Mohamed Amra sera extrait "la semaine prochaine" de sa prison de Condé-sur-Sarthe pour être interrogé dans le bureau des juges d'instruction de la Juridiction nationale de lutte contre le crime organisé au tribunal de Paris. Un transfèrement sous haute tension, alors que le narcotrafiquant s'était échappé lors d'une précédente extraction de maison d'arrêt, avant d'être arrêté en février dernier en Roumanie, après plusieurs mois de cavale.
00:00Une nouvelle extraction de Mohamed Amra, qui révolte les syndicats pénitentiaires, quasiment un an après le décès de deux de leurs collègues.
00:09C'est la consternation, l'incompréhension. Deux de nos collègues ont été assassinés et malheureusement, on voit qu'on ne regarde pas ce qui s'est passé tragiquement il y a quelques temps et on ne retient pas les leçons du passé. C'est désolant, c'est une trahison.
00:24Un trajet de 260 kilomètres, entre sa cellule de la prison de Condé-sur-Sarthe, jusqu'au bureau de l'une des juges d'instruction située à Paris.
00:34Mohamed Amra doit être entendu sur son évasion du 14 mai 2024, qui a coûté la vie à deux agents.
00:40Les syndicats réclament l'utilisation de la visioconférence pour ce type de détenus, un outil critiqué par les magistrats.
00:47Ce qu'il faut savoir, c'est que la qualité d'un interrogatoire est bien différente entre une présence dans le bureau d'un juge d'instruction.
00:52Il y a un interrogatoire réalisé en distanciel par visio face à un juge éventuellement flou sur un écran avec un son d'une qualité relative.
01:00Si certains syndicats pénitentiaires comprennent les limites de la visioconférence, ils réclament alors le déplacement du juge lui-même, jusqu'au lieu d'incarcération du détenu.
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