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Retrouvez l'édito politique de Jean-François Achilli

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##L_EDITO_POLITIQUE-2025-06-09##

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News
Transcription
00:00Jean-François Ackéli, Emmanuel Macron a lancé un appel à la remobilisation sur l'écologie, on l'a entendu.
00:07Se moquer du climat, oublier le climat est une énorme erreur, a-t-il dit hier.
00:15Le président participe à l'ouverture aujourd'hui à Nice de la conférence des Nations Unies sur l'océan, les mers et les océans.
00:21Il a fait part hier de sa colère contre le détricotage des ZFE dans une interview accordée à la PQR et les DPE.
00:29Mais moi, je dois dire que je ne comprends pas pourquoi tout à coup les DPE, on a mis ça à la poubelle, alors que c'était formidable.
00:37Enfin formidable, même s'il y a eu des abus, même s'il y a eu comme toujours des fraudes.
00:41C'est surtout le coût du dispositif quand on recherche 40 milliards d'euros tout de suite.
00:46Oui, oui, évidemment. Les ZFE, je ne suis plus mitigé. Bon, enfin, le bilan climat est menacé.
00:54Alors, Jean-Jacques, c'est comme si la fin du mois avait gagné contre la fin du monde.
00:59Vous savez, l'expression qui met en opposition les deux concepts.
01:02« Je ne suis pas content », a dit Emmanuel Macron.
01:04Je vous lis ce qu'il a expliqué à la presse quotidienne régionale.
01:08Donc, il a tensé, en fait, ses amis, sa propre majorité, que ce qu'il dit.
01:12« Je ne veux pas que ni le gouvernement, ni le Parlement ne cèdent aux facilités du mouvement. »
01:19Et ils pèsent contre ceux qui voudraient faire oublier le combat pour le climat et préfèrent, attention,
01:25« brainwacher », c'est-à-dire laver les cerveaux, en quelque sorte, sur l'invasion du pays et les derniers faits divers.
01:32Ils reprochent, en fait, au gouvernement, à ses amis politiques, de passer leur temps à commenter les faits divers et ne pas s'occuper du climat.
01:38Ça, c'est vrai qu'on commente beaucoup les faits divers.
01:40Voilà ce que dit Emmanuel Macron. Alors, qu'est-ce qu'il reproche ?
01:43Que le gouvernement vient de suspendre, provisoirement, ma prime Rénov',
01:46que la droite partenaire du SOC commun a fait supprimer les zones à faible émission dans les grandes villes,
01:52marche arrière sur le zéro artificialisation nette des sols,
01:57retour à titre dérogatoire sur certaines cultures, on parle d'agriculture, des pesticides néonicotinoïdes.
02:06La prime Rénov', il faut dire que c'est une connerie de l'avoir supprimée, cette prime.
02:10– Oui, c'est suspendu.
02:12– C'est suspendu.
02:13– Éric Lombard l'a dit hier, Emmanuel Macron l'a engueulé à distance,
02:17mais il dit non, non, on continue de suspendre, personne n'écoute d'ailleurs.
02:19– Bon, bon, bon, c'est la marche arrière alors ?
02:21– Son irreculat, vous savez, il avait dit entre les deux tours de 2022,
02:24son deuxième mandat sera écologique ou ne sera pas.
02:29Pour l'instant, c'est raté.
02:30– Ah oui, c'est raté.
02:31Le pari est perdu pour le moment, même s'il reste encore deux ans.
02:34Ses amis de droite sont les seuls responsables ?
02:38– En fait, ils ne font que répondre aux angoisses des Français étranglés par la crise.
02:43On est toujours sur la même histoire.
02:45Ça date des gilets jaunes, cette histoire.
02:47Certaines mesures coûtent trop cher, c'est une question d'argent.
02:50Emmanuel Macron accuse les uns et les autres de détricoter ces réformes, d'accord,
02:55mais ce sont ces 40 milliards qu'il faut trouver.
02:58François Bayrou, lui, il mène sa barque tranquillement,
03:01il n'entend pas ce que dit le président.
03:03Le chef de l'État, finalement, regardez Jean-Jacques, il a aussi sa part.
03:07Il n'avait pas fermé le robinet du quoi qu'il en coûte avant sa réélection.
03:12Du coup, résultat des courses, nous avons découvert que nous étions très en retard
03:15en matière de finances publiques, il avait fait volte-face aussi sur le nucléaire.
03:21Je ferme Fessenheim, mais finalement, j'opte pour le tout nucléaire.
03:24– Et maintenant, il a changé totalement de direction.
03:26– Le climat, ça demande de la clarté, de la constance, de la pédagogie.
03:31– Oui, le gouvernement est donc sur le fil entre menaces climatiques et menaces populaires.
03:37– Le rappel, les gilets jaunes, Jean-Jacques, ça part d'une contestation sur le prix des carburants.
03:43– La révolution climat.
03:45– Fin du mois, fin du monde. On en est toujours là.
03:48– On est toujours là.
03:49– L'écologie, vous savez, elle concerne tout le monde.
03:50Il faudrait que la planète entière s'aligne sur les mêmes standards.
03:54– Ce qui n'est pas le cas.
03:54– Que le monde entier parle d'une seule et même voie, c'était le but des accords de Paris.
03:59Nous en sommes très loin.
04:00– Oui, et Jean-François, encore une fois, la nuance est importante dans ce domaine-là.
04:05On ne peut pas dire, on ne peut pas être tout, contre tout, contre tout effort écologique
04:10et non pas tout sacrifier à l'écologie.
04:14– Ma prime, Rénov', c'est formidable, mais il ne faut pas qu'il y ait de fraudes et d'abus.
04:19– Il faut lutter contre les fraudes et les abus, comme toujours.
04:21– C'est comme la protection sociale, c'est un acquis français.
04:24Tout le monde nous l'envie, mais tout le monde est aussi mécontent de voir
04:28les fraudes massives qu'il y a sur notamment l'assurance maladie.
04:32Vous voyez, c'est comme tout, la solution est quelque part au milieu de tout ça.
04:36– Merci à Jean-François Akeli, merci, vous réagissez évidemment sur ces sujets.
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