez aussi envoyer des étudiants
24:59aller visiter ces entreprises qui seront ouvertes
25:02pour les journées du patrimoine économique, c'est leur nom.
25:04– Oui, d'autant plus que j'ai oublié d'évoquer tout à l'heure
25:06qu'une des relations fortes que nous avons avec les entreprises,
25:09c'est l'accueil par ces entreprises de nos étudiants en stage
25:12ou en alternance.
25:14Il faut savoir qu'on développe de plus en plus l'alternance
25:16et oui, c'est avec grand plaisir que je retiens les dates du 26 et 28 septembre.
25:19– Merci, c'est vraiment très très important.
25:21Je voudrais juste revenir sur un point que j'avais oublié tout à l'heure
25:23en parlant d'entrepreneuriat, effectivement pour dire la mue
25:26que l'Union des entreprises a lancée depuis quelques années,
25:30on a créé en notre sein le Comex 40
25:32qui est un groupe de jeunes entrepreneurs de moins de 45 ans
25:36qui donne une dynamique supplémentaire.
25:38Il est présidé donc par Mathieu Ornette que vous connaissez
25:42qui vient d'être nommé…
25:43– Qui a bien moins de 45 ans.
25:44– Qui a moins de 45 ans et qui vient d'être nommé
25:47pour dire l'influence de la Moselle quand même au niveau national,
25:50co-président du mouvement Comex 40 au niveau national.
25:53– Très bien, merci.
25:55Donc rendez-vous du 26 au 28 septembre
25:58pour les journées du patrimoine économique.
26:00Vous pouvez vous inscrire sur Patrimoine Éco.
26:03Il y a deux E qui se collent, celui de patrimoine et celui d'éco.
26:06patrimoineéco.fr si vous êtes chef d'entreprise, cadre dirigeant
26:10et que vous souhaitez participer à cette belle opération.
26:14Merci beaucoup Didier Nobile.
26:16Je rappelle que vous êtes maître de conférence à l'IAE Metz School of Management
26:19et Dominique Loursardot, merci beaucoup.
26:21Vice-président de l'Union des entreprises de la Moselle.
26:24Merci beaucoup Jonathan.
26:25– Merci Jérôme.
26:25– Je vais vous laisser enfiler votre plus beau maillot de bain
26:28et votre chapeau de paille pour l'été.
26:30– Comptez sur moi pour ça, je suis très beau.
26:31– Oui, et on se retrouve évidemment à la rentrée.
26:34Merci de nous avoir suivis, belle journée sur Moselle TV.
26:37– Sous-titrage ST' 501
Recommandations
23:22
|
À suivre
22:56
1:40
1:03
1:53
0:59
1:06
0:55
1:40
1:48
1:07
0:54
0:49
1:01
4:09
1:05
54:41
1:40