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Sonia Mabrouk reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à vous pour Amidine News.
00:00:04C'est un plaisir de vous accompagner en ce début de semaine.
00:00:06Voici le programme du jour.
00:00:09Lorsqu'après une série de drames ayant secoué le pays,
00:00:12le président de la République parle de lavage de cerveau sur des faits divers.
00:00:15Et lorsqu'il revient le lendemain pour dénoncer une passion pour le drame permanent,
00:00:19il faut rappeler malheureusement que ce qui devient permanent,
00:00:22c'est la récurrence de ces drames qui sont autant de faits de sociétés
00:00:25dans lesquels des enfants, des adolescents perdent la vie.
00:00:28On va évidemment en parler.
00:00:29La dissolution, c'était il y a un an, alors on hésite à dire bon anniversaire
00:00:33compte tenu des conséquences et des effets,
00:00:36car c'est malheureusement une véritable décomposition politique
00:00:38qui a eu lieu suite à cette décision.
00:00:41Et ce sont les Français interrogés qui le disent et qui en parlent le mieux,
00:00:44vous les entendrez.
00:00:46Et puis il ne sera jamais le héros au sac à dos.
00:00:48Il avait stoppé au péril de sa vie un assaillant
00:00:50qui tentait de poignarder des enfants au hasard dans un parc à Annecy.
00:00:54Henri d'Anselme, auteur, contemplateur de cathédrale,
00:00:57il en a parlé, souvenez-vous, dans son livre chez Fayard
00:00:59sur le chemin des cathédrales.
00:01:01Nous, pour évoquer le pèlerinage de Chartres qu'il fait
00:01:04depuis qu'il s'est marché, donc tout, tout petit.
00:01:07Et puis il va arriver tout à l'heure à destination,
00:01:09ce sera en direct dans Mindy News.
00:01:11Mais tout d'abord, place au journal.
00:01:13Bonjour à vous, chère Somaïa Labidi.
00:01:15Bonjour Sonia, bonjour à tous.
00:01:16À la une de l'actualité, plaidoyer d'Emmanuel Macron
00:01:19pour protéger les fonds marins et préserver certains territoires
00:01:22qui attisent la convoitise de Donald Trump.
00:01:25Un appel lancé par le chef de l'État en ouverture du sommet des océans
00:01:28ce matin à Nice. Écoutez.
00:01:30N'exploitons pas ces grands fonds marins.
00:01:34Protégeons nos écosystèmes.
00:01:37Parce que nous ne savons pas ce qui peut s'en suivre.
00:01:39Parce que vous avez là des réserves de carbone essentielles.
00:01:43Parce que vous avez là des espèces que personne ne connaît encore.
00:01:47Ce combat est vital pour nous tous.
00:01:49Et je le dis ici avec force,
00:01:51les abysses ne sont pas à vendre.
00:01:54Et pas plus que le Groenland n'est à prendre.
00:01:57Pas plus que l'Antarctique ou la Haute-Mer.
00:02:00ne sont à vendre.
00:02:01Pas plus que les licences de pêche des pays en développement
00:02:04ne sont à donner.
00:02:06Pas plus que les données scientifiques
00:02:08ou la sécurité des populations littorales
00:02:11ne sont à sacrifier.
00:02:13Nous parlons d'un bien commun.
00:02:16Nous parlons d'une œuvre qui nous engage tous.
00:02:19Alors...
00:02:19On passe à présent à cette bonne nouvelle.
00:02:23Le troisième spéléologue coincé depuis hier après-midi
00:02:26dans une grotte de l'Isère a enfin été secouru.
00:02:28Le jeune homme de 25 ans, blessé au bras et souffrant d'hypothermie,
00:02:32était coincé par des blocs de pierre
00:02:34et était accompagné de deux autres spéléologues
00:02:37qui ont pu être secourus hier.
00:02:40L'actualité de ce lundi,
00:02:41c'est aussi Israël qui dit avoir dérouté
00:02:43le navire humanitaire Madeleine.
00:02:45Navire qui se dirigeait vers Gaza
00:02:46avec à son bord une douzaine d'activistes et d'élus
00:02:49dont Greta Thunberg
00:02:50et l'eurodéputée en soumise Rima Hassan.
00:02:53D'ailleurs, Emmanuel Macron a demandé
00:02:55de permettre le retour des six ressortissants français
00:02:57dans les plus brefs délais.
00:03:00Et puis, on termine ce journal
00:03:02avec la garde nationale déployée à Los Angeles,
00:03:05aux Etats-Unis,
00:03:05à la demande de Donald Trump.
00:03:07Objectif, juguler les manifestations
00:03:09contre la politique migratoire du président américain
00:03:12qui se dit prêt à envoyer des moyens supplémentaires
00:03:15en cas d'escalade dans les rues californiennes.
00:03:17Quelle est la limite pour envoyer des marines ?
00:03:21La limite est ce que je pense qu'elle est.
00:03:23Je veux dire, si nous voyons un danger
00:03:24pour notre pays et pour nos citoyens,
00:03:26ce sera très très fort en termes de loi et d'ordre.
00:03:29Il s'agit de la loi et de l'ordre.
00:03:31Nous enverrons tout ce dont nous avons besoin
00:03:32pour garantir l'ordre public.
00:03:35Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à Midi Sonia.
00:03:38Merci Somaya.
00:03:39Et j'ai découvert dans votre journal
00:03:41la prise de parole à l'instant d'Emmanuel Macron
00:03:43quelle passion, quelle verve
00:03:45quand il s'agit de défendre l'écologie ?
00:03:48Alors, peut-être facile à dire,
00:03:50mais on aimerait bien qu'il parle de la même façon
00:03:52de la protection des Français.
00:03:54Nous allons consacrer une partie de cette émission à cela.
00:03:56Bonjour à vous, Philippe David.
00:03:57Bonjour, Seulier Mabou.
00:03:58Naïman Fadel.
00:04:00Carrément, le nom, le prénom, tout.
00:04:02Vous avez raison.
00:04:02Ben oui, vous avez raison.
00:04:04Bonjour Sonia.
00:04:04Je vous appelle ainsi, donc vous avez raison.
00:04:06Ça va Naïman ?
00:04:07Merci d'être là.
00:04:08Notre journaliste politique était avec nous, Thomas Bonnet.
00:04:10On a besoin de votre décryptage aujourd'hui.
00:04:12Alexandre Devy qui nous a pas de bonjour à vous.
00:04:14et Judith Vintraume également.
00:04:18C'est vrai que la facilité serait de dire,
00:04:21quand on se fixe pour objectif de sauver les océans,
00:04:24et qu'on n'arrive pas à sanctuariser une partie
00:04:26de ce qui était appelé la plus belle avenue du monde.
00:04:31C'est compliqué.
00:04:32Mais écoutez, on va mettre la polémique de côté,
00:04:34on va essayer d'analyser comment un président de la République
00:04:36a pu dire ça.
00:04:37Est-ce qu'on peut parler d'ailleurs de séparatisme politique ?
00:04:40Quand un président de la République, après la série de drames
00:04:42qui a s'écoué notre pays, dit qu'on lave le cerveau
00:04:45avec des faits divers, que reste-t-il du lien en réalité
00:04:48avec les Français ?
00:04:49Écoutons la réaction ce matin de l'écrivain et éditorialiste
00:04:53France Olivier Gisbert, après la petite phrase du Président.
00:04:55Je pense que sa parole n'a plus grande importance.
00:04:59Si vous voulez, c'est ça aussi la réalité.
00:05:00C'est-à-dire que, c'est vrai que vous avez raison,
00:05:02c'est insultant, méprisant, mais en même temps,
00:05:06je pense que les Français ne l'écoutent plus.
00:05:08Enfin, c'est du bruit, vous voyez, il dit une chose,
00:05:11il va dire son contraire.
00:05:12Toute l'idée, d'ailleurs, on a le sentiment,
00:05:14c'est toujours d'occuper l'écran, d'occuper l'espace,
00:05:16d'être sur la photo.
00:05:18Voilà, c'est ça la réalité.
00:05:19C'est ça qu'on voit aujourd'hui.
00:05:20C'est quelqu'un qui veut toujours être sur la photo,
00:05:23avec Trump, avec ceci, avec Poutine, tout ce qu'on veut.
00:05:25Mais tout ça n'a pas de sens.
00:05:27Ce n'est pas ça, la politique.
00:05:28La politique, c'est s'occuper des problèmes.
00:05:30Vous savez, on a des problèmes en France.
00:05:32Je m'interroge.
00:05:33Est-ce que Thomas Bonnet,
00:05:34il y a une volonté d'autodestruction,
00:05:36même chez le président de la République ?
00:05:38Avec une telle phrase, je me dis,
00:05:39est-ce qu'il n'y a pas une volonté
00:05:40de tout bazarder de ce qui reste ?
00:05:41Moi, je pense que c'est véritablement un déni,
00:05:44une déconnexion d'Emmanuel Macron
00:05:45avec les préoccupations des Français.
00:05:48En clair, si on analyse bien ce qu'il dit,
00:05:49il dit, les Français,
00:05:50vous ne voyez pas ce que vous voyez,
00:05:51vous ne vivez pas ce que vous vivez.
00:05:55Vous en parlez, mais ceux qui vous intéressent aujourd'hui
00:05:57ne sont pas les bons.
00:05:57C'est ça que nous dit Emmanuel Macron.
00:05:59Et alors même qu'il a dit une semaine auparavant
00:06:01que les faits qui sont déroulés aux Champs-Elysées
00:06:02étaient très graves,
00:06:03que la réponse serait implacable.
00:06:04Donc on a même du mal à comprendre
00:06:06quelle est la réelle pensée d'Emmanuel Macron.
00:06:08Et on en vient à se dire,
00:06:09il a perdu le fil avec les Français.
00:06:10Est-ce qu'il l'a eu un jour ?
00:06:11Ça, c'est une autre question.
00:06:12Mais là, il l'a littéralement perdu.
00:06:14Les Français, aujourd'hui,
00:06:15sont plus inquiets par ce qui se passe
00:06:16au coin de leur rue,
00:06:17leur fils qui peut recevoir un coup de couteau
00:06:19à la sortie d'un établissement de nuit
00:06:21plutôt que par la montée des eaux dans les océans.
00:06:23C'est dramatique, mais c'est comme ça.
00:06:25Il faut pardonner les Français,
00:06:26mais ils ont des inquiétudes
00:06:27qui sont plus proches d'eux.
00:06:28Et ce n'est pas exclusif.
00:06:29On peut protéger les océans
00:06:30et aussi protéger les Français.
00:06:32D'ailleurs, on va réécouter quand même
00:06:33parce que c'est vrai que le ton,
00:06:35la manière avec laquelle il défend passionnément,
00:06:37ardemment les océans,
00:06:39nous a laissé un peu, comment dire,
00:06:42perplexes.
00:06:42Écoutons-le.
00:06:43N'exploitons pas ces grands fonds marins.
00:06:47Protégeons nos écosystèmes
00:06:49parce que nous ne savons pas
00:06:51ce qui peut s'en suivre,
00:06:53parce que vous avez là
00:06:53des réserves de carbone essentielles,
00:06:56parce que vous avez là des espèces
00:06:57que personne ne connaît encore.
00:07:00Ce combat est vital pour nous tous.
00:07:02Et je le dis ici avec force,
00:07:04les abysses ne sont pas à vendre
00:07:07et pas plus que le Groenland n'est à prendre,
00:07:11pas plus que l'Antarctique ou la Haute-Mer.
00:07:13ne sont à vendre,
00:07:14pas plus que les licences de pêche
00:07:16des pays en développement
00:07:17ne sont à donner,
00:07:19pas plus que les données scientifiques
00:07:21ou la sécurité des populations littorales
00:07:24ne sont à sacrifier.
00:07:26Nous parlons d'un bien commun.
00:07:29Nous parlons d'une œuvre qui nous engage tous.
00:07:32Alors allons-y.
00:07:33Honnêtement, on l'a rarement entendu ainsi
00:07:35sans caricaturer du tout ce discours,
00:07:37c'est toujours important évidemment,
00:07:38mais si on remplaçait les mots
00:07:40M-A-U-T-S mais M-A-U-X,
00:07:43par « il faut protéger les Français »
00:07:45mais vous remplacez la même chose
00:07:47par les sujets de quotidien,
00:07:49vous n'entendrez pas de cette manière
00:07:50s'engager et s'énerver.
00:07:52Pourquoi selon vous Judith ?
00:07:53Sur la forme, vous avez parfaitement raison.
00:07:55Sur le fond, il dit n'importe quoi.
00:07:57N'exploitons pas les fonds marins.
00:07:59Pourquoi ?
00:08:00Au contraire, il faut absolument s'intéresser
00:08:04à une exploitation raisonnée des fonds marins.
00:08:07Sinon, on laisse faire absolument n'importe quoi.
00:08:10Donc sur le fond, ça ne tient pas debout.
00:08:13Sur la forme, c'est Narcisse se regardant
00:08:17faire un numéro sur les océans,
00:08:20en donnant au passage des petits coups de pic
00:08:22à ses bêtes noires favorites du moment,
00:08:25à savoir Donald Trump en particulier.
00:08:29Mais Thomas se demandait
00:08:30ce que pensait le président de la République
00:08:33étant donné le caractère absolument contradictoire
00:08:36de ses déclarations.
00:08:38Moi, j'ai une solution assez simple à vous proposer.
00:08:41Quand quelqu'un dit le contraire de ce qu'il a dit
00:08:43quelques temps auparavant
00:08:45et le fait de façon systématique,
00:08:46c'est qu'il ne pense rien.
00:08:47Oui, c'est ce que je voulais dire.
00:08:48Macron ne pense rien.
00:08:50Il ne pense rien ou ça ne l'intéresse pas du tout
00:08:52les sujets régaliens de l'insécurité ?
00:08:55Il y a la sensibilité d'une anémoine de mer.
00:08:58Et vous savez que ça ne réagit que quand on l'approche.
00:09:02Vous n'arrivez pas à croire, pardonnez-moi quand même,
00:09:04qu'à la tête de l'État depuis des années,
00:09:06il ne puisse pas ressentir l'empathie, la souffrance.
00:09:08On répète tous, parce qu'on est bien gentil,
00:09:10qu'est-ce qu'il est intelligent,
00:09:11qu'est-ce qu'il est brillant,
00:09:13qu'est-ce qu'il assimile,
00:09:14qu'est-ce qu'il régurgite vite les dossiers.
00:09:16Mais l'intelligence sans la sensibilité,
00:09:20ça n'est rien.
00:09:21C'est la vélocité intellectuelle.
00:09:22Mais chers amis, il n'y a pas fini.
00:09:23On a un président extrêmement vélo.
00:09:25Exactement.
00:09:25Il y a le sens, pardonnez-moi, il y a le sens.
00:09:28Il y a le sens et le timing.
00:09:30Il n'est pas possible.
00:09:31Enfin, je veux dire, même s'il n'est plus entouré,
00:09:32qu'il est dans son château enfermé,
00:09:34il y a quand même quelques conseillers,
00:09:35peut-être un, la moitié d'un qui lui dit
00:09:37qu'il vient d'y avoir un terrible drame.
00:09:38Quand nous on parle à ces conseillers,
00:09:39ces conseillers nous disent
00:09:40le problème, c'est qu'ils ne perçoivent pas
00:09:43la réalité comme nous.
00:09:44Ah oui, c'est un méchant problème, oui.
00:09:47Moi, je crois déjà qu'il y a une bonne nouvelle.
00:09:49C'est que Emmanuel Macron,
00:09:51qui parle des abysses,
00:09:52là, il s'exprime en expert.
00:09:54C'est là qu'il a emmené la France.
00:09:56Donc, au moins, c'est déjà la bonne nouvelle du jour.
00:09:58Il n'est pas totalement déconnecté.
00:10:00Il faut quand même reconnaître ce mérite.
00:10:02C'est en forme, au début de semaine.
00:10:04Par rapport à lui,
00:10:05la fausse des Mariannes, c'est le mot Everest.
00:10:07Il est très imagé et on voit très bien.
00:10:11Plus 8 849 mètres.
00:10:13Je vous passerai les centimètres.
00:10:15Mais ce qu'il y a quand même d'extraordinaire,
00:10:16c'est cette déconnexion.
00:10:17Vous avez un père qui pratiquement pleure
00:10:19sur une place de Dax
00:10:21parce que son gamin a été tué
00:10:22par une racaille d'œuf.
00:10:24Vous voyez ce que je veux dire ?
00:10:25C'est ce qu'a dit ce brave homme.
00:10:26On va l'écouter, oui.
00:10:27En quelques instants.
00:10:28Est-ce qu'il a dit un mot là-dessus ?
00:10:30Rien.
00:10:31Pas un gramme d'empathie.
00:10:32Mais vous savez, je comprends pourquoi
00:10:33il n'est pas sensible à l'insécurité.
00:10:35Je vais vous raconter une anecdote
00:10:36qui m'est arrivée a priori samedi.
00:10:38J'ai été doublé par une escorte
00:10:40qui était à mon avis l'escorte présidentielle
00:10:42vu sa taille.
00:10:43Et il devait y avoir une dizaine,
00:10:44une quinzaine de voitures et de vannes,
00:10:47motards de vent derrière, sirènes hurlantes.
00:10:49C'est sûr que quand vous vous promenez
00:10:50dans la ville avec le GSPR, le GIGN,
00:10:53le RAID, les commandos marines,
00:10:54la Légion, les paras,
00:10:55les commandos de l'air,
00:10:56vous n'êtes pas forcément...
00:10:57Mais ça c'est le cordon
00:10:58qui entoure chaque président.
00:10:59Or on a eu des présidents très connectés.
00:11:00Mais ça prouve à quel point
00:11:01il est totalement déconnecté
00:11:03de la vie des Français.
00:11:04Mais non, ça c'est le quotidien.
00:11:06C'est le réopage habituel au président.
00:11:08Pardonnez-moi.
00:11:08Attendez, j'en ai vu
00:11:09qu'il y a des espoides
00:11:10moins importantes.
00:11:11Judith, imaginons le plus terrible...
00:11:13Les récepteurs sont censés être dans le cerveau.
00:11:14Je n'ai pas entendu.
00:11:16Les récepteurs sont censés être dans le cerveau.
00:11:17Pardon.
00:11:18Non mais attendez-moi.
00:11:19Imaginons le plus terrible du cynisme.
00:11:21C'est-à-dire, ils ne partagent pas...
00:11:23Moi je ne dis pas qu'ils ne partagent pas
00:11:24la souffrance parce que je pense franchement...
00:11:27Mais en tout cas,
00:11:27il y a un manque d'empathie évident,
00:11:30mais même cyniquement, le lendemain.
00:11:32Là, la première phrase,
00:11:32c'était une phrase d'une interview écrite.
00:11:34Vous êtes bien placés pour savoir.
00:11:35C'est relu.
00:11:36Ça se lit et relit.
00:11:39Par contre, oui, on en perd son...
00:11:41On en perd son français,
00:11:43mais nous on continue à parler français.
00:11:44Oui, ça aussi.
00:11:45Ça aussi.
00:11:47Excusez-moi, dans la Startup Nation,
00:11:49on ne va pas parler de la vague de cerveau.
00:11:50Sonia, moi je trouve que c'est pire que le déni.
00:11:53Je trouve que c'est extrêmement...
00:11:56En fait, j'ai pensé à de la méchanceté
00:11:58quand j'ai entendu ce qu'il a dit
00:12:00parce que je me suis dit
00:12:02non seulement il est méprisant,
00:12:03il est extrêmement cynique,
00:12:04mais c'est hyper méchant en fait.
00:12:06Parce qu'il n'aurait pu rien dire.
00:12:07Parce que quand on parle ainsi,
00:12:09on méprise ces familles
00:12:10qui ont perdu un être cher
00:12:12dans des circonstances terribles.
00:12:14Moi, je pensais au papa de Benoît,
00:12:16puisque c'est il y a deux jours,
00:12:17à la lettre poignante de la mère d'Elias
00:12:20qui disait clairement
00:12:21de qui s'est moqué d'Elias.
00:12:24Le président de la République
00:12:26s'est moqué d'Elias.
00:12:27C'est comme ça que je l'ai ressenti.
00:12:29Et je vous assure,
00:12:29j'ai ressenti une extrême tristesse
00:12:32par rapport à toutes ces familles
00:12:34qui ont eu un enfant
00:12:36qui a été tué
00:12:38dans ces circonstances-là.
00:12:40Et je me suis dit,
00:12:40mais c'est le président de la République
00:12:42qui parle ainsi de son peuple.
00:12:45Et depuis le temps,
00:12:46je me suis dit,
00:12:46mais c'est extrêmement...
00:12:48Enfin, je me dis,
00:12:49mais qu'est-ce qui se passe dans sa tête
00:12:50pour qu'il soit aussi cynique ?
00:12:52Et j'ai pensé à de la méchanceté
00:12:54pour rien vous cacher.
00:12:56C'est vrai qu'Emmanuel Macron
00:12:59sans doute ne pense rien.
00:13:00Je suis d'accord.
00:13:01Mais en plus,
00:13:02il y ajoute une forme de mépris.
00:13:04On se souvient de ceux qui ne sont rien.
00:13:06C'est un peu...
00:13:07En fait, il est resté dans la même logique.
00:13:09S'il a une logique
00:13:10et qu'il pense quelque chose,
00:13:11Emmanuel Macron,
00:13:11c'est que lui a tout compris,
00:13:13qu'il est le plus intelligent
00:13:14et que les autres,
00:13:15et malheureusement,
00:13:15son propre peuple,
00:13:17sont des cons.
00:13:18D'accord,
00:13:19mais le premier signe de l'intelligence,
00:13:20c'est la connexion
00:13:21avec ceux qui font porter.
00:13:22C'est la sensibilité.
00:13:24Il n'y a pas d'intérêt.
00:13:24Le vrai politique,
00:13:26c'est celui qui sent l'humeur du pays.
00:13:27Celui qui sent l'humeur du pays,
00:13:28non,
00:13:29il est complètement déconnecté.
00:13:30Alors bon,
00:13:31on lui a fait son procès.
00:13:32Moi,
00:13:32ce qui m'inquiète encore plus,
00:13:34alors il paraît que ses conseillers
00:13:35eux-mêmes disent qu'il est sans doute,
00:13:38lui,
00:13:38il pousse ça à une quintessence extrême,
00:13:40mais je crois que c'est aussi
00:13:41un régime qui perd pied,
00:13:44qui n'a plus de solution.
00:13:46S'il en est là
00:13:47à essayer de créer des diversions
00:13:48sur l'écologie,
00:13:50c'est parce qu'on voit bien
00:13:51que ceux qui ont eu le pouvoir,
00:13:53le centre droit et le centre gauche
00:13:55pendant des années,
00:13:56totalement échoués
00:13:57à apporter des réponses
00:13:59justement à cette question
00:14:00de la sécurité,
00:14:02notamment.
00:14:03Et là,
00:14:03il perd pied
00:14:04avec une personnalité
00:14:05qui est ce qu'elle est,
00:14:06mais je crois que ça va
00:14:07au-delà de lui.
00:14:08Et s'il faut tirer des leçons
00:14:09de tout ça,
00:14:10c'est qu'on n'arrivera pas
00:14:11à changer les choses
00:14:12avec la même classe politique.
00:14:13Parce qu'Emmanuel Macron,
00:14:15c'était révolution,
00:14:16mais en réalité,
00:14:16c'était le sauveur du régime.
00:14:18C'est la quintessence
00:14:19de la technocratie
00:14:19à la française,
00:14:20inspecteur des finances
00:14:21déconnectée.
00:14:24Et donc,
00:14:25on ne peut pas continuer
00:14:26avec les mêmes hommes
00:14:28qui apporteront
00:14:29les mêmes solutions.
00:14:30Ça,
00:14:30ce n'est pas possible.
00:14:31Cette déconnexion,
00:14:32par exemple,
00:14:32écoutez,
00:14:33sur les fameuses ZF,
00:14:34on avait beaucoup parlé
00:14:35ici même,
00:14:36les fameuses zones
00:14:36à forte exclusion sociale,
00:14:39je les appelle ainsi.
00:14:40Écoutons,
00:14:40le président de la République,
00:14:41là encore,
00:14:41il fait la leçon.
00:14:43Moi,
00:14:43je trouve ce qui est formidable
00:14:44dans la période
00:14:45que nous sommes en train de vivre,
00:14:46c'est que beaucoup de gens
00:14:46qui m'ont expliqué
00:14:47qu'on n'avait rien fait
00:14:47sur le climat,
00:14:49découvrent au fond
00:14:49qu'il y a beaucoup de choses
00:14:50qui ont été faites
00:14:51au moment où ils sont en train
00:14:52de les détricoter.
00:14:54Mais,
00:14:54tous ceux,
00:14:56y compris d'ailleurs
00:14:57l'extrême gauche,
00:14:58qui a voté la suppression
00:14:59des ZFE.
00:15:00Non,
00:15:00mais encore,
00:15:00il est plutôt cohérent.
00:15:01Et il a plutôt été
00:15:02toujours derrière.
00:15:03Mais je pense que depuis 8 ans,
00:15:05on a une action
00:15:06d'écologie concrète.
00:15:06Alors,
00:15:07pour les uns,
00:15:07ça ne va pas assez vite.
00:15:11que le pays avance
00:15:12dans une même direction.
00:15:14Les gueux apprécieront,
00:15:15Monsieur le Président.
00:15:16Mais là,
00:15:17vraiment,
00:15:17il a vu le travail.
00:15:18En plus,
00:15:19c'est l'ERN
00:15:20allié avec les LR,
00:15:21avec les Insoumis,
00:15:22c'est quasiment
00:15:22toute la classe politique,
00:15:23à part le bloc central
00:15:24et les Macronistes.
00:15:26Et encore,
00:15:26beaucoup nous disaient
00:15:28sous cap,
00:15:28si je puis dire,
00:15:29qu'ils ne comprenaient plus rien
00:15:30à un tel dispositif.
00:15:31Mais non,
00:15:31mais attendez,
00:15:31parce que les règles
00:15:32ne sont pas les mêmes
00:15:33à Montpellier,
00:15:34à Toulouse et à Bordeaux.
00:15:34C'est-à-dire qu'avec une voiture,
00:15:36vous pouvez rentrer à Toulouse
00:15:41où je ne vous dis pas
00:15:42quand vous êtes commercial,
00:15:43c'est parfait.
00:15:43Parce que vous vous dites,
00:15:44bon ben là,
00:15:44je ne peux pas venir vous voir,
00:15:45on va se voir dans un hôtel
00:15:46hors de la ville.
00:15:47Bref,
00:15:47on nage en plein délire.
00:15:48Mais Emmanuel Macron
00:15:49qui parle d'écologie,
00:15:50je tiens quand même
00:15:51à rappeler des choses.
00:15:52Qui a fermé Fessenheim
00:15:53qui ne produisait pas de CO2
00:15:54pour ouvrir Saint-Avol
00:15:56centrale à charbon ?
00:15:57Alors,
00:15:57il vous dira
00:15:58qu'il a opéré
00:15:58un virage depuis.
00:16:00Ah non,
00:16:01Emmanuel Macron
00:16:02ne fait pas de virage.
00:16:03Il ne fait pas de virage.
00:16:05C'est comme disait Edgar Ford,
00:16:07ce ne sont pas les girouettes
00:16:07qui tournent,
00:16:08c'est le ventre.
00:16:08Vous voyez,
00:16:09donc Emmanuel Macron
00:16:10est un parfait fauriste.
00:16:11Pas Olivier Edgar,
00:16:12bien évidemment.
00:16:13On continue.
00:16:14Qui a signé
00:16:15un traité de libre-échange
00:16:16avec la Nouvelle-Zélande ?
00:16:18C'est bien de faire venir
00:16:19du mouton et de l'agneau
00:16:20de 20 000 kilomètres
00:16:21dans des containers réfrigérés
00:16:22sur des portes containers
00:16:24qui fonctionnent
00:16:26en certain
00:16:26au fioul lourd,
00:16:27qui polluent
00:16:28dix fois plus
00:16:29que l'ensemble
00:16:29de tout le parc automobile français
00:16:31pour deux ou trois d'entre eux.
00:16:33Qui a signé ?
00:16:35Qui a signé ?
00:16:35Ne me regardez pas
00:16:36avec des grands vieux comme ça.
00:16:37Parce que je vais me mettre
00:16:38dans la peau de l'avocat
00:16:39d'Emmanuel Macron
00:16:40en vous disant
00:16:40qu'il y a certains accords
00:16:41de libre-échange
00:16:42qui ont quand même
00:16:43des études positives.
00:16:43Vous ne me ressemblez pas du tout.
00:16:45Mais quand même,
00:16:46avoir cette indécence
00:16:47de parler d'écologie
00:16:48quand on a son bilan
00:16:49en termes d'écologie,
00:16:50c'est quand même surréaliste.
00:16:51On va parler dans quelques instants
00:16:53de l'anniversaire,
00:16:54si je puis dire,
00:16:55de la dissolution.
00:16:55Il reste deux ans.
00:16:56Une fin de règne comme celle-ci,
00:16:58vous me direz
00:16:58si vous en avez déjà vu.
00:16:59Ça va être long.
00:17:00Ça va être long.
00:17:00Ça va être long.
00:17:01C'est délétère.
00:17:07Attention à ce que dit
00:17:08Emmanuel Macron.
00:17:09Si, c'est le premier personnage
00:17:12de l'État.
00:17:13Vous connaissez l'adage populaire
00:17:14le poisson pourri par la tête.
00:17:16Là, vraiment,
00:17:17c'est un poisson
00:17:18pour nos institutions,
00:17:21pour la démocratie.
00:17:22Et c'est gravissime.
00:17:24Et je ne vois pas
00:17:24au nom de quoi
00:17:25en se disant
00:17:26on sait ce qu'on a,
00:17:28c'est pas terrible.
00:17:28Mais ça pourrait être pire.
00:17:30On pourrait souhaiter
00:17:31que cette déliquescence
00:17:32aille à son même temps.
00:17:33C'est la première fois
00:17:34que je vous entends aussi.
00:17:36Alors certains diront
00:17:37c'est assez courageux
00:17:39parce qu'effectivement
00:17:40beaucoup disent
00:17:40qu'il n'y a pas de solution.
00:17:41Une des solutions
00:17:42est tout de même
00:17:42la démission.
00:17:44Enfin, imaginons
00:17:45que le gouvernement tombe.
00:17:47On va continuer
00:17:48encore comme ça longtemps.
00:17:50On sait bien
00:17:50que la dissolution,
00:17:51les sondages indiquent
00:17:52que ce serait à peu près
00:17:53le même résultat de blocage.
00:17:55Donc la vraie solution
00:17:56démocratique,
00:17:56c'est la démission
00:17:58d'Emmanuel Macron
00:17:59et une élection présidentielle
00:18:00avec un vrai...
00:18:01Vous savez ce que certains
00:18:01sont en train de dire déjà
00:18:02à certains populistes.
00:18:03Mais il ne faut pas le dire
00:18:04parce qu'on n'est pas démocrate.
00:18:06Les coupeurs de langue,
00:18:08on les connaît
00:18:09et on connaît aussi
00:18:10les coupeurs de tête.
00:18:12Mais je voudrais rejoindre
00:18:13juste ce qu'a dit Judith
00:18:14si je trouvais que c'était...
00:18:15Enfin, j'étais entièrement
00:18:16d'accord avec vous.
00:18:19Je pense qu'aujourd'hui,
00:18:20deux ans,
00:18:21c'est très long.
00:18:22Et je suis très inquiète
00:18:23même en termes
00:18:23d'unité nationale.
00:18:25Aujourd'hui, regardez
00:18:26ce qui s'est passé
00:18:26avec sa déclaration.
00:18:28Sa déclaration
00:18:28parce qu'il aurait pu
00:18:29ne pas faire cette déclaration.
00:18:30Il l'a faite.
00:18:31Il a fait énormément de mal
00:18:32à tous ceux
00:18:33qui ont été touchés
00:18:34dans leur chair
00:18:35et qui ont perdu un enfant.
00:18:38Mais il en a rajouté
00:18:40justement à la fracture
00:18:41de ce pays.
00:18:42Et moi, je crains,
00:18:43je vous le dis vraiment
00:18:44comme je pense,
00:18:45parce que le désespoir
00:18:46gagne les gens,
00:18:48les petites gens,
00:18:49la France des oubliés,
00:18:51la France d'en bas,
00:18:52les sans-dents,
00:18:53qu'elle gagne ce désespoir,
00:18:54les gagne,
00:18:55et qu'on n'en finisse par,
00:18:56excusez-moi de le dire
00:18:57comme ça,
00:18:57mais par peut-être
00:18:58des réactions...
00:18:59Mais bien sûr,
00:19:00mais le risque...
00:19:01...civil et des réactions
00:19:02même où les gens
00:19:02vont de plus en plus
00:19:04vouloir s'armer,
00:19:05vouloir faire
00:19:06leur propre loi
00:19:07parce qu'ils sentent
00:19:07qu'aujourd'hui,
00:19:08il y a un désespoir
00:19:09au haut sommet de l'État.
00:19:11Il y a deux...
00:19:12Enfin, pour exorciser
00:19:13ce risque,
00:19:14c'est d'en parler,
00:19:15c'est d'être des solutions,
00:19:16pas mettre une couche là,
00:19:17c'est même pas du déni,
00:19:18vous avez dit,
00:19:19c'est du mépris.
00:19:20D'autant que,
00:19:21c'est pour ça que je vous ai dit,
00:19:22il y a une prise de parole
00:19:23qui, elle,
00:19:23n'a pas franchi
00:19:24le mur du son médiatique
00:19:26en tout cas,
00:19:26pas partout,
00:19:27vous en avez parlé,
00:19:28c'est la prise de parole
00:19:28du père de Benoît,
00:19:29Poignardia Dax,
00:19:31qui dénonce
00:19:31les responsabilités
00:19:32d'un tel fait de société.
00:19:33Et c'est vrai,
00:19:33vous avez raison, Naïma,
00:19:35la parole du père de Benoît
00:19:36est un maître en parallèle
00:19:37avec celle de la mère d'Elias
00:19:40dans le Figaro
00:19:41qui avait posé cette question
00:19:42qui s'est moqué d'Elias
00:19:43et dans cette lettre bouleversante,
00:19:45des questions cruciales
00:19:46ont été posées,
00:19:46c'est vrai.
00:19:47Eh bien, vous voyez
00:19:47comment on va à l'actualité,
00:19:49on en a parlé un jour,
00:19:50une demi-journée,
00:19:50puis malheureusement,
00:19:51on est passé à autre chose.
00:19:53Elias tué sauvagement
00:19:54à coups de machette
00:19:55pour un téléphone portable,
00:19:57Benoît poignardé,
00:19:58semble-t-il,
00:19:59pour une casquette
00:20:00qui lui a été volée.
00:20:02Les explications
00:20:03avec Sabrina Berlin-Bouillet.
00:20:09Le meurtrier présumé
00:20:10de Benoît a été mis en examen
00:20:12pour assassinat
00:20:13et placé en détention provisoire
00:20:15après s'être rendu de lui-même
00:20:17samedi soir auprès des autorités.
00:20:19Il était alors en fuite
00:20:20depuis une semaine.
00:20:22Il était aussi
00:20:22sous le coup d'un mandat d'arrêt
00:20:24et recherché par Interpol.
00:20:26Concernant son profil,
00:20:27on sait qu'il est âgé de 16 ans.
00:20:29Il est né en France.
00:20:31La procureure de Mont-de-Marsan
00:20:32précise qu'il est défavorablement
00:20:34connu des services de police
00:20:36et de justice,
00:20:37notamment pour des faits
00:20:38de port d'armes.
00:20:39Je vous rappelle
00:20:40qu'il est suspecté
00:20:40d'avoir poignardé à mort
00:20:42Benoît, 17 ans,
00:20:43samedi dernier.
00:20:45C'était en marge
00:20:45des célébrations
00:20:46de la victoire du PSG.
00:20:47L'enquête a permis de savoir
00:20:49qu'il y avait déjà
00:20:50un contentieux
00:20:51entre les deux jeunes hommes
00:20:52pour une histoire
00:20:53de vol de casquette
00:20:54dont Benoît aurait été victime.
00:20:57Ces dernières informations
00:20:58laissent penser
00:20:58à un geste prémédité
00:21:00selon le magistrat
00:21:01et l'ont conduit
00:21:02à requalifier l'enquête
00:21:04en assassinat
00:21:05et donc de retenir
00:21:06la préméditation
00:21:07dans cette affaire.
00:21:08Il y a beaucoup
00:21:09de similarités
00:21:10entre ce que dit
00:21:11le père de Benoît
00:21:13et ce qu'avait dit
00:21:14la mère d'Elias Mech.
00:21:15Pourquoi ?
00:21:16Véritablement,
00:21:18même par les mots,
00:21:19on n'essaye pas
00:21:19de répondre.
00:21:21Pourquoi les politiques,
00:21:22et en l'occurrence
00:21:22le premier d'entre eux,
00:21:24ne répondent pas
00:21:24à cette souffrance aiguë
00:21:25absolue de ces familles ?
00:21:26Parce que ça ne correspond pas
00:21:27au discours qu'on attend
00:21:28des familles des victimes.
00:21:29Jusqu'à il y a encore
00:21:29peu de temps, Sonia,
00:21:31les familles des victimes,
00:21:31lorsqu'elles les exprimaient
00:21:32dans les médias,
00:21:34avaient un discours convenu
00:21:35qu'on peut comprendre
00:21:35tout à fait.
00:21:36On ne va pas évidemment
00:21:37parler à leur place,
00:21:38on n'est pas dans leur situation.
00:21:39Ce qu'on constate depuis
00:21:40notamment la mère de Lola également,
00:21:42la mère d'Elias,
00:21:43le père de Benoît.
00:21:44La mère de Lola,
00:21:44reçue par Emmanuel Macron.
00:21:45Voilà, absolument.
00:21:46Et à l'époque de l'affaire Lola,
00:21:48donc je rappelle
00:21:48pour ceux qui avaient oublié,
00:21:50tuée par une algérienne
00:21:50sous OQTF,
00:21:51il y avait eu
00:21:52le fameux documentaire
00:21:53La fabrique du mensonge,
00:21:54on avait accusé
00:21:54des responsables politiques
00:21:55d'instrumentaliser cette affaire.
00:21:57Qu'a dit la mère de Lola
00:21:58deux ans plus tard ?
00:21:59Elle a dit
00:21:59oui, le fait de savoir
00:22:00que cette femme
00:22:00n'aurait jamais dû être
00:22:01sur le sol,
00:22:01bien sûr que ça a renforcé
00:22:02ma colère.
00:22:03Et donc ça,
00:22:03on ne l'entend pas,
00:22:04on l'entend à contre-temps.
00:22:05Donc aujourd'hui,
00:22:06il y a des familles
00:22:06qui expriment une colère froide
00:22:08qui est difficile à entendre
00:22:09parfois,
00:22:10mais c'est le rôle des politiques
00:22:11aussi de recueillir
00:22:12cette colère.
00:22:13Comme la veuve du gendarme
00:22:14Comine,
00:22:15avec cette phrase.
00:22:17Comment elle a été culpabilisée ?
00:22:19Comment elle a été encore
00:22:19tous les médias
00:22:20de la bien-pensance,
00:22:21ceux qui veulent nous dire
00:22:23ce qu'on doit penser,
00:22:23ce qu'on ne doit pas penser.
00:22:25Vous avez vu la réaction ?
00:22:26Mais la douleur
00:22:28et la souffrance,
00:22:29elle est légitime.
00:22:30Même les propos choquants
00:22:31du papa de Benoît,
00:22:32moi je ne suis pas choquée
00:22:33parce que je veux
00:22:34qu'il puisse exprimer
00:22:35sa douleur,
00:22:36sa souffrance.
00:22:36Parce qu'il n'y a pas
00:22:37plus de terrible
00:22:38que de perdre un enfant.
00:22:39Écoutons-le,
00:22:40dès à présent,
00:22:41effectivement.
00:22:43Je vous remercie
00:22:43du fond du cœur.
00:22:44On vous remercie
00:22:45du fond du cœur,
00:22:45Maëva et Marina.
00:22:50Pour Benoît,
00:22:53notre enfant,
00:22:53notre fils,
00:22:55qui allait avoir
00:22:5518 ans aujourd'hui.
00:22:58Voilà.
00:22:58Aujourd'hui,
00:22:59il allait avoir 18 ans
00:23:00et se réjouissait
00:23:00de fêter ses 18 ans
00:23:02aujourd'hui
00:23:02avec ses copains.
00:23:04Il a fallu
00:23:05qu'une racaille de merde
00:23:06et de nul enlever la vie.
00:23:10Voilà.
00:23:11Je pense que je vais arrêter là.
00:23:13et encore une pensée
00:23:15très forte pour Benoît.
00:23:16Et encore merci,
00:23:17merci beaucoup
00:23:17à tous d'être venus.
00:23:20Merci beaucoup.
00:23:20Applaudissements.
00:23:26Applaudissements.
00:23:40Mais quels que soient
00:23:41les mots utilisés,
00:23:42on se doit de passer
00:23:43un tel discours.
00:23:45Quels que soient
00:23:45les mots utilisés
00:23:46par l'avocat
00:23:48ou les proches
00:23:49de la famille aussi
00:23:50du Tunisien
00:23:51qui a été assassiné,
00:23:53on se doit de les passer.
00:23:54Après,
00:23:54c'est aux téléspectateurs
00:23:55de se faire leur opinion.
00:23:57Mais comme le disait
00:23:57très justement Thomas,
00:23:59les seuls propos
00:23:59acceptables
00:24:00pour les familles de victimes,
00:24:02c'était un,
00:24:02vous n'aurez pas ma haine,
00:24:04deux,
00:24:04pas d'amalgame,
00:24:05pas de récupération.
00:24:07C'est les seuls propos
00:24:08qui sont acceptables
00:24:09pour les familles de victimes
00:24:10dans le politiquement correct.
00:24:12Bon,
00:24:12on a vu quand même
00:24:13qu'à Lunel
00:24:13et à Fréjus,
00:24:14certains n'avaient aucun problème
00:24:16à faire des amalgames
00:24:17et de la récupération,
00:24:18soit dit en passant,
00:24:19mais on est toujours
00:24:19dans le deux poids,
00:24:20deux mesures.
00:24:21Mais ce que nous prouve
00:24:22cette histoire,
00:24:23je connais très bien Dax,
00:24:24j'ai des amis
00:24:25à Saint-Paul-les-Dax
00:24:25et à Main-Baste.
00:24:27Saint-Paul-les-Dax
00:24:27à Touche-Dax
00:24:28et Main-Baste
00:24:29c'est à quelques kilomètres,
00:24:30c'est un petit village.
00:24:31On m'aurait dit
00:24:31il y a dix ans
00:24:33qu'à Dax,
00:24:34un gamin pourrait
00:24:35être tué
00:24:35de plusieurs coups de couteau
00:24:36par un autre gamin.
00:24:37Dax,
00:24:38c'est une ville,
00:24:38c'est joli,
00:24:39c'est une ville thermale,
00:24:40c'est calme,
00:24:41il n'y a jamais
00:24:41un problème.
00:24:42Moi j'ai été
00:24:43des dizaines de fois
00:24:44à Dax,
00:24:44on ne m'a jamais piqué
00:24:45C'est le garde des Sceaux
00:24:47qui a dit
00:24:47qu'il n'y a plus
00:24:47d'endroit safe en France.
00:24:49Oui,
00:24:49c'est terminé.
00:24:50Mais ses prédécesseurs
00:24:52ne disaient pas
00:24:52la même chose,
00:24:53ils parlaient du fantasme
00:24:54de l'insécurité,
00:24:55vous vous rappelez quand même.
00:24:56Quand ils quittaient
00:24:56leur fonction,
00:24:57ils parlaient.
00:24:57Oui,
00:24:58le problème c'est
00:24:59qu'il vaut mieux
00:24:59qu'ils parlent
00:25:00quand ils sont en fonction
00:25:00parce que là,
00:25:01théoriquement,
00:25:01ils ont un peu plus
00:25:02y compris Darmanin.
00:25:04Il ne disait pas
00:25:05la même chose
00:25:06quand il était
00:25:06ministre de l'Intérieur
00:25:07et aujourd'hui.
00:25:08D'ailleurs,
00:25:08avec ses propos,
00:25:09le président de la République
00:25:10a désavoué
00:25:11le ministre Retailleau.
00:25:13Mais pardonnez-moi,
00:25:14il peut désavouer
00:25:15Retailleau est au firmament
00:25:16de sa popularité
00:25:18qu'on le veuille ou pas.
00:25:19C'est à savoir la question
00:25:20que vaut la parole présidentielle.
00:25:21Il fait encore
00:25:21comme s'il était
00:25:22le chef de l'exécutif
00:25:24Emmanuel Macron.
00:25:25Il est en semi-cohabitation
00:25:26quand même.
00:25:27Il faudrait peut-être
00:25:28qu'il le comprenne.
00:25:28Il n'a pas gagné
00:25:29les élections.
00:25:30Est-ce qu'on peut lui dire
00:25:30happy birthday Mr. President
00:25:32pour les un an de dissolution ?
00:25:33Je ne crois pas.
00:25:34Ni avec le...
00:25:35Vous n'avez pas prévu
00:25:36la petite chanson ?
00:25:37Non, ni la robe
00:25:38ni la chanson.
00:25:40Une courte pause
00:25:40à tout de suite.
00:25:41Donc mon propre
00:25:41gouvernement
00:25:42détruit pas
00:25:43de ce que j'ai fait.
00:25:45La dissolution
00:25:46c'était il y a un an.
00:25:47Je le disais,
00:25:48on hésite à dire
00:25:49bon anniversaire
00:25:49compte tenu véritablement
00:25:51de la décomposition
00:25:52délicescence,
00:25:53dissolution de la classe politique.
00:25:54Vous choisirez votre mot
00:25:55mais force est de constater
00:25:57que rien ne va
00:25:58depuis cette décision.
00:25:59On va en parler
00:25:59mais tout d'abord
00:26:00le rappel des titres
00:26:01avec vous chère Somaïa.
00:26:02Et à la une de l'actualité
00:26:03Sonia J-1
00:26:04avant le vote du Sénat
00:26:05sur la fast fashion.
00:26:07La proposition de loi
00:26:08pour freiner cette mode
00:26:09ultra-éphémère
00:26:10incarnée par les géants
00:26:11asiatiques comme
00:26:12Chine et Temu
00:26:13s'articule autour
00:26:14de plusieurs mesures phares
00:26:15comme des obligations
00:26:16pour les entreprises,
00:26:17un système de bonus-malus
00:26:19ou encore
00:26:19une interdiction
00:26:20de la publicité.
00:26:23Deux passages
00:26:23à Madrid,
00:26:24Ravier Milei
00:26:24insulte le premier ministre
00:26:26espagnol
00:26:26Pedro Sanchez
00:26:27en le qualifiant
00:26:28de voyou local.
00:26:30Déclaration hier soir
00:26:31du président argentin
00:26:32lors d'un forum économique
00:26:33en Espagne.
00:26:35Les deux dirigeants
00:26:35s'étaient déjà affrontés
00:26:36l'année dernière
00:26:37lorsque Ravier Milei
00:26:38avait suggéré
00:26:39que la femme
00:26:40de Pedro Sanchez
00:26:41était corrompue,
00:26:42conduisant Madrid
00:26:43à rappeler son ambassadeur
00:26:44de Buenos Aires.
00:26:46Et puis,
00:26:46entrée en vigueur
00:26:47depuis cette nuit
00:26:48du travel ban,
00:26:49cette interdiction
00:26:50d'entrée aux Etats-Unis
00:26:51aux citoyens
00:26:52d'une douzaine de pays
00:26:53dont l'Afghanistan,
00:26:54Haïti
00:26:54ou encore le Yémen.
00:26:56Interdiction émise
00:26:56la semaine dernière
00:26:57par Donald Trump
00:26:58et que le locataire
00:26:59de la Maison-Blanche
00:27:00a justifié
00:27:01par la menace
00:27:01que feraient peser
00:27:02sur le pays
00:27:03les terroristes étrangers.
00:27:06Merci Somaya.
00:27:07Il y a peu de partis
00:27:08qui ont intérêt
00:27:09désormais
00:27:09à une nouvelle dissolution.
00:27:11Tout le monde
00:27:11attend 2027
00:27:13ou peut-être avant.
00:27:13La dissolution,
00:27:14c'était donc
00:27:15il y a un an.
00:27:16Véritable décomposition
00:27:17politique depuis
00:27:18qui a eu lieu
00:27:19suite à cette décision.
00:27:20Et ce sont les Français
00:27:21interrogés
00:27:22qui le disent.
00:27:23Écoutons-les.
00:27:24Il n'y a pas de stabilité
00:27:25à l'Assemblée.
00:27:26Donc du coup,
00:27:27c'est difficile
00:27:27de faire passer des lois.
00:27:28C'est difficile
00:27:28de faire passer
00:27:29quoi que ce soit.
00:27:30Ils ne maîtrisent
00:27:30plus rien du tout.
00:27:31Personne ne maîtrise
00:27:32plus rien du tout.
00:27:33L'Assemblée,
00:27:33c'est n'importe quoi.
00:27:35Donc voilà, oui.
00:27:36Non, ça n'a pas changé
00:27:36dans ma vie quotidienne.
00:27:38Mais c'est l'ambiance
00:27:39dans ce pays
00:27:41qui est déplorable.
00:27:43Le pays
00:27:43qui n'est pas réuni,
00:27:46uni au sein
00:27:47de valeurs communes,
00:27:49il est clair
00:27:49que ça n'a pas
00:27:51arrangé les choses.
00:27:52Les fractures
00:27:52sont devenues
00:27:53beaucoup plus visibles
00:27:54à mon sens.
00:27:55Notre pays
00:27:56est condamné
00:27:56et plutôt traversé
00:27:58par des crises profondes
00:28:00mais il est condamné
00:28:01à l'immobilisme.
00:28:02Comment on peut
00:28:02expliquer une telle situation,
00:28:04Alexandre ?
00:28:05sur le plan institutionnel,
00:28:06il n'y a pas de majorité
00:28:07en réalité
00:28:08qui s'est dégagée.
00:28:09Donc on a en fait
00:28:09des gens
00:28:10qui font semblant
00:28:10d'être ministres.
00:28:11C'est ça.
00:28:12Certains font mieux
00:28:14que d'autres en tous les cas.
00:28:15Oui, certains font mieux
00:28:15que d'autres.
00:28:16Il y a certains
00:28:16qui essayent réellement
00:28:18d'être ministres,
00:28:18d'autres qui font
00:28:19simplement de la communication.
00:28:20Mais on voit bien
00:28:21que le Premier ministre
00:28:22ne peut pas faire passer
00:28:24de lois très importantes
00:28:26tout simplement parce que...
00:28:27Le veut-il d'ailleurs ?
00:28:28Je ne suis pas...
00:28:29Non, il se dit
00:28:31que le meilleur moyen
00:28:32de rester effectivement
00:28:33c'est de ne pas faire passer
00:28:35de lois clivantes
00:28:35parce qu'elle aurait
00:28:36tous les risques
00:28:38d'être jetée à l'Assemblée.
00:28:41Donc on est dans
00:28:42une impasse institutionnelle
00:28:43tout simplement.
00:28:44Il n'y a que deux solutions.
00:28:46Une nouvelle dissolution
00:28:47mais les sondages indiquent
00:28:48qu'il pourrait y avoir
00:28:49une même situation
00:28:50de blocage.
00:28:53Et l'autre solution
00:28:54c'est effectivement
00:28:54la démission
00:28:56du président de la République.
00:28:58Les deux sont rejetées
00:28:58par le président.
00:28:59Et d'ailleurs en vrai
00:29:00institutionnellement
00:29:01tout le monde a l'air
00:29:02de dire qu'on est sédicieux
00:29:03si on réclame
00:29:04la démission
00:29:04du président de la République.
00:29:06La logique des institutions
00:29:07telles que les avait pensées
00:29:08le général de Gaulle
00:29:09c'était que quand un président
00:29:10suscite une dissolution
00:29:13il la perd
00:29:13il s'en va.
00:29:14On n'imagine pas
00:29:15le général de Gaulle
00:29:16rester dans la situation
00:29:17d'Emmanuel Macron.
00:29:18Cette phrase
00:29:18on n'imagine pas
00:29:19le général de Gaulle
00:29:20c'est sûr qu'on peut la vivre.
00:29:22La politique depuis la dissolution
00:29:24Thomas c'est
00:29:24le train fantôme quand même.
00:29:27C'est vrai ?
00:29:27Non mais bien sûr.
00:29:28Ah non le train fantôme
00:29:29on sait quand ça s'arrête.
00:29:30C'est pas faux.
00:29:31Je crois que plus que la dissolution
00:29:33en fait c'est pour moi
00:29:33le front républicain
00:29:34plutôt qui nous a mis
00:29:35dans cette situation
00:29:36parce qu'une dissolution
00:29:37sur l'état actuel
00:29:38des forces politiques
00:29:39le 9 juin 2024
00:29:40le RN aurait eu
00:29:41peut-être une courte majorité
00:29:43mais une majorité quand même
00:29:44aurait pu peut-être gouverner
00:29:45d'ailleurs
00:29:45si on comprend bien
00:29:46c'est plutôt ce qui avait été vendu
00:29:47Emmanuel Macron au départ
00:29:48avant que Gabriel Attal
00:29:49ne se mette en travers de sa route
00:29:50à store ce barrage républicain
00:29:52mais c'est ça
00:29:52qui a tout bouleversé.
00:29:54Aujourd'hui les équilibres
00:29:55de l'Assemblée
00:29:55sont le fruit
00:29:56du front républicain
00:29:57mais quand même
00:29:58on voit que le président
00:29:59de la République
00:29:59a complètement perdu la main
00:30:00aussi politiquement
00:30:01on parlait tout à l'heure
00:30:02de ses attermoiements idéologiques
00:30:03même politiquement
00:30:04aujourd'hui ça devient
00:30:05de plus en plus compliqué
00:30:05on n'est pas sûr
00:30:06qu'il ait pris vraiment
00:30:07conscience de la situation
00:30:10et on en est réduit
00:30:11effectivement à attendre deux ans
00:30:12ça va être très long
00:30:13alors on aura peut-être
00:30:13des référendums
00:30:14je rappelle quand même
00:30:15que c'était dans l'air
00:30:15à un moment
00:30:16on a un peu oublié
00:30:16ça reviendra peut-être
00:30:17on parlera peut-être
00:30:18de protection des océans
00:30:19à nouveau dans les référendums
00:30:20mais voilà
00:30:21ça sera une façon peut-être
00:30:22de renouer avec la démocratie
00:30:24d'une façon ou d'une autre.
00:30:25Écoutons François-Olivier Gisbert
00:30:26sur ce sujet
00:30:27sur la dissolution
00:30:28il n'est pas tendre
00:30:30si je puis dire
00:30:30alors il a vu
00:30:31il a vu beaucoup
00:30:32de fins de règne
00:30:33peut-être comme vous d'ailleurs
00:30:34certains d'entre vous
00:30:35vous avez couvert
00:30:35on a couvert
00:30:36certains fins de règne
00:30:37certains assez long
00:30:38mais aucune aussi déliquescence
00:30:41et ben ouais
00:30:41c'est dit
00:30:43écoutons François-Olivier Gisbert
00:30:45c'est la première fois
00:30:47sous la cinquième république
00:30:48qu'on ne connait pas
00:30:49les noms des principaux ministres
00:30:50parce que c'était des zombies
00:30:51ah non non
00:30:51mais c'était des zombies
00:30:52ça a un peu changé aujourd'hui
00:30:53il y a des personnalités
00:30:54un peu plus fortes
00:30:55mais il y a toute une époque
00:30:56où quand même
00:30:56c'était des personnages
00:30:58inexistants à part deux ou trois
00:30:59mais alors qui a le pouvoir en France ?
00:31:01justement c'est la question
00:31:02que vous pourrez se poser
00:31:03parce qu'aujourd'hui
00:31:03il est débuté
00:31:03si les ministres sont transparents
00:31:06qui a le pouvoir ?
00:31:06ben comme l'a dit
00:31:08Vincent Trémolet de Villers
00:31:09et effectivement
00:31:10il a dissous la classe politique
00:31:11ben il l'avait déjà dissoute avant
00:31:13parce que c'est pas vrai
00:31:14c'est pas
00:31:15ça date pas de la dissolution
00:31:16c'était déjà avant
00:31:17parce que je pense qu'il
00:31:19ça fait partie du narcissisme
00:31:22on a un président narcissiste
00:31:23quand même depuis le début
00:31:24et donc il veut être là
00:31:25il veut être au centre
00:31:27et au fond
00:31:27tous les corps intermédiaires
00:31:29tout ça le gêne
00:31:30mais les plus grands opposants
00:31:32à Emmanuel Macron
00:31:33sont ceux qui l'ont accompagné
00:31:34en réalité main dans la main
00:31:35depuis Matignon
00:31:36que ce soit
00:31:37Edouard Philippe
00:31:38ou Edouard Philippe
00:31:40il a un effet sur l'immigration
00:31:42moi j'indique aux français
00:31:43qu'il faut exactement
00:31:44la même politique
00:31:44sur les opposantes circonstances
00:31:46et c'est pour ça que bon
00:31:47Emmanuel Macron a fait
00:31:49une dissolution
00:31:50qui effectivement
00:31:51a les conséquences qu'on connait
00:31:52mais le vrai problème
00:31:54effectivement je suis d'accord
00:31:55ça a été le fond républicain
00:31:56et au-delà de la personnalité
00:31:58narcissique d'Emmanuel Macron
00:31:59on a une crise de régime
00:32:00je crois qu'on a
00:32:00on a des gens
00:32:02qui ont occupé le pouvoir
00:32:03on a une administration
00:32:04qui a beaucoup de pouvoir
00:32:05on a des juges
00:32:06tout ça ne fonctionne plus
00:32:08donc il faut vraiment
00:32:10un grand débat
00:32:10mais pas seulement
00:32:11pour changer de majorité
00:32:12pour changer de régime
00:32:15en réalité on est
00:32:16on est en 1958
00:32:18sauf qu'il n'y a pas
00:32:19de général de Gaulle
00:32:19ce sont les sujets
00:32:21d'une campagne présidentielle
00:32:22ah encore faut-il
00:32:23qu'il y ait une campagne
00:32:24nous n'en avons pas eu
00:32:25la fois dernière
00:32:26moi je refuse absolument
00:32:27d'être traité de sédicieuse
00:32:29parce que je souhaite
00:32:30la démission
00:32:31d'Emmanuel Macron
00:32:32c'est Emmanuel Macron
00:32:33qui fait le plus de mal
00:32:35en ce moment
00:32:36à la France
00:32:37et à nos institutions
00:32:38c'est vraiment lui
00:32:40qui distille
00:32:41ce poison
00:32:43qui affaiblit
00:32:45qui amolit tout
00:32:46vigoureusement aidé
00:32:48par la France insoumise
00:32:49qui a fait en sorte
00:32:49que l'Assemblée nationale
00:32:51devienne la pétodière
00:32:53qu'elle est actuellement
00:32:54la France insoumise
00:32:56de toute façon
00:32:57pourrie et corrompt
00:32:58tout ce qu'elle touche
00:32:59la commission d'enquête
00:33:00parlementaire
00:33:01était un instrument
00:33:02fabuleux
00:33:03elle en fait
00:33:05une parodie
00:33:06de procès stalinien
00:33:08et Emmanuel Macron
00:33:10n'est pas le seul
00:33:11responsable
00:33:12mais il est
00:33:13le premier
00:33:14responsable
00:33:15mais c'est vrai
00:33:16qu'il faudrait
00:33:18pour les prochaines élections
00:33:20qu'il y ait
00:33:21effectivement un programme
00:33:22qui montre bien
00:33:23qu'aujourd'hui
00:33:23il faut qu'on renverse
00:33:24la table
00:33:24il n'est plus possible
00:33:25de gouverner ce pays
00:33:26de mener une politique
00:33:27quand vous avez
00:33:28le conseil d'état
00:33:29quand vous avez
00:33:29le conseil constitutionnel
00:33:32le conseil d'état
00:33:33la cour européenne
00:33:34de justice
00:33:34etc
00:33:35vous ne pouvez plus
00:33:36aujourd'hui
00:33:37gouverner
00:33:37en toute souveraineté
00:33:38ça suppose que vous
00:33:39faites la révolution
00:33:40sur la hiérarchie des normes
00:33:41ça suppose aussi
00:33:42et je pense
00:33:43que ce n'est pas
00:33:44dans le programme
00:33:45en tous les cas
00:33:46des candidats
00:33:47qui nous seront présentés
00:33:49c'est de remettre
00:33:50en cause
00:33:50tous nos accords
00:33:51avec l'Union Européenne
00:33:52Schengen
00:33:53et peut-être même
00:33:53d'en sortir
00:33:54on va les attendre
00:33:55sur ce sujet
00:33:56c'est plus le programme
00:33:57ce sera déjà
00:33:59dans les programmes
00:34:00si
00:34:01le RN
00:34:02non
00:34:02le RN
00:34:03fait semblant de croire
00:34:04mais ça fait un certain temps déjà
00:34:07qu'on peut changer
00:34:08l'Europe
00:34:08de l'intérieur
00:34:09mais en tout cas
00:34:10le programme
00:34:11n'est pas statu quo
00:34:13ah non
00:34:14nous sommes d'accord
00:34:14mais c'est de l'intérieur
00:34:15quand vous dites révolution
00:34:18moi j'entends révolution
00:34:19non
00:34:19là vous dites révolution
00:34:21de famille
00:34:22révolutionnette
00:34:23sans démanteler les accords
00:34:25sans démanteler les accords
00:34:26parce que se démanteler les accords
00:34:27c'est trop long
00:34:28et trop compliqué
00:34:29il y a quand même la question
00:34:31de changer tout simplement
00:34:32la constitution
00:34:33pour comme vous l'avez dit
00:34:33changer la hiérarchie des normes
00:34:36et faire primer la loi française
00:34:37sur toutes les autres
00:34:37dans le programme du RN
00:34:40et même dans le programme de LR
00:34:42ce qui est une petite révolution
00:34:43donc après il faut que les uns
00:34:44et les autres tiennent leurs promesses
00:34:45et même dans le programme
00:34:46de Michel Barnier
00:34:47c'était dans le programme
00:34:50mais bon
00:34:52quand on l'a interrogé en campagne
00:34:54il était plus sûr de son programme
00:34:55à l'époque quand même
00:34:56Michel Barnier
00:34:56il faut le rappeler
00:34:57en 1997
00:34:58quand il y avait eu
00:35:00la dissolution de Jacques Chirac
00:35:01je crois que c'était
00:35:02Patrick De Végean
00:35:02qui avait gagné
00:35:03le prix de l'humour politique
00:35:04en disant
00:35:05Jacques Chirac a senti
00:35:06l'odeur du gaz
00:35:07et il a craqué une allumette
00:35:08pour résumer
00:35:09la dissolution
00:35:10je pense qu'Emmanuel Macron
00:35:12lui a craqué l'allumette
00:35:13mais pour être sûr
00:35:14que ça ait encore plus
00:35:14de déflagration
00:35:15il a mis quelques bidons
00:35:16de nitroglycérine
00:35:17dans la pièce en plus
00:35:18parce que quand on regarde
00:35:19de bien
00:35:20la dissolution de 1997
00:35:21Jospin et la gauche plurielle
00:35:23arrivent au pouvoir
00:35:23ça se passe tant bien de mal
00:35:25jusqu'à 2002
00:35:26mais là
00:35:27on a déjà eu
00:35:28une motion de censure
00:35:30la première votée depuis
00:35:31plus de 60 ans quand même
00:35:33la dernière
00:35:34c'était 1962
00:35:35vous voyez cette année là
00:35:36quelqu'un chantait
00:35:38pour la première fois
00:35:38vous voyez si ça date un peu
00:35:40mais aujourd'hui
00:35:42si le 7 juillet
00:35:44dans la journée
00:35:45jour où il récupère
00:35:46son droit de dissolution
00:35:47comme ce sera
00:35:47la date du second tour
00:35:49de la dernière législative
00:35:50il dissout
00:35:51mais il n'a aucune garantie
00:35:52de quoi que ce soit
00:35:53mais vous croyez
00:35:55qu'il va pas
00:35:5597 ça se passe tant bien
00:35:57que mal
00:35:57en 98
00:35:58ont été promulguées
00:36:00les lois les plus
00:36:01dévastatrices
00:36:02on est bien d'accord
00:36:03qui s'appellent
00:36:04les 35 heures
00:36:05il y a eu les 35 heures
00:36:08il y a eu la loi
00:36:09de Brésum
00:36:09sur l'innocence
00:36:10de madame
00:36:11vous savez de quoi
00:36:12on parle en ce moment
00:36:13alors à l'Assemblée nationale
00:36:15par la proportionnelle
00:36:16je ne sais pas
00:36:16si ça passionne
00:36:17les foules en France
00:36:18mais si je vous fais
00:36:19la liste non exhaustive
00:36:20des propositions de loi
00:36:21mis à part
00:36:22ce n'est pas parce que
00:36:22je vous regarde
00:36:23qu'il y a une proposition
00:36:24de loi
00:36:24contre les discriminations capillaires
00:36:26voilà une bonne idée
00:36:28c'est une remarque
00:36:30mais il y avait quelqu'un
00:36:31qui l'avait présenté ça
00:36:32il y a eu une proposition
00:36:35il y a quelques temps
00:36:36par un député
00:36:37sur les discriminations capillaires
00:36:39je n'ai pas été convaincu
00:36:40c'est pour ça qu'elle a en fait
00:36:40j'étais dans l'allée de faute
00:36:42Vincent pour le coup
00:36:42c'était très bon
00:36:43mais voilà à quoi nous sommes
00:36:46je ne dis pas
00:36:47je suis contre les discriminations
00:36:49et celle-ci aussi évidemment
00:36:50je ne crois pas
00:36:51que ce soit la priorité
00:36:52mais si
00:36:53attendez pardon
00:36:53vous croyez
00:36:54ça existe les discriminations capillaires
00:36:55vous pensez vraiment
00:37:00qu'il va partir
00:37:00mais il va se placer
00:37:01en chef de la protection
00:37:03des océans
00:37:04en chef de l'Europe
00:37:05en chef du monde
00:37:06mais en réalité
00:37:07c'est ça qui fait passer
00:37:08comme message
00:37:09il se dit moins
00:37:10les emmerdes
00:37:11pardon c'est ainsi
00:37:12des français
00:37:13et plus
00:37:14il se passe en chef
00:37:15encore faut-il
00:37:16que les autres soient d'accord
00:37:17en chef de l'Europe
00:37:18il n'y a pas besoin
00:37:18de leur accord
00:37:19par exemple
00:37:20passer sous les fourches
00:37:21codines d'Emmanuel Macron
00:37:23elle ne l'a jamais fait
00:37:24elle a encore moins
00:37:25de raison
00:37:25de le faire aujourd'hui
00:37:26on va parler de Georgia Meloni
00:37:28parce que dans son pays
00:37:29il y a des référendums
00:37:30même si elle est contre
00:37:30celui qui
00:37:31en tout cas
00:37:31elle préfère qu'on vote non
00:37:34au référendum
00:37:35qui est soumis aux Italiens
00:37:36mais tout d'abord
00:37:36sans grande surprise
00:37:37la flottie
00:37:38sur laquelle se trouve
00:37:40ou se trouvait
00:37:40l'activiste suédoise
00:37:42Greta Thunberg
00:37:42et l'eurodéputée française
00:37:44Rima Hassan
00:37:46qu'on appelle
00:37:47la croisière selfie
00:37:48c'est arrêté
00:37:48vous le savez
00:37:49la marine israélienne
00:37:50a raisonné le bateau
00:37:51avec calme
00:37:52avec des vivres
00:37:52et pas du tout
00:37:54comme ce qui a été annoncé
00:37:55vraiment j'invite
00:37:56nos téléspectateurs
00:37:57à aller voir
00:37:57même si ça peut nourrir
00:37:58son compte
00:38:00sur les réseaux sociaux
00:38:00à la manière
00:38:01avec laquelle
00:38:01Rima Hassan
00:38:02alertait
00:38:03on avait l'impression
00:38:04que c'était le début
00:38:04d'une guerre nucléaire
00:38:05qui allait être déclaré
00:38:07les détails
00:38:07avec Alice Sommerer
00:38:08sur ces images
00:38:11les 12 militants
00:38:12qui se trouvaient
00:38:13à bord du bateau
00:38:14humanitaire Madeleine
00:38:15sont pris en charge
00:38:16par l'armée israélienne
00:38:17partie d'Italie
00:38:18il y a un peu plus
00:38:19d'une semaine
00:38:19le voilier poursuivait
00:38:21sa route après
00:38:21une escale en Égypte
00:38:23en dépit de l'ordre
00:38:23donné par Israël
00:38:24de l'empêcher
00:38:25de rallier le territoire
00:38:26palestinien
00:38:27à son bord
00:38:28se trouvaient
00:38:28notamment Greta Thunberg
00:38:29ainsi que l'eurodéputée
00:38:31Rima Hassan
00:38:31qui partageait
00:38:32l'avancée
00:38:32de la traversée
00:38:33sur les réseaux sociaux
00:38:34leur arrestation
00:38:35a vivement fait réagir
00:38:36la France insoumise
00:38:37qui dénonce
00:38:38une violation
00:38:38du droit international
00:38:39Cette interception
00:38:40opérée en dehors
00:38:41des eaux territoriales
00:38:43israéliennes
00:38:43constitue une violation
00:38:45flagrante
00:38:45du droit international
00:38:46notamment du droit maritime
00:38:48et du droit humanitaire
00:38:49Selon l'armée
00:38:50le voilier est affrété
00:38:51en toute sécurité
00:38:52vers les côtes d'Israël
00:38:53et les passagers
00:38:54vont être renvoyés
00:38:55dans leur pays
00:38:56De son côté
00:38:57le ministère
00:38:58des affaires étrangères
00:38:59israéliennes
00:38:59a assuré
00:39:00qu'il continuera
00:39:00de lutter
00:39:01pour que personne
00:39:02ne brise
00:39:02ce qu'il qualifie
00:39:03de blocus maritime
00:39:04à Gaza
00:39:05dont l'objectif
00:39:06selon eux
00:39:06est d'empêcher
00:39:07le transfert d'armes
00:39:08vers le Hamas
00:39:08Et Emmanuel Macron
00:39:11qui a donc réagi
00:39:12puisque le président
00:39:12de la république
00:39:13demande de permettre
00:39:14dans les plus brefs délais
00:39:15le retour en France
00:39:16de nos six ressortissants français
00:39:18à mon avis
00:39:19n'ont pas très envie
00:39:19de le garder
00:39:20dont le bateau
00:39:21a été intercepté
00:39:22aux larmes
00:39:22de Gaza
00:39:23par les autorités israéliennes
00:39:24reconnaissons que le communiqué
00:39:26est assez strict minimum
00:39:29Oui c'est ça
00:39:30Oui mais évidemment
00:39:32puisqu'ils vont revenir
00:39:33La première annonce
00:39:36du gouvernement
00:39:36israélien
00:39:37c'était
00:39:37on les renvoie
00:39:38autour à l'envoyeur
00:39:40par rapport
00:39:40Mais ce qui est terrible
00:39:41dans cette histoire
00:39:41de propagande dériseur
00:39:42c'est qu'il y a
00:39:43une véritable catastrophe
00:39:44et ce qui est terrible
00:39:45quand même
00:39:45c'est que c'est quand même
00:39:46une affaire de propagande réussie
00:39:48que Jean-Luc Mélenchon
00:39:49en pleine nuit
00:39:50donc il a dû veiller
00:39:51d'être très fatigué ce matin
00:39:52et il attendait
00:39:53de pouvoir mettre
00:39:54sur ses réseaux sociaux
00:39:55un appel à manifester
00:39:57c'était le seul objectif
00:39:58honnêtement
00:39:59Vous avez pu enregistrer
00:39:59des vidéos
00:40:00pour les diffuser
00:40:01une fois que le bateau
00:40:02serait résonné
00:40:03Si on y a arrêté
00:40:04si on les kidnappait
00:40:05vous n'avez plus de nouvelles
00:40:06Depuis tout à l'heure
00:40:08par exemple
00:40:08sur d'autres sujets
00:40:08on dit comment on fait
00:40:10pour exerciser le risque
00:40:11de choses très graves
00:40:13dans notre pays
00:40:14sur les violences
00:40:14là comment on fait
00:40:15quand ça infuse
00:40:16depuis les publications
00:40:17de ces vidéos
00:40:18ces comptes explosent
00:40:19à l'étranger
00:40:20c'est visionné
00:40:21vraiment en boucle
00:40:23et auprès des plus jeunes
00:40:24qui se disent
00:40:25c'est une forme de courage
00:40:28disent-ils
00:40:29et ils voient
00:40:30l'arraisonnement du bateau
00:40:31comme si c'était
00:40:32une armée israélienne
00:40:34qui stoppe
00:40:36un bateau plus humain
00:40:37Quand on disait
00:40:37l'étude de Rima Hassan
00:40:38elle parlait littéralement
00:40:39de guerre nucléaire
00:40:40quand je vois
00:40:41les commandos marines israéliens
00:40:43et les commandos marines
00:40:44c'est le Cheyenne 13 je crois
00:40:46qui sont une unité
00:40:47de super élite
00:40:47comme les commandos marines français
00:40:49Trépell de Montfort
00:40:50Pes Ventenio etc
00:40:52ou les Navy Seals américains
00:40:53ils vous donnent
00:40:54une boisson etc
00:40:55pour une armée
00:40:57hyper violente
00:40:57je veux dire
00:40:58j'ai vu des arrestations
00:40:59par la police
00:41:00aux Etats-Unis
00:41:00beaucoup plus violentes
00:41:01que ça
00:41:01mais elles voulaient
00:41:03être des martyrs
00:41:05le problème
00:41:05c'est qu'on ne leur a pas donné
00:41:06le bonheur
00:41:07d'être des martyrs
00:41:08devant les caméras
00:41:09mais vous voyez ça
00:41:10mais d'autres
00:41:10qui sont effectivement
00:41:12pro-Rima Hassan
00:41:13pro-Elefi etc
00:41:14voient autre chose
00:41:15et ils voient justement
00:41:16une passionnariat
00:41:17quelqu'un qui va défier
00:41:19l'armée israélienne etc
00:41:20c'est-à-dire que le problème
00:41:21c'est que le public
00:41:23n'est pas le même
00:41:24et elle
00:41:25en tweetant
00:41:26nous on voit les selfies
00:41:27par exemple
00:41:27ou en train de cuisiner
00:41:28des choses comme ça
00:41:29on en rigole
00:41:30mais les autres
00:41:31qui la suivent
00:41:31n'en rigolent pas
00:41:32au contraire
00:41:33il y a un impact
00:41:34en termes de communication
00:41:35elle a gagné
00:41:37elle a gagné
00:41:37il faut le dire
00:41:38mais aujourd'hui
00:41:39ce qui m'inquiète
00:41:40c'est cette importation
00:41:41effectivement
00:41:42du conflit
00:41:43dans notre pays
00:41:43et combien ça va fracturer
00:41:45au-delà des pays étrangers
00:41:47à la rigueur
00:41:47mais ici
00:41:48effectivement
00:41:49elle est très suivie
00:41:50la manipulation
00:41:51elle marche à fond
00:41:52et on voit bien
00:41:55qu'elle n'a même pas
00:41:56le souci en fait
00:41:56des Gazaouis
00:41:57de tout ce drame
00:41:58qui se joue à Gaza
00:41:59et elle n'a pas
00:42:01le souci
00:42:02en réalité des Palestiniens
00:42:03elle a plus le souci
00:42:05du Hamas
00:42:05oui mais qui face à elle
00:42:07même sur un plan politique
00:42:09aujourd'hui
00:42:09pas sur un plateau télévision
00:42:11politique
00:42:11répond véritablement
00:42:13avec
00:42:13sur le plan
00:42:15sur lequel elle se situe
00:42:16icône des jeunes
00:42:19c'est pas sur ce plan là
00:42:21personne ne va réussir
00:42:23à susciter
00:42:24oui mais Judith
00:42:25c'est embêtant
00:42:26c'est grave
00:42:26c'est gravissime
00:42:28c'est gravissime
00:42:30demain vous savez
00:42:31s'ouvre le procès
00:42:33des violeurs
00:42:33et des assassins
00:42:34de cette ado
00:42:36de 12 ans
00:42:37qui parce que juive
00:42:39avait été
00:42:41agressée
00:42:42puis violée
00:42:43puis tuée
00:42:44ces assassins
00:42:46qui avaient
00:42:4713 et 14 ans
00:42:50à l'époque
00:42:51ont la tête
00:42:52farcie
00:42:53de ce genre
00:42:54de discours
00:42:55la Palestine
00:42:57à cause de ce qu'on fait
00:42:59au Gazaoui
00:43:00on a le droit
00:43:01de tuer des juifs
00:43:02partout où ils sont
00:43:03ça peut être directement
00:43:05elle n'a pas été tuée
00:43:05elle n'a pas été tuée
00:43:08elle n'a pas été tuée
00:43:09elle a été violée
00:43:10ce qui est déjà
00:43:11suffisamment abominable
00:43:12elle n'a pas été tuée
00:43:14et
00:43:14le problème
00:43:15donc c'est qu'on ne va pas
00:43:16susciter une icône
00:43:18qui arriverait
00:43:18à communiquer
00:43:19sur le même plan
00:43:20avec les jeunes
00:43:21donc il faut s'intéresser
00:43:22au relais
00:43:23au relais de Rima
00:43:24c'est un relais politique
00:43:25la France insoumise
00:43:26qui a un relais
00:43:27à ciel ouvert
00:43:28relais dans le monde
00:43:30de l'éducation
00:43:31il y a des tas de profs
00:43:33qui votent
00:43:34LFI
00:43:35et qui
00:43:35font grève
00:43:36eux aussi
00:43:37diffusent
00:43:39un discours
00:43:40flirtant
00:43:41avec l'antisémitisme
00:43:42sous couvert
00:43:43parfois d'antisémitisme
00:43:45et parfois
00:43:46sous couvert
00:43:47de missions humanitaires
00:43:49eux aussi
00:43:50se fichent
00:43:50éperdus
00:43:51des réactions politiques
00:43:52quand c'est le rapace
00:43:54qui tire dessus
00:43:55à balle réelle
00:43:56François-Xavier Bellamy
00:43:57à l'instant
00:43:57sur le réseau social X
00:43:59la situation humanitaire
00:44:00à Gaza est dramatique
00:44:01cela rend d'autant plus
00:44:02affligeante
00:44:02l'hypocrisie de cette opération
00:44:04de comme entièrement
00:44:05scénarisée
00:44:06Rima Hassan
00:44:06devra expliquer comment
00:44:07elle l'a embarquée
00:44:09avec des relais
00:44:09revendiqués
00:44:10du Hamas
00:44:11et du Hezbollah
00:44:11sur un bateau
00:44:12immatriculé
00:44:14etc
00:44:14etc
00:44:14mais expliquer à qui
00:44:16parce que
00:44:17la commission d'enquête
00:44:21c'est la ressource
00:44:22comme parlementaire européenne
00:44:23en plus
00:44:23avec la ligne rouge
00:44:25on sait qu'elle est juriste
00:44:26de formation
00:44:27elle fait très attention
00:44:28alors elle a parfois
00:44:28franchi cette ligne rouge
00:44:30et il y a je crois
00:44:30des poursuites
00:44:31qui vont être engagées
00:44:31mais elle est quand même
00:44:32plus ou moins consciente
00:44:34de ce qu'elle peut
00:44:34ou pas dire
00:44:35sur les réseaux sociaux
00:44:36il faut avouer
00:44:37que c'est assez déroutant
00:44:38finalement
00:44:38même pour nous
00:44:39l'observateur
00:44:40de la vie politique
00:44:41de voir l'action
00:44:42de Rima Hassan
00:44:43parce que comme vous l'avez dit
00:44:44c'est très efficace
00:44:44ça fonctionne
00:44:45et c'est un discours
00:44:45qui prend pleinement
00:44:46et qui aujourd'hui
00:44:47est finalement
00:44:48la ligne officielle
00:44:49de la France insoumise
00:44:50c'est elle qui détermine
00:44:51la ligne de la France insoumise
00:44:52de toute façon
00:44:52Jean-Luc Mélenchon
00:44:53a donné le là
00:44:55le ton
00:44:55il a dit c'est elle
00:44:56et si vous touchez
00:44:57un cheveu
00:44:58en parlant aux insoumis
00:45:00donc il en a fait
00:45:01un symbole
00:45:02une icône
00:45:02mais moi vraiment
00:45:03j'insiste sur le manque
00:45:04de discours et de projets
00:45:05bien sûr on ne va pas créer
00:45:06ça ne peut pas se créer
00:45:07de toute façon
00:45:08mais ça n'existe pas
00:45:09c'est quand même
00:45:10assez
00:45:11parce qu'il y a des professionnels
00:45:14de la communication
00:45:14derrière
00:45:15la croisière
00:45:16oui mais
00:45:17il y a un parcours
00:45:18une histoire
00:45:19des origines
00:45:19qui sont
00:45:20largement trafiquées
00:45:21mais contre carré
00:45:22il n'y a personne
00:45:23comme le disait Sonia
00:45:24pour contre carré
00:45:25justement le discours
00:45:26de LFI
00:45:28d'Orma Hassan
00:45:29etc
00:45:29c'est ça le problème
00:45:30c'est qu'il n'y a pas
00:45:31en face
00:45:31on voit bien
00:45:32qu'aujourd'hui
00:45:33malgré
00:45:34certaines
00:45:35certains politiques
00:45:36qui prennent la parole
00:45:37quel est leur impact
00:45:38en fait
00:45:38moi j'en veux quand même
00:45:39en partie aux élites
00:45:41parce qu'à la limite
00:45:41que l'extrême gauche
00:45:43soit d'extrême gauche
00:45:44c'est pas très grave
00:45:45même si je rejoins
00:45:46ce qu'a dit Judith
00:45:47il faut couper tous les relais
00:45:49dans les universités
00:45:50sur les réseaux sociaux
00:45:51ça c'est faisable
00:45:51et ça demande
00:45:52du volontarisme politique
00:45:53mais j'en veux surtout
00:45:55aux élites
00:45:55il n'y avait pas
00:45:56Krimah Hassan
00:45:56il y a Greta Thunberg
00:45:57Greta Thunberg
00:45:58on a failli lui donner
00:45:59le prix Nobel de la paix
00:46:00c'est pas l'extrême gauche
00:46:01qui lui a donné
00:46:02le prix Nobel de la paix
00:46:03Emmanuel Macron a un discours
00:46:04à l'égard de Netanyahou
00:46:06comme s'il s'adresserait
00:46:07à l'Ayatollah Ramenei
00:46:09et d'ailleurs
00:46:10il s'adresse avec plus de respect
00:46:11avec le régime iranien
00:46:13que face à Benyamin Netanyahou
00:46:15donc après
00:46:15on ne peut pas s'étonner
00:46:16que Rimal Hassan
00:46:18bénéficie de relais
00:46:19du reste je pense
00:46:19qu'auprès de ses affectionnados
00:46:22ça a été réussi
00:46:22par contre
00:46:23la majorité des français
00:46:25n'est pas dupe
00:46:25et trouve que la croisière
00:46:26s'amuse
00:46:27c'est ridicule
00:46:28et plutôt trouve
00:46:29que les israéliens
00:46:31ont un gouvernement souverain
00:46:32qui se fait respecter
00:46:33ce qui n'est pas
00:46:33notre cas
00:46:34on va voir
00:46:35l'appel à la mobilisation
00:46:36ce qu'il va donner
00:46:37une courte pause
00:46:40on va parler d'autre chose
00:46:41ça nous fera du bien
00:46:42on va parler d'une autre
00:46:43alors c'est pas du tout
00:46:44une traversée
00:46:45c'est une transhumance à pied
00:46:46c'est celle d'Henri Dancel
00:46:48vous savez le héros
00:46:48du sac à dos
00:46:49le contemplateur des cathédrales
00:46:51il va bientôt arriver
00:46:51à Chartres
00:46:52alors ils sont partis
00:46:53ils étaient des centaines
00:46:55me semble-t-il
00:46:56il va nous raconter
00:46:57combien cette marche
00:46:58et bien fait du bien
00:46:59pour se retrouver
00:46:59avec soi-même
00:47:00n'est-ce pas ?
00:47:02oui
00:47:02ben oui
00:47:02une courte pause
00:47:06et on se retrouve
00:47:07merci d'être avec nous
00:47:12deuxième partie
00:47:12de Midi News
00:47:13nous allons parler
00:47:14de sécurité
00:47:14ou plutôt d'insécurité
00:47:16de l'incapacité
00:47:17d'Emmanuel Macron
00:47:17à en parler
00:47:18et nous nous interrogeons
00:47:19sur un pouvoir
00:47:20qui est il est vrai
00:47:21capable de mettre
00:47:22à l'avent des fumeurs
00:47:23sur une plage
00:47:23mais incapable
00:47:24malheureusement
00:47:24de parler
00:47:25d'insécurité
00:47:26et puis au programme
00:47:27également vous verrez
00:47:29les référendums
00:47:29en Italie
00:47:30ça marche
00:47:31et nous serons
00:47:32avec Henri d'Anselme
00:47:33le héros au sac à dos
00:47:35qui est en train
00:47:36de finir un pèlerinage
00:47:38avec beaucoup
00:47:38beaucoup de monde
00:47:39vous le verrez
00:47:40et puis une très bonne
00:47:41ambiance pour arriver
00:47:42à Chartres
00:47:43ce sera juste après
00:47:44le journal
00:47:44il est 13h
00:47:45bonjour à vous
00:47:46chère Somaïa
00:47:47bonjour Sonia
00:47:48bonjour à tous
00:47:49à la une de l'actualité
00:47:50les abysses
00:47:50le Groenland
00:47:51l'Antarctique
00:47:52ou la Haute-Mer
00:47:52ne sont pas à vendre
00:47:54c'est ce qu'a martelé
00:47:55Emmanuel Macron
00:47:56lors du coup d'envoi
00:47:57du sommet des océans
00:47:58qui s'est ouvert
00:47:59ce matin à Nice
00:48:00réponse faite
00:48:01à destination
00:48:01de Donald Trump
00:48:02qui dit convoiter
00:48:03le Groenland
00:48:04lors de sa prise
00:48:05de pouvoir
00:48:09il y a quelques jours
00:48:10du voyage
00:48:10du chef de l'Etat
00:48:11qui est attendu sur place
00:48:12en fin de semaine
00:48:13Emmanuel Macron
00:48:15qui donne également
00:48:16de la voix
00:48:17cette fois-ci
00:48:17en demandant
00:48:18le retour
00:48:18des 6 ressortissants français
00:48:20à bord du navire humanitaire
00:48:21qui faisait route vers Gaza
00:48:22dans les plus brefs délais
00:48:24après la déroute
00:48:25du bateau par Israël
00:48:26déroute qui a provoqué
00:48:27la colère de l'insoumise
00:48:28Manon Oubry
00:48:29écoutez
00:48:29nous avons
00:48:31un navire humanitaire
00:48:33avec à son bord
00:48:3312 personnes
00:48:34dont 6 français
00:48:36dont l'activiste climatique
00:48:38aussi Greta Thunberg
00:48:40dont ma collègue
00:48:41Rima Hassan
00:48:42qui ont été arrêtées
00:48:44pour
00:48:44la seule chose
00:48:46qui leur est reprochée
00:48:47c'est d'amener
00:48:48pacifiquement
00:48:49de l'aide humanitaire
00:48:50dans la bande de Gaza
00:48:52qui fait face
00:48:53à un blocus humanitaire
00:48:54depuis des mois maintenant
00:48:55où vous avez
00:48:56100% de la population
00:48:57soit 2 millions de personnes
00:48:58qui est
00:48:59en risque de famine
00:49:01et donc
00:49:02aujourd'hui
00:49:02les seuls
00:49:03qui devraient être
00:49:04en prison
00:49:05les seuls
00:49:05qui devraient être
00:49:06arrêtés
00:49:07ce sont
00:49:07les dirigeants israéliens
00:49:09qui commettent un génocide
00:49:10L'actualité internationale
00:49:12de ce lundi
00:49:13rythmée par le déploiement
00:49:15de la garde nationale
00:49:16à Los Angeles
00:49:17aux Etats-Unis
00:49:17à la demande
00:49:18de Donald Trump
00:49:19objectif
00:49:20juguler
00:49:21les manifestations
00:49:21contre la politique
00:49:22migratoire
00:49:23du président américain
00:49:24des manifestations
00:49:25qui hier
00:49:26ont tourné
00:49:27à l'affrontement
00:49:27avec la police
00:49:28qui a dû procéder
00:49:29à quelques arrestations
00:49:30et puis on termine
00:49:33ce journal
00:49:33avec les vacances d'été
00:49:34qui arrivent à grands pas
00:49:36certains d'entre vous
00:49:37qui n'ont pas encore
00:49:37pris leur billet
00:49:38pensent peut-être
00:49:39à se rabattre
00:49:39sur les bus
00:49:40Laurent Sellerier
00:49:41et François Tsikiewicz
00:49:43nous expliquent
00:49:43pourquoi c'est
00:49:44une fausse bonne idée
00:49:45Combien coûte
00:49:47un aller simple
00:49:48entre Paris
00:49:48et Marseille
00:49:49si vous partez
00:49:49le 18 juillet prochain
00:49:51en comparant les prix
00:49:52un trajet en bus
00:49:53peut se vendre
00:49:54jusqu'à 145 euros
00:49:55pour près de 13 heures
00:49:56de voyage
00:49:56sur le site Blablacar
00:49:58contre près de 84 euros
00:50:00sur Flixbus
00:50:00des tarifs parfois
00:50:02plus chers que le train
00:50:03à la même date
00:50:04sur le site
00:50:05de la SNCF
00:50:05un billet coûte
00:50:06de 55 à 122 euros
00:50:08tandis que
00:50:09sur la compagnie
00:50:10Train Italia
00:50:10les prix oscillent
00:50:12entre 72 et 99 euros
00:50:14Je comprends
00:50:15qu'on puisse se dire
00:50:16que c'est quand même
00:50:17cher
00:50:17que ça puisse étonner
00:50:18mais généralement
00:50:20sur ce genre
00:50:21de tarifs
00:50:22sur des longues distances
00:50:24des Paris-Marseille
00:50:25ou des trajets
00:50:26transfrontaliers
00:50:27vers les autres
00:50:29pays de l'Europe
00:50:29c'est généralement
00:50:31les derniers billets
00:50:32disponibles
00:50:33sur un seul trajet
00:50:34Flixbus
00:50:35et Blablacar
00:50:35utilisent comme
00:50:36la SNCF
00:50:37ou les compagnies aériennes
00:50:38une technique de vente
00:50:39permettant de faire varier
00:50:40le prix d'un billet
00:50:41en fonction de l'offre
00:50:42et de la demande
00:50:43C'est en fait assez simple
00:50:45plus on réserve le tard
00:50:47un bus qui se remplit
00:50:49plus le billet va être cher
00:50:51Selon l'autorité
00:50:52de régulation des transports
00:50:53au premier semestre 2024
00:50:55la fréquentation
00:50:56des autocars
00:50:56de longue distance
00:50:57dépasse les 4,5 millions
00:50:59de passagers
00:50:59en incluant ceux
00:51:01sur les liaisons internationales
00:51:02on en compte plus
00:51:03de 8 millions
00:51:04c'est 30% de plus
00:51:05qu'en 2019
00:51:06avant la crise du Covid
00:51:08voilà pour le tour d'horizon
00:51:11de l'actualité
00:51:12à 13h Sonia
00:51:13et un tour en bus
00:51:14notamment
00:51:14merci chère Somaïa
00:51:16ça commence à être
00:51:17aussi cher que l'avion
00:51:18j'ai bien noté
00:51:19merci à tout à l'heure
00:51:20on accueille avec plaisir
00:51:22Frédéric Lohse
00:51:22bonjour à vous
00:51:23bonjour
00:51:23merci de votre venue
00:51:24pour Midi News
00:51:26Frédéric vous êtes secrétaire général
00:51:27du syndicat de police
00:51:28et commissaire
00:51:29on va parler évidemment
00:51:31au-delà
00:51:31de l'aspect politique
00:51:32de la phrase d'Emmanuel Macron
00:51:33de la lutte contre l'insécurité
00:51:35des drames
00:51:36qui secouent notre pays
00:51:37mais je voudrais tout d'abord
00:51:38faire un détour par l'Italie
00:51:39si vous le voulez bien
00:51:40avec les Italiens
00:51:42qui sont appelés aux urnes
00:51:43pour donner leur avis
00:51:44sur la naturalisation
00:51:45alors c'est une initiative
00:51:46qui est portée
00:51:47par des associations
00:51:48et par des partis de gauche
00:51:50pour faciliter en réalité
00:51:51l'accès
00:51:51à la nationalité italienne
00:51:54la première ministre
00:51:54Giorgia Meloni
00:51:55s'y oppose
00:51:56mais on note
00:51:57que le référendum
00:51:58en Italie
00:51:59c'est possible
00:52:00comme l'explique
00:52:00Marine Sabourin
00:52:01c'est une initiative
00:52:03portée par les partis
00:52:05d'opposition
00:52:05et les ONG
00:52:06appeler les Italiens
00:52:07à se prononcer
00:52:08oui ou non
00:52:10pour faciliter
00:52:11la naturalisation
00:52:12aujourd'hui
00:52:13un résident non européen
00:52:14sans lien de mariage
00:52:15ni de sang
00:52:16avec l'Italie
00:52:16doit y vivre
00:52:17pendant 10 ans
00:52:18pour pouvoir la demander
00:52:20ce délai
00:52:21pourrait être abaissé
00:52:22à 5 ans
00:52:22comme en Allemagne
00:52:23ou en France
00:52:24la première ministre
00:52:26Giorgia Meloni
00:52:26s'y oppose fermement
00:52:27elle juge
00:52:28les règles actuelles
00:52:29excellentes
00:52:31nous sommes l'une des nations
00:52:32européennes
00:52:32avec le plus grand
00:52:33nombre de naturalisations
00:52:34selon les dernières données
00:52:36Rome a accordé
00:52:37la nationalité italienne
00:52:39à plus de 213 000 personnes
00:52:40en 2023
00:52:41c'est un cinquième
00:52:43des naturalisations
00:52:44dans l'Union Européenne
00:52:45pour que la proposition
00:52:46soit adoptée
00:52:47au moins la moitié
00:52:49des votants
00:52:49doivent se prononcer
00:52:50hier à midi
00:52:52moins de 8%
00:52:53des Italiens
00:52:53s'étaient rendus aux urnes
00:52:55on verra la réponse
00:52:56des Italiens
00:52:57il faut encore
00:52:58qu'ils se rendent aux urnes
00:52:59voient-ils la chance
00:53:00qu'ils ont d'être
00:53:01consultés par référendum
00:53:03mais c'est vrai
00:53:03qu'ils sont consultés
00:53:04sur des questions essentielles
00:53:05oui oui
00:53:05et Mélanie
00:53:06est contre
00:53:07cette proposition
00:53:09mais pas contre
00:53:10le référendum
00:53:11et d'ailleurs
00:53:11je pense qu'elle peut
00:53:12tout à fait
00:53:12le gagner
00:53:13ce qui prouve
00:53:14moi je pense
00:53:15que le nom
00:53:16va l'emporter
00:53:16assez largement
00:53:18ce qui prouve
00:53:18que certains
00:53:19hommes politiques
00:53:20n'ont pas à avoir
00:53:21peur du peuple
00:53:21avec une politique
00:53:22de Mélanie
00:53:23on en a souvent parlé
00:53:24ici même
00:53:25Thomas
00:53:25qui porte ses fruits
00:53:26en tous les cas
00:53:26sur les migrations
00:53:28illégales
00:53:28une baisse de 60%
00:53:29et c'est vrai
00:53:30que ces images
00:53:31où on a vu
00:53:31pour reprendre le mot
00:53:32du Premier ministre
00:53:33une submersion
00:53:34sur les plages italiennes
00:53:35on ne les voit plus
00:53:36aujourd'hui
00:53:36les routes migratoires
00:53:38se sont reportées
00:53:39sur l'Espagne
00:53:39dont la politique migratoire
00:53:41est elle
00:53:41beaucoup plus permissive
00:53:42et l'Italie
00:53:42a réussi effectivement
00:53:44à lutter contre
00:53:44l'immigration irrégulière
00:53:45de manière assez
00:53:46impressionnante
00:53:47on parle aussi
00:53:48des résultats économiques
00:53:49de Giorgia Mélanie
00:53:50qui sont plutôt bons
00:53:51et ce qui est intéressant
00:53:52c'est que c'est un modèle
00:53:53aujourd'hui
00:53:53pour une partie de la droite
00:53:54en France
00:53:54parce qu'elle fait tout cela
00:53:56à droit européen constant
00:53:57c'est-à-dire qu'elle n'est pas sortie
00:53:58des traités européens
00:53:59elle a plutôt agi
00:54:00elle a même essayé
00:54:01de convaincre
00:54:02les différents interlocuteurs
00:54:03de l'Union Européenne
00:54:03donc c'est très intéressant
00:54:04on parlait tout à l'heure
00:54:05de qui parmi les candidats
00:54:06potentiels
00:54:07serait amenés
00:54:08à proposer de sortir
00:54:08de l'Union Européenne
00:54:09aucun
00:54:09et peut-être que là
00:54:10on a une voie à explorer
00:54:12Madame Mélanie
00:54:13elle les présente
00:54:14avec le Rassemblement National
00:54:17lors de la réunion en public ?
00:54:18Non, c'est Mathéo Salvini
00:54:19qui représente
00:54:20Non mais elle
00:54:21elle est décrite plutôt
00:54:22comme un centre droit
00:54:24on a eu des journalistes
00:54:25qui...
00:54:25C'est comme ça
00:54:27que les Italiens
00:54:28ont disait
00:54:29que le fascisme
00:54:29a réuni
00:54:30en Italie
00:54:31Elle a été décriée
00:54:33comme l'extrême droite
00:54:34rappelez-vous
00:54:35C'était la réincarnation
00:54:37de l'Union Européenne
00:54:38Exactement
00:54:39Alors que nous
00:54:40on a eu des journalistes
00:54:42italiens
00:54:42qui nous disaient
00:54:43mais non
00:54:43elle est en Italie
00:54:44c'est le centre droit
00:54:45Moi je voudrais juste
00:54:46revenir sur les référendums
00:54:47c'est ça une vraie démocratie
00:54:48en fait
00:54:49c'est-à-dire que vous pouvez
00:54:50organiser un référendum
00:54:51il suffit
00:54:52qu'il y ait
00:54:52une pétition
00:54:53de 500 000 citoyens
00:54:55italiens
00:54:56pour pouvoir organiser
00:54:57ce référendum
00:54:58ou bien 5 conseils régionaux
00:55:00Donc vous voyez la démocratie
00:55:01c'est de donner aussi
00:55:02la possibilité au peuple
00:55:03de s'exprimer
00:55:04Frédéric Lowe
00:55:05À la différence de nous
00:55:06vous avez bien compris
00:55:07Comme en Suisse
00:55:07La Suisse
00:55:10c'est presque
00:55:10un quotidien
00:55:11C'est la votation
00:55:13c'est la main levée
00:55:13ça ferait beaucoup de monde
00:55:15Non mais je crois
00:55:15que c'est très intéressant
00:55:16l'Italie aime les référendums
00:55:18Moi j'avais ri
00:55:19quand j'étais sur ce plateau
00:55:20à la place d'Alexandre
00:55:21je crois
00:55:22quand Macron avait promis
00:55:23des référendums
00:55:24Moi j'avais dit
00:55:24tiens vous voulez
00:55:25deux sujets de référendum
00:55:26un le droit français
00:55:27supérieur au droit européen
00:55:29ou deux pourquoi pas
00:55:29le Frexit
00:55:30ça c'était des vrais référendums
00:55:31Le code de la nationalité
00:55:33ce serait un vrai référendum
00:55:35mais pour répondre
00:55:36à Alexandre Devecchio
00:55:37qui disait que Macron
00:55:37avait fait le mariage
00:55:38de la droite et de la gauche
00:55:39pour conserver le système
00:55:40Le problème c'est qu'Emmanuel Macron
00:55:42on nous avait dit
00:55:43que c'était le meilleur
00:55:43de la droite
00:55:44et le meilleur de la gauche
00:55:45mais en fait
00:55:45le pire de la droite
00:55:47pour les hanistes
00:55:47et le pire de la gauche caviar
00:55:49Donc comme la gauche caviar
00:55:50déteste le référendum
00:55:52parce qu'elle méprise
00:55:53le peuple
00:55:53et que la droite
00:55:54orléaniste
00:55:55ou Louis Philippe
00:55:56comme vous préférez
00:55:57méprise le peuple également
00:55:59il ne va pas faire
00:56:00un référendum
00:56:01mais tiens un référendum
00:56:02sur le code de la nationalité
00:56:03ce serait bien
00:56:03mais vous savez
00:56:04je suis allé chercher
00:56:05du Freud là à l'instant
00:56:06parce qu'il ne peut pas
00:56:07faire un référendum
00:56:08parce que ça touche
00:56:09au refoulé
00:56:09et le refoulé
00:56:10en psychanalyse
00:56:11c'est l'opération
00:56:12par laquelle le sujet
00:56:13repousse et maintient
00:56:14à distance du conscient
00:56:15des représentations
00:56:16considérées comme désagréables
00:56:18car inconciliables
00:56:19avec le moi
00:56:20donner la parole au peuple
00:56:21c'est inconciliable
00:56:22avec son moi
00:56:23pour vos crafraud
00:56:25sur son incapacité
00:56:26à parler de sécurité
00:56:27il va falloir mettre
00:56:27un divan sur ce plateau
00:56:28c'est la déconnexion
00:56:29de la gauche italienne
00:56:30qui est aussi grande
00:56:31que celle que la gauche française
00:56:32franchement
00:56:32dans leur situation
00:56:33ils sont vraiment
00:56:34très très bas
00:56:36très loin de reprendre
00:56:37le pouvoir
00:56:38proposer un référendum
00:56:39pour faire plus
00:56:41assouplir
00:56:42les conditions
00:56:42ça dépend pour qui
00:56:46on les propose
00:56:50pour des personnes
00:56:51totalement intégrées
00:56:52assinilées
00:56:53qui ont un parcours
00:56:53il est question
00:56:54de réduire de 10 à 5 ans
00:56:56la durée de résidence
00:56:58en Italie
00:56:58pour être naturalisé
00:57:005 ans c'est ce qu'on fait nous
00:57:01c'est ce que fait
00:57:02la plupart des pays européens
00:57:03voilà
00:57:04mais vous avez un doute
00:57:07sur le résultat ?
00:57:08aucun
00:57:08d'autant plus que
00:57:11je crois qu'il parlait
00:57:13qu'il mentionnait
00:57:14les bons résultats économiques
00:57:15de Durja Meloni
00:57:17vous avez en fait
00:57:18à panacher
00:57:19dans ce référendum
00:57:20c'est vraiment
00:57:20un truc de gauche
00:57:21un peu de réforme
00:57:24de laxisme
00:57:25sur la politique
00:57:26migratoire
00:57:27et des propositions
00:57:29de revenir
00:57:29sur des lois
00:57:31libérales
00:57:32qui ont permis
00:57:33à l'Italie
00:57:34précisément
00:57:35de se redresser
00:57:36donc sur les deux tableaux
00:57:37c'est le pire
00:57:38de ce qu'une gauche
00:57:39européenne peut proposer
00:57:40c'est à l'inverse
00:57:42de ce qu'on propose
00:57:43les gauches
00:57:44en Europe du Nord
00:57:44sur les deux plans
00:57:46sur le plan économique
00:57:47et sur le plan régalier
00:57:48très bonne clause
00:57:49qu'est-ce que ça vous inspire ?
00:57:51moi ce que ça m'inspire
00:57:52c'est que
00:57:52l'appel au peuple
00:57:54si la question est claire
00:57:55c'est très bien
00:57:56mais je repense
00:57:57au référendum de 2005
00:57:58qui est un véritable
00:57:59traumatisme national
00:58:01puisque
00:58:01les français
00:58:03ont dit clairement
00:58:04et de façon éclairée
00:58:05non
00:58:05au traité de Lisbonne
00:58:07et trois ans après
00:58:08ça passe par la voie
00:58:10du congrès
00:58:11donc
00:58:11c'est un grand sujet
00:58:13démocratique
00:58:14je pense que c'est
00:58:14une grande rupture
00:58:15et c'est ça
00:58:16il faut respecter
00:58:18que dans un sens
00:58:19comme dans l'autre
00:58:19et en France
00:58:21on a eu ce traumatisme
00:58:22de ce référendum
00:58:24de 2005
00:58:25dont l'expression publique
00:58:27a été bafouée
00:58:28c'est d'ailleurs très intéressant
00:58:31parce que l'alliance
00:58:31dont vous parliez Philippe
00:58:32de la gauche caviar
00:58:33et la droite orélaniste
00:58:34finalement si on devait la résumer
00:58:35c'est les partisans
00:58:36du oui au référendum
00:58:37exactement
00:58:38c'est ce qui est là
00:58:39qui l'a appris
00:58:40exactement
00:58:41exactement
00:58:42pas de référendum
00:58:44sur la sécurité
00:58:45ou l'insécurité
00:58:47pour demander
00:58:47si par exemple
00:58:48il faudrait le retour
00:58:48de la loi anti-casseur
00:58:50je pense qu'il y aurait
00:58:50une écrasante majorité
00:58:52de français pour
00:58:53on en parle notamment
00:58:54avec vous Frédéric Lowe
00:58:55parce qu'il y a eu
00:58:56cette phrase terrible
00:58:58dans son sens
00:58:59dans son timing
00:59:00au moment où
00:59:01depuis des mois
00:59:01on vit un drame permanent
00:59:02avec la liste des enfants
00:59:03des adolescents tués
00:59:04poignardés
00:59:05sauvagement agressés
00:59:06réécoutons la prise de parole
00:59:07du père de Benoît
00:59:09sauvagement assassiné à Dax
00:59:10je vous remercie
00:59:12du fond du coeur
00:59:13on vous remercie
00:59:13du fond du coeur
00:59:14Maëva et Marina
00:59:15pour Benoît
00:59:19notre enfant
00:59:22notre fils
00:59:23qu'à avoir 18 ans
00:59:24aujourd'hui
00:59:25voilà
00:59:27aujourd'hui
00:59:27aujourd'hui
00:59:28il est allé avoir 18 ans
00:59:28il se réjouissait
00:59:29de fêter ses 18 ans
00:59:31aujourd'hui
00:59:31avec ses copains
00:59:32il a fallu
00:59:33qu'une racaille de merde
00:59:34il a nul enlevé la vie
00:59:36voilà
00:59:39je pense que je vais arrêter là
00:59:41et encore une pensée
00:59:44très forte pour Benoît
00:59:44et encore merci
00:59:45merci beaucoup
00:59:46à tous
00:59:47d'être venus
00:59:48merci beaucoup
00:59:49bien je disais tout à l'heure
01:00:09que cette prise de parole
01:00:10n'avait pas franchi le mur
01:00:12du son médiatique
01:00:12on va en parler simplement
01:00:13une correction
01:00:14une parenthèse
01:00:15si Georgia Mélanie
01:00:16n'est pas là
01:00:17il est vrai
01:00:17me fait constater
01:00:18quelqu'un sur les réseaux sociaux
01:00:20c'est parce qu'elle ne fait pas
01:00:21partie du groupe
01:00:22non
01:00:22je sais
01:00:23sur la scène européenne
01:00:25du RN
01:00:26donc c'est important
01:00:26de le préciser
01:00:27puisque ce sont leurs alliés directs
01:00:29qui sont présents
01:00:30dans le Loiré
01:00:31on écoutera tout à l'heure
01:00:32Marine Le Pen
01:00:33ce qui est terrible
01:00:35avec ces faits de société
01:00:36la crainte
01:00:37c'est que ça devienne
01:00:38attention je le dis
01:00:38la crainte
01:00:39un bruit de fond
01:00:40c'est à dire
01:00:41on a les mêmes condamnations
01:00:42les mêmes indignations
01:00:43est-ce qu'un jour
01:00:45malheureusement
01:00:45et bien ça risque de devenir
01:00:47je ne veux pas employer le mot
01:00:49mais est-ce que ça risque
01:00:50de devenir un bruit de fond
01:00:51malheureusement
01:00:52dans notre société
01:00:53moi je ne pense pas
01:00:54que ça soit un bruit de fond
01:00:55parce qu'à un moment donné
01:00:56ça va s'aggraver
01:00:58vous avez des stratégies
01:00:59d'évitement
01:01:00vous avez des gens
01:01:01qui quittent
01:01:02les endroits insécurs
01:01:03les écoles
01:01:04où l'autorité
01:01:06n'est plus respectée
01:01:07les transports en commun
01:01:08donc petit à petit
01:01:09ça a des conséquences
01:01:10terribles
01:01:11c'est à dire
01:01:11on a un boutier
01:01:13une ségrégation spatiale
01:01:15et quand il n'y a pas
01:01:16de réponse politique
01:01:17c'est la société civile
01:01:18qui va s'en emparer
01:01:19et là où on avait
01:01:21des lieux d'échange
01:01:22de la mixité sociale
01:01:24on en aura
01:01:25de moins en moins
01:01:26et c'est assez grave
01:01:27et je pense
01:01:28qu'il faut prendre
01:01:28la question de l'insécurité
01:01:29au sérieux
01:01:30comme la santé
01:01:30il ne faut pas la mépriser
01:01:33dire que c'est du populisme pénal
01:01:34parce que c'est un peu
01:01:35comme la santé
01:01:36quand ça vous arrive à vous
01:01:37vous apercevez
01:01:38que c'est fondamental
01:01:39et depuis une quarantaine
01:01:41d'années
01:01:41on peut dire ce qu'on veut
01:01:42les chiffres
01:01:43Alfred Sauvi
01:01:44a bien raconté
01:01:45que les statistiques
01:01:46ont leur fait dire
01:01:47ce qu'on veut
01:01:47mais en réalité
01:01:48sur le temps long
01:01:49les chiffres montrent
01:01:50que l'insécurité a augmenté
01:01:52les agressions physiques
01:01:53ont augmenté
01:01:54ce n'est pas un fantasme
01:01:55et c'est le devoir
01:01:56de l'État
01:01:57de reprendre en main
01:01:59la sécurité
01:01:59non seulement
01:02:00parce que c'est un devoir
01:02:03fondamental
01:02:04mais en plus
01:02:05parce qu'on en a besoin
01:02:06pour l'attraper
01:02:07à quel prix en fait
01:02:09parce que
01:02:09moi je
01:02:10quel président
01:02:12quel dirigeant
01:02:13quel leader
01:02:13ne voudrait pas
01:02:14vivre dans un pays
01:02:15ou que les citoyens
01:02:16vivent dans un pays sécure
01:02:17la question c'est
01:02:18à quel prix
01:02:19à quel prix
01:02:20c'est-à-dire
01:02:21accepter des émeutes
01:02:23les réprimer
01:02:25c'est ce prix-là
01:02:26qui est prêt
01:02:28à l'accepter
01:02:28quand il y a eu
01:02:30il a fallu lutter
01:02:31contre le terrorisme
01:02:32dans les années
01:02:332007-2008
01:02:34il y a eu
01:02:35l'affaire de Tarnac
01:02:36il y a des mesures
01:02:37qui ont été proposées
01:02:38et on a dit
01:02:39c'est sécuritaire
01:02:40c'est dangereux
01:02:40c'est autoritariste
01:02:41c'est fâché
01:02:42et puis quand on a pris
01:02:43une vague d'attentats
01:02:44une vague d'attentats
01:02:45avec 450 morts
01:02:47au bout d'un moment
01:02:49on était contre
01:02:50sur le mur du réel
01:02:51et c'est un gouvernement
01:02:53d'ailleurs de gauche
01:02:53avec François Hollande
01:02:54qui a pris des mesures
01:02:55et j'allais dire
01:02:56la droite en a rêvé
01:02:58la gauche l'a fait
01:02:59mais est-ce qu'on doit
01:03:00attendre
01:03:01une dislocation
01:03:02complète
01:03:03de la société
01:03:05pour aller
01:03:06prendre au sérieux
01:03:08la sécurité
01:03:09du quotidien
01:03:09la sécurité
01:03:10est une question
01:03:10de cohésion nationale
01:03:11bien sûr
01:03:12mais vous parlez
01:03:13de risque d'émeutes
01:03:14en fait c'est l'absence
01:03:15d'autorité
01:03:15qui provoque les émeutes
01:03:16c'est le contraire
01:03:17c'est exactement le contraire
01:03:19moi j'ai pas vu
01:03:19d'émeutes
01:03:20par exemple
01:03:20quand la justice
01:03:22se rende
01:03:23du garde des Sceaux
01:03:23de l'époque
01:03:24s'est mise
01:03:25à être très sévère
01:03:26avec les gilets jaunes
01:03:28pourtant les gilets jaunes
01:03:29c'était dans les rues
01:03:29c'était vraiment le peuple
01:03:31est-ce que vous avez vu
01:03:33des émeutes
01:03:34est-ce que vous avez vu
01:03:35des rébellions
01:03:38et quand on voit
01:03:39la répression
01:03:40ou de la casse
01:03:42quand des bandes
01:03:44sont emprisonnées
01:03:45non vous n'en voyez pas
01:03:47il y a eu des tirs
01:03:47sur des prisons
01:03:48quand on a mis
01:03:48la loi narcotrafic
01:03:49c'était un petit signe faible
01:03:51mais c'était déjà
01:03:52au signe faible
01:03:52signe faible
01:03:53à petite échelle
01:03:55mais grande déstabilisation
01:03:56de l'Etat
01:03:57c'était ça la question
01:03:58est-ce qu'ils sont prêts
01:03:59à en passer par là
01:04:00je pense que c'est
01:04:00l'absence d'autorité
01:04:02qui provoque le désordre
01:04:04et je pense que
01:04:05plus on attend
01:04:06plus il risque d'avoir
01:04:07ce qu'on peut appeler
01:04:08des dommages collatéraux
01:04:09des injustices de fait
01:04:11des violences dans le pays
01:04:12mais plus on prend
01:04:13la situation tôt
01:04:14plus on a des chances
01:04:15d'y arriver
01:04:16de manière relativement pacifique
01:04:17on parlait de Georgia Mélonie
01:04:18alors l'Italie
01:04:19est beaucoup moins atteinte
01:04:20que la France
01:04:21il faut dire aussi
01:04:22la vérité
01:04:23mais ça se passe relativement bien
01:04:24la maîtrise des flux migratoires
01:04:26la sécurité
01:04:27pour l'instant
01:04:28il n'y a pas de démeute
01:04:29en Italie
01:04:31même Donald Trump
01:04:32bon on voit
01:04:32qu'il a envoyé l'armée
01:04:33aujourd'hui
01:04:35mais c'est à mon avis
01:04:35plus symbolique
01:04:36qu'autre chose
01:04:37et on voit bien
01:04:38qu'il obtient des résultats
01:04:40au moins sur ces plans-là
01:04:42sur ce plan régalien
01:04:43donc moi je pense
01:04:46qu'effectivement
01:04:46il y a peut-être une peur
01:04:47mais il y a aussi une difficulté
01:04:49justement pour le système actuel
01:04:50c'est-à-dire changer radicalement
01:04:52de politique
01:04:52c'est remettre en cause
01:04:53vous venez de dire
01:04:54qu'il n'y a pas de majorité
01:04:55que c'est l'immobilisme
01:04:56c'est qu'on voulait remettre en cause
01:04:57déjà des juges
01:04:58qui ont eu la loi
01:04:59vous n'avez pas
01:05:00le droit de leur donner
01:05:01c'est remettre en cause
01:05:02tous leurs récits
01:05:03tous ceux en quoi
01:05:04et tout ce qu'ils nous ont vendus
01:05:05pendant des années
01:05:06le vivre ensemble
01:05:07le ceci
01:05:08le cela
01:05:08le racisme des français aussi
01:05:11parce que les français
01:05:12étaient méchants
01:05:13systémiques
01:05:13l'insécurité est un fantasme
01:05:15je crois que le premier blocage
01:05:16il est mental
01:05:17ils ne veulent pas
01:05:18remettre en cause
01:05:19le premier blocage
01:05:20c'est les frontières
01:05:22c'est pas la peine
01:05:23d'aller imaginer
01:05:24mille choses
01:05:24plus l'Europe
01:05:25oui ça
01:05:25non mais c'est simple
01:05:27pour rétablir les frontières
01:05:28tous les pays du sud
01:05:30eux-mêmes
01:05:30on ne va pas les taxer
01:05:31j'allais dire de racisme
01:05:33bien sûr
01:05:33ou alors
01:05:34il faut vraiment tout inverser
01:05:35regardez
01:05:35qu'en Algérie
01:05:36ils savent que pour
01:05:36protéger cette cohésion nationale
01:05:38il faut des frontières
01:05:39donc tant que vous n'avez
01:05:40le sujet
01:05:40il faut une police
01:05:41mais vous avez raison
01:05:43ça veut dire remettre en cause
01:05:44le logiciel européen
01:05:45mais ça Emmanuel Macron
01:05:46il n'y avait pas
01:05:47mais pourquoi l'Allemagne
01:05:47a su le faire quelque temps
01:05:48parce qu'il s'est agi
01:05:49de fermer leurs frontières
01:05:50l'Allemagne a pu le faire
01:05:51il y a aussi une police forte
01:05:53aussi une police forte
01:05:53elle est là
01:05:54elle est forte
01:05:55ils n'ont pas une police
01:05:55aujourd'hui comme la nôtre
01:05:57où justement
01:05:58ils ont maintenant peur
01:05:59de pouvoir réagir
01:06:00et d'intervenir
01:06:01aujourd'hui c'est fini
01:06:02c'est fini
01:06:02les policiers
01:06:03ils vont devoir
01:06:04pardon je comprends
01:06:06ils sont en prison
01:06:06mais aujourd'hui
01:06:06la difficulté qu'ils ont
01:06:08et les risques
01:06:08ils en courent
01:06:09s'ils réagissent
01:06:10regardez ce qui s'est passé
01:06:10avec ce policier
01:06:12qui aujourd'hui
01:06:15justement regardez
01:06:16on a Pascal Praud
01:06:17l'a montré
01:06:18c'est un soutien
01:06:19évidemment
01:06:19au policier
01:06:20qui va devoir passer
01:06:21devant les assises
01:06:22évidemment qu'il y a eu
01:06:23un drame
01:06:24évidemment qu'il y a eu
01:06:24mort d'homme
01:06:25évidemment que c'est terrible
01:06:26pour la famille
01:06:28de Naël
01:06:29mais la famille
01:06:30de ce policier
01:06:31également
01:06:32et pour lui-même
01:06:32qui risque beaucoup
01:06:34évidemment
01:06:34et même
01:06:35je vais dire
01:06:37le maximum
01:06:38pour meurtre
01:06:40juste Frédéric Lose
01:06:41et puis Philippe
01:06:42on a détruit
01:06:43les murs fondateurs
01:06:45on a laissé faire
01:06:46et banaliser
01:06:47les agressions
01:06:49contre les agents pénitenciers
01:06:50contre les policiers
01:06:51aujourd'hui
01:06:52contre les juges
01:06:53contre les professeurs
01:06:54qui se font même égorger
01:06:55parfois
01:06:56dans les écoles
01:06:57donc on a flingué
01:06:59le on est difficile
01:07:00à accepter
01:07:01les porteurs d'autorité
01:07:01et puis au niveau pénal
01:07:04on a aussi flingué
01:07:05ce qui va avec
01:07:05la destruction
01:07:07de l'autorité
01:07:07on a flingué
01:07:08la dissuasion
01:07:08des exemples
01:07:10mais je pourrais en citer
01:07:10une centaine
01:07:11en 1994
01:07:12Pierre Méniori
01:07:14donc un gouvernement
01:07:15de droite
01:07:15a supprimé
01:07:16les peines planchées
01:07:18les peines minimum
01:07:19que les juges
01:07:20jusqu'alors
01:07:20pouvaient prononcer
01:07:21vous voyez donc
01:07:22il y a toute une idéologie
01:07:23qui a un travail de sape
01:07:25en 2014
01:07:26Christiane Taubira
01:07:28a supprimé
01:07:29la révocation
01:07:30obligatoire
01:07:31du sursis
01:07:32ce qui fait qu'aujourd'hui
01:07:32on a des voyous
01:07:33qui cumulent
01:07:35des peines de prison
01:07:35avec sursis
01:07:36sursis
01:07:36alors c'est aussi simple
01:07:37qui s'accumule
01:07:38et donc on a flingué
01:07:39la dissuasion
01:07:40il faut revenir
01:07:41à ce que disait
01:07:42Beccaria
01:07:43ce penseur
01:07:45du 18ème siècle
01:07:46il faut des peines
01:07:46rapides
01:07:47certaines
01:07:48des courtes peines
01:07:49dès le début
01:07:49donc au-delà
01:07:51des rustines
01:07:52et de la politique
01:07:53des rustines
01:07:53parce qu'on fait
01:07:54que des rustines
01:07:55et de la communication
01:07:55il faut se plonger
01:07:58repenser
01:07:59les fondements
01:08:00idéologiques
01:08:01législatifs
01:08:02et trouver
01:08:02un consensus
01:08:03sur la sécurité
01:08:04et trouver des juges
01:08:06qui n'appliquent pas
01:08:07systématiquement
01:08:08le minimum
01:08:09il y en a
01:08:10voire en il y en a
01:08:11moi à un moment
01:08:12j'assure
01:08:13les juges
01:08:13il y en a
01:08:14mais il y en a
01:08:15on prend d'affinées
01:08:16précautions oratoires
01:08:17à chaque fois
01:08:18pour dire
01:08:18une toute petite minorité
01:08:21de juges
01:08:22pardonnez-moi
01:08:22mais si les politiques
01:08:23avaient construit
01:08:24les places de prison
01:08:25promis
01:08:25peut-être que les juges
01:08:26jugeraient
01:08:26à mes consciences
01:08:28qu'on leur donne l'heure
01:08:29justement
01:08:29de ne pas emprisonner
01:08:31parce qu'il n'y a pas de place
01:08:32donc à un moment
01:08:32c'est une réalité
01:08:33on ne peut pas leur tomber
01:08:34vous nous confirmez
01:08:35Frédéric Lose
01:08:36il y a des circulaires
01:08:36du ministre de la justice
01:08:38et du garde des Sceaux
01:08:39il y a la circulaire
01:08:40Belloubet
01:08:41en plein Covid
01:08:42subrétissement
01:08:43à bas bruit
01:08:44qui en a profité
01:08:45pour dire
01:08:45vous allez
01:08:46dégager de prison
01:08:48pratiquement
01:08:4810 000 prisonniers
01:08:50que la police
01:08:51et la gendarmerie
01:08:52a eu
01:08:52un mal fou
01:08:53à mettre en prison
01:08:55c'est-à-dire
01:08:56rassembler des preuves
01:08:56des gens qui sont dangereux
01:08:58avec des victimes
01:08:59etc
01:08:59on nous a demandé
01:09:01à l'occasion du Covid
01:09:03de mettre dehors
01:09:0410 000 personnes
01:09:05après il y a des instructions
01:09:06vous vous rendez compte
01:09:0710 000
01:09:07la prison doit être
01:09:10l'exception
01:09:11et on a supprimé
01:09:12les très courtes
01:09:13peines de prison
01:09:14mais on a regardé
01:09:15à l'époque
01:09:15c'était presque 15 000
01:09:17c'était censé être
01:09:18des fans de peines
01:09:19et il y avait
01:09:20tout et n'importe quoi
01:09:21et c'était censé
01:09:22être à l'exclusion
01:09:23des peines de prison
01:09:25pour certains délits
01:09:26gravissimes
01:09:27et là aussi
01:09:28ça n'était pas respecté
01:09:28quelqu'un qui fait ça
01:09:30il a une responsabilité
01:09:31ou pas ?
01:09:32il y a un rapport
01:09:34qui vient d'arriver
01:09:34sur le bureau
01:09:35de Gérald Darmanin
01:09:35qui recommande
01:09:36la même chose
01:09:36Gérald Darmanin
01:09:37ne le fera pas
01:09:37mais il y a un rapport
01:09:38qui a été commandé
01:09:39par 10 000 euros
01:09:40où on recommande
01:09:40de libérer massivement
01:09:41la politique pénale
01:09:43en France
01:09:44depuis des années
01:09:45elle se résume
01:09:46en une maxime
01:09:48d'une férocité
01:09:51totale
01:09:52avec les faibles
01:09:53et d'une lâcheté
01:09:54totale
01:09:55avec les forts
01:09:56Judith parlait
01:09:57très justement
01:09:58des gilets jaunes
01:09:58vous avez vu
01:09:59le nombre de gilets jaunes
01:10:00éborgnés à coups
01:10:01de LBD
01:10:01qui ont eu
01:10:02des peines de prison
01:10:03très dures
01:10:03qui se sont fait cartonner
01:10:05un peu partout
01:10:06en France
01:10:07vous avez vu
01:10:08le même nombre
01:10:08de blessés
01:10:09lors des émeutes
01:10:09de l'été 2023
01:10:10alors écoutez
01:10:11moi je ne veux pas
01:10:12qu'il y ait de blessures
01:10:13d'un côté
01:10:13on est pas pour
01:10:16mais quand vous voyez
01:10:18la différence de répression
01:10:19c'est quand même
01:10:20une incitation
01:10:20et deuxième chose
01:10:21ils n'ont pas eu peur
01:10:22il fallait mater
01:10:24les gilets jaunes
01:10:25oui il fallait mater
01:10:25les gilets jaunes
01:10:26mais il ne fallait pas
01:10:28mater les pillards
01:10:29voilà
01:10:29et deuxième chose
01:10:30quand vous voyez
01:10:31que maintenant
01:10:31vous allez prendre
01:10:31135 euros
01:10:32si vous fumez
01:10:33sur une plage
01:10:35c'est quand même
01:10:35fabuleux
01:10:35avec Mme Borne
01:10:36qui n'avait pas de problème
01:10:37pour vapoter
01:10:38en plein hémicycle
01:10:39je peux vous dire
01:10:39que l'exemple
01:10:40vient vraiment d'en
01:10:40mais justement
01:10:41il va y avoir
01:10:42un problème
01:10:43aujourd'hui
01:10:45des gens lambda
01:10:46de consentement
01:10:48au respect
01:10:49effectivement
01:10:49de la loi
01:10:50parce qu'ils se disent
01:10:50il n'y a pas de raison
01:10:51quand vous voyez
01:10:52qu'aujourd'hui
01:10:52à la RATP
01:10:53on dit aux contrôleurs
01:10:54allez contrôler
01:10:55plutôt ceux
01:10:56qui sont d'apparence
01:10:57bien
01:10:58costume cravate
01:10:59bien au niveau
01:11:00de la tenue
01:11:00etc
01:11:01parce que vous êtes sûr
01:11:02qu'ils vous payeraient
01:11:02l'amende
01:11:03parce qu'ils savent
01:11:03parfaitement
01:11:04que s'ils contrôlent
01:11:05la racaille
01:11:06et moi j'ai été témoin
01:11:07de ça
01:11:07vous pouvez être certain
01:11:09qu'ils vont être malmenés
01:11:10par cette racaille
01:11:11et qu'ils vont les laisser partir
01:11:12et en même temps
01:11:15il y a beaucoup
01:11:16de prises de parole
01:11:16je ne le dis pas
01:11:17pour être équilibré
01:11:18parce que je le pense
01:11:18sincèrement
01:11:19de français d'origine
01:11:21de français immigrés
01:11:22de deuxième
01:11:23troisième génération
01:11:23qui ne disent pas
01:11:25en mon nom
01:11:25qui ont honte
01:11:26de ce qui se passe
01:11:26pendant des années
01:11:28il a été dit
01:11:29mais où ils sont
01:11:30il y a les patriotes
01:11:32de la diversité
01:11:33quand on parle
01:11:34de Raquel
01:11:35c'est à l'heure
01:11:35que cette bien-pensance
01:11:36notamment la gauche
01:11:38même la droite
01:11:39parce qu'elle est contaminée
01:11:40si je puis dire
01:11:41ils pensent que
01:11:41si on parle de racaille
01:11:43ou de ces jeunes
01:11:44issus de l'immigration
01:11:45qui foutent le bordel
01:11:46moi par exemple
01:11:47issus de l'immigration
01:11:48je vais me sentir visée
01:11:49mais absolument pas
01:11:50et c'est justement
01:11:51ce que disent
01:11:51ces jeunes-là
01:11:52qui ont pris la parole
01:11:53ce qu'ils disent encore
01:11:54vous avez écouté comme moi
01:11:56Sonia
01:11:56c'est formidable
01:11:57ce qu'ils disent
01:11:57ils pointent
01:11:59ils disent
01:11:59on ne veut pas
01:12:01être amalgamé
01:12:02vous nous foutez la honte
01:12:03vous êtes de la racaille
01:12:04vous êtes des sauvages
01:12:05et ça c'est important
01:12:06parce qu'on en a marre
01:12:08et on en a marre
01:12:09de cette bien-pensance
01:12:10qui nous amalgame
01:12:11qui nous enferme
01:12:12et qui eux aussi
01:12:13nous prennent en otage
01:12:15on en a marre
01:12:16de ce néocolonialisme
01:12:17et ce racisme
01:12:18qui ne veut pas dire son nom
01:12:20excusez-moi
01:12:20c'est bien dit
01:12:22je crois que ça mérite
01:12:23une pause
01:12:23et c'est tout
01:12:24et on se retrouve juste après
01:12:25on va retrouver Henri Dansel
01:12:27vous êtes d'accord ?
01:12:28grand plaisir
01:12:28on va aller avec lui
01:12:29marcher les quelques kilomètres
01:12:31peut-être qu'il doit rester
01:12:32quelques mètres
01:12:32avant d'arriver à Chartres
01:12:34évidemment magnifique
01:12:35vous la connaissez
01:12:36la cathédrale de Chartres ?
01:12:37bien sûr
01:12:37oui
01:12:38tous ?
01:12:39bien sûr
01:12:39bien sûr
01:12:40vous avez fait le tour
01:12:42des cathédrales
01:12:42j'en ai fait quelques-unes
01:12:44pas autant qu'Henri Dansel
01:12:45Tour de France
01:12:46voilà je suis petit joueur
01:12:47par rapport à ça
01:12:47on va lui demander
01:12:48parce qu'au bout d'un moment
01:12:49est-ce que toutes les cathédrales
01:12:51est-ce qu'il est émerveillé ?
01:12:53au bout d'un moment
01:12:55peut-être
01:12:55il y en a quand même certaines
01:12:56qui sont uniques
01:12:57singulières, magnifiques
01:12:58on va lui demander
01:12:58je crois qu'il n'est jamais lassé
01:12:59j'en ai revisité une
01:13:00il n'y a pas longtemps
01:13:01à Reims
01:13:01et quand on voit le nom
01:13:02de tous les rois de France
01:13:03qui ont été couronnés là
01:13:04ça fait quelque chose
01:13:05nous sommes d'accord
01:13:06à toute suite
01:13:07dans quelques instants
01:13:12nous serons à Chartres
01:13:13avec Henri Dansel
01:13:14mais tout d'abord
01:13:15le rappel des titres
01:13:16avec vous Sommayère
01:13:17de l'actualité
01:13:18Sonia, les abysses
01:13:19le Groenland, l'Antarctique
01:13:21ou la haute mer
01:13:21ne sont pas à vendre
01:13:23c'est ce qu'a martelé
01:13:24Emmanuel Macron
01:13:25lors du coup d'envoi
01:13:25du sommet des océans
01:13:27qui s'est ouvert ce matin
01:13:28à Nice
01:13:29réponse faite à destination
01:13:31de Donald Trump
01:13:31qui a dit convoiter
01:13:32le Groenland
01:13:33lors de sa prise de pouvoir
01:13:34il y a quelques jours
01:13:35du voyage du chef de l'Etat
01:13:36qui est attendu sur place
01:13:38en fin de semaine
01:13:39le troisième spéléologue
01:13:41coincé depuis hier après-midi
01:13:43dans une grotte de l'Isère
01:13:44a enfin été secouru
01:13:45le jeune homme de 25 ans
01:13:47blessé au bras
01:13:48et souffrant d'hypothermie
01:13:49était coincé
01:13:49par des blocs de pierre
01:13:51et était accompagné
01:13:52de deux autres spéléologues
01:13:53qui eux ont pu être
01:13:54secourus hier
01:13:55et puis la garde nationale
01:13:58déployée à Los Angeles
01:13:59aux Etats-Unis
01:14:00à la demande de Donald Trump
01:14:01objectif
01:14:02juguler les manifestations
01:14:04contre la politique migratoire
01:14:06du président américain
01:14:07des manifestations
01:14:08qui hier ont tourné
01:14:09à l'affrontement
01:14:10avec la police
01:14:10qui a dû procéder
01:14:11à quelques arrestations
01:14:12Merci Sommayat
01:14:16on va prendre la direction
01:14:17de Chartres
01:14:17où les pèlerins sont arrivés
01:14:19il y a quelques instants
01:14:21je vous rappelle
01:14:22qu'on suit cette forme
01:14:23de transhumance
01:14:24spirituelle et physique
01:14:263 jours
01:14:2797 kilomètres
01:14:29merci Henri d'Anselme
01:14:31d'être avec nous
01:14:32je crois que vous êtes déjà arrivés
01:14:34voilà
01:14:34ben oui
01:14:34on voit
01:14:35magnifique évidemment
01:14:36la cathédrale de Chartres
01:14:38ça a été exaltant
01:14:39de vous suivre
01:14:40depuis quelques jours
01:14:42et de voir tous ces pèlerins
01:14:43qui arrivent à s'extraire
01:14:44du temps
01:14:45en groupe
01:14:46est-ce qu'il vous est arrivé
01:14:48à plusieurs reprises
01:14:49de lever votre regard
01:14:50vers quelque chose
01:14:51qui vous dépasse
01:14:51comme vous le dites souvent
01:14:52tout au long de cette marche
01:14:54écoutez chère Sonia
01:14:58il suffit de lever le regard
01:14:59vers ce qu'il y a derrière moi
01:15:01les deux flèches
01:15:02de la cathédrale de Chartres
01:15:03je ne sais pas
01:15:04si vous m'entendez bien
01:15:06si le réseau
01:15:07frise un peu
01:15:08c'est parce qu'il y a
01:15:09énormément de monde
01:15:11imaginez
01:15:1319 000 pèlerins
01:15:14qui sont en train
01:15:15d'arriver à Chartres
01:15:16autant vous dire
01:15:17qu'il y a de l'ambiance
01:15:17dans la rue
01:15:18ah non
01:15:19on vous entend
01:15:20c'est un peu haché
01:15:20mais pour la beauté
01:15:21de l'image
01:15:22et puis de ce pèlerinage
01:15:23on va vous garder
01:15:24cher Henri
01:15:25alors ce qui est incroyable
01:15:26quand on vous suit
01:15:28là je vous ai écouté
01:15:29à plusieurs reprises
01:15:29sur CNew
01:15:30c'est tout ce qui se passe
01:15:31tout au long de ce pèlerinage
01:15:32c'est à dire
01:15:32combien on arrive rapidement
01:15:33à s'ouvrir aux autres
01:15:35à discuter très rapidement
01:15:37y compris de sa vie
01:15:38intime
01:15:39et de sa vie tout court
01:15:40avec les autres
01:15:41alors je suppose
01:15:41que vous ne l'avez pas fait
01:15:42avec les 19 000 autres pèlerins
01:15:44mais malgré tout
01:15:44ça va rester
01:15:45comme à chaque fois
01:15:46c'est une tradition pour vous
01:15:48un moment inoubliable
01:15:49Henri on a du mal
01:15:55à vous joindre
01:15:55on a du mal
01:15:58à vous entendre
01:15:59on va vous écouter
01:16:00dans quelques instants
01:16:01revoir cette image
01:16:02de la cathédrale de Chartres
01:16:03est-ce que vous savez
01:16:04que la cathédrale de Chartres
01:16:05a une place particulière
01:16:09et elle a une relique
01:16:11un peu comme
01:16:12la couronne d'épines
01:16:13de Notre-Dame
01:16:14vous le savez ?
01:16:14ah non
01:16:15vous m'entendez Henri
01:16:17est-ce que vous pouvez
01:16:18me le confirmer
01:16:18oui tout à fait
01:16:23la cathédrale de Chartres
01:16:25a plusieurs trésors
01:16:27déjà elle fête cette année
01:16:28c'est 1000 ans
01:16:28et en plus elle possède
01:16:29à l'intérieur
01:16:30le voile
01:16:31de la Vierge Marie
01:16:32voilà je le savais bien
01:16:34et vous avez visité
01:16:36je le disais tout à l'heure
01:16:37Henri
01:16:37près de 150
01:16:38ou un peu plus
01:16:39cathédrales
01:16:39c'est un tour de France
01:16:40est-ce qu'on se lasse
01:16:42ou est-ce qu'à chaque fois
01:16:43il y a quand même
01:16:43une cathédrale
01:16:44qui est quand même
01:16:44quelque chose de singulier
01:16:45de particulier du NIC
01:16:47jamais on ne se lasse
01:16:53jamais de visiter
01:16:55des cathédrales
01:16:56j'en veux pour preuve
01:16:57les délinages à Chartres
01:16:59admirer cette merveille
01:17:00du gothique du Moyen-Âge
01:17:02dans les cathédrales
01:17:03il y a toujours
01:17:03quelque chose
01:17:04à aller chercher
01:17:04que ce soit
01:17:05dans la matière
01:17:06ou à l'intérieur
01:17:07de nous-mêmes
01:17:08on vous entend mieux Henri
01:17:11alors comment on peut
01:17:12décrire un pèlerinage
01:17:13est-ce qu'on peut dire
01:17:14que c'est une transhumance
01:17:15sacrée
01:17:16est-ce que je peux
01:17:17utiliser ce mot
01:17:18oui vous avez le droit
01:17:22c'est complètement sacré
01:17:23je sais combien
01:17:25ce mot vous tient à coeur
01:17:26c'est exactement ça
01:17:27dans un pèlerinage
01:17:30on passe d'un point A
01:17:32à un point B
01:17:33mais la véritable destination
01:17:35elle est intérieure
01:17:36on va chercher ce qui nous dépasse
01:17:39comme ça
01:17:40Henri je vous remercie
01:17:43parce qu'on ne vous entend pas
01:17:44très bien
01:17:45mais on voit votre magnifique sourire
01:17:46après 3 jours
01:17:47et 97 kilomètres
01:17:48bravo de le garder ainsi
01:17:50mais on sait que ce qui vous porte
01:17:52évidemment
01:17:52va au-delà de la fatigue physique
01:17:54qui est réelle
01:17:55on pense évidemment
01:17:56à tous ces pèlerins
01:17:56je sais que c'est une tradition
01:17:58pour vous
01:17:58depuis petit
01:17:59depuis que vous marchez
01:18:00vous faites
01:18:00ce genre de pèlerinage
01:18:02on va continuer
01:18:03évidemment à vous suivre
01:18:05à vous donner la parole
01:18:06sur ce nous
01:18:06je vous remercie
01:18:07vraiment
01:18:08Tour de France
01:18:09je rappelle le titre
01:18:10de l'ouvrage
01:18:11d'Henri
01:18:13chez Fayard
01:18:14sur le chemin
01:18:15des cathédrales
01:18:16alors là
01:18:16nous ne sommes pas
01:18:17sur le chemin
01:18:17des cathédrales
01:18:18on est sur le chemin
01:18:19du Loiret
01:18:19c'est une réunion
01:18:20grande hors nature
01:18:21on va en parler
01:18:22avec Dunia Tengour
01:18:23qui nous y attend
01:18:24notre journaliste
01:18:25qui est sur place
01:18:26autour du RN
01:18:27qui a rassemblé
01:18:28Dunia
01:18:28ses alliés européens
01:18:29dont le hongrois
01:18:30Victor Orban
01:18:31ou encore l'italien
01:18:32Matteo Selvini
01:18:33on va voir dans quelques instants
01:18:35la photo qu'a publiée
01:18:36Marine Le Pen
01:18:37sur son compte Socialix
01:18:38on va l'analyser
01:18:39avec Thomas Bonnet
01:18:39en plateau
01:18:40mais tout d'abord
01:18:41sur l'ambiance
01:18:42sur place
01:18:42et le message
01:18:43que veut passer le RN
01:18:44quel est-il ?
01:18:45Alors vous pouvez peut-être
01:18:50le voir derrière moi
01:18:51chère Sonia
01:18:52il y a la prise de parole
01:18:54en ce moment même
01:18:55de Victor Orban
01:18:57le premier ministre hongrois
01:18:58et c'est ici
01:18:59vous l'avez dit
01:19:00dans ce petit village
01:19:01de Bourmont
01:19:01sur Vernissons
01:19:02dans le Loiret
01:19:03que se sont réunis
01:19:05et bien aujourd'hui
01:19:06les Patriotes Européens
01:19:07un événement autour
01:19:08de Marine Le Pen
01:19:10Jordan Bardella
01:19:10pour fêter
01:19:11et bien la victoire
01:19:12aux Européennes
01:19:13il y a un an
01:19:14jour pour jour
01:19:15les organisateurs
01:19:16parlent ici
01:19:16de 5000 participants
01:19:18c'est vrai qu'il y a
01:19:19du monde
01:19:20donc parmi les invités
01:19:22de marque
01:19:22je vous l'ai dit
01:19:22derrière moi
01:19:23Victor Orban
01:19:24et juste avant
01:19:25il y avait la prise de parole
01:19:26du vice-premier ministre
01:19:27italien Matteo Salvini
01:19:29alors qu'il vient
01:19:30de prendre la parole
01:19:31dans un discours
01:19:32très offensif
01:19:33alors de
01:19:33ce qu'on a pu retenir
01:19:35c'est qu'il parlait
01:19:35notamment de fermer
01:19:37les mosquées
01:19:37et les écoles
01:19:38coraniques illégales
01:19:40alors l'objectif
01:19:41de ce rassemblement
01:19:42Sonia
01:19:42c'est bien sûr
01:19:44de fédérer
01:19:44les mouvements
01:19:45de la droite
01:19:45souverainiste
01:19:46nationaliste
01:19:48européenne
01:19:48autour d'un seul
01:19:49et même projet
01:19:50la souveraineté
01:19:51défense des frontières
01:19:53de l'identité
01:19:54le rassemblement national
01:19:55et son président
01:19:56entendent bien
01:19:57et bien rappeler
01:19:58ce score historique
01:20:00qui a été fait
01:20:01l'année dernière
01:20:0232%
01:20:03on le rappelle
01:20:04des prises
01:20:04des paroles
01:20:05des leaders
01:20:06se suivent ici
01:20:07Marine Le Pen
01:20:08et Jordan Bardella
01:20:09vont prendre la parole
01:20:10juste après
01:20:11Victor Orban
01:20:13Merci
01:20:14Dunia
01:20:15Dunia Tengor
01:20:16en direct
01:20:16et en duplex
01:20:17depuis le Loiret
01:20:18alors la photo
01:20:19on va vous la montrer
01:20:20mais avant de la montrer
01:20:21expliquons le contexte
01:20:22nos téléspectateurs
01:20:23le connaissent
01:20:24alors c'est pas de la petite politique
01:20:25certains peuvent dire
01:20:26qu'on voit les choses
01:20:28avec un aspect politicien
01:20:30non
01:20:30vous savez ce qui s'est passé
01:20:31en Nouvelle-Calédonie
01:20:32ce qu'a dit Marine Le Pen
01:20:33cher Thomas
01:20:34à propos de Jordan Bardella
01:20:36qui ne maîtriserait pas
01:20:37tous les dossiers
01:20:38et surtout les dossiers
01:20:39ultramarins
01:20:39en tous les cas
01:20:40en l'occurrence
01:20:41ceux de la Nouvelle-Calédonie
01:20:43puis juste après
01:20:44Jordan Bardella
01:20:44s'est exprimé
01:20:45et puis maintenant
01:20:46il y a cette photo
01:20:48alors de quoi est-elle le nom
01:20:49voyons cette photo
01:20:50Marine Le Pen
01:20:50Jordan Bardella
01:20:52Marine Le Pen
01:20:53qui se penche
01:20:54sur Jordan Bardella
01:20:54qui écrit
01:20:55semble-t-il son discours
01:20:56une enseignante
01:20:57qui se penche
01:20:58sur son discours
01:20:59vous voyez
01:20:59une forme de
01:21:01complicité
01:21:02il a toujours dit
01:21:03que c'était son mentor
01:21:04son inspiration
01:21:05l'image illustre ça
01:21:07quand même
01:21:08je trouve assez remarquable
01:21:10alors c'est vrai
01:21:10il y a ces petites
01:21:11dissensions parfois
01:21:12mais on est donc
01:21:13effectivement
01:21:14à un an
01:21:15ils sont
01:21:15pardon
01:21:15entreprendre
01:21:16rien par rapport
01:21:17aux autres parties
01:21:18un parti qui a un dauphin
01:21:20choisi
01:21:21voilà
01:21:21ça s'est rarement bien passé
01:21:23et là
01:21:23il faut dire que les dissensions
01:21:24sont quand même minimes
01:21:25c'est là où je voulais en venir
01:21:26c'est qu'on a un an
01:21:27de la dissolution
01:21:27un an également
01:21:28du score des élections européennes
01:21:29qui a été absolument considérable
01:21:30pour le RN
01:21:31plus de 31%
01:21:31l'année qui vient de s'écouler
01:21:33pour le RN a été quand même
01:21:34particulière
01:21:34il y a eu évidemment
01:21:35le front républicain
01:21:36qui a été plus fort que jamais
01:21:38sur un point de vue
01:21:39plus personnel
01:21:39il y a eu le décès
01:21:40de Jean-Marie Le Pen
01:21:41il y a eu quand même
01:21:42un certain nombre d'événements
01:21:43évidemment le procès
01:21:44de Marine Le Pen
01:21:45donc ça fait depuis
01:21:45l'année assez compliqué
01:21:46politiquement
01:21:47et malgré tout
01:21:48quand vous regardez
01:21:48les sondages aujourd'hui
01:21:49le RN est très très haut
01:21:50peut-être même plus haut
01:21:51encore qu'il y a un an
01:21:52et on a l'impression
01:21:53que finalement
01:21:53ils sont même ressortis
01:21:54renforcés de cette année
01:21:56d'une certaine manière
01:21:56alors il y aura encore
01:21:57des difficultés
01:21:58il y aura encore
01:21:58des échéances
01:21:59malgré tout
01:22:00force est de constater
01:22:01qu'ils arrivent encore
01:22:01à garder l'adhésion
01:22:02d'une grande partie
01:22:03de leur électorat
01:22:04et de ne pas être
01:22:05et malgré Bruno Retailleau
01:22:07malgré Reconquête
01:22:08malgré tout cela
01:22:09il reste la force politique
01:22:10de droite aujourd'hui
01:22:11la plus forte
01:22:12dans les sondages
01:22:13et ils sont en plus aidés
01:22:14par justement
01:22:15tous les mouvements européens
01:22:16qui eux aussi
01:22:16ont une très forte dynamique
01:22:17le Portugal
01:22:18l'Italie
01:22:19l'Espagne
01:22:19la Pologne
01:22:20il y a énormément
01:22:21d'exemples
01:22:21où la droite nationaliste
01:22:23s'empare du pouvoir
01:22:24et non
01:22:24aucun intérêt
01:22:26à une dissolution
01:22:27évidemment
01:22:27alors aucun intérêt
01:22:29ce serait un pari compliqué
01:22:31parce qu'il faudrait
01:22:32remporter les législatives
01:22:33mais c'est aussi
01:22:34peut-être le seul moyen
01:22:35pour Marine Le Pen
01:22:37d'être candidate
01:22:38changer la loi
01:22:39et pouvoir y aller
01:22:40parce que je crois
01:22:41que ça se passe
01:22:42relativement bien
01:22:42mais que malgré tout
01:22:43elle a une épaisseur
01:22:45une expérience
01:22:46qui fait que c'est
01:22:47une candidate
01:22:48beaucoup plus naturelle
01:22:49que Jordan Bardella
01:22:50mais vous avez raison
01:22:51de le souligner
01:22:51on accuse souvent
01:22:53le rassemblement national
01:22:54de populisme
01:22:55en les dénigrant
01:22:57je trouve qu'ils font preuve
01:22:57d'une assez grande
01:22:58dignité
01:22:59compte tenu
01:23:01des circonstances
01:23:02oui enfin
01:23:03on pourrait dire dignité
01:23:04et puis on pourrait dire
01:23:06aussi recul
01:23:08ou retrait
01:23:08ou discrétion
01:23:09peut-être trop d'ailleurs
01:23:10on sait que dans les sondages
01:23:12rien ne marche aussi bien
01:23:13que le silence
01:23:14vous êtes assuré
01:23:15d'être populaire
01:23:16quand vous vous taisez
01:23:18et là il se trouve
01:23:19que les circonstances politiques
01:23:20dont le rassemblement national
01:23:22n'était pas maître
01:23:23lui ont d'une certaine façon
01:23:28donné une position
01:23:30de confort
01:23:31ils n'exercent pas le pouvoir
01:23:32donc ils ne subissent pas
01:23:34les problèmes d'impopularité
01:23:37liés à une éventuelle déception
01:23:39de leurs électeurs
01:23:40ils se mêlent assez peu
01:23:42en fait du débat politique
01:23:43puisque c'est la France insoumise
01:23:46qui s'occupe
01:23:47d'animer
01:23:48de prendre la scène
01:23:50et de monopoliser
01:23:52le débat
01:23:53ils en font un minimum
01:23:54et comme toujours
01:23:56ça leur rapporte
01:23:57en termes de pot de fer
01:23:58Vous parlez de la France insoumise
01:23:59Judith
01:23:59je voudrais vous interroger
01:24:01aussi Frédéric Lowe
01:24:02en termes de maintien de l'ordre
01:24:03puisque après
01:24:04après que le bateau
01:24:06où se trouvait Rima Hassan
01:24:08après qu'il était arraisonné
01:24:10et bien celle-ci
01:24:11a appelé à une véritable
01:24:12enfin une véritable
01:24:13appelée à une manifestation
01:24:14d'ailleurs tout comme
01:24:15Jean-Luc Mélenchon
01:24:15dès ce soir
01:24:17place de la République
01:24:18comment ça se passe d'ailleurs
01:24:19ce sont des manifestations
01:24:20qui sont autorisées
01:24:22il y a une possibilité
01:24:23ou pas
01:24:23il y a une réflexion
01:24:24sur le fait de les interdire
01:24:25après tout ce qu'on a vécu
01:24:26ces derniers jours
01:24:27Il y a un cadre juridique
01:24:28pour se rassembler
01:24:30et manifester en France
01:24:31le cadre juridique
01:24:33c'est pas une autorisation
01:24:34c'est plutôt
01:24:35une déclaration préalable
01:24:36mais c'est encadré
01:24:37puisque la liberté des uns
01:24:38s'arrête là où commence
01:24:39celle des autres
01:24:40dans la capitale
01:24:41donc là je ne sais pas
01:24:42si une demande
01:24:44a été faite
01:24:45de rassemblement
01:24:46ou de manifestation
01:24:47avec les
01:24:48notamment les organisateurs
01:24:50après le préfet de police
01:24:52s'il estime
01:24:53que la finalité
01:24:54de la manifestation
01:24:55ou les moyens
01:24:56ou des éléments
01:24:57qu'il a en sa possession
01:24:58font qu'il doit l'interdire
01:24:59il peut l'interdire
01:25:01mais c'est quand même
01:25:01assez rarissime
01:25:02généralement
01:25:03on l'encadre
01:25:04parce que depuis
01:25:05le conseil d'état
01:25:06un arrêt de 1933
01:25:07on vous dit
01:25:10la liberté
01:25:11et la règle
01:25:11la restriction de police
01:25:12d'exception
01:25:13après si la manifestation
01:25:15dégénère au niveau
01:25:16de ses slogans
01:25:17ou sur la voie publique
01:25:18elle peut être considérée
01:25:20comme un attroupement
01:25:21et on peut procéder
01:25:23à des sommations
01:25:24pour y mettre fin
01:25:25donc vous voyez
01:25:25il y a ou un cadre juridique
01:25:26avant
01:25:27ou en fonction
01:25:28de la nature
01:25:29de la manifestation
01:25:29je crois qu'il y avait eu
01:25:31un cas pardonnez-moi
01:25:32où elle avait été
01:25:32enfin le préfet de police
01:25:34ne voulait pas qu'elle se tienne
01:25:35où ça a été cassé
01:25:36par le tribunal administratif
01:25:37oui bien sûr
01:25:37il peut y avoir un référé
01:25:39devant un référé liberté
01:25:40je crois
01:25:40devant le tribunal administratif
01:25:42parce que tout doit être fait
01:25:45et mis en oeuvre
01:25:45pour que la liberté
01:25:47de manifester
01:25:48puisse se passer
01:25:49on a beaucoup vu
01:25:50la liberté de manifester
01:25:51on a surtout vu
01:25:52la liberté de casser
01:25:53ces derniers
01:25:53je ne le dis pas à vous
01:25:54je dis voilà
01:25:55la position
01:25:57juridique
01:25:58que j'ai présenté
01:25:59de façon sommaire
01:26:00après évidemment
01:26:01si on avait su à l'avance
01:26:04qu'après la victoire
01:26:05du PSG
01:26:06on aurait eu
01:26:07en fait là
01:26:08ce n'était pas des manifestations
01:26:09mais probablement
01:26:10on aurait interdit
01:26:11le périmètre
01:26:12on aurait pu interdire
01:26:13on le savait
01:26:13on le savait
01:26:15mais la décision
01:26:16revient au décisionnaire
01:26:18comme on dit
01:26:19alors est-ce qu'il est décisionnaire
01:26:21écoutons le ministre
01:26:22Jean-Noël Barraud
01:26:23sur la flottie
01:26:24et le bateau
01:26:25entre guillemets
01:26:26humanitaire
01:26:26nous avons six ressortissants
01:26:29français
01:26:29à bord
01:26:30de ce voilier
01:26:31nous avons pris
01:26:32la tâche
01:26:32avec les autorités
01:26:34israéliennes
01:26:35en amont
01:26:35pour prévenir
01:26:36tout incident
01:26:36nous avions d'ailleurs
01:26:37alerté
01:26:39les membres
01:26:40de cet équipage
01:26:42ou en tout cas
01:26:42les ressortissants français
01:26:43sur les risques
01:26:44auxquels il s'exposait
01:26:45puis depuis
01:26:46l'arraisonnement
01:26:47de ce navire
01:26:48par les autorités
01:26:49israéliennes
01:26:50nous avons demandé
01:26:51à pouvoir exercer
01:26:52ce que l'on appelle
01:26:52la protection consulaire
01:26:54c'est-à-dire
01:26:54la protection
01:26:55par les agents
01:26:56du consulat français
01:26:58sur place
01:26:58vis-à-vis
01:26:59de nos ressortissants
01:27:01nous souhaitons pouvoir
01:27:02entrer en contact
01:27:03avec eux
01:27:03dès qu'ils rentreront
01:27:05sur le territoire israélien
01:27:06pour pouvoir
01:27:07leur permettre
01:27:07de rentrer
01:27:08dès que possible
01:27:09sur le territoire national
01:27:10il est vraiment
01:27:15en dessous de tout
01:27:15Jean-Noël Barraud
01:27:16je rappelle
01:27:17qu'il y a quelques jours
01:27:18il critiquait
01:27:19il qualifiait
01:27:20Xavier Dreyancourt
01:27:21qui est un ancien ambassadeur
01:27:22d'extrême droite
01:27:23pour ne pas avoir
01:27:24répondre aux questions
01:27:25qu'il gênait
01:27:26sur Boilem sans salle
01:27:27là il fait comme si
01:27:28Israël était
01:27:30un pays totalitaire
01:27:31qui allait kidnapper
01:27:33Rima Hassan
01:27:34il est dans la même rhétorique
01:27:35que l'extrême gauche
01:27:37et il oublie une chose
01:27:38au passage
01:27:38moi ce que j'attendra
01:27:39d'un ministre des affaires étrangères
01:27:40on sait maintenant
01:27:41que le cerveau
01:27:41de cette opération
01:27:42est un membre du Hamas
01:27:43en Europe
01:27:44va-t-il y avoir
01:27:44des sanctions
01:27:45contre Rima Hassan
01:27:46est-ce qu'on va enquêter
01:27:47sur la manière
01:27:47dont ça a été organisé
01:27:50donc c'est une humiliation
01:27:53de l'entendre
01:27:54je ne sais pas
01:27:54comment le dire autrement
01:27:57en réalité
01:27:58on l'avait dit
01:27:59comme il faut
01:28:00mais ça nous permet aussi
01:28:01de penser évidemment
01:28:02à notre compatriote
01:28:03à Boilem sans salle
01:28:04et c'est vrai que
01:28:05de les voir s'exprimer
01:28:06ainsi sur
01:28:08si ressortissants
01:28:09dont on est sûr
01:28:09qu'Israël
01:28:10va les réunir
01:28:11assez rapidement
01:28:12Israël a prévu
01:28:14de les expulser
01:28:15donc courageusement
01:28:17Jean-Noël Barraud
01:28:19montre les muscles
01:28:20vis-à-vis d'une démocratie
01:28:21qui fait un peu
01:28:22le désir
01:28:22virait ses indésirables
01:28:24un peu plus
01:28:25face à Téloud
01:28:25je crois que c'est peut-être
01:28:28trop de monde
01:28:28c'est vraiment pathétique
01:28:29totalement pathétique
01:28:31mais c'est triste aussi
01:28:32évidemment
01:28:32pour Balaam sans salle
01:28:34et Kamel Daoud
01:28:35qui a eu aussi
01:28:36à partir
01:28:37avec l'Italie
01:28:38je ne sais pas
01:28:39s'il y a eu un mot
01:28:40d'ailleurs
01:28:40du ministre des affaires
01:28:41des étrangères
01:28:41je crois Kamel Daoud
01:28:42et des mandats d'arrêt
01:28:43internationales
01:28:44il ne peut plus voyager
01:28:44Merci d'avoir réagi
01:28:47à toute cette actualité
01:28:48dense
01:28:49parfois tragique
01:28:50très souvent malheureusement
01:28:51mais aussi avec
01:28:52comme dans un tableau
01:28:53de la lumière
01:28:54quand on a vu
01:28:55le sourire d'Henri d'Anselme
01:28:56alors on n'a pas pu
01:28:57bien l'entendre
01:28:58peut-être qu'il interviendra
01:29:00de nouveau
01:29:00dans nos prochaines éditions
01:29:01une citation pour Kamel
01:29:03Là j'en ai une parfaite
01:29:04qui fait la liaison
01:29:05entre le pèlerinage de Chartres
01:29:06et l'anniversaire
01:29:06de la cohabitation
01:29:07c'est l'humoriste
01:29:08Bernard Mabie
01:29:09qui l'avait faite
01:29:10et j'aime beaucoup Bernard
01:29:11il avait dit
01:29:12Jeanne d'Arc
01:29:13entendait des voix
01:29:14Macron les attend
01:29:15Merci beaucoup
01:29:18Merci à tous
01:29:19Bon public
01:29:22Je vous l'avais mis de côté
01:29:24C'est l'approche
01:29:25C'est bien
01:29:25C'est une bonne fin
01:29:26Merci Philippe
01:29:28Et à demain
01:29:29avec grand plaisir
01:29:29Notez le demain
01:29:30à 8h10
01:29:31l'invité pour la grande interview
01:29:32sera Éric Zemmour
01:29:33puis on se retrouve à midi
01:29:34pour Midi News
01:29:35comme d'habitude
01:29:35Très belle après-midi
01:29:36Sous-titrage Société Radio-Canada
01:29:38Sous-titrage Société Radio-Canada