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Examen du projet de loi sur la fin de vie à l’Assemblée
Europe 1
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12/05/2025
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News
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00:00
Europe 1 Soir, 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:04
Toujours avec Philippe Diber et Gabriel Cluzel.
00:10
Je ne sais pas pourquoi je voulais vous appeler Géraldine, c'est parce que je vois Géraldine Grandier
00:13
qui nous parlait du comté.
00:16
Bon, ça c'est quand même une histoire, on y reviendra peut-être tout à l'heure.
00:20
Je voudrais d'abord qu'on parle de la fin de vie parce qu'il en était question.
00:23
Je reprends quand même les mots du rapporteur Falordi
00:27
que je livrais tout à l'heure au cardinal Bustillo.
00:31
Il y a encore pire que la mort quand la vie n'est devenue qu'une inexorable agonie.
00:35
C'est presque un sujet de bac, ça vous avez deux heures pour composer.
00:37
Je voudrais qu'on écoute sur cet examen du projet sur la loi de fin de vie à l'Assemblée.
00:42
Je voudrais qu'on écoute tour à tour Catherine Vautrin et Marion Maréchal.
00:45
Écoutez d'abord donc Catherine Vautrin, ministre de la Santé à l'Assemblée Nationale.
00:49
C'était cet après-midi.
00:50
Premièrement, l'aide à mourir ne s'adressera qu'aux patients en phase avancée
00:54
d'une maladie grave et incurable et dont le pronostic vital est engagé.
00:59
Deuxièmement, l'autonomie du patient doit rester au cœur de notre réflexion.
01:03
Pour que cette autonomie soit réellement garantie,
01:06
jamais l'aide à mourir ne pourra être proposée, suggérée ou encouragée.
01:11
Pour que cette autonomie soit respectée,
01:14
l'auto-administration doit rester la première intention.
01:17
Voilà les cartes, les gardes-fous, en tout cas les quelques-uns des gardes-fous
01:21
présentés par Catherine Vautrin, ministre de la Santé.
01:24
Écoutez, ce matin, Marion Maréchal, députée européenne Identité Liberté,
01:31
qui critique vivement ce texte au micro de Sonia Mabrouk.
01:35
Ce texte est terrifiant.
01:37
Il n'a rien de rassurant.
01:38
Il va déjà excessivement loin pour un premier texte.
01:41
Et tout démontre, parce que vous savez, sur l'euthanasie humaine,
01:44
parce qu'on peut lui donner tous les jolis mots qu'on veut bien,
01:46
l'appeler fin de vie, voilà.
01:48
Mais la réalité, c'est que c'est une euthanasie humaine.
01:50
Tous les exemples étrangers qui existent,
01:52
parfois de longue date, en Belgique, aux Pays-Bas, au Canada,
01:56
pour ne citer que ces exemples,
01:57
démontrent qu'une fois que le verrou de l'interdiction de tuer a sauté,
02:01
il n'y a plus de limite.
02:02
Et qu'on commence très régulièrement à nous vendre une loi
02:05
qui explique que c'est uniquement pour des cas extrêmement réduits,
02:08
en fin de vie, de maladies incurables,
02:10
toujours avec des définitions d'ailleurs.
02:11
Ce que dit la ministre ce matin, avec des gardes-fous,
02:13
dont les médecins d'ailleurs expliquent d'ores et déjà dans le texte de loi
02:16
que le périmètre en réalité est très flou.
02:18
Bon, ça ne fait pas avancer le schmilblick tout ça, Gabriel Cluzel.
02:22
Il y a des gardes-fous,
02:24
mais Marion Maréchal n'a peut-elle pas raison de dire
02:27
une fois qu'on entre-ouvre la porte,
02:30
après il peut y avoir...
02:31
Alors on n'a pas sorti le son en entier,
02:34
mais effectivement Marion Maréchal cite différents exemples
02:37
avec une femme qui a eu des problèmes dépressifs,
02:44
qui demandait l'aide à mourir.
02:46
Voilà, ça peut aller très très loin en fait.
02:47
Oui, moi je suis très frappée de voir déjà,
02:51
je voudrais commencer par ça parce que ça me frappe vraiment,
02:54
à quel point l'opinion publique,
02:56
ça prouve qu'il y a eu un travail fait par les lobbies,
02:58
l'euthanasie pendant des longues années,
03:01
est absolument indifférente au sujet,
03:03
alors que c'est vraiment une bascule anthropologique extrême.
03:06
Alors qu'on sait par ailleurs que partout où elle était votée,
03:10
cette loi, elle a été une boîte de Pandore.
03:13
C'est-à-dire qu'on a aussi mis des gardes-fous,
03:15
et plutôt plus qu'en France.
03:17
Là, les gardes-fous français sont extrêmement fragiles.
03:20
D'ailleurs on a l'impression que Catherine Vautrin arrive en disant
03:22
« Si, si, il y a quand même quelques gardes-fous, attendez,
03:24
parce que c'est ahurissant précisément l'ouverture de cette loi. »
03:29
Et le principal c'est que le médecin n'aura pas à faire l'acte létal.
03:33
Voilà ce que dit Catherine Vautrin.
03:34
Oui, mais attendez, moi je vais vous citer tous les cas,
03:37
tous les gardes-fous qui n'existent pas dans cette loi.
03:40
Par exemple, le fait qu'une personne qui n'a pas toutes ses facultés intellectuelles
03:44
ne soit pas mise hors du sujet, si j'ose dire.
03:49
Le fait qu'il n'y ait pas d'objet de conscience pour les pharmaciens,
03:53
les personnels soignants, autres que le médecin.
03:56
Le médecin est une clause de conscience.
03:58
Le médecin, mais pas les autres, pas les pharmaciens, les aides-soignants, etc.
04:01
Il y a un certain nombre de personnels, tout le personnel,
04:03
il n'y a pas que le médecin dans l'affaire, vous imaginez bien.
04:05
Oui, mais le pharmacien ne va pas faire l'acte létal.
04:07
Non, mais le pharmacien, est-ce qu'il a envie, en conscience, de vendre des produits ?
04:12
Est-ce qu'il a envie de fabriquer ces produits ?
04:15
Enfin, il y a une vraie clause de conscience, est-ce que vous avez...
04:17
Je crois que ça peut aller très vite si vous prenez un...
04:19
Je ne peux pas vous dire, parce que moi j'ai des pharmaciens qui m'ont appelé en me disant
04:21
on ne parle pas du tout de la question des pharmaciens, moi je suis pharmacien,
04:24
je n'ai pas envie de faire cela, et nous sommes mis hors du champ de la clause de conscience.
04:30
Philippe Bouillon, il va avoir la parole dans un instant.
04:33
Je lui passe la parole, bien volonté.
04:36
Le délit d'entrave va être possible,
04:43
en revanche, il n'y aura pas de délit d'incitation.
04:46
Si vous voulez mettre dans le parallélisme des formes,
04:48
c'est complètement ahurissant.
04:50
Et puis il y a quand même cette phrase,
04:51
et moi je crois qu'elle résume tout,
04:52
on ne pourra pas dire qu'on n'a pas été prévenus,
04:54
cette phrase de Jean-Louis Touraine,
04:55
qui est quand même un promoteur, un militant de cette cause depuis des années,
04:58
et qui dit, écoutez, vous ne vous inquiétez pas,
05:01
là ce n'est pas encore complètement ouvert comme on le voudrait,
05:04
mais on est dans la stratégie du pied dans la porte.
05:07
Donc il ne faudra pas dire qu'on n'a pas été prévenus, encore une fois.
05:10
Guibert.
05:11
Non, je bouillonne un tout petit peu, cher Gabriel,
05:13
c'est parce que je trouve qu'il y a une hypocrisie dans ce débat.
05:15
Et l'hypocrisie, c'est qu'on pratique déjà l'aide à mourir.
05:19
On le fait clandestinement,
05:21
on le fait dans le huis clos d'une salle d'hôpital,
05:25
avec le ou la mourante,
05:28
mais la réalité est qu'on le fait déjà.
05:30
Et c'est ce qui me gêne beaucoup dans ce débat,
05:33
c'est qu'on fait comme si on ne partait de rien,
05:35
comme si aujourd'hui, aucune personne en situation d'incurabilité,
05:40
pardon le mot qui est affreux,
05:41
ou de fin de vie,
05:44
aucune personne n'était aidée à mourir aujourd'hui.
05:46
C'est complètement faux, je l'ai vécu personnellement pour ma mère,
05:49
qui souhaitait partir.
05:52
C'est une situation extrêmement douloureuse,
05:56
extrêmement violente, en particulier pour les proches,
05:58
mais qui existe déjà.
06:01
Donc votre maman a été concernée par ce sujet ?
06:03
Bien sûr.
06:04
Et qu'est-ce que vous avez fait ?
06:05
Quand vous êtes le fils, quand vous êtes l'enfant,
06:08
vous ne pouvez pas accepter une situation comme ça,
06:10
mais au bout du compte, c'est la personne qui décide,
06:13
et c'est pour ça, tout à l'heure que je...
06:14
Et comment ça s'est terminé, votre histoire ?
06:16
Comment ça s'est terminé ?
06:16
Puisque vous en parlez, pardonnez-moi,
06:18
mais vous ouvrez la boîte de pendeurs,
06:19
comme disait Gabriel.
06:20
Elle s'est terminée parce qu'elle est décédée,
06:21
avec l'aide à mourir.
06:23
Avec l'aide à mourir.
06:24
Et comment est-ce que vous l'avez acceptée, vous, Philippe ?
06:26
Eh bien, très difficilement, mais c'est la réalité, Pierre.
06:30
C'est que quand vous avez une personne qui veut partir,
06:32
et que les médecins estiment, dans un grand hôpital,
06:35
dans un CHU,
06:37
que la personne n'a plus de faculté à vivre,
06:41
et qu'elle est dans une situation incurable,
06:44
on va l'appeler comme ça,
06:46
même si le mot n'est pas exactement précis,
06:49
eh bien, voilà, c'est la patiente, en l'occurrence,
06:54
et le médecin qui décide.
06:55
Et ça se pratique, déjà.
06:57
Et donc, ce qui me gêne, juste, Gabriel,
06:59
c'était pour souligner que la vraie question est
07:03
est-ce qu'il faut que de telles pratiques perdurent
07:08
dans une sorte de flou juridique,
07:11
ou est-ce qu'il vaut mieux essayer de l'encadrer ?
07:13
C'est une vraie question,
07:14
je n'ai pas totalement la réponse,
07:15
je ne prétends pas...
07:17
J'entends vos arguments sur les risques d'une loi,
07:21
mais ce que je vois aussi,
07:22
ce sont les risques de l'absence de loi.
07:24
Pardonnez-moi,
07:24
et je trouve que personne ne parle de cet aspect-là,
07:27
parce qu'en l'absence de loi,
07:29
les choses se font de façon mal contrôlée.
07:33
Et c'est là la réalité à laquelle on est confronté.
07:36
Si je peux faire une comparaison...
07:37
Gabriel va répondre,
07:38
mais de toute façon, vous n'êtes pas d'accord.
07:39
Donc, on peut le dire aux éditeurs d'Europe 1 qui ont tout l'avoué aux éditeurs.
07:44
Non, mais on peut être d'accord sur un point,
07:46
c'est qu'il faut faire en sorte que les gens qui sont sur le point de mourir
07:49
ne souffrent pas atrocement.
07:52
Voilà, ça peut être un sujet d'accord.
07:53
Mais la souffrance, elle est d'ordre psychologique,
07:56
elle est d'ordre physique.
07:57
Elle est parfois plus psychologique que physique.
07:59
Mais ce que je veux dire, c'est que reconnaissons aussi
08:01
que c'est une grande défaite civilisationnelle
08:03
de considérer que la réponse à la souffrance,
08:06
c'est la mort.
08:07
Chère Gabriel, c'est la liberté d'une personne.
08:12
Ça se pratique déjà, mais tous les actes qui se pratiquent
08:15
répréhensibles, si j'ose dire,
08:18
n'ont pas vocation à être légalisés.
08:20
Pourquoi c'est répréhensible ?
08:22
C'est une liberté fondamentale de l'être humain.
08:24
Non, non, parce que pour les auditeurs d'Europe 1, c'est un peu compliqué.
08:26
Non, et vous savez très bien qu'en plus,
08:29
il y a beaucoup de confusion sur les mots.
08:30
Est-ce que les Français savent que la séduction profonde existe ?
08:33
C'est-à-dire que quand quelqu'un est en fin de vie,
08:36
qu'il va mourir, qu'on le sait qu'il souffre,
08:37
atrocement, les médecins peuvent le plonger
08:41
dans une sédation profonde,
08:43
pas dans le but de le tuer,
08:45
mais qui pourra, in fine, conduire à une mort
08:49
peut-être plus rapide, mais ça existe déjà.
08:52
Donc, si vous voulez faire croire aux gens
08:53
qu'on les laissera dans de souffrances atroces,
08:55
on sait que ce n'est pas vrai.
08:58
C'est pour ça que d'ailleurs, la loi est en deux parties.
09:00
Oui, mais là aussi, il y a une forme d'hypocrisie,
09:02
parce qu'on dit, pour le coup, nous sommes d'accord
09:03
sur le terme d'hypocrisie,
09:05
même si nous ne sommes pas d'accord sur le contenu.
09:06
C'est-à-dire qu'on dit, on va s'occuper des soins palliatifs,
09:09
c'est ce que Berroux voulait, il voulait deux textes
09:11
sur les soins palliatifs,
09:12
un sur la fin de vie,
09:15
en plus sur l'euthanasie,
09:16
arrêtons de chercher, appelons les chats les chats,
09:20
et en réalité,
09:21
on ne sait pas donner les moyens,
09:23
puisqu'il aurait fallu commencer par
09:24
voter cette loi sur l'euthanasie,
09:26
un droit opposable,
09:28
pardon, les soins palliatifs,
09:30
un droit opposable aux soins palliatifs.
09:32
Vous savez, comme il y a le droit au logement,
09:33
chaque Français devrait pouvoir dire,
09:35
j'ai le droit aux soins palliatifs.
09:37
Et on n'a même pas essayé,
09:39
on n'a même pas essayé de voir ce que ça donnait.
09:41
Est-ce que les gens ensuite réclamaient toujours l'euthanasie ?
09:43
On n'en sait rien.
09:44
Par ailleurs, s'agissant du cas de votre mère,
09:46
moi j'avoue que...
09:47
Je ne me suis permis d'en parler.
09:49
Non, mais du votre mère et d'autres, pardon,
09:51
je ne me permettrai pas.
09:52
Merci de nous en parler, parce que c'est un soulet douloureux.
09:54
Moi, je pourrais parler de mes parents aussi,
09:56
disons que,
09:57
et chacun pourrait penser au sien,
09:58
c'est-à-dire que quand vous avez une personne âgée,
10:01
elle se retrouve quand même avec des médecins,
10:04
est-ce qu'elle est en situation,
10:06
est-ce qu'elle a tous ses moyens,
10:08
est-ce qu'elle n'est pas dans un cadre dépressif,
10:11
est-ce que ce n'est pas donné un pouvoir aux médecins absolument énorme ?
10:15
Est-ce qu'ils n'ont pas, une fois que l'euthanasie est légalisée,
10:17
toujours ça t'inquiète chaque matin de se dire,
10:19
je suis un poids pour la société,
10:21
est-ce que je ne devrais pas passer à l'accusé ?
10:24
Ça n'enlève de libérer ça à personne,
10:26
ça enlève cette sérénité de se dire,
10:28
j'irai jusqu'au bout du chemin et dans la dignité,
10:31
parce que j'ai horreur de ce mot,
10:33
mourir dans la dignité,
10:34
comme si mourir de mort naturelle,
10:36
ce n'était pas une mort dans la dignité.
10:38
Il y a des situations de mort naturelle ou de mort par maladie
10:43
qui ne sont pas dans la dignité,
10:44
et c'est même les cas dont on parle précisément.
10:46
Et c'est la raison pour laquelle un certain nombre de personnes...
10:49
Vous vous rendez compte, c'est violent ce que vous dites ?
10:50
Oui, c'est violent ce que je dis.
10:51
Moi, je suis pas d'accord.
10:52
C'est une réalité, Gabriel,
10:55
qu'il faut regarder en face aussi.
10:58
Et là où je suis profondément désaccord,
11:00
c'est que je ne vois pas, au nom de quoi,
11:03
quiconque pourrait dire à une personne
11:06
qui se trouve dans cette situation-là,
11:07
évidemment,
11:08
non, vous n'avez pas le droit de faire ça.
11:11
Non, au nom de quoi,
11:13
on ne choisit pas de naître,
11:14
on peut choisir de mourir à un moment donné.
11:17
Et là, on est vraiment dans des situations...
11:20
Je ne m'ignore pas du tout le débat
11:22
sur la difficulté d'encadrement.
11:25
Je partage avec vous la difficulté de la chose.
11:29
Mais sur le plan du principe,
11:31
je ne vois pas au nom de quoi
11:32
on interdirait à une personne,
11:34
à un moment donné,
11:36
dans une situation limite
11:38
de fin de vie,
11:40
de choisir sa mort
11:40
et d'être accompagné pour ça.
11:42
Je ne vois pas d'argument.
11:44
Comme je l'ai dit,
11:46
vous ne serez pas d'accord.
11:47
Est-ce que je peux vous poser une question ?
11:48
Si vous voyez quelqu'un sur un parapet
11:50
qui s'apprête à se jeter...
11:51
Ça n'a rien à voir comme situation.
11:53
C'est exactement la même chose.
11:54
Non, ça n'a rien à voir du tout comme situation.
11:56
Vous n'allez pas lui dire, écoutez,
11:56
vas-y, et puis si tu veux,
11:58
je t'aide un petit peu.
11:59
Vous vous dites,
11:59
non, ce n'est pas possible,
12:00
il faut l'aider,
12:01
elle est dans de grandes souffrances,
12:02
quelqu'un sur un parapet n'est pas forcément malade
12:05
et votre réflexe est évidemment
12:07
de sauver la personne.
12:08
Mais c'est exactement l'exemple qu'on donnait,
12:11
c'est-à-dire qu'on donnait
12:12
que Marion Maréchal donnait encore ce matin
12:13
sur Europe 1,
12:15
c'était qu'après,
12:16
il y a effectivement des personnes
12:17
en profonde agonie
12:19
et qui d'ailleurs,
12:20
pour la plupart,
12:21
ne sont pas conscientes
12:22
de ce qui leur arrive.
12:25
Encore une fois,
12:26
il y a tellement de cas différents.
12:29
Oui, mais les cas dont on parle,
12:31
Pierre,
12:31
je termine ma phrase quand même,
12:33
et puis il y a aussi
12:34
ces personnes qui ne se sentent pas très bien
12:37
et qui sont parfois en dépression.
12:38
Et alors,
12:39
qui suis-je pour juger ?
12:40
Pour dire ça.
12:41
Encore une fois.
12:42
Pierre,
12:42
si je peux me permettre,
12:44
les personnes qui ne se sentent pas très bien
12:45
et qui sont en dépression,
12:46
c'est tout à fait autre chose.
12:47
Là, on parle de gens atteints
12:48
de maladies incurables
12:51
et je trouve que face à une maladie incurable,
12:53
le pronostic vital
12:54
est plus qu'engagé.
12:57
Je ne vois pas au nom de force,
12:58
Vincent Trémolet de Villers
13:00
qui ce matin faisait l'édito brillamment
13:02
comme d'habitude sur Europe 1
13:04
disait qu'il y avait des militants
13:06
de cette loi
13:09
qui avaient dit
13:10
l'idée c'est de mettre le pied
13:12
dans l'embaillement de la porte.
13:13
C'est Jean-Louis Touraine qui a dit.
13:14
C'est Jean-Louis Touraine qui disait
13:16
l'idée c'est d'abord d'ouvrir
13:18
et ensuite on peut mettre ce qu'on veut dedans.
13:20
Vous savez,
13:21
là où je vous rejoins Philippe,
13:22
c'est que ça existe ailleurs,
13:24
ça existe dans beaucoup de pays.
13:25
Il y a des gens qui vont en Suisse,
13:28
en Belgique pour faire ça.
13:29
Et ça existe dans la fiction.
13:31
Moi je me souviens d'un très beau film
13:32
de Claude Sautet.
13:34
Non, d'un film de Claude Sautet
13:35
qui s'appelle Un cœur en hiver.
13:36
Il y a ce vieux prof de musique
13:37
qu'on va voir à la campagne
13:39
et c'est Myriam Boyer d'ailleurs
13:41
qui joue
13:42
la petite amie garde-malade
13:45
de ce vieux monsieur.
13:46
Elle dit allez-y,
13:47
elle dit à Daniel Oteuil
13:48
fais-le parce que moi je n'y arrive pas.
13:49
Et finalement il prend la seringue
13:51
et il y a cette lumière
13:53
qui s'ouvre au petit matin
13:55
où ce prof de musique décède.
13:57
Donc on est abreuvé
13:58
de ces signes
14:00
qui sont des signes
14:01
difficiles à accepter
14:03
et on va continuer à en parler
14:04
mais il est 20h45
14:05
et je cède la place
14:06
à Maëlla Sani.
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13/05/2025
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Loi sur la fin de vie : les débats reprennent en commission à l'Assemblée nationale
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28/04/2025
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Vers la fin du HLM à vie ? Les députés étudient ce lundi une proposition de loi en ce sens
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31/03/2025
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Midi News Été (Émission du 10/08/2025)
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Christian Flaesch : «Les agressions antisémites sont souvent lâches et très simplistes»
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Suppression de deux jours fériés: "Nous sommes l'un des pays d'Europe avec le moins de jours fériés", estime Arthur Delaporte, député du Calvados (PS)
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Maire en Isère agressé: le point presse du procureur de la République de Grenoble, Étienne Manteaux
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Maire agressé: "L'homme a été déféré au parquet", indique Étienne Manteaux, procureur de la République de Grenoble
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La violente charge de Jean-Marie Bigard contre Benyamin Netanyahou fait polémique : "Tu es un enculé ! Tu fais mourir des enfants de faim, sale con. Tu es un criminel et tu devrais disparaître"
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21 juillet 2025 : Tour Eiffel saut illégal en parachute du 3e étage
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Paga est brisé par les mots d'Adixia ! Extrait des Marseillais de W9
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Assomption : «Les actes anti-chrétiens s’inscrivent dans un environnement anxiogène qui est très révélateur d’un ensauvagement de la société», estime Edwige Diaz
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«S'il y a autant d'actes antisémites, c'est parce qu'il y a une montée de l'islamisme radical» estime Edwige Diaz
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Culture : une bande dessinée imagine un duel entre Sherlock Holmes et Arsène Lupin
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La circulation des trottinettes électriques interdite dans les rues piétonnes à Montbéliard, un soulagement pour les habitants
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Olivier Giroud, Paul Pogba, Corentin Tolisso... Une nouvelle saison de Ligue 1 aux saveurs de Coupe du monde 2018
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Maire agressé à Villeneuve-de-Marc : «Toucher un élu, c’est toucher la République et abîmer la France», affirme Karl Olive
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Frelons asiatiques : le nuisible prolifère dans le Grand Est, conséquence du réchauffement climatique
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Gaza : plusieurs dizaines de milliers d'Israéliens mobilisés contre le contrôle de Gaza
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Économie : la production industrielle allemande au plus bas depuis 2020, comment l'expliquer ?
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