- il y a 3 mois
Mettez vous d'accord avec Régis de Castelnau, Avocat (blog : « Vu du droit »), Auteur de « Une justice politique » (L'artilleur) et membre de la rédaction Front Populaire, Romain Marsily, directeur général de Nouvelle Energie, Arnaud Stéphan, Fondateur de l'agence La Note de com et Joseph Tayefeh , Auteur, conférencier et secrétaire général de Plastalliance
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NewsTranscription
00:00Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:06Le 10h midi avec Régis de Castelnau, vous êtes avocat, on peut vous retrouver sur votre blog Vu du Droit,
00:12vous avez publié une justice politique aux éditions L'Artilleur et vous êtes membre de la rédaction de Front Populaire.
00:17Romain Marsili, vous êtes directeur général de Nouvelle Énergie, le parité de David Lysnard,
00:26Arnaud Stéphane, fondateur de l'agence La Note de Com et Joseph Taillefais, vous êtes auteur, conférencier, secrétaire général de Plastalliance
00:34et on rappelle de votre livre Plastic Bashing, L'Intox, qui raconte un petit peu la façon dont on veut se débarrasser du plastique
00:45parfois pour de mauvaises raisons et c'est tout à fait passionnant.
00:48Israël-Iran vers une guerre durable, Israël-Iran, le retour à Paris, oui et avec des manifestations hier.
00:57Gérald Darmanin qui veut diviser par deux la durée de l'assurance chômage et les six mois de François Bayrou à Matignon.
01:03Un article ce matin, je crois que c'est dans le Parisien, sur le fait que François Bayrou hier s'est exprimé lundi soir aux 20h de TF1
01:12sans avoir prévenu le Président de la République. Ça montre les relations cordiales qui existent entre les deux.
01:19C'est très curieux parce que comme on sait que la composition des cabinets, je suis très étonné que le cabinet où souvent il y a des...
01:27C'était une des inventions de Emmanuel Macron, il y avait des fonctionnaires qui étaient à la fois à l'Elysée et à la fois à Matignon.
01:35Alors, vous savez que dimanche c'est la fête des pères. Romain, vous êtes un nouveau papa, donc peut-être que vous aurez un cadeau.
01:44Merci, j'espère.
01:45En tout cas, Sud Radio et Le Vent à la Française vous offrent un bracelet de la collection Lettres
01:50pour jouer et tenter de gagner ce bracelet 0826 300 300.
01:57Et on vous donnera le nom du gagnant d'ici la fin de l'émission.
02:02Continuons notre tour de table avec vous.
02:06Régis, c'est un coup de gueule ?
02:08Oui, un coup de gueule. Alors, vous avez cité mon livre « Une justice politique ».
02:13C'est que je constate que j'avais raison, bien évidemment.
02:18Par conséquent, il faut le lire, mais sur le comportement, la désinvolture avec laquelle les magistrats traitent ces questions d'insécurité,
02:30ces questions entre guillemets de faits divers.
02:32Moi, je ne suis pas de ceux qui considèrent que faits divers est un mot péjoratif.
02:36Ça raconte une société, les faits divers.
02:38Et donc, il y a eu une histoire anime qui a été filmée.
02:44C'est-à-dire qu'il y a un personnage qui est venu dans une boulangerie, qui a mis le bazar.
02:48Il a été sorti par le boulanger et il est revenu armé d'un fusil.
02:52Il a un casier judiciaire comme le bras.
02:58Il est connu pour des trafics de drogue.
03:02Déjà, des agressions armées auparavant.
03:05Et il a donc été poursuivi.
03:07Ça a été filmé.
03:08Toute la France a vu cette vidéo.
03:09Toute la France a vu cette vidéo.
03:11Et qu'est-ce qui se passe ?
03:12Eh bien, on vient devant le tribunal correctionnel.
03:17Et le procureur requiert quatre ans de prison, dont un an avec sursis.
03:22C'est-à-dire la dernière partie avec tout un tas de contraintes.
03:27Et le tribunal a condamné ce personnage à six mois de prison ferme.
03:35Avec maintien, mandat de dépôt.
03:36D'accord.
03:37C'est une désinvolture que je trouve tout à fait scandaleuse.
03:43On imagine la réaction du boulanger courageux, parce qu'il faut voir la vidéo quand même.
03:48Il a pris des risques pour sa vie.
03:49Et il a réussi à désarmer l'agresseur.
03:53Et je constate qu'on a une magistrature qui a un laxisme.
04:01Parce que oui, le laxisme existe.
04:04Et je me tourne vers mes amis de gauche qui ne veulent pas entendre parler de ce mot.
04:07Oui.
04:07Et c'est un laxisme qui est politique et idéologique.
04:10C'est-à-dire qu'on a une magistrature, et toutes les études le démontrent,
04:15qui est composée de magistrats issus des couches moyennes supérieures,
04:20qui sont marqués idéologiquement par une culture de l'excuse,
04:24par une vision de la délinquance issue de l'immigration,
04:30et qui, quand il s'agit de taper, est au rendez-vous à Nîmes.
04:35Le procureur a poursuivi de toutes...
04:38Enfin, je veux dire, c'était un acharnement des gilets jaunes.
04:41Il les a fait condamner à des lourdes peines.
04:43Là, il n'y a eu aucun problème.
04:44Quatre fois, et pour pas grand-chose, quatre fois ce qu'a subi la personne dont je parle.
04:51Et je me rappelle de ce procureur.
04:53J'étais à l'audience qui avait dit
04:54« Plus le gilet est jaune, moins la matière est grise. »
04:57Et ça avait fait ricaner tous les magistrats qui étaient présents.
05:00Moi, je trouve que cette façon de considérer qu'on n'a aucun compte à rendre,
05:05de rendre des décisions au nom du peuple français,
05:09mais considérer que, finalement, on fait ce qu'on veut,
05:16on est autonome par rapport à ça,
05:18qu'ils soient indépendants, c'est normal, mais ils doivent être impartiaux.
05:21Ils doivent être indépendants du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif.
05:25Mais ils ne sont pas indépendants du peuple au nom duquel ils rendent les décisions.
05:29Moi, j'ai été profondément scandalisé.
05:31Moyennant quoi, toutes les études le démontrent, c'est une défiance totale.
05:34Et le premier président de la Cour de cassation vient pleurnicher sur les plateaux
05:39en disant « Attention, il y a une montée du populisme judiciaire. »
05:42Mais voilà qu'il nourrit.
05:44C'était mon propre réquisitoire.
05:47Oui, on entend bien.
05:49Je pense qu'il y a des choses sur lesquelles, effectivement, il y a matière à réfléchir.
05:54Joseph, c'est un coup de gueule.
05:56Tout à fait, c'est un coup de gueule.
05:57Parce que cette semaine, ça a été la fête du plastique, j'ai presque envie de vous dire.
06:01Alors, sur des aspects positifs et négatifs.
06:03Alors, pour le côté positif, je vais remercier quand même Rima Hassan,
06:06Greta Thunberg et également l'armée israélienne.
06:09Parce que si vous avez regardé un petit peu les photos quand ils ont raisonné le bateau,
06:13ce sont des produits emballés dans du plastique qui ont été offerts à Rima Hassan et à Greta Thunberg.
06:18Des bouteilles en plastique et des sandwichs.
06:21Et tout le monde était content.
06:23Et personne n'est venu dire que le plastique posait un problème
06:25ou que ça allait, on va dire, entraîner des soucis de santé.
06:27Donc, de ce point de vue-là, c'était le bon événement.
06:29Par contre, de l'autre côté en France, le fameux sommet sur l'océan,
06:33la fameuse émission d'Emmanuel Macron qui n'a quasiment pas marché,
06:37d'après ce que j'ai compris, 1,5 million de téléspectateurs,
06:39mais sur un plateau dans lequel vous n'aviez aucune contradiction.
06:42Vous n'aviez que des militants qui étaient présents.
06:45Et on entendait, on va dire, vraiment des éléments complètement hallucinants.
06:5095% des déchets qui flottent sont des produits plastiques.
06:53Oui, mais le plastique flotte beaucoup plus que le métal et le carton.
06:56Donc, c'est normal qu'on ne voit que du plastique qui flotte.
06:58On a une succession, on va dire, de raisonnements foireux.
07:02Et hier, nous avons Agnès Panné-Runacher qui publie le plan plastique pour 2025-2030,
07:09dans lequel il demande de réduire notre dépendance au plastique.
07:12Et moi, ce qui me chagrine, parce que moi, je représente aussi une organisation européenne
07:16avec des entreprises aussi qui sont basées en dehors de la France,
07:18en fait, on n'a pas ce genre de choses en Belgique, on n'a pas ce genre de choses en Allemagne,
07:21on n'a pas ce genre de choses en Italie.
07:23Tout le monde parle de circularité, d'augmenter le recyclage.
07:27On ne parle pas d'interdire, on n'est plus dans l'interdiction.
07:30Bruxelles n'est plus dans l'interdiction.
07:31Mario Draghi a parlé de compétitivité de l'industrie plastique,
07:34a indiqué que c'était une industrie stratégique,
07:37que c'est une industrie qui émet le moins de CO2.
07:39C'est un point extrêmement important.
07:42Et en France, on a encore, on va dire, notre ministre,
07:45et également le président, qui continuent de jeter l'opprobre sur nos industriels.
07:50Je ne pense pas qu'il y aura de conséquences d'un point de vue réglementaire,
07:54parce qu'ils ne pourront pas déroger à Bruxelles,
07:55mais c'est l'aspect psychologique, c'est-à-dire qu'à un moment donné,
07:58les industriels, ils ont besoin quand même d'être soutenus par leurs gouvernants,
08:01ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
08:02Ça représente 120 000 emplois en direct.
08:04On est la troisième industrie plastique européenne.
08:07Et malheureusement, ce qu'on est en train de voir,
08:08c'est que les industries aujourd'hui s'orientent maintenant vers d'autres régions que la France aujourd'hui.
08:12C'est compliqué d'arriver à discerner le vrai du faux, l'intox.
08:18Oui, on nous dit que le plastique pollue.
08:20En même temps, j'entends votre argument de dire,
08:23oui, il n'y a que le plastique qui flotte, Arnaud.
08:25Encore une fois, j'ai lu le livre de notre ami il y a quelques temps déjà,
08:30et je crois qu'on en a déjà discuté.
08:32Mais ce qui est très marquant, c'est que vous retrouvez les mêmes acteurs dans la critique du plastique
08:38que le nucléaire.
08:40C'est-à-dire que ce sont les mêmes ONG allemandes, pour la plupart du temps,
08:42ce sont des ONG allemandes qui, en plus, arrivent systématiquement à rentrer dans les organes de contrôle
08:47et de décisions administratives, ce qui est complètement dingue.
08:52Qui font des conférences, d'ailleurs, qui subventionnent des ouvrages même à l'Assemblée nationale,
08:56avec des députés qui organisent des événements, on va dire, pour faire la promotion de ces ouvrages à l'Assemblée.
09:01Donc, il y a à peu près une dizaine de jours, l'école de guerre économique a publié un nouveau rapport
09:06qui s'appelle « La guerre informationnelle dans l'industrie plastique et composite »,
09:09qui est un rapport totalement indépendant.
09:11La presse n'en parle pas.
09:13Et pourtant, ils montent clairement, on va dire, les mécanismes informationnels
09:16qui sont utilisés par les ONG pour essayer d'influencer, en France, je dis bien,
09:20pour influencer vraiment les décisions politiques, chose qu'on n'a pas en Allemagne.
09:23Et l'Allemagne produit deux fois plus de plastique que nous.
09:26Exactement, c'était là que je voulais en venir.
09:27C'était qu'il me rappelait d'une conversation qu'on avait eue avec Loïc Le Floc-Prigent,
09:31au propos du plastique.
09:33Et tu nous avais expliqué que c'est aussi un coup de l'Allemagne,
09:38parce que l'Allemagne essaye de se débarrasser de ses concurrents,
09:42et notamment la France, qui était une puissance montante,
09:45qui était la deuxième ou la troisième, c'est ça ?
09:46Eux sont les premiers.
09:47Et que, par exemple, nous, on n'a pas le droit de recycler le plastique français,
09:51on est obligé, y compris en France, de recycler du plastique qui vient de l'étranger, c'est ça ?
09:55Alors, aujourd'hui, c'est qu'on n'a pas assez de plastique recyclé en France.
09:57On est dans les derniers européens dans le recyclage, on est à 23%.
10:01Prenez la Slovaquie, qui sont à 60.
10:03La Slovaquie est à 60, l'Allemagne est à 50, l'Italie est à 50,
10:07et nous, on est à 23-24.
10:09La consigne pour les bouteilles en plastique est un gros sujet.
10:12Il y a 17 pays européens qui l'ont déjà mis en place.
10:14Bruxelles va l'imposer, de fait, d'ici 2029.
10:17La France refuse encore de la mettre en place,
10:19alors que c'est quelque chose qui vraiment change des choses.
10:22Ça augmente vraiment le taux de collecte.
10:24Et comme l'a rappelé d'ailleurs Madame Pannier-Runacher,
10:25on paye 1,6 milliard d'euros à Bruxelles aujourd'hui,
10:29parce que vous avez une taxe qui existe sur les emballages plastiques non recyclés.
10:33Donc, moins vous recyclez, plus vous payez de taxes.
10:36Et en fait, on s'est rendu compte, et dans mon livre,
10:38au moment où j'avais écrit mon livre, on était le deuxième contributeur.
10:41C'était l'Allemagne qui était devant nous, mais parce qu'elle produit deux fois plus.
10:44Maintenant, l'Allemagne paye moins de taxes que nous,
10:46alors qu'elle produit deux fois plus de plastique que nous.
10:48C'est effarant.
10:49C'est effarant.
10:50Et donc, aujourd'hui, on est en train de nous dire,
10:52comme on n'arrive pas à recycler, on va interdire.
10:55Ça va être plus simple.
10:56On va réduire l'assiette, en fait.
10:57Voilà.
10:57Et un scandale absolu, c'est la suppression du petit panier dans les cornichons.
11:02Il y avait un petit panier...
11:03Ça va changer vraiment la vie de nos tortues, ça.
11:05Il y avait un petit panier...
11:06Oui, Juliette me dit, t'as qu'à prendre une pince à cornichons.
11:09En bois.
11:09Mais c'était...
11:10Oui, en bois, évidemment.
11:12Mais il y avait ce petit panier qui était bien pratique pour soulever les cornichons.
11:16Eh bien, il a été supprimé.
11:19On peut porter plainte, maître, contre ça ?
11:23Effectivement, pour crime contre l'humanité,
11:26ça, je l'apprends aujourd'hui qu'on ne pourra plus servir de cette petite merveille.
11:32Oui, c'était une...
11:32C'est pas un cas de dire de manière réglementaire.
11:34C'est les industriels qui l'ont enlevé.
11:36C'est de l'auto-sension.
11:37En ce qui concerne les cornichons, la France a une particularité.
11:43C'est qu'en France, on consomme beaucoup de petits cornichons.
11:47Qui sont d'ailleurs...
11:48Dont beaucoup viennent d'Inde.
11:51Parce que dans les autres pays, ce sont des cornichons beaucoup plus gros.
11:54Sans parler de ce truc-ci.
11:56Et donc, avec la charcuterie française qui est naturellement la meilleure du monde,
12:01moi, ce que je relève, c'est l'hypocrisie allemande et notre passivité par rapport à ça.
12:12C'est quand même étonnant.
12:13Sur le nucléaire, c'est quand même fantastique.
12:16Il y a eu tout un combat contre le nucléaire.
12:18Et nous avons, à notre frontière, un des pays qui continue,
12:23dont l'énergie, la part principale, c'est le charbon.
12:27Il faut quand même le faire.
12:29Et là, c'est pareil.
12:30Là, c'est pareil.
12:31Et on se laisse faire.
12:33On marque une pause et on se retrouve dans un instant avec vous.
12:36A tout de suite.
12:37Sud Radio.
12:38Sud Radio.
12:39Parlons vrai.
12:39Parlons vrai.
12:40Sud Radio.
12:41Parlons vrai.
12:43Sud Radio.
12:44Le 10h midi.
12:45Mettez-vous d'accord.
12:47Valérie Expert.
12:48Et le dernier coup de gueule, c'est celui d'Arnaud Stéphan.
12:51Avant que nous parlions du retour de Victor Hugo à Paris,
12:54la personne de Rima Hassan.
12:56J'ai essayé d'écrire à peu près proprement.
12:58C'est très, très, très loin de Victor Hugo.
13:00Pourtant, il n'y a pas de parler les Beach Boys à Mozart.
13:02Coup de gueule, donc.
13:03Oui, toute proportion gardée.
13:05Oui.
13:05Puisqu'on revient en ce moment sur le débat sur la proportionnelle.
13:08C'est une vieille histoire où gauche et droite, centre, s'écharpent depuis 1958.
13:13Pour la droite, cela serait le retour à la 4ème République et à son instabilité.
13:18La gauche et une partie du centre y sont favorables,
13:21car permettant une représentation des forces politiques dans toute leur diversité.
13:25Et le RN, qui fut très longtemps pour, car il y voyait un moyen d'avoir des élus à l'Assemblée nationale,
13:31continue d'être pour, même si aujourd'hui, le scrutin majoritaire à deux tours lui permet quand même d'avoir un groupe très important.
13:37Car le système actuel, voulu par le général de Gaulle,
13:39a été censé apporter une stabilité pour éviter de revenir à des gouvernements qui sautaient plus vite que des bouchons de champagne dans la buvette de l'Assemblée nationale.
13:52Le problème, c'est que 67 ans plus tard, le scrutin majoritaire à deux tours, par circonscription,
13:57est devenu le réceptacle de toutes les frustrations.
14:00Le plus important péché est que, lors du second tour, celui-ci serait devenu un théâtre de petits arrangements
14:08et le moyen de maintenir un système politique et économique minoritaire chez les Français.
14:14Évidemment, je résume, parce que j'ai très peu de temps pour parler de ce thème.
14:18Or, il y a une piste qui pourrait être gardée,
14:22puisqu'elle garde l'attachement à la circonscription
14:25et elle garantit la représentativité des différents partis.
14:28C'est celui en fonction en Grande-Bretagne.
14:30C'est le scrutin uninominal à un tour.
14:33Grosso modo, celui qui est arrivé en tête gagne le siège.
14:37C'est assez simple.
14:38Ça fonctionne très bien en Angleterre depuis très longtemps.
14:40Personne n'est trop frustré.
14:41C'est le moyen aussi d'empêcher les magouilles entre les deux tours.
14:45Et visiblement, le bloc central n'est pas très chaud.
14:47pour ce moyen de vote.
14:50Le centrisme, notamment, risquerait,
14:53avec ce système d'uninominal à un tour,
14:56de la disparition pure et simple.
14:57Au risque d'attendre longtemps un système juste
15:00qui garantirait l'implantation locale,
15:03la démocratie s'en remettra-t-elle.
15:06On rappelle que l'argument qui a été donné hier à l'Assemblée nationale
15:09était de dire, attention,
15:11si vous faites un scrutin avec ce nouveau système,
15:17c'est-à-dire avec la proportionnelle,
15:20on reviendrait avec le système de 88,
15:21ou un système qui serait par région, par département,
15:25ça donnerait trop de pouvoir aux extrêmes
15:27et le bloc central disparaîtrait.
15:30Ça a été l'argument du président du groupe,
15:33l'ancien président du groupe LR,
15:35à l'Assemblée nationale.
15:37Je trouve que l'objectif,
15:39c'est l'efficacité.
15:40Or, aujourd'hui,
15:42est-ce que le système majoritaire à deux tours
15:45permet de garantir une stabilité ?
15:48On voit que non, en vérité.
15:49On voit que non.
15:51Parce qu'aujourd'hui,
15:52ça fait la deuxième législature
15:53où il n'y a pas de majorité.
15:55L'objectif,
15:56ce n'est pas forcément l'efficacité.
15:59Je pense que c'est la juste représentation
16:01des citoyens et des territoires, en l'occurrence.
16:04Et là, moi,
16:04c'est pour ça que je suis très attaché,
16:06nous sommes très attachés à Nouvelle Énergie,
16:08au mode de scrutin actuel.
16:10C'est parce que ça permet à chaque territoire
16:12d'être représenté.
16:14Du moment que vous passez la proportionnelle,
16:16vous aurez des circonscriptions actuelles entières
16:18qui ne seront plus représentées,
16:20qui ne seront plus députées.
16:21Et c'est quand même extrêmement regrettable.
16:23C'est un peu la prime aux apparatchiks.
16:26Et ça va effacer beaucoup de territoires de la carte.
16:28Et je pense que dans un moment
16:29où on a tant besoin de représentativité,
16:31c'est un sujet.
16:32Je suppose que c'est votre idée
16:32sur un tour et intéressante,
16:34avec un seul bémol.
16:36Ça empêcherait certaines nuances
16:37un peu minoritaires d'aller au premier tour.
16:40Parce que forcément,
16:41ça favorise la logique d'alliance.
16:44Mais c'est un point négatif.
16:46Mais c'est vrai que le système anglais
16:47a aussi ses vertus.
16:50Oui. Régis, un mot sur ce...
16:52Non. Alors, le système anglais
16:53est une catastrophe démocratique.
16:55Des accords totales.
16:57Je pense que l'unidominal à deux tours
16:59a ce mérite de transformer
17:01une majorité relative
17:04en majorité absolue
17:05qui permet de gouverner.
17:06C'est un système qui, effectivement,
17:08présente cette caractéristique.
17:10Alors que le problème...
17:11Je préfère aussi.
17:12Le problème de la proportionnelle,
17:14d'abord, c'est au sein des partis.
17:16Alors, il n'y a plus de partis de masse.
17:17Il n'y a plus de partis avec des...
17:20Comment dire ?
17:20Une approche idéologique et des projets.
17:23Ce sont plutôt des syndicats d'intérêt.
17:25Donc, moi, personnellement...
17:28Alors, un système qui met un peu de proportionnelle,
17:32comme ça se passe, par exemple,
17:34en Allemagne, pourquoi pas ?
17:35Mais là, on est en France.
17:36Donc, moi, je ne sais pas ce qu'apporterait
17:40une proportionnelle de différents
17:43de ce qu'a apporté le résultat
17:46des élections de 2024.
17:48Toutes les sensibilités sont représentées
17:50à des hauteurs diverses.
17:51Le problème qui s'est produit,
17:53c'est très simple.
17:54C'est-à-dire qu'au premier tour,
17:57l'ERN avait 34% des voix,
18:00donc effet d'entraînement,
18:01et il devait s'approcher
18:03ou avoir la majorité.
18:04Il aurait pu passer des alliances.
18:05C'est la décision, essentiellement,
18:09de Jean-Luc Mélenchon et d'autres,
18:10de faire le NFP,
18:12qui est une espèce d'alliance contre nature.
18:15Alors, c'était pour ne pas laisser rentrer
18:18les nazis qui mangent les petits-enfants
18:20au Parlement, je veux bien.
18:21Le problème, c'est qu'on a eu
18:24une espèce d'alliance bizarre
18:26et qui fait que ça a débouché
18:28sur un peu une catastrophe politique.
18:30Bon, il n'y a qu'à redissoudre
18:31et puis on y retourne.
18:33Le système britannique, c'est quoi ?
18:35Le système britannique, c'est un système.
18:37M. Starmer, il doit royalement faire
18:4025-26% des voix
18:41et il a 80% des députés.
18:44Qu'est-ce que c'est ?
18:45Le premier arrivé gagne,
18:48donc il arrive en tête
18:50parce qu'il s'est un peu morcelé
18:51et qu'il y a 4-5 candidats.
18:54Il arrive avec 21%, 22-23%,
18:56et c'est lui qui devient le parlementaire.
19:01Non, ça c'est un système
19:02qui est totalement injuste.
19:04Alors les britanniques,
19:05ils ont une reine aussi.
19:07Ils ont un roi, pardon,
19:08il faut que je me mette à jour.
19:09Ils ont un roi aussi,
19:10c'est pas du tout...
19:11Non, mais Régis, Régis, Régis, Régis, Régis...
19:13Il n'est pas transposable.
19:14Je n'ai pas transposable la preuve.
19:15Non, mais j'entends ce que vous dites,
19:17mais j'ai deux ou trois remarques à vous faire.
19:23Le système majoritaire en France,
19:27il ne fonctionne que pour deux scrutins,
19:31c'est pour les législatives
19:32et pour la présidentielle.
19:33D'accord ?
19:34Non, pour les générales aussi.
19:36Non, non.
19:37Si, si.
19:38Et il se trouve que pour les municipales,
19:40pour les régionales,
19:41pour les européennes,
19:42c'est le système,
19:44c'est l'autre système
19:45où il est départemental, c'est vrai.
19:48Mais ça a changé plusieurs fois de...
19:50Malheureusement, c'est que le binôme.
19:51Maintenant, c'est moins clair.
19:51Ça a changé plusieurs fois de système.
19:54En ce qui concerne
19:55le fait d'être
19:58relié à une circonscription, etc.,
20:00je ne suis pas totalement d'accord
20:02parce qu'aujourd'hui,
20:03étant donné qu'on a empêché
20:04d'être maire et d'être député,
20:08le lien entre la circonscription
20:10et l'élu
20:10est extrêmement ténu, en vérité,
20:12puisqu'il n'a quasiment plus d'attache
20:14territoriale.
20:15Donc, c'est un vrai problème.
20:17Et ensuite,
20:19concernant l'Angleterre,
20:21où arriver en tête,
20:22ça ne serait pas bien.
20:22Mais en France,
20:23on arrive à un autre système
20:24avec ça.
20:25C'est-à-dire que
20:26celui qui est arrivé très loin,
20:28deuxième,
20:29quelquefois,
20:30par le jeu, par exemple,
20:31du Front Républicain
20:32voulu par M. Attal,
20:34se retrouve député
20:35alors qu'il avait fait
20:3624% au premier tour.
20:38Donc, je veux dire,
20:39les gens dans la circonscription
20:40lui avaient donné royalement
20:4124%,
20:4245% ou 49%
20:44pour, par exemple,
20:45dans 300 circonscriptions
20:46pour les candidats
20:48du Rassemblement National.
20:49Et ils perdent la circonscription
20:51au profit d'un mec
20:52qui a fait 24% au premier tour.
20:53Je ne suis pas sûr
20:54que ça soit très juste.
20:54On va se retrouver
20:57dans un instant.
20:57On a notre gagnant.
20:58C'est Guy de Toulon.
20:59Guy qui a gagné
21:00ce bracelet magnifique
21:02de la marque Le Vent
21:04à la française.
21:06Un bracelet fabriqué en France
21:08qui vous est offert
21:09par Sud Radio
21:09et la marque Le Vent
21:11à la française.
21:12A tout de suite.
21:14Sud Radio.
21:14Parlons vrai.
21:15Parlons vrai.
21:15Sud Radio.
21:16Parlons vrai.
21:16Sud Radio.
21:17Parlons vrai.
21:19Sud Radio.
21:20Le 10h midi.
21:21Mettez-vous d'accord.
21:23Valérie Expert.
21:23On va parler
21:25des frappes hier
21:27en Irange.
21:28Rima Hassan,
21:29on va en parler,
21:30on va en dire quelques mots,
21:31mais c'est aussi
21:32faire de la pub
21:32à un mouvement,
21:35à une intervention
21:36ridicule et grotesque
21:37qui n'est fait
21:38que pour le buzz
21:39et la com.
21:40Donc on pourra en parler
21:41pour dire peut-être
21:42certaines choses
21:43à ce sujet,
21:45mais quand même
21:45ce qui s'est passé
21:46cette nuit
21:46est tout à fait
21:49intéressant
21:51puisqu'Israël
21:53a bombardé
21:53plusieurs sites
21:54iraniens,
21:55il a tué
21:56des chefs militaires
21:57et des scientifiques
21:58nucléaires,
21:59plusieurs sites
22:00ont été visés.
22:02Alors c'est vrai
22:02que Donald Trump
22:03avait donné 60 jours
22:04à l'Iran
22:04pour se mettre
22:06en règle,
22:07on est au 61ème jour,
22:09la France
22:09a réagi
22:11sans condamner
22:12cette intervention
22:13et il y a un conseil
22:14de défense
22:15qui est en train
22:15de se tenir
22:16ce matin.
22:17Romain Marsili.
22:18On s'y attendait
22:19en fait
22:19pour trois raisons.
22:20La première
22:21comme vous l'avez dit
22:21c'est que nous sommes
22:22à la fin
22:23d'un cycle
22:23de deux mois
22:24de négociations
22:25souhaitées
22:26par Donald Trump
22:27qui a fait un discours
22:28très fort à Riyad
22:29où il exprimait
22:30sa volonté de paix
22:31mais pour faire la paix
22:32il faut être deux.
22:33Donc on savait
22:34que quelque chose
22:34allait se passer
22:35d'ici cette fin de semaine.
22:38Le deuxième point
22:39c'est qu'il y a eu
22:39cette semaine,
22:40alors on n'a pas
22:40beaucoup parlé
22:40de l'inclusivité française
22:42mais il y a eu
22:42un rapport absolument
22:43alarmant,
22:44le premier d'ailleurs
22:45depuis 20 ans
22:46à ce point-là
22:47de l'agence internationale
22:49de l'énergie atomique
22:50d'ailleurs
22:50qui a dit clairement
22:52que l'Iran
22:53ne respectait absolument
22:54pas ses obligations
22:55et l'Iran
22:56était en train
22:56de construire
22:56un programme nucléaire
22:58avec de l'uranium
22:59enrichi à plus de 60%.
23:00Donc là aussi
23:01il ne faut pas oublier
23:02que l'Iran
23:03constitue une menace
23:04existentielle
23:05pour Israël
23:06et l'Iran
23:07avec le bombe atomique
23:08encore plus.
23:08Donc il était logique
23:10que Israël
23:10réponde assez vite.
23:13Ça n'a pas attendu
23:14plus de 48 heures.
23:15Et le troisième point
23:15c'est que l'Iran
23:17avait jusqu'à présent
23:18une défense
23:19très efficace
23:20mais par intermédiaire
23:22par des proxys
23:22et ils étaient trois
23:24le Hezbollah
23:25le Hamas
23:26et les Houthis.
23:28Or les trois
23:28sont en
23:29grande difficulté
23:31pour des raisons
23:31très différentes
23:32mais elles sont
23:32en grande difficulté
23:33donc l'Iran
23:34ne peut plus se reposer
23:35sur ses intermédiaires.
23:37Le principal allié
23:38de l'Iran
23:39la Russie
23:40est embourbée
23:41dans le conflit
23:42en Ukraine
23:43donc agit
23:44assez peu
23:44et puis
23:45n'oublions pas
23:46que c'est un régime
23:46qui reste
23:47tout de même
23:47très contesté
23:49le régime
23:49des Molas
23:50liberticide
23:51totalitaire
23:51qui reste très contesté
23:53de l'intérieur.
23:53Donc pour ces trois raisons
23:55on va dire
23:55il y avait
23:55une opportunité
23:57c'était le moment idéal
23:58pour qu'il y ait
23:59ce genre d'attaque
24:00donc on est
24:01assez peu
24:01surpris
24:02et bien sûr
24:03quand c'est comme ça
24:03on pense
24:04personne ne regrettera
24:06le régime des Molas
24:07s'il devait disparaître
24:08absolument personne
24:08en tout cas
24:09je ne pense pas
24:10autour de ce plateau
24:11on a une pensée
24:12quand même
24:13pour les populations
24:13que ce soit en Iran
24:15ou en Israël
24:16les populations civiles
24:17qui vont trinquer
24:18et on a aussi
24:19une pensée
24:20bien sûr
24:20pour les deux otages
24:21français en Iran
24:23bien sûr
24:24voilà
24:24les deux chercheurs
24:26qui sont intercérés
24:28donc on pense aussi à eux
24:29parce que forcément
24:29ils risquent d'avoir
24:30de grandes difficultés
24:31accusés d'espionnage
24:31et enfermés
24:31depuis
24:32depuis trois ans
24:34qu'est-ce que
24:34Joseph Taille fait
24:35cette attaque
24:36d'Israël
24:37et on précise
24:38que l'Iran
24:39a annoncé
24:41envoyer
24:41plusieurs centaines
24:42de drones
24:43sur Israël
24:44tout à fait
24:45alors moi je pense
24:45qu'il faudrait décerner
24:46à Trump
24:47le prix Nobel
24:47de la guerre
24:48parce qu'il cherchait
24:49à vouloir
24:50être connu
24:50pour la paix
24:51mais depuis
24:51qu'il est quand même
24:52en présent
24:53on va dire
24:53on sent quand même
24:54que la diplomatie mondiale
24:56est en ébullition
24:56on n'a pas de succès
24:58au niveau de la Russie
24:58et de l'Ukraine
24:59on a aujourd'hui
25:00on va dire
25:00un conflit
25:00qui commence
25:02et peut-être
25:03qui peut s'aggraver
25:03au niveau
25:04dans le Moyen-Orient
25:05les implications
25:06sont quand même
25:07pas neutre
25:07on a quand même
25:08le prix du baril
25:08qui recommence à monter
25:10ça peut aussi
25:10on va dire
25:11servir certains intérêts
25:12vu qu'aujourd'hui
25:12le prix du pétrole
25:13était quand même
25:13assez bas
25:14ce qu'on peut voir aussi
25:16c'est quand même
25:17qu'on était quand même
25:17c'est vrai
25:18et vous avez raison
25:19c'est qu'effectivement
25:20l'Iran avait été averti
25:21il y avait eu effectivement
25:22des annonces
25:23qui avaient été faites
25:24mais quand même
25:24on était dans une discussion
25:26et une négociation
25:26et en fait
25:27on a un petit peu
25:28on a un peu l'impression
25:29que comme pour la Russie
25:30quand l'Ukraine
25:31a envoyé on va dire
25:32une attaque sur
25:32on va dire loin
25:34sur les terres russes
25:35on a un peu l'impression
25:35que pendant que
25:36certains discutent
25:37avec les américains
25:38en fin de compte
25:38entre temps
25:39les américains
25:40soutiennent parfois
25:40on va dire
25:41parce que je ne peux pas croire
25:42que les américains
25:43n'étaient pas au courant
25:43ou n'étaient pas soutenus
25:44ils étaient au courant
25:46une attaque ailleurs
25:47donc on va voir
25:48ce qui va se passer
25:49et effectivement
25:49les conséquences
25:51peuvent être quand même
25:52effectivement
25:52très très fâcheuses
25:54surtout qu'effectivement
25:55il y a encore des français
25:55qui sont retenus
25:56en otage là-bas
25:57ce qui est intéressant
25:58c'est qu'Israël
25:59en menant cette frappe
26:01a réitéré
26:03ce qu'ils avaient déjà fait
26:04avec le Hezbollah
26:04c'est-à-dire qu'ils font
26:05une stratégie
26:06par élimination
26:08et décapitation
26:10voilà le terme exactement
26:11qui a été utilisé
26:12d'ailleurs dans le Figaro
26:12ce matin
26:13très bon papier
26:13sur la stratégie
26:15de décapitation
26:16du système
26:17on fait des frappes
26:18où on touche
26:19les hommes clés
26:21du régime
26:21c'est-à-dire
26:22c'est le patron
26:23des gardiens de la révolution
26:24qui a été éliminé
26:26on rappelle
26:27que c'est la milice
26:28qui est aussi puissante
26:30voire plus puissante
26:30que l'armée iranienne
26:32et qui permet
26:32au régime
26:33et particulièrement
26:35au gardien
26:37au pardon
26:37comment s'appelle-t-il
26:39qui n'est pas
26:40le président de la république
26:41mais qui est
26:42le guide suprême
26:42le guide suprême
26:43en vérité
26:44d'avoir le véritable pouvoir
26:46Dezio
26:48la deuxième personne
26:48marquante
26:49qui a été
26:49ciblée
26:51c'est le chef
26:52d'état-major des armées
26:52c'est-à-dire celui
26:53qui organise
26:54qui fait le plan
26:54d'organisation
26:55de l'armée iranienne
26:57et puis après
26:57deux scientifiques
26:59de très haut niveau
27:00qui était chargé
27:01du programme nucléaire
27:03mais c'est aussi
27:03un message très clair
27:04c'est-à-dire
27:05nous sommes capables
27:06de savoir
27:06où sont vos responsables
27:07donc le prochain
27:08qu'on peut taper
27:09c'est peut-être carrément
27:10le guide suprême
27:11c'est peut-être
27:12même peut-être
27:12le président
27:13de la république iranienne
27:14et on se rappelle
27:15lui ils vont pas le table
27:16parce qu'il n'a aucun pouvoir
27:16il n'a pas grand chose
27:17il n'a pas de pouvoir
27:18mais symboliquement
27:19et puis surtout
27:21on se rappelle
27:21que c'est en Iran
27:23que le chef du Hamas
27:25avait été victime
27:26d'un attentat
27:27qu'il l'avait éliminé
27:28puisqu'il y avait une cible
27:29directement
27:30en Iran
27:32alors qu'il était
27:33sous protection
27:34des gardiens de la révolution
27:35qu'il avait été éliminé
27:36vous lire cette information
27:38de Sahel
27:39a mobilisé 200 avions
27:40décapité la direction militaire
27:42les israéliens sont même
27:43allés jusqu'à frapper
27:44la chambre à coucher
27:45de l'une de leurs cibles
27:46à Téhéran
27:47cette nuit
27:47le Mossad a des taupes
27:48jusque dans les plus hauts
27:49niveaux du gouvernement
27:50et des services secrets iraniens
27:51comme l'opération
27:52des beepers au Liban
27:54donc on a
27:55on a le portrait
27:56des six dirigeants
27:57qui ont été exécutés
27:59dont des responsables
28:00effectivement
28:01du programme militaire
28:01et l'Iran
28:02Téhéran estime
28:04que l'attaque israélienne
28:05est une déclaration de guerre
28:06dans une lettre
28:07adressée à l'ONU
28:08ils n'ont pas de frontières communes
28:10donc ça sera
28:10ça sera une guerre
28:11qui va forcément passer
28:12par les espaces aériens
28:13d'autres pays
28:14on a vu par exemple
28:15que déjà
28:15la Jordanie
28:16l'Irak
28:17où la Jordanie
28:18s'était plaint
28:18d'avoir des appareils
28:20qui avaient
28:20ou des appareils
28:22on va dire ça
28:23aussi pour les drones
28:24qui avaient survolé
28:25son territoire
28:25et il rappelait
28:26qu'il refusait
28:28que son territoire
28:29ne soit survolé
28:30par des objets
28:31quels qu'ils soient
28:31Régis
28:32alors moi
28:34dans les analyses
28:36à chaud
28:36c'est le cas de le dire
28:37d'aujourd'hui
28:39j'invite à la prudence
28:42bon
28:42donc Israël
28:43ça c'est mon opinion
28:45personnelle
28:46mais je le rappelle
28:48est à mon avis
28:50dans une fuite en avant
28:51donc
28:53il faut faire
28:55assez attention
28:56à dresser
28:58des plans
28:59sur la comète
28:59et à se dire
29:00que c'était
29:01ce qu'il fallait faire
29:02par rapport
29:02au fait
29:03que l'Iran
29:06allait se doter
29:06de l'arme nucléaire
29:08quel est l'objectif
29:10de cette attaque
29:12est-ce que c'est
29:13d'annihiler
29:15les compétences
29:17enfin pas
29:17les compétences
29:18les capacités
29:19nucléaires iraniennes
29:20qui sont enterrées
29:21dans des montagnes
29:22etc
29:22ça me semble
29:25effectivement
29:26hasardeux
29:27non
29:27je crois qu'il y a
29:28un objectif
29:28plus important
29:29mais comme d'habitude
29:31c'est celui
29:32d'essayer
29:34de renverser
29:35le régime
29:36des Mola
29:37et ça je suis désolé
29:38ça ne marche pas
29:39dans l'histoire
29:40dans toute l'histoire
29:41des guerres
29:41quand on a pensé
29:42par des bombardements
29:43la deuxième guerre mondiale
29:44est là pour ça
29:45toute cette stratégie
29:47que Israël ne peut mener
29:50que parce qu'il est soutenu
29:51par les Etats-Unis
29:52alors je crois
29:52qu'effectivement
29:53Donald Trump
29:54joue un petit jeu
29:54pour dire
29:55non je n'étais pas au courant
29:57c'est impossible
29:58de mener cette opération
29:59sans le soutien américain
30:01évidemment
30:02donc je pense que
30:06cet objectif
30:07il ne peut pas être atteint
30:09et je vais rappeler aussi
30:11pardon Régis
30:13ce n'est pas ce que disaient
30:14certains spécialistes
30:16du Moyen-Orient
30:18et de l'Iran
30:18en particulier
30:19en expliquant
30:20qu'il y avait quand même
30:21une opposition
30:22aujourd'hui
30:22qui était tout à fait
30:23à même
30:24de reprendre le pouvoir
30:25et d'éliminer
30:27absolument
30:27ils ne sont pas en Iran
30:28exactement
30:29non non mais exactement
30:31exactement
30:33exactement
30:34comme nous l'avait expliqué
30:36Bruno Le Maire
30:38on allait mettre
30:38l'économie russe
30:39à genoux
30:40et on allait
30:41faire changer
30:42rappelez-vous
30:42tout ce qu'on a entendu
30:43en 2022
30:44bravo
30:45il n'a jamais été
30:47aussi fort aujourd'hui
30:48et je rappelle une chose
30:49concernant l'Iran
30:50c'est que
30:51c'est une partie
30:52qui se joue
30:53alors
30:53la Russie en Bourbet
30:56je veux bien
30:57la Russie
30:58elle maîtrise
30:59son processus
31:01elle fait une guerre
31:02qu'on n'avait pas imaginé
31:05une guerre d'attrition
31:06une guerre d'attrition
31:07avec deux sujets
31:07la Russie
31:09la Russie
31:09n'a rien gagné
31:10pour l'instant
31:10ça fait combien de temps
31:11ils ont gagné
31:13mais ce que je veux dire
31:14attendez
31:14attendez
31:15oui mais
31:15il faut
31:16je pense qu'il faut
31:17il faut aller voir
31:19ce qui se passe
31:20un peu ailleurs
31:21et ce qu'on dit ailleurs
31:22l'Iran
31:23est un élément
31:25clé
31:26de l'alliance
31:27parce que c'est une alliance
31:28Russie
31:29Chine
31:30les chinois
31:31on ne les a pas entendus
31:32les chinois
31:32c'est très très important
31:34je termine
31:37je termine
31:37je termine
31:38ils veulent
31:38les chinois
31:39ils ont
31:40leur fameuse
31:43voie de communication
31:44les routes
31:45etc
31:45les nouvelles routes
31:47de la soie
31:48les russes
31:48ont passé
31:49un accord
31:50extrêmement important
31:51je me suis
31:52j'ai passé du temps
31:53à le lire
31:54au mois de janvier
31:56qui est une alliance
31:57à grande dimension militaire
31:58donc je pense que tout ça
32:00c'est un conflit
32:02que je considère
32:04comme mondial
32:04qui se déroule
32:06je crois qu'il ne faut pas
32:07s'imaginer
32:07se faire des illusions
32:08en pensant que ça va régler
32:10quelque chose
32:11et qu'on va se retrouver
32:13avec un régime
32:14pro-occidental
32:15en Iran
32:16et que
32:17si ce régime
32:18ne change pas
32:19on va réussir
32:21à l'empêcher
32:22d'être une puissance
32:24régionale
32:25avec une des armées
32:26les plus puissantes
32:27de la zone
32:28il faut arrêter
32:29de se raconter
32:30des histoires
32:30je ne raconte pas
32:31des histoires
32:32on dit simplement
32:33que le système
32:34de décapitation
32:34qui devait envahir Moscou
32:36dans la demi-heure
32:37en général
32:38il y a de l'EFMU
32:39sur tous les plateaux
32:39non non
32:40moi je crois qu'il faut être
32:41extrêmement prudent
32:42et réaliste
32:43le système de décapitation
32:44ça a très bien marqué
32:45pour l'Hezbollah
32:46ça a très bien marqué
32:47pour le Hamas
32:47ils se sont retrouvés
32:48avec des chefs
32:48et une ligne de commandement
32:51et une organisation
32:52de commandement
32:52qui avait perdu
32:54ses principaux leaders
32:55évidemment que ça a mis
32:56un fouillis
32:57dans l'organisation
32:58qu'est-ce que vous en savez ?
33:00on en sait que le Hezbollah
33:01on sait très bien
33:03on sait très bien
33:04sur le Hezbollah
33:04question de raconter
33:05de l'impact que ça a eu
33:06sur la suite du conflit
33:09le conflit
33:10dans un an
33:11dans deux ans
33:12dans trois ans
33:12dans dix ans
33:13on sera encore
33:14dans ce conflit
33:14les chefs du Hezbollah
33:16quand ils ont été frappés
33:17avaient une particularité
33:18c'est qu'ils ont été frappés
33:19dans des sites
33:20où ils avaient leur cash
33:22or la force du Hezbollah
33:24c'était d'avoir du cash
33:26énormément de cash
33:26en dollars
33:27pour permettre
33:28de faire tourner
33:28l'économie
33:29si vous permettez
33:30je sais que vous faites
33:31des tunnels
33:31voilà
33:32mais je vais juste vous dire
33:33un truc
33:34ils ont été frappés
33:35là où il y avait du cash
33:36et donc
33:37quand ils ont tapé
33:38les chefs
33:38ils ont en plus
33:38fait disparaître
33:39les recences financières
33:41ce qui fait que le Hezbollah
33:42qui avait une puissance
33:42qui faisait tenir
33:43une partie de la société
33:44libanaise
33:45en payant
33:46en remplaçant l'état
33:47qui était défectueux
33:50notamment sur toutes
33:50les questions sociales
33:51en plus ont perdu
33:52leur pouvoir d'influence
33:53sur la population
33:55et ils ont perdu
33:56ce qu'ils avaient gagné
33:57lors de la précédente guerre
33:59entre Israël
34:00et Liban
34:02c'est-à-dire
34:02une sorte de légende
34:04sur leur invincibilité
34:05on se souvient
34:06que l'armée israélienne
34:07avait eu beaucoup de mal
34:08à combattre
34:08les combattants
34:09du Hezbollah
34:10tout ça c'est fini
34:11puisqu'ils ont perdu
34:12leur chef
34:13ils ont perdu
34:13leurs moyens
34:13qu'est-ce que vous en savez
34:14que c'est fini ?
34:15on verra
34:16on ne va pas faire
34:16de prophétie
34:17ils sont au top
34:17en tout cas
34:19Israël a éliminé
34:21six des plus
34:23importants dirigeants
34:24aujourd'hui
34:25militaires
34:26d'Iran
34:27dont le plus grand
34:28spécialiste
34:29du nucléaire
34:32absolument
34:33et la Chine
34:33s'est exprimée
34:34la Chine
34:35s'est dite prête
34:36à jouer un rôle
34:37constructif
34:38on ne sait pas bien
34:38ce que ça veut dire
34:38pour apaiser
34:39la situation
34:40il y a évidemment
34:44beaucoup de prudence
34:46de part et d'autre
34:47il faut être prudent
34:48il faut se faire
34:49avec beaucoup d'attention
34:50mais encore une fois
34:50puisque tout est si complexe
34:52effectivement
34:52il faut être prudent
34:53n'oublions pas aussi
34:54le rôle qu'on va jouer
34:55ou profiter
34:56les pays sunnites
34:57l'Arabie saoudite
34:58est très attentive aussi
35:00à l'évolution
35:01de la situation
35:01donc bien sûr
35:02c'est très complexe
35:03je crois que personne
35:03ne dit que ça va être
35:04réglé en deux jours
35:04et qu'il y aura une démocratie
35:06et que dimanche
35:07il y aura des élections
35:07démocratiques en Iran
35:08c'est un très grand pays
35:08d'Iran
35:08c'est une très grande civilisation
35:11très grande civilisation
35:13très grand peuple
35:14et qui on espère
35:15retrouvera la démocratie
35:16je pense que c'est la première
35:17chose qu'il faut dire
35:18il n'y aura pas d'élection
35:19dimanche prochain
35:20ça c'est sûr
35:20mais que ce grand peuple
35:22puisse de nouveau être libre
35:23on se retrouve dans un instant
35:25avec vous
35:26sur Sud Radio
35:27à tout de suite
35:28Sud Radio
35:29c'est vous qui donnez le temps
35:31le 10h midi
35:32mettez-vous d'accord
35:33Valérie Expert
35:35Rima Hassan est de retour
35:37accueillie-t-elle une héroïne
35:39hier par Jean-Luc Mélenchon
35:41écoutez Rima Hassan
35:44écoutez Jean-Luc Mélenchon
35:45qui parle de cette admirable femme
35:50à qui il voudrait que toutes les jeunes femmes
35:52rêvent de ressembler
35:53quand elles seront grandes
35:54tous ceux que vous avez entendu
35:57parler de croisière
35:59ont récité des éléments de langage
36:01qui leur ont été distribués
36:03demandez-vous si c'est seulement
36:05l'ambassade d'Israël
36:06qui leur a donné
36:07ou si c'est pas aussi d'autres
36:09voilà la vérité
36:11vous êtes des perroquets
36:12des répondeurs automatiques
36:15nous vous méprisons
36:16rappelez-vous de leur nom
36:18regardez leur vilaine figure
36:20souvenez-vous
36:21que s'ils vous ont menti
36:23ce jour-là
36:23c'est que tout le temps
36:25ils sont prêts à vous mentir
36:26voilà
36:27ça fait partie des
36:28des discours
36:30de Jean-Luc Mélenchon
36:32hier
36:32il y a même des listes
36:33de journalistes
36:34qui ont été faites
36:34sur X
36:35de ceux qui avaient moqué
36:37Rima Hassan
36:39on peut écouter aussi
36:41un autre son
36:42sur le kidnapping
36:43de Rima Hassan
36:44après nous avoir
36:46littéralement kidnappés
36:47à 2h du matin
36:48pointer des armes dessus
36:50et avoir fait
36:52voilà
36:53ce qui a été fait
36:54cette nuit-là
36:54donc c'est quand même
36:55important pour nous
36:56de dénoncer
36:57la propagande aussi
36:58israélienne
36:58qui a été faite
37:00pendant que nous
37:01nous étions empêchés
37:02de communiquer
37:03donc c'est très très important
37:05de le dénoncer
37:05mais quelle indignité
37:07on pense à Boalem Samsal
37:09on pense à ces deux
37:11chercheurs iraniens
37:12emprisonnés depuis
37:13français
37:14emprisonnés en Iran
37:15depuis plus de 3 ans
37:16je veux dire kidnapping
37:17on lui a demandé
37:17de rentrer chez elle
37:18alors oui
37:20je vais dans votre sens
37:21mais ils sont justes
37:23oui il y a une indignité
37:24mais il y a aussi
37:25une indignité
37:25de ceux qui
37:26rendent invisible
37:29ou qui ne parlent pas assez
37:30de ce qui se passe
37:31à Gaza
37:31qui est une tragédie
37:32mais c'est pas la question
37:33non je sais bien
37:34c'est pour ça que je vais revenir
37:35sur ce que dit Rima Hassan
37:36on parle de Rima Hassan
37:36effectivement
37:37Rima Hassan
37:38c'est un épiphénomène
37:39c'est une formidable communicante
37:41puisque de fait
37:42on parle d'elle
37:42donc c'est que son objectif
37:44est atteint
37:44c'est une très bonne communicante
37:45comme Greta Thunberg
37:46est une excellente communicante
37:47elle utilise des méthodes
37:49activistes
37:49en poussant les curseurs
37:51au maximum
37:52de manière à faire parler
37:53à créer du clash
37:54à cliver
37:54et ça marche
37:56et en cela
37:58elle se comporte davantage
38:00comme une activiste
38:00que comme une femme politique
38:01mais bon
38:02elle a peut-être saisi
38:02les codes médiatiques
38:03aujourd'hui
38:04oui il y a de l'indécence
38:05dans
38:05effectivement
38:06dans les images
38:07qu'on a pu voir
38:08de cette traversée
38:10en bateau
38:10avec tous les nombreux selfies
38:11avec cette espèce
38:12de mise en scène
38:13quand on voit
38:14l'état
38:14dans lequel est la population
38:16de Gaza
38:16qui crève la faim
38:18qui crève sous les bombes
38:19effectivement
38:20de voir des gens
38:20dans une croisière
38:21dans le Méditerranée
38:22même si mon croisière
38:23je vois qu'il a été
38:24particulièrement vilipendé
38:25par Jean-Luc Mélenchon
38:26de fait
38:27vu la communication
38:28qu'il y avait
38:28ça pouvait sembler
38:29une croisière
38:29très bien
38:30ça c'est indécent
38:31mais
38:31il ne faut pas que
38:33derrière
38:34Rima Hassan
38:36est l'arbre
38:36de son indécence
38:37on oublie quand même
38:38ce qui se passe
38:39de la tragédie
38:40qui est en train
38:41de se dérouler à Gaza
38:42je pense que ce sont
38:42deux sujets
38:43très différents
38:43il y a aussi
38:46un discours
38:47de désinformation
38:48sur une aide
38:49qui est apportée
38:50aussi aux palestiniens
38:52qui est détournée
38:53par le Hamas
38:54qui demande en priorité
38:55à ce qu'on leur donne
38:56à eux
38:56la nourriture
38:57donc il y a tout un tas
38:58de choses
38:59totalement fausses
39:00il y a l'histoire
39:01de l'arrestation
39:01dans les eaux territoriales
39:02qui est également
39:03fausse
39:04donc
39:04et ce ridicule
39:07bateau
39:08avec quelques
39:09sacs de farine
39:10enfin c'est
39:10c'est absolument
39:12invraisemblable
39:13c'est une guerre
39:14de communication
39:15on a eu la gentillesse
39:16de parler de communication
39:17je vais parler chiffon
39:18deux secondes avec vous
39:19évidemment que c'est
39:20une guerre de communication
39:22on utilise
39:22évidemment
39:23le fond de cette guerre
39:25comme un prétexte
39:27il y a une guerre
39:28il y a une population
39:29qui souffre
39:30mais on oublie
39:30qu'elle souffre aussi
39:31parce qu'elle est sous le joug
39:32du Hamas
39:33il ne faudra quand même
39:35pas oublier de le répéter
39:36si le Hamas
39:37avait rendu les armes
39:38il n'y aurait plus
39:38de bombardement
39:39et ils avaient rendu
39:40les otages
39:40il n'y aurait plus
39:41de bombardement
39:42et qu'on va utiliser
39:43ce prétexte
39:46pour mener
39:46une opération
39:47de communication
39:47avec un voilier
39:48en utilisant
39:49tous les codes
39:50des influenceurs
39:51c'est à dire
39:52des personnalités
39:53connues sur un bateau
39:54c'est un espèce
39:54de loft flottant
39:55qui vont communiquer
39:57chacun
39:57reprenant la communication
39:58de l'autre
39:58on va créer du buzz
39:59autour de ça
40:00et on va créer
40:01un narratif
40:01en France
40:02en disant
40:02regardez ces bateaux
40:04qui arrivent
40:04et qui vont arriver
40:05dans les eaux territoriales
40:05de Gaza
40:06n'importe quoi
40:06l'armée israélienne
40:09les intercepte
40:10les traite quand même
40:11assez correctement
40:13et en plus
40:13eux-mêmes filment
40:14c'est à dire
40:14qu'on est tout d'un coup
40:15dans une contre-propagande
40:17on voit ces gens
40:19dans le bateau
40:19avec des gilets
40:20en plastique
40:21de sauvetage
40:22qui sont sur le bateau
40:24à qui on donne
40:25de la nourriture
40:25évidemment
40:25on filme le fait
40:26qu'on leur donne
40:26de la nourriture
40:27et des bouteilles d'eau
40:27pour leur montrer
40:28qu'on est gentil
40:29évidemment
40:30et donc de l'autre côté
40:31on va s'hyper victimiser
40:32c'est à dire
40:33nous avons été victimes
40:34d'un kidnapping
40:35non ils ont été arraisonnés
40:36c'est pas un kidnapping
40:38on a voulu les remettre
40:39dans un avion
40:40ils n'ont pas voulu
40:40ils n'ont pas voulu
40:41être remis dans un avion
40:42ils ont été mis
40:4348 heures
40:44en surveillance
40:46et on les a
40:48renvoyés en France
40:49vous noterez aussi
40:50que Greta Thunberg
40:51quand elle arrive
40:51à l'aéroport en France
40:52met les mains dans le dos
40:53pour faire croire
40:54qu'elle est monotée
40:55à l'arrivée en France
40:56et on rappelle
40:57que l'opération
40:58de la flottille
40:59est parrainée
41:00c'est pas la première fois
41:01qu'il y a cette flottille
41:02c'est pas la première fois
41:04qu'il y a cette flottille
41:04non c'est pas la première fois
41:05mais c'est Zahir Biraoui
41:08qui est un proche du Hamas
41:10qui a été photographié
41:11plusieurs fois
41:12et des frères musulmans turcs
41:15et des frères musulmans turcs
41:16il n'y a pas oublié
41:17quand même
41:17que la dernière fois
41:18il y a eu une flottille
41:18il y avait déjà eu des incidents
41:19et d'ailleurs
41:20la Turquie était montée
41:21très fort dans les tours
41:23avec Israël
41:24puisque là
41:25en revanche
41:25les Israéliens
41:26avaient je crois
41:26tiré sur une partie
41:28de la flottille
41:28qui avait violé
41:29l'interdiction d'avancer
41:31Régis
41:32c'est un point de vue différent
41:33la bataille
41:36médiatique
41:38c'est une guerre médiatique
41:40au point que
41:40William Golnadel
41:41qui est ce qu'il est
41:43a dit
41:44Israël a perdu
41:45la bataille médiatique
41:46pas sur cette affaire
41:47donc c'est un champ
41:49sur lequel
41:51les gens interviennent
41:52en Ukraine
41:53on a avec Zelensky
41:55quelqu'un qui est toujours
41:57sur le terrain
41:57de la guerre médiatique
41:59alors là
42:00en l'occurrence
42:01il y a eu une opération
42:03qui a été
42:04qui a été montée
42:05qui a eu un écho
42:08puisque c'était
42:08ce qui était souhaité
42:09société du spectacle
42:10c'est pas ma tasse de thé
42:11ça c'est clair
42:12et
42:13mais la question là
42:15ce matin
42:16que
42:16qu'on devait
42:19se poser
42:19me semble-t-il
42:21c'était
42:21à ce retour
42:22parce que
42:23Prima Hassan
42:24elle prend ses responsabilités
42:26elle va faire son truc
42:27effectivement
42:27la lumière
42:29de la Méditerranée
42:30tout ça
42:31la croisière Samus
42:32il fallait
42:32s'y attendre
42:33mais je pense que
42:34ce sera globalement
42:35pour ce qui concerne
42:36sa cause
42:36positive
42:37mais
42:37c'est la réaction
42:38la réaction
42:40d'LFI
42:40c'est les délires
42:42de Mélenchon
42:44qui posent un problème
42:45ce sont les délires
42:46quand il vient parler
42:47de Mandela
42:47quand il dit
42:48elle est sacrée
42:49c'est elle la république
42:50non mais
42:51la question de Gaza
42:51certes
42:54si on prend un peu
42:54de hauteur
42:55on voit ça
42:55sans le prisme
42:56franco-français
42:57la question de Gaza
42:58ne se limite pas
42:59aux excès de LFI
43:00ni à LFI
43:00ce sont des gens
43:01qui en profitent
43:02politiquement
43:02qui font de la com dessus
43:04vu qu'on parlait
43:05de politique aujourd'hui
43:06je sais bien
43:07mais
43:07mais qui n'apporte rien
43:08à la crise à Gaza
43:10bien sûr
43:11mais est-ce que ça sert Gaza ?
43:12est-ce que ça sert Gaza ?
43:13est-ce que ça sert Gaza ?
43:15attendez
43:16laissez terminer
43:18pardon Régis
43:20ça ne sert pas Gaza ?
43:22je pense qu'ils se disqualifient
43:24et ils sont en train
43:25de disqualifier
43:26cette opération médiatique
43:29qui avait sûrement
43:30joué son rôle
43:32mais surtout
43:33moi ça m'interpelle
43:34où en est
43:35Jean-Luc Mélenchon
43:37où en est ce parti ?
43:38quel discours il tient ?
43:40son clientélisme ?
43:41qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
43:42c'est grotesque
43:43ces espèces de larmes
43:44c'est une stratégie
43:46de communication
43:47qui est très au point
43:47je fais de la communication
43:49contre les médias
43:50en utilisant d'autres médias
43:52ou à travers les médias
43:53et je touche
43:54mon public
43:55c'est-à-dire
43:55vous regardez
43:56je suis le seul
43:58à défendre
43:58ce qui vous est cher
44:00le clientélisme
44:01que vous dénoncez
44:02mais au contraire
44:02c'est très habile
44:04il utilise à la fois
44:05les contre-médias
44:06et il utilise
44:07les médias contre eux-mêmes
44:07je trouve que c'est
44:09assez bien joué
44:09c'est grotesque
44:10ça ne touchera que son public
44:12et ça met à dos
44:13le reste du public
44:14mais ça remobilise son socle
44:15et il en a besoin
44:16très vite
44:17parce qu'il va falloir
44:18faire du rapport de force
44:19avec les autres organisations
44:20de gauche
44:21et ça n'aide pas
44:22ce qui se passe à Gaza
44:23ça n'aide pas
44:24les Gazaouis
44:25c'est la saison 2
44:26du loft qui va arriver
44:28parce qu'il y a un nouveau bateau
44:29qui va partir
44:29et c'est ça
44:30il va annoncer d'autres bateaux
44:31merci à tous les quatre
44:32très bon week-end
44:33à lundi
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