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Transcription
00:00Les gens qui disent la vérité ou qui tiennent un discours qui n'est pas conforme à ce que certaines chaînes de télé utilisent ne sont pas invités.
00:14Il y a une censure aujourd'hui aussi, il faut quand même le dire.
00:19Ce pays va tellement mal qu'il est enveloppé de censure.
00:25La réalité, c'est ce qu'a dit tout à l'heure Reda.
00:28On a affaire à des mecs super organisés et on ne veut pas voir que derrière ces événements dramatiques qui ne concernent pas des barbares, qui ne concernent pas des racailles, qui concernent des délinquants, de la haine sociale et institutionnelle, derrière ces mecs super organisés, il se prépare quelque chose.
00:50On ne veut pas le voir, on ne veut pas l'entendre.
00:53On a le président de la République qui s'est photographié comme s'il avait 8 ans dans une cour d'école pour la photo de fin d'année avec la présidente de l'Assemblée nationale qui essaye de se faire photographier par tous les moyens et Rachida Dati aussi.
01:07Bon, c'est désespérant quoi, c'est désespérant franchement.
01:11Et heureusement, vous imaginez une France où les policiers feraient grève un soir pareil ?
01:18Bon, ce n'est pas autorisé bien sûr, mais sans la police, il n'y a plus rien.
01:22Il n'y a plus rien, on est foutus, on est démolis, on est massacrés, on est pillés.
01:27Enfin, il faut rendre un hommage répété à tous ces policiers qui, pour des salaires de merde, se font casser la gueule, vont au contact.
01:36C'est admirable ce qu'ils font.
01:38C'est eux qui devraient être honorés comme des champions du monde.
01:42Franchement.
01:45Je suis tellement d'accord avec ce que vous dites, hélas, Gilbert Collard.
01:50C'est tellement triste.
01:50C'est tellement triste parce que, en revanche, l'analyse que vous produisez, qu'on est à la veille d'une révolution, j'espère que nous n'en sommes pas là, bien évidemment.
02:02Mais j'entends ce que vous dites.

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