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Les Vraies Voix avec Damien Brunelle, secrétaire général de France Grandes cultures et président de la Coordination rurale de l’Aisne.

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##LE_GRAND_DEBAT_DES_VRAIES_VOIX-2025-05-26##

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News
Transcription
00:00Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:03A la une, le retour des actions des agriculteurs.
00:06Bon, ben révolte !
00:07Ils se mobilisent depuis ce matin.
00:11Sire ! Ouvrez, on en a gros !
00:13Pour faire pression sur les députés, alors que débute à l'Assemblée l'examen d'une proposition de loi pour lever les contraintes dans le monde agricole et alléger les normes.
00:21Je suis désolé, mais je vais laisser les députés faire leur travail.
00:23Nous, on veut juste rappeler que cette loi, elle est aussi le fruit d'engagement qui ont été faits.
00:27Autre doléance, la réintroduction sous condition de plusieurs néonicotinoïdes.
00:34Des agriculteurs de la FNSEA se mobilisent à l'Assemblée nationale.
00:37Ils veulent faire pression en faveur de la proposition de loi Duplon qui permettrait notamment de réintroduire des pestifides néonicotinoïdes.
00:45Et la France les avait interdits pour protéger, je rappelle, les abeilles.
00:49Alors parlons vrai. Est-ce que la France doit continuer à aller plus loin que les normes européennes en termes environnementaux ?
00:54En normes environnementales, pardon.
00:56Et à cette question, pesticides, doit-on réautoriser les néonicotinoïdes pour protéger nos agriculteurs ?
01:01Vous dites non à 52%.
01:03Vous êtes agriculteur, tiens.
01:05Venez témoigner au 0826 300 300.
01:08Et c'est Damien Brunel qui est avec nous, secrétaire général de France Grande Culture
01:11et président de la coordination rurale de l'Aisne.
01:14Et on vous remercie en tout cas d'avoir accepté cette invitation sur Sud Radio.
01:17Philippe Bilger.
01:18Je note qu'un certain nombre d'agriculteurs sont en effet favorables à la proposition de loi Duplon
01:25qui vise à annuler des contraintes, à les alléger et à faciliter l'activité agricole selon eux.
01:35J'ai bien conscience aussi, comme l'a dit notre invité, que ça n'est pas peut-être fondamental
01:42que cette permission de tolérer certains pesticides qui sont admis ailleurs
01:49et que le problème c'est le pouvoir d'achat, les prix.
01:52Mais dans l'arbitrage à faire, et je ne suis pas un spécialiste de la chose agricole
02:00même si j'aime passionnément les agriculteurs,
02:03j'ai plutôt confiance dans le point de vue des agriculteurs
02:08que dans celui de ceux qui s'opposent systématiquement
02:12au nom d'une écologie intégriste à tout ce qui peut les aider.
02:16François Dewey.
02:17On ne parle pas, Philippe Bilger, d'écologie intégriste, on parle de la santé humaine.
02:21Quand les spécialistes qui ne sont pas forcément des écologistes enragés
02:25vous expliquent qu'on retrouve maintenant des néocotinoïdes dans les fœtus
02:30qu'en fait nous sommes au niveau, on finira au niveau du chlordécone aux Antilles.
02:35Moi j'ai fait des dizaines de reportages aux Antilles sur le chlordécone.
02:37Est-ce que je souhaite que la France se transforme en ce que sont devenus les Antilles
02:43pour cultiver la banane ? Vous vous rendez compte de ce que ça représente ?
02:46Nous tuons plus de ça les abeilles.
02:47Moi je ne suis pas une écologiste forcenée.
02:50Je n'ai jamais voté vert de mon existence.
02:52Par contre j'entends la réalité.
02:54J'entends ce que disent les agriculteurs.
02:56Il faut savoir pourquoi ils utilisent ce genre de produit.
02:59Ça leur permet aussi de ne pas surveiller les cultures pendant des mois et des mois.
03:03Il y a forcément, il y a évidemment des produits de substitution qui ne sont probablement pas suffisants.
03:07Mais le problème, et vous l'avez très bien dit monsieur,
03:11c'est la régulation, les prix du marché, c'est les accords de libre-échange.
03:14Mais toucher, c'est dramatique de toucher.
03:17Vous ne touchez pas qu'à la vie humaine, vous touchez encore plus à la vie humaine
03:20parce que ça touche aux abeilles.
03:22J'ai fait des rapports entiers à Bruxelles sur les abeilles.
03:25Franchement, il n'y a plus d'abeilles, il n'y a plus d'êtres humains.
03:27Pardonnez-moi du raccourci.
03:28Mais je suis révolté de ce qui est en train de se passer.
03:32Jean Dorido.
03:32Oui, alors écoutez, j'emboîte le pas de Françoise de Gois, si j'ose dire.
03:37Évidemment qu'il faut nourrir l'humanité.
03:40Et donc les agriculteurs français doivent nourrir les Français.
03:42C'est nécessaire.
03:44Les pesticides, c'est l'histoire de l'agriculture, en fait.
03:46Il y a toujours eu des problèmes d'infection.
03:50La culture, c'est fragile.
03:51Donc oui, il faut protéger la culture.
03:53Et en même temps, il faut mettre du poison pour tuer les insectes.
03:56Et donc la question, c'est de savoir si au bout d'un moment,
03:58ce poison qui tue les insectes ne finit pas par nous tuer, nous,
04:00en s'incrustant dans le sol, en s'incrustant dans la flotte,
04:03dans les fétis, etc.
04:05Et donc bien sûr qu'il faut écouter les agriculteurs.
04:08Toutefois, la question, c'est de savoir qui parle parmi les agriculteurs.
04:11Parce qu'on a quand même, on a 200 000 hectares de culture de betterave en France.
04:16Et ça, ce n'est pas toute l'agriculture française.
04:18Et cette question des néonicotinoïdes, c'est vrai qu'elle est essentielle
04:21sur le plan de la santé publique.
04:22Parce que manifestement, c'est quelque chose d'extrêmement toxique et délétère
04:26pour l'écosystème.
04:27Dans l'écosystème, il y a système.
04:29Il faut tout prendre en compte.
04:30Vous voulez réagir d'ailleurs ?
04:32Vous êtes agriculteur.
04:33Appelez-nous au 0826 300 300.
04:36Damien Brunel, vous êtes secrétaire général de France Grande Culture
04:39et président de la coordination rurale de l'Aisne.
04:42L'Aisne, un gros département betteravier,
04:44puisque le gros de la production française se situe dans les Hauts-de-France.
04:48Est-ce qu'il y a une unité des betteraviers
04:51sur leur approche de la loi du plomb ?
04:56Je pense que oui, mais...
04:58Vous voulez peut-être réagir à ce qui a été dit autour de la table.
05:01Les propos précédents, ils m'affolent parce que vraiment,
05:07les écolos ont vraiment très bien fait leur travail de propagande.
05:11C'est incroyable.
05:12On est face à une culture, la betterave ne fleurit pas.
05:15Elle ne fleurit pas.
05:17Mais en plus de ça, on a une agence du médicament européen
05:21qui a validé jusqu'en 2000.
05:23Elle a fait tous les tests.
05:24Ce sont des fonctionnaires européens.
05:26Ils ont fait les tests.
05:28Le médicament, en l'occurrence, les NNI,
05:30sont autorisés dans toute l'Europe.
05:32Jusqu'en 2033.
05:34C'est validé.
05:36On sait que ce n'est pas dangereux
05:37dans l'utilisation normale qui en est faite.
05:40C'est pour ça qu'ils ont obtenu l'autorisation jusqu'en 2033.
05:43Et nous, les Gaulois, le village d'Astérix,
05:46on veut laver plus blanc que blanc.
05:48Et on a décidé...
05:50Enfin, il faut revenir à l'historique.
05:51Il n'y a rien de scientifique là-dedans.
05:54C'est Barbara Pompili.
05:55C'est de la tractation politique.
05:58C'est-à-dire qu'elle a négocié
06:00à l'époque où elle était ministre de l'Environnement.
06:03Elle avait lâché un truc.
06:05Je crois que c'était par rapport aux chasseurs.
06:07Et en contrepartie,
06:08elle a eu gain de cause sur les NNI.
06:10Et on nous avait vendu la suppression des NNI
06:13en nous disant, ne vous inquiétez pas,
06:14il y a d'autres solutions.
06:15Les solutions sont pires.
06:18Pires.
06:19Moi, je suis catastrophé.
06:20Avant, j'avais une protection sur les semences.
06:23C'est-à-dire qu'avec quelques grammes
06:24pour 10 000 m²,
06:26je n'utilisais aucun insecticide
06:28autre que cette protection des semences.
06:30Maintenant, grâce à cette bêtise écologiste,
06:34on nous propose des insecticides
06:35qui ne marchent pas bien.
06:36Donc, on passe notre temps à traiter
06:38avec des produits qui ne marchent pas bien
06:39mais qui font du dégât sur l'environnement.
06:41C'est incroyable.
06:42C'est incroyable.
06:42Et tous nos voisins,
06:44eux, continuent de l'utiliser.
06:47En fait, la chose toute simple,
06:48on revient à la loi du plomb.
06:49La loi du plomb, elle ne va pas très loin.
06:52Elle nous apporte un peu de confort dans le travail
06:54mais elle ne répond pas vraiment
06:55à nos problèmes économiques.
06:57Donc, pourquoi pas ?
06:58Mais ça ne va pas nous simplifier quoi que ce soit.
07:00Enfin, c'est du confort.
07:03Très bien.
07:03Mais nous, on veut une harmonisation européenne.
07:07Ce serait tellement bien
07:08que quand l'agence du médicament
07:10qui s'appelle EFSA européenne
07:12valide des molécules,
07:14ce soit, si elle trouve que c'est dangereux,
07:16c'est dangereux pour tout le monde.
07:17Si elle trouve que ce n'est pas dangereux,
07:19ce n'est pas dangereux pour toute l'Europe.
07:20Et la France, elle arrête d'avoir
07:22une agence franco-française
07:25qui repasse derrière
07:26avec des fonctionnaires
07:27qui ont fait que...
07:27Heureusement qu'on est indépendants.
07:29Heureusement qu'on est indépendants.
07:30Alors, c'est sûr, monsieur Bigère.
07:32Pardon.
07:33Vous vouliez...
07:34Je voulais juste réagir sur un truc.
07:36Pardon, Philippe Bigère.
07:37C'est fou comme tout le monde
07:39met en doute la parole des agriculteurs.
07:41Enfin, c'est des gens qui travaillent
07:42tous les jours au quotidien.
07:44Non mais, Cécile, moi,
07:45je ne mets pas du tout en doute.
07:46Est-ce que je peux...
07:48Non, mais c'est sympa.
07:50On a travaillé là-dessus.
07:51Dire que c'est Barbara...
07:52Non mais, Cécile,
07:53dire que c'est Barbara Pompilu
07:55et un échange.
07:56Est-ce qu'allez...
07:57Vous avez vos copains aux Antilles, monsieur.
07:59de...
07:59Allez voir le chlordécone.
08:01Allez voir les dégâts d'avoir.
08:03Attendez, laissez-le répondre.
08:04Mais, Françoise, écoute, écoute,
08:05écoute, écoute, dégâts-le.
08:06Allez-y.
08:07Allez-y.
08:07Damien Brunel.
08:08C'est dégoûtant de mélanger
08:10la chlordécone,
08:12qui est un produit des années 80 ou 70.
08:15C'est pareil.
08:16Qui est une belle saloperie.
08:18Enfin, là, vraiment,
08:20c'est de la propagande.
08:22Les NNI,
08:24ça n'a rien à voir avec la chlordécone.
08:25Il ne faut pas tout mélanger.
08:26Excusez-moi.
08:26Si on veut faire peur aux gens...
08:28Alors, c'est le principe
08:29de faire peur aux gens.
08:30Leur dire,
08:31vous allez attraper des cancers.
08:32Il n'y aura plus d'abeilles.
08:34Mon père est apiculteur.
08:35Et je vais vous dire autre chose.
08:38L'essentiel du miel
08:39que vous consommez
08:40vient maintenant de l'importation.
08:42Et il vient de pays
08:43qui utilise les NNI.
08:45Alors, si c'est bien la preuve
08:46qu'on ne tue pas les abeilles
08:47avec les NNI,
08:48qu'est-ce qu'il vous faut d'autre ?
08:49La Roumanie...
08:50Ça n'a pas de sens.
08:51Ils sont extraordinairement...
08:53Enfin, voilà.
08:53Monsieur le secrétaire général,
08:55moi, je l'ai dit tout à l'heure,
08:57plutôt du côté des agriculteurs
08:59dont le point de vue pragmatique
09:01m'importe.
09:02Mais vous disiez
09:03que la proposition de loi
09:05du plomb
09:06ne vous paraissait pas
09:07extrêmement bonne.
09:10Qu'est-ce qui vous...
09:11Pourquoi ne va-t-elle pas
09:13assez loin,
09:14à votre avis ?
09:17Eh bien,
09:17je vous dis tout simplement,
09:19la loi du plomb,
09:21on est avec
09:22un Parlement
09:23très instable,
09:25avec trois tiers.
09:27pour obtenir un truc,
09:31il va falloir négocier
09:31autre chose.
09:32Moi, je demande simplement
09:33que les lois deviennent
09:34européennes
09:35en termes de produits
09:36phytosanitaires.
09:37Il faut faire confiance
09:38à l'EFSA,
09:39il faut harmoniser
09:39dans ce domaine-là.
09:41Et en même temps,
09:42on fera des économiques
09:43fonctionnaires,
09:43on arrête d'avoir l'ANSES.
09:45C'est-à-dire que les molécules
09:46sont homologuées
09:47au niveau européen
09:48et derrière,
09:49les marques
09:50des produits de traitement
09:52sont réhomologuées
09:53par une autre agence
09:53qui refait la deuxième fois
09:55le travail avec une épée
09:56de Damoclès.
09:57C'est-à-dire que les ONG
09:58type Génération Futur
09:59peuvent à tout moment
10:00attaquer en justice.
10:02C'est-à-dire que tout
10:03ce qu'on est en train
10:04de décider là,
10:04on perd notre temps
10:05parce que demain,
10:06il va encore y avoir
10:07des procès avec des agences
10:08qui sont cofinancées
10:09par des fonds bizarres.
10:11Et peut-être qu'on va
10:12reperdre au tribunal
10:13de la même façon
10:14que la 69,
10:14elle a été annulée
10:15par une agence.
10:16De la même façon,
10:17nous, les phytos,
10:18on se bat pour les remettre
10:18en place et ils vont peut-être
10:19être réannulés par derrière
10:21par un pseudo-juge.
10:25Un juge qui ne connaîtra
10:26rien du tout en science
10:28parce que sa grand-mère
10:30lui a dit que peut-être
10:31elle a peur d'avoir un truc.
10:33Vous voyez, on en est là.
10:34Il faut arrêter
10:35avec ces lois franco-françaises.
10:36Il y a une question
10:37qui se pose là.
10:38Si l'Europe le valide,
10:40ça veut dire que les fonctionnaires
10:40européens sont incompétents ?
10:42Non, ça veut dire
10:42qu'il y a des lobbies
10:43parce que c'est très bien.
10:44Non, mais excusez-moi.
10:45Damien parle...
10:45On a des auditeurs.
10:48Oui, vous avez des auditeurs.
10:49Les lobbies européens,
10:50vous savez combien
10:50il y a d'agences de lobbyistes ?
10:51Je sais.
10:524 000 lobbyistes en permanence
10:55Donc, tous les mots
10:56que j'entends,
10:57j'entends tout ce que vous dites.
10:59L'ANSES, c'est justement
11:00la qualité de la France.
11:01On n'est pas obligé
11:02d'aller vers le bas.
11:03On peut aller vers le haut.
11:04L'ANSES, c'est tous
11:05des vétérinaires.
11:05C'est des gens qui ont
11:06Bac plus 15, plus 20.
11:08Ils savent quand même
11:09de quoi ils parlent.
11:10Nous ne sommes pas
11:11dans un lobby d'écologistes.
11:12Allez, Jean Dorédo.
11:13Allez.
11:13Oui, alors j'aimerais...
11:14Et après, on part au 0866.
11:15Merci, M. le secrétaire général
11:17d'échanger avec nous.
11:19Vraiment, c'est très appréciable.
11:20Maintenant, c'est un fait
11:21sur la parole des agriculteurs.
11:22Bien sûr qu'elle est respectable.
11:23Pour autant, les agriculteurs
11:24ne sont pas ingénieurs agronomes.
11:25Pardon de le rappeler.
11:26Chacun son métier.
11:27Il y a des scientifiques
11:28qui cherchent.
11:29Et vous non plus.
11:30Je suis ingénieur.
11:30Pas agronome, certes,
11:31mais j'ai fréquenté
11:32des ingénieurs agronomes.
11:33On a des très bons ingénieurs
11:34agronomes en France.
11:35On a un gros,
11:36c'est une école d'appli
11:37de polytechnique.
11:38C'est une très grande
11:39école d'ingénieurs.
11:40On a des grosses têtes
11:41qui travaillent sur le sujet.
11:42Chacun son métier.
11:43Et sur, justement,
11:45les recherches
11:45qui sont faites
11:46au niveau européen,
11:47c'est un fait que,
11:48heureusement,
11:49qu'en France,
11:49nous avons des agences
11:50indépendantes françaises.
11:52Il y a quand même
11:53assez de souverainistes
11:54dans ce pays
11:55qui sont pour que la France
11:56reste autonome
11:57et indépendante.
11:58Et donc, c'est un fait
11:59que le simple...
12:00S'il vous plaît,
12:01mes chers amis,
12:02s'il vous plaît,
12:02le simple fait
12:03qu'il y ait une dissonance
12:04entre un avis scientifique
12:06qui émane
12:07d'une agence européenne
12:08et l'avis
12:09de scientifiques français,
12:11ce simple fait
12:12doit quand même
12:13interroger le grand public,
12:15quelle que soit, justement,
12:16sa connaissance
12:17de l'agronomie et de l'agriculture.
12:19On est face à une situation,
12:20ça, c'est un fait incontestable.
12:22On a un avis
12:23qui est rendu
12:23par une agence économique,
12:24une agence européenne
12:25qui nous dit
12:26ces produits-là,
12:27c'est pas dangereux.
12:28Et on a des scientifiques français
12:29indépendants et aussi
12:30qui nous disent
12:31non, il ne faut pas y aller,
12:33c'est très dangereux,
12:34c'est très toxique.
12:34Donc, on a un problème.
12:36Eric, de ta...
12:37L'Anceste n'a pas dit
12:38que c'était dangereux.
12:39L'Anceste n'a pas dit
12:40que c'était dangereux.
12:43Elle a quoi comme formation
12:44Barbara Pompili ?
12:45Non, mais Barbara Pompili,
12:46honnêtement,
12:47honnêtement, Barbara Pompili,
12:48vous savez pas,
12:49il n'y a plus d'insectes.
12:51Il n'y a plus d'insectes.
12:52Il n'y a plus d'insectes.
12:54Eh, eh, eh !
12:54Calmez-vous, s'il vous plaît,
12:56deux secondes.
12:560826 300 300.
12:58Eric est avec nous.
12:59Eric ?
13:00Oui, Eric.
13:01Eric après, Jean-François.
13:01Eric de Tarbes.
13:03Eric.
13:03Oui, je vous entends.
13:06Je vous entends
13:06de vous disputer.
13:09C'est le troisième du débat.
13:11Voilà.
13:11Oui, c'est assez rigolo,
13:13en tête,
13:13parce que c'est à l'image
13:15de la France.
13:16Voilà, il y a quelqu'un
13:16qui décide de quelque chose.
13:19Et puis, il y a
13:21la grande majorité des autres
13:22qui s'insurvent
13:24contre ce monsieur
13:25parce qu'il a décidé.
13:27Bon, en tous les cas,
13:29nous qui sommes
13:30en bout de chaîne,
13:33c'est assez difficile
13:35pour nous
13:35de s'adapter à tout ça,
13:40de suivre les règlements.
13:41On a des traçabilités
13:42qui n'en finissent plus.
13:44Tous les ans,
13:44on nous rajoute
13:45de la paperasse.
13:47Ce produit,
13:48il est un verdi,
13:49mais par contre,
13:49dans deux ans,
13:50on recommence.
13:51c'est super compliqué.
13:55C'est super compliqué.
13:56On ne sait rien faire
13:57sans les techniciens.
13:59Maintenant,
14:00sans les techniciens,
14:00des coopératives.
14:02Et moi,
14:02ce que je ressens,
14:03c'est que,
14:03déjà pratiquement,
14:05c'est que tous les jours,
14:07tous les ans,
14:08nos frais phytosanitaires,
14:11ils augmentent.
14:12Et qui tire son épingle du jeu,
14:16nous,
14:16nous payons.
14:17Et qui tire son épingle du jeu,
14:19c'est les coopératives.
14:19Voilà,
14:20c'est toujours pas grave.
14:22Vous pouvez prendre
14:23n'importe quel produit.
14:25C'est les coopératives
14:26qui rigolent.
14:28Alors,
14:28restez avec nous.
14:30Au-delà de ça,
14:31nous,
14:32les abeilles,
14:32on les aime.
14:33On aime les animaux
14:34puisqu'on en élève.
14:37C'est complètement aberrant.
14:41Trouvons-nous des alternatives.
14:43Il y a des scientifiques
14:45qu'en France,
14:45c'est les médias du monde.
14:49On ne veut pas tuer
14:50la nature.
14:52On en vit, nous.
14:53Alors,
14:54Eric,
14:54restez avec nous.
14:55Et Jean-François
14:57nous appelle au 0826 300 300.
14:59Bonsoir,
14:59Jean-François.
15:00Bonsoir,
15:01les brévois.
15:02Alors,
15:03moi,
15:03je suis un peu comme le monsieur,
15:04je rigole.
15:05J'entends beaucoup de gens
15:05qui parlent
15:06et qui ne connaissent pas
15:08les dossiers des sujets.
15:09Bon,
15:10je vais vous dire,
15:10les noms nicotinoïdes,
15:12il y a une substance
15:12des noms nicotinoïdes
15:13qui est dans la pilule
15:15pour les femmes.
15:18Donc,
15:18vous voyez,
15:19jusqu'à où ça peut aller.
15:20Donc,
15:20il y a un moment
15:21qu'on nous chante
15:22ramona.
15:23Voilà.
15:23Il y a une chose
15:23qu'il faut savoir
15:24comment ça marche déjà.
15:25C'est que les noms nicotinoïdes,
15:27c'est un enroubage
15:28qu'on met sur la graine.
15:30D'accord ?
15:30Donc,
15:31une fois qu'on a fait ça,
15:33bon,
15:34la semaine,
15:34ça arrive,
15:35on sème courant,
15:37on va dire,
15:37entre toutes les régions,
15:39entre 15 octobre
15:40et 15 novembre.
15:41À ce moment-là,
15:42les abeilles,
15:42elles ne sont pas trop d'euros,
15:44je vous le rassure.
15:45Bon.
15:45Et l'effet de réaction
15:47des noms nicotinoïdes,
15:48c'est trois semaines
15:49à quatre semaines
15:50des foies dans le maïs.
15:51Voilà.
15:51Et encore pas toujours.
15:53Voilà.
15:53Donc,
15:53si vous voulez,
15:55là où votre premier auditeur
15:57qui était un peu énervé
15:59avait raison,
16:00c'est que moi,
16:01chez moi,
16:01il y a des ruches.
16:02À l'époque,
16:03je faisais de l'orge
16:04avec des noms nicotinoïdes.
16:05On a eu fait du blé dur
16:06avec des noms nicotinoïdes.
16:08On n'a jamais d'habitude
16:08qu'ils sont morts.
16:09Voilà.
16:10Donc,
16:10il faut savoir
16:11comment ça marche.
16:12Voilà.
16:13Quant au monsieur,
16:14avant moi,
16:14qui parlait des coopératives,
16:17oui,
16:17c'est vrai que chaque année
16:18c'est bien plus cher.
16:19Oui,
16:19c'est vrai que Mme Bandolaï
16:20chaque année
16:21nous rabote
16:22notre subvention.
16:24Voilà.
16:25Et puis,
16:26ce qu'il faut savoir aussi,
16:27quand même,
16:28c'est qu'aujourd'hui,
16:28même les coopératives,
16:29elles ne sont pas
16:29en grande forme.
16:30Parce que les deux plus grandes
16:31coopératives du Sud-Ouest,
16:33elles sont,
16:33une est à moins 25 millions
16:34de déficits
16:34et l'autre à moins 27.
16:35C'est vrai.
16:36Voilà.
16:37Donc,
16:37il faut arrêter
16:38de croire
16:39beaucoup de choses.
16:40Voilà.
16:40Aujourd'hui,
16:41la loi du plomb,
16:42c'est un souffle,
16:43une bouffée d'oxygène
16:44pour les agriculteurs.
16:46Ça a besoin
16:46d'amener
16:46de la simplification
16:47parce qu'on en a marre
16:48des paperasses.
16:50Vous faites
16:51ce qu'on appelle
16:52une MAEC.
16:55C'est une mesure
16:57agro-ambirementale
16:59et climatique.
17:00Bon.
17:00Vous faites ça.
17:02Moi,
17:02je suis dans plus de 3 ans.
17:04En 3 ans,
17:05on a changé 4 fois de règles.
17:08C'est comme si vous...
17:09Je vois que...
17:09Je sais que Philippe David
17:10est un fan de football.
17:14C'est comme si à chaque demi-temps,
17:15on changeait les règles.
17:16Ce serait compliqué.
17:17C'est ça.
17:18On n'a pas beaucoup de temps,
17:19Jean-François,
17:20si vous pouviez.
17:20On est là.
17:21Oui.
17:21Et aujourd'hui,
17:22il est non-nicotinoïde.
17:23On en a besoin.
17:24Parce qu'on le veuille ou pas,
17:26si ce n'est pas depuis chez nous,
17:28ça rentre de l'extérieur.
17:28Et si on veut crever l'agriculture
17:31aujourd'hui en France,
17:33d'ici un an ou deux,
17:34il faut continuer à écouter
17:37LFC, les économistes et compagnie.
17:38On ne produira plus rien.
17:40Et expliquez-moi comment
17:41on va faire du business
17:42et comment on va pouvoir
17:44rembourser la dette
17:45de 3 000 milliards.
17:46Merci, Jean-François.
17:47Merci beaucoup.
17:48On est très en retard.
17:50Merci beaucoup,
17:52bien entendu,
17:52d'avoir accepté
17:53notre invitation
17:54à Damien Brunel
17:54qui est avec nous,
17:55un secrétaire général
17:56de France Grande Culture
17:57et président de la coordination
17:58rurale de l'Aisne.
18:00Merci beaucoup d'avoir...
18:01Je peux faire un petit peu ?
18:01Allez-y.
18:02Très très court.
18:03Juste pour vous dire
18:04que la loi Duplon,
18:05elle crée des espoirs
18:07qui vont être forcément déçus
18:09par rapport à l'intervention
18:10de Jean-François.
18:12En aucun cas,
18:12la loi Duplon,
18:13si jamais les NNI
18:15sont réintroduits,
18:17il ne sera jamais question
18:18de remettre les NNI
18:19en protection des semences,
18:22contrairement à ce que dit
18:22Jean-François,
18:23ce qui existait il y a
18:24quelques années,
18:25avant 2018.
18:26Donc il se trompe,
18:27le pauvre Jean-François,
18:28il a raison,
18:29mais c'est fou,
18:30mais voilà,
18:32on n'aura pas la protection
18:33sur les semences,
18:35au mieux,
18:35on aura une protection
18:36en utilisant le pulvérisateur.
18:38Donc vous voyez
18:40que la loi Duplon,
18:41elle va décevoir.
18:42Merci beaucoup Damien Brunel.
18:43Elle a du plomb dans l'aile,
18:44pardon.
18:44Merci beaucoup.
18:47Moi aussi,
18:47c'est bizarre.
18:49Merci beaucoup
18:50d'avoir été avec nous,
18:51vous restez avec nous
18:52dans un instant,
18:53on récupère Eric
18:53et ce sera
18:54les qui-c'est-qui
18:55qui les dit.
18:55A tout de suite.
18:57Sud Radio,
18:58votre avis fait la différence.
18:59Vous êtes une super radio,
19:01vraiment,
19:01vous êtes la radio du moment.
19:03Continuez,
19:03c'est super.
19:04Sud Radio,
19:05parlons vrai.
19:06Sous-titrage Société Radio-Canada

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