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[#Journal] Le 19H30 du 18 Mai 2025

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00:00Dimanche 18 mai 2025, ravi de vous retrouver sur JMT TV, c'est l'heure de votre journal de 19h30.
00:23Au sommaire de ce journal, pendant combien de temps l'opération Moëlle va-t-elle garantir un répit budgétaire au Gabon ?
00:30Si l'effet d'annonce était grandiose, les incertitudes règnent autour de cette opération visant à reprofiler la dette du pays.
00:37Mesdames et messieurs, soyez la bienvenue.
00:40En ouverture, le vice-président de gouvernement Alexandre Baron-Chambrillet a, dans une interview sur les ondes de Radio France Internationale,
00:47le samedi 17 mai, contesté toute contrepartie financière, dont la libération de Sylvia et Nourdine Bongo.
00:54Commentaire.
00:55Face à la polémique autour du départ, l'option de Sylvia et Nourdine Bongo vers l'Angola.
01:02Le vice-président du gouvernement gabonais, Alexandre Baron-Chambrillet, a tenté d'apaiser les tensions.
01:08Lors d'un entretien accordé à Radio France Internationale le samedi 17 mai, il a nié toute contrepartie financière liée à cette libération controversée.
01:16Une déclaration qui n'a pourtant pas convaincu l'opinion publique.
01:20Pour beaucoup, le flou persiste.
01:22Pourquoi la libération de Sylvia et Nourdine Bongo a-t-elle eu lieu dans une telle discrétion de nuit, sans annonce officielle gabonaise ?
01:29Le vice-président évoque des raisons de santé pour justifier la libération, assurant que cette décision relève du pouvoir judiciaire.
01:35Mais la simultanéité entre ce départ et la réintégration du Gabon dans l'Union africaine suscitent toujours des interrogations.
01:42Interrogé sur de possibles négociations financières, notamment la restitution de fonds cachés,
01:47Baro-Chambrillet rejette fermement ses hypothèses.
01:49Il parle d'imagination fertile et accuse les détracteurs de spéculation.
01:54Une défense qui peine pourtant à dissiper les doutes, alors que la promesse de rupture avec le régime Bongo reste au cœur des attentes des Gabonais.
02:01La transition politique prônée par la Nouvelle République est-elle déjà compromise ?
02:05Pour beaucoup, les actes doivent désormais remplacer les mots.
02:09Nous voulons l'annoncer en titre si son annonce a été un soulagement pour une gestion plus adéquate de la dette publique
02:15à travers un mécanisme de reprofilage.
02:18Des doutes demeurent toutefois quant à la viabilité de l'opération Mouillet.
02:21Plus du détail dans cette analyse.
02:25Alors que la dette publique gabonaise atteignait des sommets,
02:28l'exécutif a lancé un vaste plan de restructuration baptisé « Opération Mouillet »
02:34avec plus de 1 400 milliards de francs CFA mobilisés.
02:38Cette manœuvre technique saluée par les bailleurs de fonds apporte un soulagement immédiat.
02:44Mais au-delà des effets d'annonce, de nombreuses incertitudes demeurent sur la soutenabilité à long terme de l'endettement du pays.
02:52Un réchelonnement massif pour alléger la pression à court terme.
02:58Dans leur communiqué conjoint du 28 avril 2025, Charles Lemba, ancien ministre des Comptes publics et de la dette,
03:05et Marc-Alexandre Doumba, ministre de l'économie à l'époque, se félicitaient du succès de l'opération Mouillet.
03:12Celle-ci repose sur trois leviers, le reprofilage de 592 milliards de francs CFA de dette sur le marché de la CEMAC,
03:22la titrisation de 473 milliards de francs CFA de créances bancaires
03:27et la mobilisation de 338 milliards de francs CFA de ressources nouvelles.
03:32Cette opération structurante a permis de faire passer la durée moyenne de remboursement de 2, 3 à 6 ans.
03:42Soulignent les deux ministres mettant en avant un gain immédiat de trésorerie estimé à 494 milliards de francs CFA.
03:50Dans un contexte où plus de 1 977 milliards de francs CFA de dette arrivait à échéance entre 2025 et 2027,
04:00ce rééchelonnement apparaît comme une bouffée d'oxygène,
04:05une crédibilité restaurée mais une vigilance de mise portée par le président Brice Clotaire-Olivier Nguema.
04:12Cette réforme a renforcé la confiance des investisseurs,
04:15la participation volontaire de 10 établissements financiers et l'engagement de partenaires internationaux
04:21tels que le FMI, la Banque mondiale ou encore l'AFD en sont la preuve.
04:26Toutefois, ce succès technique n'efface pas la fragilité structurelle.
04:31La dette intérieure est élevée, les recettes hors pétrole stagnent
04:35et les fondamentaux macroéconomiques restent vulnérables.
04:40Si l'opération a permis d'assurer le respect des engagements du pays,
04:45elle ne saurait remplacer une réforme profonde du modèle économique.
04:49Alors que le Gabon s'apprête à négocier de nouveaux appuis budgétaires avec ses créanciers,
04:55les partenaires financiers attendent désormais des actes forts.
05:00L'État s'est engagé à poursuivre une gestion rigoureuse, transparente et soutenable des finances publiques.
05:08Mais comme le note un analyste économique proche du dossier,
05:12le reprofilage évite la noyade, il ne garantit pas la traversée.
05:16A l'heure du bilan, l'opération Mouelé constitue un pas important vers la crédibilité financière.
05:24Mais sans diversification économique, amélioration des recettes fiscales et transparence accrue.
05:30Sur l'utilisation des ressources, ce sursis pourrait n'être que temporaire.
05:35Le vrai défi commence maintenant.
05:36Et puis l'U10, entendez, l'Union pour la démocratie et l'intégration sociale a encore une fois lancé une alerte
05:46sur la situation de ces 1500 salariés mis en péril depuis 7 mois.
05:50Ces derniers se retrouvent au milieu d'un bras de fer politique impliquant son président Hervé Patrick Opianga,
05:55contraint à un exil forcé depuis lors.
05:57On regarde.
05:58Alors que la Vème République entend inaugurer une nouvelle ère placée sous le signe de l'état de droit,
06:08de la justice et de la réconciliation,
06:11l'Union pour la démocratie et l'intégration sociale vient, une fois de plus,
06:16briser le silence sur un drame social majeur,
06:18le sort de 6500 salariés désormais privés d'emploi pris en opage d'un bras de fer politique au judiciaire
06:27qui dure depuis près de 7 mois.
06:30Dans une déclaration aussi alarmante qu'indignée,
06:34le parti dirigé par Hervé Patrick Opianga dénonce les dégâts collatéraux d'une procédure
06:40qu'il qualifie de vide juridiquement et politiquement motivé.
06:44« Est-ce qu'il pense aux Gabonais et Gabonaises employés dans les sociétés d'Hervé Patrick Opianga ? »
06:51interroge Edmond Epomangadi, porte-parole de Ludis.
06:56Derrière cette question rhétorique se dessine une réalité crue.
07:00Plus de 6000 travailleurs gabonais privés de revenus
07:03confrontés à la précarité depuis la mise sous scellée des entreprises
07:07appartenant à l'homme d'affaires et ancien ministre.
07:10Une situation que le parti qualifie de déshumanisante,
07:14estimant que cette affaire dépasse le strict cadre judiciaire
07:18pour devenir un enjeu national de cohésion sociale et de stabilité économique.
07:25Selon Ludis, la justice gabonaise, en refusant de dire le droit
07:28et en rejetant la demande de non-lieu,
07:31piétine non seulement les droits fondamentaux de son leader,
07:34mais condamne aussi à l'oubli d'une vie de familles gabonaises qui vivaient de ses activités.
07:43Pourquoi sacrifier tout un pan de l'économie gabonaise
07:46au nom d'un acharnement sans fondement ?
07:49Martèle le parti dans un ton de plus en plus offensif.
07:54L'inquiétude de Ludis s'étend désormais au silence du président de la République,
07:59pourtant garant du bon fonctionnement des institutions.
08:02Pourquoi le président de la République himself laisse-t-il faire ?
08:07S'indigne encore le parti, rappelant que le chef de l'État
08:10est aussi le président du conseil supérieur de la magistrature.
08:15Ce mutisme effarant, selon les termes de la déclaration,
08:19est perçu comme une forme de caution implicite
08:22à ce qu'il qualifie de mascarade politico-judiciaire.
08:27Alors que la Ve République ambitionne de tourner la page des abus,
08:32et de l'impunité, l'affaire Opianga pourrait bien incarner, selon Ludis,
08:37un test décisif pour la crédibilité du pouvoir
08:40et la capacité du président Ode Gingema à faire respecter son serment.
08:46Faites que votre engagement personnel et les efforts de votre gouvernement ne soient pas vains.
08:52Faites dire le droit et rien que le droit.
08:54Exhorte le parti dans une supplique finale, à la fois politique et sociale.
09:00Au-delà de la bataille judiciaire, c'est désormais la question du prix humain et économique de cette affaire
09:06qui cristallise les tensions.
09:09Et pour les 6500 salariés, le verdict tarde toujours.
09:13Dans la suite de ce journal, face à l'imbroglio autour de l'activité des jeunes transitaires
09:19dans les ports d'embarquement et débarquement de passagers à Libreville et Port-Gentilles,
09:24les autorités portuaires semblent avoir décidé de mettre de l'ordre.
09:27C'est dans cette optique que dans les tout prochains jours,
09:29elles devraient accentuer le contrôle des passagers par la mise en œuvre d'une fouille plus stricte,
09:34mais surtout une réglementation plus efficace et transitaire.
09:37Face à l'imbroglio autour de l'activité des jeunes transitaires dans les ports d'embarquement
09:42et débarquement de passagers à Libreville et Port-Gentilles,
09:45les autorités portuaires semblent avoir décidé de mettre de l'ordre.
09:49C'est dans cette optique que dans les tout prochains jours,
09:51elles devraient accentuer le contrôle des passagers par la mise en œuvre d'une fouille plus stricte,
09:55mais surtout une réglementation plus efficace des transitaires.
09:59Cette volonté affichée par les autorités portuaires en collaboration avec la Direction générale des douanes
10:04et des droits indirects,
10:05s'inscrit dans l'optique d'encadrer une activité bien que essentielle
10:08qui connaît des dysfonctionnements majeurs,
10:11notamment du fait du caractère informel de ces acteurs.
10:14S'ils assurent exercer sous le couvert d'agences d'envoi de colis,
10:17plusieurs mots commencent en constatés.
10:19En effet, outre le caractère informel de la plupart des jeunes transitaires,
10:23certains comptent en les supposées agences.
10:25Une absence de structuration qui favorise de nombreux abus et pratiques douteuses.
10:29On peut par exemple évoquer le racolage agressif pratiqué par certains
10:32auprès des passagers pour faire passer leur colis,
10:35le non-payement des taxes pour l'exercice du métier,
10:38mais plus encore les cas de trafic de substances illicites
10:41qui transiteraient par certains d'entre eux.
10:43Une situation qui posait donc des enjeux de sécurité publique
10:46et d'intégrité des opérations portuaires.
10:47Toutes choses qui a contraint les autorités à envisager
10:51un renforcement des opérations de contrôle.
10:53Il s'agira donc d'accentuer les contrôles auprès des passagers
10:56qui servent souvent, d'intermédiaires en pratiquant une fouille plus minutieuse,
11:00mais aussi en renforçant la présence d'agents de la Direction générale
11:03des douanes et des droits indirects.
11:06Des mesures importantes qui devraient non seulement permettre
11:08une réglementation efficace de cette activité essentielle,
11:12mais surtout permettre de mieux structurer ces jeunes
11:14qui, indéniablement, souhaitent sortir du chômage.
11:17Et puis, sachez que le Gabon se classe à la sixième place
11:22des pays africains les plus heureux,
11:24selon le dernier classement de World Happiness Report
11:26paru le 20 mars 2025.
11:28On regarde.
11:31Bonne nouvelle pour le Gabon.
11:33World Happiness Report 2025 vient de sortir
11:35et notre pays se classe sixième parmi les pays les plus heureux d'Afrique.
11:40Un classement qui reflète un certain équilibre
11:42et une qualité de vie appréciée par les Gabonais.
11:45Ce rapport soutenu par les Nations Unies,
11:47publié à l'occasion de la Journée internationale du bonheur,
11:50mesure le bien-être à travers des critères comme le PIB par habitant,
11:54le soutien social,
11:56l'espérance de vie en bonne santé,
11:58la liberté,
11:59la générosité et la perception de la corruption.
12:02En tête du classement africain,
12:04on retrouve l'île Maurice,
12:06suivie de la Libye,
12:07de l'Algérie,
12:08de l'Afrique du Sud et du Mozambique.
12:10Juste après le Gabon,
12:12on retrouve la Côte d'Ivoire,
12:14le Congo,
12:15la Guinée et la Namibie.
12:17A l'échelle mondiale,
12:19la Finlande conserve sa place de pays le plus heureux
12:21par la huitième année consécutive.
12:24Ce rapport met aussi en avant une tendance positive.
12:27La gentillesse et la générosité progressent partout dans le monde.
12:31Un signe que même dans un contexte difficile,
12:34l'entraide reste un moteur de bonheur.
12:37Pour le Gabon,
12:38ce classement est une belle reconnaissance
12:40et un rappel que le bonheur se construit chaque jour
12:42grâce aux petits gestes du quotidien.
12:47Le chiffre est 1010.
12:49C'est le nombre de femmes âgées de 15 à 24 ans
12:51atteintes du VIH en 2025.
12:54La source est l'union.
12:56Le verbatim.
12:58La détention préventive est l'exception
13:00et la liberté est un droit.
13:01On ne peut donc pas parler de libération
13:03ou de liberté provisoire
13:04pour des personnes qui n'ont pas encore été jugées,
13:07qui ne sont pas passées devant le juge
13:08et qui n'ont pas été jugées
13:09des faits qui leur sont reprochés,
13:11des faits retenus.
13:13Quand aujourd'hui,
13:14le procureur général se permet
13:15de venir déclarer que Mme Sylvia
13:16et son fils sont en liberté provisoire,
13:19c'est une souillure pour la justice gabonaise.
13:22Ces propos sont de Marlène Fabienne
13:24et Sola et Fontane,
13:25qui est juriste.
13:26La source est un entretien avec GMT.
13:29C'est ainsi qu'on prend fin de ce journal.
13:31Restez connectés sur toutes les plateformes
13:32de GMT TV pour être à l'heure de l'info.
13:35Excellente soirée chez vous.
13:36Bonsoir.
13:36Retrouvez GMT TV
13:42sur vos différents réseaux sociaux.