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00:00Bonjour à tous, à toutes, très très heureux de vous retrouver, c'est la tradition de se retrouver pour la rentrée littéraire.
00:09On a inversé un petit peu sur vos feuilles, on est passé d'abord, on a commencé d'abord avec les éditions du Sous-Sol,
00:14aussi pour que certains de nos auteurs Julliard soient présents, donc ils suivent après.
00:20Mais sans plus attendre, on va commencer par les éditions du Sous-Sol.
00:23Pierre Boisson qui est à mes côtés est le premier récit de notre rentrée, on va en parler.
00:28Je vais d'abord commencer la présentation de la rentrée par un livre qui m'importe beaucoup,
00:34qui est un livre cardinal dans l'œuvre d'une autrice qui, ô combien, représente les éditions du Sous-Sol
00:41et nous fait confiance depuis son premier livre, c'est Laura Vasquez.
00:46Je pense que vous la connaissez, sans doute vous avez découvert Laura à travers la semaine perpétuelle,
00:53qui était son premier roman, premier roman publié aux éditions du Sous-Sol et qui avait reçu,
00:59qui avait été une révélation d'écriture, d'avant-garde aussi, comment une romancière comme Laura Vasquez,
01:06poétesse d'abord, s'avançait comme ça dans le champ romanesque et, je le disais, était devancière
01:12et proposer une nouvelle forme, était dans, selon la fameuse formule édictée au nouveau roman,
01:18était plus dans l'aventure d'une écriture que l'écriture d'une aventure.
01:21Elle était là pour nous proposer, à travers la langue, un cheminement et ce cheminement était inarrêtable, fantastique
01:28et moi m'avais ému comme peu de livres l'ont fait.
01:31C'était la semaine perpétuelle qui avait reçu le privé plaire et qui avait installé Laura dans le paysage aussi littéraire
01:39avec d'autres livres qui ont suivi, dont son livre, le livre du large et du long,
01:48qui est un livre qui était une épopée poétique,
01:52épopée poétique qui lui avait permis d'obtenir le concours de la poésie,
01:56fait rare pour un livre qui ne venait pas couronner l'ensemble d'une oeuvre
02:01mais qui était là, une telle déflagration que les concours avaient voulu d'emblée saluer le geste de Laura Vasquez.
02:08On poursuit cette oeuvre et c'est peut-être une des rares autrices dont je sais, en tout cas intimement,
02:14que cette oeuvre marque, restera et qu'on se tient comme ça à l'accueillir
02:19et qu'elle a une haute conscience de ce qui fait oeuvre dans son travail.
02:22On avait donc accueilli les héros, sa pièce de théâtre.
02:24C'est peu dire qu'on attendait son nouveau roman, il est arrivé en décembre
02:29et c'est peu dire là aussi qu'il a marqué un avant, un après pour nous
02:36et que d'emblée on s'est dit que pour cette rentrée littéraire,
02:41il fallait absolument que Laura ait toute place et se livre les forces.
02:46Pour qui la connaît, pour qui lit son oeuvre, vous verrez, c'est peut-être son roman le plus autobiographique.
02:51Les forces, c'est l'histoire d'une jeune fille, c'est un jeu qui nous parle
02:56et ce jeu est un jeu qui se pose en opposition à l'ordre social,
03:01qui d'emblée dénonce le mensonge au cœur du langage, du langage social.
03:06C'est une enfant qui ne supporte pas ce mensonge, qui ne supporte pas l'écart,
03:10l'écart entre les hommes, la vérité et les mots qu'ils disent.
03:14Et qui donc va se placer en contre, et se placer en contre d'abord par le langage,
03:19d'abord par l'écriture et c'est la question même d'une révélation,
03:23d'une révélation par l'écriture, par la voix.
03:25Et on suit ce cheminement de cette petite fille qui, à coup sûr,
03:30est Laura Vasquez derrière et son cheminement au sens même d'un roman de formation.
03:34Ce qu'elle nous propose, c'est réellement un roman de formation,
03:36d'étape en étape, mais avec beaucoup d'humour,
03:39avec beaucoup de puissance et c'est là où elle transforme,
03:44elle travestit le roman de formation au roman picaresque.
03:48Vous le verrez, on passe comme ça, de la découverte du langage
03:50à la découverte de la sexualité dans un bar lesbien
03:53et on continue et on continue et on avance,
03:55et on avance des marges en avant-garde
03:57et on va vers ce livre qui est extrêmement puissant,
04:01qui marquera, je crois, un moment aussi de l'histoire littéraire,
04:05je le pense profondément,
04:07et qui, vous le verrez, est aussi un livre par sa forme
04:12qui n'est pas déroutant du tout,
04:14mais qui se place, vous le verrez,
04:16intègre des références intellectuelles dans son livre
04:19sous forme de citations,
04:20mais ces citations, les références de ces citations
04:23se trouvent en colonne comme l'avait fait Barthes
04:25ou comme l'a fait plus récemment Maggie Nelson.
04:28Les forces, c'est aussi une référence à Simone Veil,
04:31la philosophe, et à ce fameux texte,
04:34L'Iliade ou le poème de la Force, écrits à Marseille,
04:37là aussi où vit Laura,
04:39et je lui vois beaucoup de ressemblances,
04:41y compris dans sa solitude lumineuse.
04:45Voilà, je n'en dis pas plus,
04:46c'est un livre important
04:47et peut-être une chance immense pour notre maison,
04:53et on le mesure et on se présente à vous
04:57vraiment avec toute cette conviction.
05:01Et ça se présente aussi dans la continuité
05:03d'une très belle année pour les éditions du Sous-Sol
05:05avec le très beau succès d'Adèle Lyon,
05:07toujours en cours,
05:08l'occasion de vous dire un grand merci
05:09pour la défense que vous avez faite de ce livre
05:13et que vous continuez à faire.
05:14Je vais poursuivre avec la littérature étrangère
05:21et passer la parole à Julie Thévenet
05:24pour un livre qui a vraiment beaucoup d'atouts
05:28et qui est une grande découverte.
05:29Julie est l'éditrice de Dalia de la Cerda,
05:32chez nous, chez Endegarde,
05:33qui a été un beau succès de littérature étrangère,
05:35et après, cette année,
05:37Douva Spina,
05:38qui s'est fait vraiment là aussi par la librairie
05:40et qui, dans ses temps moroses
05:42pour la littérature étrangère,
05:43prouve qu'on peut vraiment défendre
05:45la littérature étrangère
05:46et la faire lire assez largement.
05:49Bonjour à tous.
05:51Oui, La récréation est finie de Dario Ferrari.
05:53C'est son deuxième livre.
05:54Le premier est traduit en France
05:56et il a été publié par la maison
05:59d'édition italienne indépendante
06:00qui s'appelle Celerio.
06:02Ça a son importance parce que Celerio,
06:04on les connaît pour des polars,
06:07grand public,
06:08et ils ont aussi un petit catalogue niche
06:12sur la littérature italienne,
06:13mais il n'y a pas énormément
06:15de ventes sur ces titres-là.
06:17Et là, avec La récréation est finie,
06:19ils sont à plus de 80 000 exemplaires.
06:21Donc, c'est pour vous présenter déjà
06:23toute la puissance et toute la force de frappe
06:25que peut avoir ce livre.
06:27La récréation est finie,
06:28c'est l'histoire de Marcello,
06:30qui est un jeune trentenaire
06:31un peu perdu,
06:33qui vit dans une petite ville de Toscane.
06:35Il ne sait pas bien quoi faire de sa vie.
06:38Il enchaîne les petits boulots
06:39et la seule perspective,
06:41ce serait de reprendre le bar de son père.
06:44Mais ça, Marcello,
06:44il n'en a pas du tout envie.
06:46Donc, un peu par esprit de contradiction
06:48et par défi,
06:49il décide de s'inscrire à un concours
06:51pour faire un doctorat en lettres.
06:55Il faut savoir que Marcello,
06:56il a mis 10 ans
06:57à passer son master de littérature.
06:59Donc, on ne l'imagine peut-être pas là.
07:02Et pourtant,
07:03par le biais d'une petite supercherie
07:05que vous découvrirez à un moment,
07:07il va remporter cette bourse
07:10et étudier la littérature italienne à Pise.
07:14Et quand il va rencontrer
07:15son directeur de recherche,
07:17qui s'appelle Sacro Santi,
07:19qui est une sorte de baron
07:20de l'université italienne,
07:21comme on peut se les imaginer,
07:23il va lui demander
07:24de travailler sur Tito Sella.
07:26Et Tito Sella,
07:27c'était un écrivain terroriste
07:29des années de plomb,
07:31qui a été remarqué
07:32pour quelques faits d'art,
07:33mais rapidement emprisonné.
07:35Il a passé une très longue période
07:36de sa vie en prison,
07:38période durant laquelle
07:39il a écrit différentes choses,
07:41dont la fantasma,
07:43qui est son autobiographie,
07:44qui n'a jamais été retrouvée.
07:45Et donc, cette fantasma,
07:47cette autobiographie,
07:48va devenir l'objet de quête
07:50de Marcello,
07:52mais il ne va jamais la retrouver.
07:53Et donc, au fur et à mesure
07:55qu'il va commencer
07:56à étudier Tito Sella,
07:58à chercher la fantasma,
07:59on va se rendre compte
08:01que le lecteur va se rendre compte
08:03qu'il y a un véritable parallèle
08:06entre Tito Sella et Marcello,
08:10qui pourtant sont séparés
08:11par des générations.
08:13Mais c'est ça la force
08:14de Dario Ferrari,
08:17c'est d'avoir réussi
08:18à créer un parallèle
08:20et une ressemblance
08:21entre ces deux générations
08:22que tout semble opposer,
08:24mais en fait,
08:25qui ont leur même lot
08:26de désillusions,
08:28notamment politiques,
08:30sociales,
08:31mais aussi
08:31toute leur vie
08:33avec leurs petits amours,
08:36leurs petites vies quotidiennes.
08:37Et c'est ça, vraiment,
08:38c'est là que se retrouve
08:40la force du livre.
08:42C'est un livre
08:42qui est très, très drôle.
08:45Et ça, c'est vraiment important
08:46de le souligner
08:47parce que c'est assez rare.
08:48On rit beaucoup.
08:49On a envie de le lire,
08:53de savoir tout de suite
08:54ce qui va se passer.
08:55Ça ressemble à un thriller
08:56un peu psychologique,
08:58universitaire.
09:00Et voilà,
09:00j'espère vraiment
09:01que vous serez aussi conquis
09:03qu'on l'a été.
09:04Et je pense que vraiment,
09:06vous pouvez le mettre
09:06entre plein de mains différentes.
09:10Je l'ai lu tard
09:11et j'ai lu tard
09:12parce que j'avais
09:12qu'un échantillon de traduction
09:13et j'ai lu le livre
09:15quand Julie me l'a passé.
09:16C'est rare que je lise comme ça
09:18avec une telle joie,
09:21un livre,
09:21un tel humour,
09:23une telle intelligence.
09:24On pense à David Lodge
09:26pour vraiment la façon
09:27de reprendre comme ça
09:27le canon du roman universitaire
09:29et décaler.
09:30Mais aussi,
09:31dans cette quête,
09:32il y a beaucoup de questionnements
09:34et d'intelligence.
09:36C'est un livre
09:37qui peut vraiment rencontrer
09:39très largement son lectorat
09:41en septembre.
09:42Maintenant,
09:42on passe à une découverte.
09:44Là aussi,
09:45on parlait pour Dario Ferrari
09:46d'un auteur
09:48qui cherche un autre auteur.
09:49C'est un peu
09:50une thématique récurrente
09:51dans cette rentrée pour nous
09:52avec Flamme,
09:55Volcan, Tempête,
09:57le livre de Pierre Boisson.
09:58Juste un mot d'introduction
10:00pour vous préciser
10:00presque un dispositif
10:01autour de ce livre.
10:03Pierre s'est passionné
10:04pour une histoire
10:04dont il va vous parler,
10:05celle de Christine Pavlovska,
10:07l'autrice d'un seul livre,
10:09Écarlate.
10:10Écarlate est un petit grand livre.
10:13C'est ce qu'a découvert
10:14Pierre Boisson
10:15qui l'a comme ça
10:16aussi ressorti
10:17de l'oubli
10:19et c'est ce que propose
10:21ce livre
10:21à travers son enquête
10:22mais aussi de raconter
10:23qui était Christine Pavlovska,
10:25mais j'en dis pas trop.
10:26Mais pour vous dire
10:27que ce livre,
10:28nous aussi,
10:28et c'est parti
10:29de cette même passion
10:31pour ce livre Écarlate
10:32qu'il nous a présenté,
10:33nous avons décidé
10:34de le rééditer
10:35aussi en parallèle
10:37de la parution du livre
10:38de Pierre Boisson.
10:39Donc Écarlate,
10:40vous l'aurez sur vos tables
10:41dans la collection souterrain
10:43qui est la collection de poche
10:44des éditions du Sous-Sol
10:45avec une préface
10:46de Blandine Rinkel.
10:47L'idée,
10:48c'est de faire découvrir
10:49Christine Pavlovska
10:50et de la faire lire.
10:51Maintenant,
10:52la parole à Pierre,
10:54celui qui nous a permis
10:56de la faire lire
10:56et maintenant
10:57de découvrir son visage.
10:59Merci.
11:00Bonjour à toutes et à tous.
11:03Je pense que la meilleure
11:04manière d'en parler,
11:05c'est de vous raconter
11:05comment moi,
11:06j'ai découvert Écarlate
11:07et comment est née
11:08cette enquête.
11:09En fait,
11:10pour être sincère,
11:12il y a trois ans,
11:14l'été 2022,
11:15je viens d'avoir
11:16une petite fille
11:17et je fouille
11:19tous les livres
11:19de la bibliothèque
11:20de mes beaux-parents
11:21à la recherche
11:21des livres les plus courts
11:23pour pouvoir essayer
11:25de lire autant de livres
11:27que j'ai lus
11:27l'année précédente.
11:28C'est une petite manie
11:29que j'aime bien
11:30entretenir.
11:32Et donc,
11:32j'ai lu tous les livres possibles
11:35et puis en deuxième rang
11:37de bibliothèque,
11:38je trouve ce petit livre
11:40crème du Mercure de France
11:41qui m'attire
11:43par sa couverture
11:44et par sa brièveté.
11:46Donc,
11:46je le lis
11:46et je suis vraiment
11:49transpercé par ce texte,
11:52par l'histoire
11:54de cette jeune fille,
11:55par la violence
11:56de son écriture,
11:57par la poésie aussi
11:58de son écriture.
12:00Et puis,
12:01je lis
12:02la petite présentation
12:03qui a été faite
12:04par Simone Gallimard
12:05à l'époque
12:05pour le Mercure de France
12:06qui dit que ce texte
12:07lui est arrivé
12:08sur un cahier des colliers,
12:10manuscrit,
12:12sorti de nulle part,
12:15plus ou moins,
12:16et que Christine Pavloska
12:18a 22 ans
12:18et qu'elle continue
12:19d'écrire.
12:20Donc là,
12:21curiosité personnelle,
12:23littéraire,
12:24je veux savoir
12:26qui est Christine Pavloska
12:27et je veux savoir
12:28ce qu'elle a écrit d'autre.
12:30Et je trouve absolument rien.
12:32Ou alors,
12:32je trouve deux choses.
12:33Je trouve que Christine Pavloska
12:34a disparu.
12:35Il n'y a aucune trace
12:36de son existence
12:37sur Internet
12:38ou même dans les librairies,
12:40dans les bibliothèques.
12:41Et je vois aussi
12:42que quand le livre est sorti,
12:44il a eu du succès.
12:45Il a eu un grand succès.
12:46Claude Moriac,
12:46le fils de François Moriac,
12:48en a parlé
12:48en pleine page
12:49du Figaro littéraire.
12:50Sa première phrase
12:52était de dire
12:52c'est un chef-d'oeuvre.
12:54Un chef-d'oeuvre
12:54du genre,
12:55de quel genre ?
12:56Du genre chef-d'oeuvre.
12:57Pas n'importe quoi
12:58pour Claude Moriac.
13:00Marcel Arlan,
13:01à la NRF,
13:03publie
13:03un petit texte
13:05sur ses lectures d'été
13:06où il dit
13:07j'ai découvert
13:08deux femmes
13:08qui sortent
13:09leur premier livre
13:10en 1974.
13:12Il y a Annie Ernaud
13:13qui publie
13:13Les Armoires vides
13:14et puis il y a Christine Pavloska
13:16qui sort Écarlate.
13:17À ce moment-là,
13:18Annie Ernaud
13:19s'apprête à avoir
13:20le prix Nobel
13:21et je me demande
13:21pourquoi l'une devient
13:24prix Nobel de littérature
13:25et l'autre n'advient
13:26tout simplement pas.
13:28C'est le début
13:28de mon enquête
13:29qui a été longue
13:31où j'ai retrouvé
13:32je pense
13:33tout ce que je pouvais
13:34retrouver
13:34sur Christine Pavloska
13:35avec deux moteurs
13:36qui étaient
13:37comment une jeune femme
13:40a pu écrire
13:41un livre pareil
13:42à ses 16-17 ans
13:43et pourquoi
13:44n'a-t-elle jamais
13:45rien écrit après ?
13:48Et puis le deuxième moteur
13:49c'était
13:49est-ce qu'il n'existerait pas
13:50un manuscrit perdu ?
13:52Un texte oublié
13:53où je pourrais découvrir ?
13:55Ça a guidé mon enquête
13:57et dans cette enquête
13:58j'ai découvert
13:59à nouveau deux choses.
14:00Je pense à la fois
14:01la personnalité
14:02de Christine Pavloska
14:03que j'essaye de transmettre
14:04dans mon livre
14:05qui était une femme
14:07à la fois drôle
14:09et volcanique
14:10qui était intimement
14:14je crois
14:14une poète
14:15une poétesse
14:16et qui a passé sa vie
14:18à aider les autres
14:19qui était sans doute
14:20une grande écrivaine
14:21sans oeuvre
14:22et puis je découvre aussi
14:23pourquoi elle a été empêchée
14:25par le continuum
14:28de violences
14:29dont elle a été victime
14:30depuis son enfance
14:32jusqu'à sa mort
14:34une mort violente
14:36et elle a sans doute
14:38été victime
14:39au cours de sa vie
14:40de toutes les victimes
14:41de toutes les violences
14:42dont les femmes
14:43peuvent être victimes
14:44et qui explique aussi
14:45son absence d'héritage
14:47et aujourd'hui
14:48sa non-existence
14:51publique et littéraire.
14:54Je suis très content
14:56à la fois
14:57de pouvoir raconter
14:57cette histoire-là
14:58et qu'Ecarlate
14:59soit de nouveau disponible
15:01pour qu'elle puisse
15:04réexister
15:05à la fois littérairement
15:07dans les librairies
15:07et qu'on puisse la lire
15:10aujourd'hui
15:11et j'espère que le livre
15:13voilà
15:13une question que je me pose
15:14c'est est-ce qu'il faut
15:16lire Ecarlate
15:16avant ou après mon livre
15:18j'espère que
15:19en tout cas
15:20que mon livre
15:20vous donnera envie
15:21de lire Ecarlate
15:22et inversement.
15:24Merci Pierre.
15:28Vous dire
15:29voilà
15:30on a adoré
15:32le texte de Pierre
15:33qui est à bonne distance
15:34qui est d'une
15:35grande grande justesse
15:37et qui rend
15:37vraiment hommage
15:39au texte
15:40à Christine Pabloska
15:41à cette vie
15:42c'est aussi une vie
15:43où vous allez croiser
15:43voilà aussi un univers
15:44qu'on connaît
15:45qui est les années 70-80
15:47dans le Gard
15:47les routes
15:48c'est aussi un livre
15:49qui fait voyager
15:50et un dernier mot
15:53pour vous présenter
15:53Pierre
15:54Pierre il est
15:55journaliste à Society
15:57et il est un peu fasciné
15:58par les disparitions
15:59c'est pas son
16:00son seul coup
16:01voilà
16:02c'est une de ses obsessions
16:04puisqu'il a participé
16:06de l'enquête
16:06célèbre
16:07sur Dupont-de-Ligonnès
16:08dans Society
16:09il a fait partie
16:11de l'écriture
16:11et de la recherche
16:12et le Malaysia Airlines
16:13aussi
16:14donc il fallait
16:15qu'il se penche
16:16sur ce destin
16:17là aussi disparu
16:18et retrouvé maintenant
16:19merci Pierre
16:20merci Julie
16:21applaudissements
16:22applaudissements
16:22Merci.