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  • il y a 5 mois
Top départ pour les épreuves anticipées de français et de philosophie du Baccalauréat. Et chaque année, ce sont 80.000 correcteurs qui se répartissent les trois millions de copies des élèves de terminale. Alors pour les aider à être plus rapides, des solutions sont actuellement expériementées, notamment l'intelligence artificielle. 

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Transcription
00:00Cette même copie de brevet de français a été corrigée d'un côté par un professeur
00:04et de l'autre par l'intelligence artificielle.
00:07La notation est proche, mais Tchad GPT est plus sévère.
00:10Ici, au devant, avec un oubli du trait d'union qui est sanctionné par 0,5 points, ce qui serait sévère.
00:18Ce professeur a mené une expérimentation sur cette copie de brevet et son constat,
00:23l'intelligence artificielle peut être un très bon outil d'assistance pour faire gagner du temps au correcteur,
00:27mais il ne peut pas le remplacer.
00:28C'est vraiment l'intérêt du correcteur humain, c'est d'apprécier à sa juste valeur le style véritablement d'un élève
00:36et la bonne utilisation du bon mot, le petit éclair de génie.
00:39Mais il y a fort à parier que les outils se perfectionnent.
00:41Si on regarde le nombre de copies qui sont corrigées chaque jour en France, c'est important.
00:45Donc il y a un marché qui se chiffre potentiellement à des dizaines, voire des centaines de millions d'euros.
00:51Donc il y a plusieurs entreprises qui ont d'ailleurs levé des financements importants.
00:54Mais pour l'instant, pas question pour l'éducation nationale d'y recourir.
00:57Aujourd'hui et à ce stade, on n'est pas du tout en mesure de s'en servir pour corriger et s'assurer
01:02et de l'équité et même de la qualité de la correction.
01:07De plus, selon le ministère, moins de 20% des professeurs l'utilisent régulièrement dans leur pratique professionnelle.
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