- 28/05/2025
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Je salue nos invités ici en plateau, nous sommes avec Geoffroy Lejeune, vous allez bien Geoffroy ?
00:04Bonsoir Laurence, très bien.
00:05Nous sommes avec Gauthier Lebrette, avec tout frais dans son mission précédente sur Europe 1.
00:10Absolument.
00:10Édouard Tétrault est là, bonsoir à vous, merci d'être là.
00:13Nous sommes avec notre ami Alexandre Mendel, correspondant aux Etats-Unis pour le JDD,
00:18mais correspondant grand reporter on va dire.
00:20C'est gentil.
00:21Ça vous va comme ça ?
00:22Reporter, moi je n'ai jamais compris ce que c'était que grand reporter,
00:25c'est quelqu'un qui a pris une balle, ça ne m'est jamais arrivé.
00:27Et Alexandre Devecchio qui est journaliste.
00:29Peut-être un jour.
00:30On va commencer si vous le permettez.
00:31Bonjour Alexandre.
00:32Bonjour.
00:33La situation internationale, parce qu'elle est très inquiétante,
00:36elle acquiète évidemment nos téléspectateurs et nos auditeurs,
00:39qui voient bien que le ton monte et que petit à petit l'Europe est entraînée dans un engrenage
00:43qui pourrait l'amener à être quasiment co-belligérante de la Russie.
00:49On va faire le point sur la situation avec à la fois ce qu'a dit le chancelier Merz,
00:53sur ce que demande M. Zelensky et la réaction de Poutine.
00:56Le point avec Mathieu Devez.
00:57Volodymyr Zelensky est accueilli à Berlin par l'un de ses plus fervents soutiens,
01:03le chancelier allemand Friedrich Merz.
01:05Ce dernier annonce que l'Allemagne va aider l'Ukraine à produire des missiles,
01:09sans restriction de portée.
01:12Cela permettra à l'Ukraine de se défendre pleinement,
01:15même contre des cibles militaires situées hors de son territoire.
01:18C'est le début d'une nouvelle coopération militaro-industrielle entre nos pays,
01:22une coopération au fort potentiel.
01:24Cette rencontre intervient au moment où Donald Trump durcit le ton face à Vladimir Poutine,
01:31alors que les bombardements se poursuivent en Ukraine.
01:34Vladimir Poutine ne comprend pas que sans moi,
01:36la Russie aurait déjà été confrontée à des événements très graves.
01:39Et je parle de choses vraiment graves.
01:41Il joue avec le feu.
01:42Le président ukrainien accuse également Vladimir Poutine de ralentir les pourparlers de paix.
01:47Il cherche constamment des raisons de continuer la guerre.
01:52La question n'est pas de savoir de quel pays il s'agit, ni à quelle alliance il appartient.
01:57La question concerne uniquement Poutine.
01:59Il cherche sans cesse des prétextes pour retarder le format dans lequel la guerre pourrait se terminer.
02:04Ce mercredi, la Russie rejette la proposition ukrainienne d'un sommet entre Volodymyr Zelensky,
02:13Vladimir Poutine et Donald Trump.
02:17La question que je pose, elle est très simple.
02:18Geoffroy Lejeune, vous passerez la parole ensuite à Alexandre Mandel.
02:20Est-ce qu'on va être dans un engrenage qui va nous amener de plus en plus loin face à la Russie,
02:25qui est évidemment l'agresseur dans ce conflit ?
02:27C'est absolument incontestable.
02:28Là, ce que dit le chancelier allemand.
02:29Un, il dit que les Ukrainiens pourront utiliser leurs missiles pour taper directement la Russie.
02:34Et deux, on veut la première armée européenne.
02:36Qu'est-ce que ça vous inspire ?
02:37Je suis d'accord avec vous.
02:38Il y a un agresseur depuis le début dans cette histoire,
02:40mais maintenant, je vois des gens belliqueux.
02:43Je vois des gens, notamment du côté européen.
02:47Des gens qui veulent se réarmer, qui veulent que...
02:49Ça, ils n'ont pas tort.
02:51Il y a une différence entre se réarmer,
02:53c'est-à-dire avoir une force militaire, une capacité militaire qu'on avait perdue,
02:57parce qu'on avait raboté, etc.
02:58On s'est reposé sous le parapluie américain, trop longtemps.
03:00Exactement.
03:00Alors ça, c'est le cas des Allemands.
03:01Nous, ce n'est pas le cas.
03:02Mais nous aussi, on a raboté notre capacité militaire au cours des dernières décennies.
03:06Donc moi, je suis très heureux qu'on se réarme.
03:08Mais ça dépend pour quoi faire.
03:09Et la question, c'est...
03:11Le parapluie américain et la dissuasion nucléaire française et l'armée française,
03:16c'était des choses qui permettaient de se projeter quand on avait des intérêts quelque part.
03:19Je pense qu'on s'est un peu aventuré dans les dernières années
03:24dans des destinations qui n'étaient pas les nôtres.
03:26Mais bon, ça, c'est un autre sujet.
03:27Et ensuite, la question, c'est de se protéger, pas de déclarer la guerre à une puissance
03:31qui est aux confins de l'Europe ou européenne, parce que ça dépend des visions.
03:36Et surtout, je ne sais pas ce qu'on va gagner en provoquant le pouvoir russe.
03:40Là, c'est les Allemands qui le font.
03:43Les Allemands, c'est comme nous, c'est les Européens.
03:46Et en fait, moi, le discours européen, je ne le comprends pas aujourd'hui.
03:48Il y avait une possibilité, il y a deux mois à peu près,
03:50juste après l'élection de Donald Trump,
03:53de dire, voilà, on va discuter, on va mettre tout le monde à la table et on va arrêter ça.
03:57Et ça a été le discours de Trump, ça a été même, à un moment donné, le discours de Poutine.
04:00Il a changé d'avis, ça, c'est vrai.
04:02Et nous, on n'a pas joué ce jeu-là à ce moment-là.
04:04Et je pense que c'est ça, je pense que Poutine...
04:06Alors, Alexandre Mandel, on passe la parole en premier.
04:08Je pense surtout que, ce n'est pas tellement qu'il a changé d'avis.
04:11Il a surtout profité des attermoiements de l'administration de Trump,
04:15qui débarquaient, et n'étaient pas préparés.
04:18Et pour le coup, en plus de ça, c'est un des rares trucs qui ne fonctionne pas dans l'administration de Trump,
04:23c'est qu'ils ont encore des néo-conservateurs qui surnagent,
04:27qui survivent autour de Trump, dont l'influent sénateur de Caroline du Sud, l'Insegram.
04:33Lui, c'est bon, c'est le thermomètre de l'Amérique vis-à-vis de l'Ukraine.
04:37S'il va dans l'ordre, là, ça tape sur Poutine.
04:41Parce que Poutine est en train de rendre ridicule Trump.
04:44Trump pense déjà aux premières élections, pas uniquement les mid-terms,
04:48mais ils ont tout un tas de, on ne peut pas dire exactement élections partielles,
04:52qui s'apprêtent à perdre, les Républicains.
04:53Et mine de rien, c'était quand même, dans le programme de Trump,
04:58mettre fin à la guerre en 24 heures.
04:59Puis il a dit que c'était une plaisanterie, ça durerait six mois.
05:02Donc ça fait partie des choses où il obtient pas du tout de résultats.
05:06Je pense qu'on va tous arriver au même constat au bout d'un moment.
05:10Vladimir Poutine ne veut absolument pas faire la paix.
05:13Il a tout refusé jusqu'ici.
05:15Il a refusé de rencontrer Volodymyr Zelensky quand lui était en Turquie
05:18pour tenter de rencontrer Vladimir Poutine.
05:21Et quand il a dit le contraire il y a quelques semaines, il mentait.
05:25Il mentait.
05:25Et quand c'est Donald Trump qui dit qu'il est devenu complètement fou
05:28et j'ai l'impression d'être pris pour un idiot,
05:30c'est le président américain qui veut faire la paix.
05:33Et il est vrai qu'en Europe, personne ne parlait autant de la paix
05:37avant l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche.
05:39Donc oui, il y a eu un discours d'Emmanuel Macron à 20 heures
05:42où il disait la nation aura besoin de vous,
05:44où on pouvait se poser des questions.
05:45Mais même, je trouve que le voyage à Kiev
05:48avec les homologues anglais et allemands
05:51était plutôt aussi une volonté de cesser le feu.
05:53Ils appellent Trump, ils le mettent en parleur.
05:56Ils ont une discussion avec Volodymyr Zelensky.
05:57Ils affirment qu'ils sont tous d'accord pour un cesser le feu de 30 jours.
06:00Trump dit banco, tout le monde était d'accord pour un cesser le feu de 30 jours.
06:03Qui a dit non à la fin ?
06:04Vladimir Poutine.
06:05Donc très bien, on peut discuter de ces missiles promis par les Allemands aux Ukrainiens.
06:12Mais qui est dans une logique d'escalade ?
06:14C'est la Russie.
06:15Et je suis désolé, mais il y a quelques semaines, à Kiev,
06:17tous les Européens, Volodymyr Zelensky et Trump
06:20étaient tous alignés sur un cesser le feu de 30 jours
06:22que Vladimir Poutine refuse encore.
06:24Et là, 50 000 soldats russes amassés tout près de la petite ville de Soumy.
06:27Donc évidemment, ce n'est pas pour faire la paix, Alexandre.
06:30Oui, il faut reconnaître que c'est, pour le moment,
06:33le premier vrai échec de Donald Trump.
06:36Moi, je pense, c'était plutôt partisan.
06:38Je pense qu'il a eu raison.
06:39Moi, contrairement à d'autres, je continue à penser
06:41qu'il fallait tenter la paix et le processus diplomatique.
06:45Mais on voit que ça ne fonctionne pas.
06:47Et ça donne plutôt raison à ceux qui disaient
06:50que Poutine était dans un double jeu
06:51et qu'il ne comprenait que le rapport de force.
06:54Mais enfin, la puissance américaine faisait
06:56qu'on pouvait espérer que la diplomatie donnerait quelque chose.
06:59Ça va être difficile pour Donald Trump
07:01parce que je pense qu'il ne peut pas décemment laisser la Russie avancer.
07:06Je ne crois pas que c'est dans notre intérêt non plus.
07:08Je ne suis absolument pas belliqueux,
07:09mais je ne pense pas qu'on puisse laisser...
07:10Ça dépend.
07:11Des fois, vous êtes belliqueux.
07:12Non, en tout cas, je suis plutôt anti-interventionniste.
07:16Mais je ne pense pas qu'on puisse...
07:18Que ce soit quand même dans notre intérêt
07:20de laisser Vladimir Poutine s'emparer de toute l'Ukraine
07:24puisque là, il est en position de force.
07:26Il est en position de force.
07:26Et je pense que Donald Trump
07:28n'est pas si désinvolte qu'on ne le croit.
07:31Et ce n'est pas dans l'intérêt des États-Unis non plus.
07:33Par contre, c'est vrai que le peuple américain...
07:36Surtout pas du nôtre puisqu'on est en Europe.
07:39Mais le peuple américain
07:40et les électeurs de Donald Trump
07:42ne veulent pas de cette guerre.
07:43Pour eux, c'est lointain.
07:45Et donc, ça va être difficile pour Donald Trump
07:48qui est mis à mal sur sa qualité première,
07:50l'efficacité,
07:51et qui, s'il continue dans la guerre,
07:53et je n'en doute qu'il va continuer,
07:55sera en décalage avec son électorat.
07:57Edouard Tétroit ?
07:58Je trouve que les bonnes nouvelles arrivent, paradoxalement.
08:00La première bonne nouvelle,
08:01c'est que Donald Trump est en train de changer d'avis.
08:04Les masques tombent.
08:05On voit que le masque de Vladimir Poutine
08:07qui jouait à la négociation tombe.
08:10C'est quelqu'un qui veut non seulement
08:12envahir l'Ukraine, la soumettre,
08:14mais se prépare aussi à envahir la Finlande.
08:17Il y avait un très grand reportage du Wall Street Journal
08:19montrant des troupes et des matériels militaires
08:22amassés à 50 km de la Finlande.
08:25Donc, le coup d'après est prêt.
08:28Donc, la première bonne nouvelle...
08:29Il y a une base russe à quelques kilomètres de la frontière.
08:31Oui, mais qu'ils sont en train de réarmer.
08:32Et c'est du jamais vu depuis 1945.
08:34La première bonne nouvelle, c'est que Donald Trump
08:40est en train de changer d'avis.
08:42La deuxième bonne nouvelle, c'est qu'au lieu d'avoir
08:44un Olaf Scholz qui avait peur de son ombre
08:47et une Angela Merkel qui avait peur de la Russie,
08:49nous avons Friedrich Merz, catholique rénant
08:52qui regarde vers l'ouest
08:54et qui vient de donner une décision extrêmement importante.
08:59Concrètement, ce sont les missiles Taurus
09:00qui vont pouvoir frapper les bases militaires en Russie.
09:03C'est là aussi une très bonne nouvelle.
09:06Cette autorisation n'aurait absolument pas été donnée
09:10sans l'accord des Etats-Unis,
09:12si on connaît bien le lien de dépendance
09:14entre l'Allemagne et les Etats-Unis.
09:15Donc, je trouve que les nouvelles sont optimistes,
09:18permettent d'être optimistes.
09:20Nous avons en ce moment...
09:22Les Russes...
09:22C'est tragique.
09:23Les Russes tuent 1300...
09:27Ils ont 1300 tués et blessés par jour
09:30pour des gains médiocres.
09:32On est peut-être à un moment
09:33où cette tragédie va s'arrêter
09:37parce que, enfin, Vladimir Poutine voit l'Occident,
09:41tout l'Occident, nous inclus.
09:43C'est bien parce qu'on a des versions très différentes...
09:45Ça fait deux ans qu'il ne s'arrête pas,
09:47donc autant je pense qu'on ne peut pas rester sans rien faire.
09:49Autant je trouve la situation tragique
09:50et j'aurais préféré...
09:51Ça fait deux ans qu'on dit, attention,
09:53c'est bientôt fichu pour...
09:55Enfin, on peut frapper les bases militaires.
09:58Mais c'est quand même un risque d'engrenage.
10:00Donc, ce n'est pas non plus à prendre à l'aller vers.
10:01Ce n'est pas une super nouvelle, oui.
10:03Par ailleurs, que le quidon soit aligné,
10:05ce n'est pas forcément une bonne nouvelle
10:07parce que quand il fait sa parade sur la Place Rouge,
10:09Vladimir Poutine peut compter sur le soutien
10:10des Brésiliens, des Chinois, des Indiens.
10:13Ils sont plus nombreux que nous, quand même.
10:14Il faut avoir ça en tête.
10:15Et Geoffroy, il faut défendre l'Occident, Geoffroy.
10:18Mais moi, je suis un petit motel,
10:19je ne peux pas les mouer.
10:20Mais c'est juste qu'il y a une question de la parole de force.
10:21Un tout petit mot, Alexandre Mendel, sur la Pologne,
10:23parce que vous en revenez.
10:25Il y a une élection évidemment très importante ce dimanche.
10:28Expliquez-nous pourquoi c'est si important
10:30et ce pays évidemment qui est en première ligne avec la Russie.
10:33Oui, parce qu'ils ont la première armée de terre aujourd'hui en Europe.
10:39C'est le pays de l'OTAN qui dépense le plus
10:42pour son budget dans l'armée.
10:44Mais la Pologne d'aujourd'hui,
10:45mais quelqu'un reviendrait du passé,
10:47d'il y a 20 ou 30 ans,
10:49ne peut rien avoir aujourd'hui
10:50avec une puissance militaire et diplomatique.
10:53Et ils ne sont pas d'accord,
10:54les deux candidats sont un 50-50,
10:55et ils ne sont pas d'accord sur la suite.
10:57Et notamment sur l'adhésion de l'Ukraine
11:00à l'OTAN et à l'Union Européenne.
11:03Le candidat conservateur du PIS,
11:05Nawrotsky,
11:06dit qu'il est hors de question que l'Ukraine,
11:09etc.
11:10et le candidat, disons plus centre-droit,
11:14le maire de Varsovie, Tchaskovsky,
11:17dit non, ils adhéreront à l'OTAN.
11:18Et finalement,
11:20un peu comme aux États-Unis,
11:21les bellicistes sont plutôt des gens plutôt à gauche
11:25que les gens de droite en Pologne.
11:27C'est très bizarre.
11:27Et pas de pronostic ?
11:28Et c'est 50-50.
11:29Et voilà, 50-50.
11:30Non, mais ça rappelle ce qui vient de se passer en Roumanie,
11:33où c'était 55 ans.
11:35Je n'ai rien contre les Roumains,
11:36mais comparé...
11:36Non, mais très bien,
11:38mais l'armée roumaine,
11:39ce n'est pas l'armée polonaise.
11:39Ah non, mais je parle d'un point de vue politique.
11:42D'un point de vue politique,
11:43on a le même clivage dans de nombreux pays
11:46avec des fans de Trump.
11:48Jean-Chignon est un fan absolu de Donald Trump.
11:50Vous l'aviez reçu,
11:51il y a eu 100% politique.
11:52Absolument.
11:52Il paraît que ça a fait...
11:53Oui, parce que j'étais à Bucarest
11:55quand il y a eu l'émission.
11:57Le tour de la Roumanie.
11:57Et tous les chauffeurs de taxi me disaient
11:59« Ah, vous êtes français ?
12:01Mais alors, vous avez invité ? »
12:02Et les gens me disaient en roumain
12:03« C'est news, bla bla bla ».
12:04Bref, voilà.
12:07Votre visage est connu dans toute la Roumanie, désormais.
12:09Parce que vous avez interrompu Simeone
12:12et c'était très content.
12:13Je pensera y faire un tour.
12:15Et c'était très serré avant le second tour.
12:18En plus, élection annulée
12:20parce que le premier candidat qui était favori
12:23a été accusé de pro-Russes.
12:24Et l'idée qu'ont les Américains,
12:25c'est de créer aussi...
12:26Ils regardent ça avec fascination.
12:28Hier, vous receviez Kevin Roberts,
12:29une espèce de bloc conservateur
12:31en Europe de l'Est
12:32et Europe centrale
12:33entre Roumanie, Hongrie, Slovaquie
12:35et peut-être dimanche, Pologne.
12:38Et l'année prochaine, Victor Orban.
12:39Et Victor Orban.
12:40C'est mal parti pour lui l'année prochaine,
12:41mais on peut.
12:42On en presse et...
12:43Mais à chaque fois, on a le même choc
12:44progressiste-conservateur.
12:45C'est ça que je voulais dire.
12:47Et tout ça se passe dans 100% politique, Gauthier.
12:49Je vous remercie.
12:49Allez, petite pause.
12:50On se retrouve dans un instant.
12:52On évoquera tout autre chose.
12:53Les ZF, les députés votent en ce moment même
12:56sur les fameuses zones exclusion.
12:59Et Alexandre Jardin sera avec nous tout de suite.
Recommandations
13:09
|
À suivre
1:32
2:27
3:38
1:35
1:46:54
21:19