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  • il y a 4 semaines
La parole de Dieu, des lectures et de l’Évangile chaque jour en audio/vidéo ! Chaine Catholique approuvée et soutenue par Mgr Rey ! Abonnez-vous 🤗
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Transcription
00:00Après ce dimanche de la joie hier qui nous permettait de remettre un peu de gaieté dans notre cœur au milieu de ce carême,
00:08eh bien nous allons commencer un nouveau parcours sur le juste combat avec le frère François Daguet
00:15qui nous parlera de la légitime défense, de la guerre juste, de la peine de mort et d'autres sujets sur la morale chrétienne.
00:23Alors je vous laisse découvrir ce parcours ces deux prochains jours, il y aura cinq vidéos,
00:28le parcours complet sera posté sur notre chaîne Enseignement et Catéchisme.
00:33Bonne continuation à tous !
00:58Lecture du livre du prophète Isaïe
01:01Ainsi parle le Seigneur.
01:04Oui, voici, je vais créer un ciel nouveau et une terre nouvelle.
01:09On ne se souviendra plus du passé, il ne reviendra plus à l'esprit.
01:14Soyez plutôt dans la joie, exultez sans fin pour ce que je crée.
01:19Car je vais recréer Jérusalem pour qu'elle soit exultation et que son peuple devienne joie.
01:27J'exulterai en Jérusalem, je trouverai ma joie dans mon peuple.
01:32On n'y entendra plus de pleurs ni de cris.
01:35Là, plus de nourrissons emportés en quelques jours,
01:39ni d'hommes qui ne parviennent au bout de sa vieillesse.
01:42Le plus jeune mourra centenaire.
01:45Ne pas atteindre cent ans sera malédiction.
01:47On bâtira des maisons, on y habitera.
01:51On plantera des vignes, on mangera leurs fruits.
02:05Je t'exalte Seigneur, tu m'as relevé.
02:10Je t'exalte Seigneur, tu m'as relevé quand j'ai crié vers toi Seigneur.
02:16Seigneur, tu m'as fait remonter de l'abîme et revivre quand je descendais à la fosse.
02:25Fêtez le Seigneur, vous, ses fidèles.
02:28Rendez grâce en rappelant son nom très saint.
02:32Sa colère ne dure qu'un instant, sa bonté toute la vie.
02:36Avec le soir viennent les larmes, mais au matin, les cris de joie.
02:43Et j'ai crié vers toi Seigneur, j'ai supplié mon Dieu.
02:48Tu as changé mon deuil en une danse.
02:52Que sans fin Seigneur mon Dieu, je te rende grâce.
02:56Évangile de Jésus Christ selon saint Jean
03:18En ce temps-là, après avoir passé deux jours chez les Samaritains,
03:24Jésus partit de là pour la Galilée.
03:27Lui-même avait témoigné qu'un prophète n'est pas considéré dans son propre pays.
03:31Il arriva en Galilée.
03:32Les Galiléens lui firent bon accueil, car ils avaient vu tout ce qu'il avait fait
03:37à Jérusalem pendant la fête de la Pâque, puisqu'ils étaient allés eux aussi à cette fête.
03:45Ainsi donc, Jésus revint à Cana de Galilée, où il avait changé l'eau en vin.
03:51Or, il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.
03:57Ayant appris que Jésus arrivait de Judée en Galilée, il alla le trouver.
04:01Il lui demandait de descendre à Capharnaüm pour guérir son fils qui était mourant.
04:06Jésus lui dit « Si vous ne voyez pas de signes et de prodiges, vous ne croirez donc pas ? »
04:14Le fonctionnaire royal lui dit « Seigneur, descends avant que mon enfant ne meure. »
04:21Jésus lui répond « Va, ton fils est vivant. »
04:26L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il partit.
04:29Pendant qu'il descendait, ses serviteurs arrivèrent à sa rencontre,
04:35et lui dirent que son fils était vivant.
04:38Il voulut savoir à quelle heure il s'était trouvé mieux.
04:41Ils lui dirent « C'est hier, à la septième heure, au début de l'après-midi, que la fièvre l'a quitté. »
04:50Le père se rendit compte que c'était justement l'heure où Jésus lui avait dit « Ton fils est vivant. »
04:56Alors il crut, lui, ainsi que tous les gens de sa maison.
05:01Tel fut le second signe que Jésus accomplit lorsqu'il revint de Judée en Galilée.
05:05Il y a des jours où l'on prie sans réponse,
05:25où le ciel semble silencieux,
05:27des jours où l'on n'a rien qu'une parole,
05:30une simple phrase et rien d'autre.
05:32Pas de miracle fulgurant, pas de vision, pas de changement visible.
05:37C'est exactement ce que vit ce père dans l'Évangile.
05:40Son fils est mourant.
05:42Il a parcouru des kilomètres.
05:44Il s'effondre devant Jésus.
05:46Et Jésus ne vient pas.
05:48Il ne touche pas l'enfant, ne pose pas la main.
05:50Il dit simplement « Va, ton fils est vivant. »
05:54Et c'est là que commence peut-être le plus grand miracle.
05:57Cet homme croit.
05:58Il prend cette phrase nue, fragile, presque légère,
06:02et il fait route avec elle.
06:05Et dans ce chemin du retour,
06:07combien de pensées ont dû la saillir.
06:10Et si je m'étais trompé ?
06:12Et si ce n'était pas vrai ?
06:14Et s'il mourait pendant que je marche ?
06:17Toute une traversée du doute,
06:19toute une foi qui vacille et se bat
06:21pour tenir sur cette promesse.
06:24Il n'a encore rien vu,
06:25mais il a entendu.
06:28Ce temps-là,
06:29entre la parole reçue et sa confirmation,
06:32c'est un temps que nous connaissons.
06:35C'est le temps de la foi réelle.
06:38Combien parmi nous attendent une parole depuis longtemps ?
06:42Un signe ?
06:43Une orientation ?
06:44Une réponse ?
06:46Parfois, Dieu tarde à parler.
06:49Parfois, il parle,
06:50mais il semble ne rien se passer.
06:52Et pourtant,
06:54l'accomplissement commence déjà.
06:56Comme ce Père qui apprend,
06:58en cours de route,
07:00que la guérison avait commencé
07:02exactement à l'heure où Jésus avait parlé.
07:05Alors, frères et sœurs,
07:07Dieu ne ment pas.
07:08Sa parole fait ce qu'elle dit.
07:11Mais il nous demande
07:12de faire route avec elle,
07:13de lui faire confiance
07:14entre le moment de la promesse
07:16et celui de l'accomplissement.
07:18Et dans cet espace,
07:21il façonne déjà notre cœur.
07:23Il purifie notre désir.
07:25Il creuse en nous la capacité
07:26d'accueillir pleinement
07:28ce qu'il prépare.
07:31Ce chemin entre Cana et Capharnaüm,
07:34c'est le nôtre.
07:35Et ce Fils vivant,
07:37c'est l'assurance que Dieu agit,
07:39même quand tout semble encore suspendu.
07:41Alors,
07:43n'abandonnons pas la parole.
07:45Elle nous précède.
07:47Elle nous attend
07:48au tournant du chemin.
07:49Bonjour.
08:04Je suis le frère François Daguet.
08:07J'appartiens au couvent
08:08des Dominicains de Toulouse,
08:10dans le sud de la France.
08:12Et dans ce couvent
08:13et dans d'autres lieux,
08:14j'enseigne la théologie,
08:17tout spécialement la théologie
08:19de l'Église,
08:19mais également le rapport
08:21de l'Église au monde
08:22qui prend souvent la forme
08:24de la doctrine sociale de l'Église.
08:25Nous allons justement,
08:27dans ce cadre-là,
08:28évoquer au cours des rencontres
08:29que nous allons avoir,
08:30la question finalement
08:31de la gestion, en quelque sorte,
08:34de la violence
08:35dans les sociétés contemporaines
08:36à travers cette doctrine
08:39qui va se déployer
08:40de multiples façons
08:41de la légitime défense.
08:43Comment la comprendre ?
08:44Quelle place tient-elle
08:45dans la doctrine de l'Église ?
08:47Que faut-il en penser ?
08:48Lorsqu'on s'interroge
08:50sur la légitime défense,
08:53sur son organisation,
08:55sur sa doctrine,
08:56en quelque sorte,
08:57au fond,
08:58on pose la question
08:59de la présence
09:01de la violence
09:01dans les sociétés humaines.
09:04Dans toutes les civilisations,
09:06dignes de ce nom,
09:08je dirais qu'on fait
09:09ce double constat,
09:10premièrement celui
09:11de la présence
09:12de la violence
09:12et de le fait
09:13qu'on ne peut pas éradiquer
09:15toute violence
09:16de toute société.
09:17Et d'autre part,
09:18et par voie de conséquence,
09:19la question qui se pose
09:21est celle de,
09:22précisément,
09:23la place qu'il faut lui reconnaître,
09:24l'usage que l'on peut en faire,
09:27ce qu'il faut empêcher
09:28et au fond,
09:29ce qu'il faut permettre,
09:30sachant que la violence,
09:31bien entendu,
09:32est un mal.
09:33On n'a pas attendu
09:33le christianisme
09:34pour poser cette question,
09:36ni même le judaïsme.
09:38Chez les anciens
09:39et en particulier,
09:40bien sûr,
09:41les Grecs,
09:41les Romains,
09:43la question,
09:43bien sûr,
09:44a été abordée.
09:45Progressivement,
09:46on s'est posé la question,
09:47on a tenté d'y répondre,
09:49comment,
09:50justement,
09:51reconnaître
09:52une certaine place,
09:54donc,
09:55une certaine légitimité
09:56à la violence,
09:58sachant cependant
09:58que c'est un mal
10:00qu'il faut chercher,
10:01évidemment,
10:01à proscrire
10:01le plus possible
10:02dans la vie
10:04de la cité.
10:05Et c'est ainsi
10:06que,
10:07progressivement,
10:09siècle après siècle,
10:10j'allais dire
10:10civilisation après civilisation,
10:11parce que c'est aussi
10:12un lègue de la Grèce
10:13à la Rome antique,
10:16et évidemment,
10:16Rome va avoir
10:17un très grand rôle
10:18dans l'élaboration
10:19d'une doctrine
10:19de la légitime défense,
10:21on a élaboré,
10:22précisément,
10:23les conditions
10:23dans lesquelles
10:24la violence
10:25pouvait être reconnue
10:27comme légitime.
10:28Et l'expression
10:29elle-même
10:29nous enseigne déjà,
10:31c'est une légitime
10:32défense.
10:33La violence sera légitime,
10:34en particulier la violence
10:35recourant à la force armée
10:37ou à la police,
10:38si vous voulez,
10:39lorsqu'il s'agit
10:40de se défendre,
10:41et non pas pour attaquer
10:43ou offenser
10:44ou un adversaire
10:45ou tel ou tel groupe
10:47qui nous déplaît.
10:49Donc,
10:50c'est d'abord
10:51une optique
10:51de défense
10:52de soi-même
10:53et de la société
10:54elle-même.
10:55Le monde judéo-chrétien
10:57n'est pas étranger à la chance
10:58parce qu'ils connaissent
10:59cela comme les autres
11:00et évidemment,
11:01il est très caractéristique
11:02de constater
11:03que dans la loi de Moïse,
11:05le décalogue,
11:05le cinquième commandement
11:07est précisément
11:08celui qui dit
11:09« tu ne tueras pas ».
11:09Quelle est la portée,
11:10je dirais,
11:11de ce cinquième commandement ?
11:12Est-il un absolu total
11:14ou justement,
11:15peut-il connaître
11:16éventuellement des dérogations ?
11:17Et si oui,
11:18dans quelles conditions ?
11:19Encore une fois.
11:19Donc,
11:20le principe est très clairement
11:21affirmé.
11:22Au fond,
11:23il n'est pas nécessaire
11:23d'être juif
11:24ou chrétien
11:25pour affirmer
11:26qu'il n'est pas bon
11:26de tuer.
11:27Cela relève,
11:28on le dira plus tard,
11:30au fond du caractère naturel,
11:31d'une loi naturelle
11:33qui est inscrite en l'homme.
11:34Mais en tout cas,
11:34c'est confirmé,
11:35si vous voulez,
11:36par le décalogue,
11:36par la loi de Moïse
11:37et cela va être précisément
11:39mis en œuvre
11:40dans le cadre du judaïsme.
11:42On en reparlera peut-être,
11:43en particulier,
11:44le judaïsme se caractérise
11:45par la loi du talion,
11:48c'est-à-dire
11:48cette loi qui demande
11:49de ne pas infliger
11:51à quelqu'un
11:51qui nous a enfoncé
11:52une rétorsion plus grande
11:54que l'offense
11:55que l'on a subie.
11:56Donc, vous voyez,
11:57ces réflexions,
11:57elles sont déjà présentes.
11:58Puis, bien entendu,
11:59le christianisme, lui,
12:00va retrouver ces mêmes questions.
12:02Mais ce qui est très intéressant,
12:04c'est de constater
12:04que le christianisme
12:06et l'Église en général,
12:08pour dire les choses simplement,
12:10va faire sienne
12:11cette doctrine progressive
12:13de la légitime défense
12:15qui a été élaborée,
12:16finalement,
12:17dans le monde romain.
12:18Et on le voit très bien,
12:19saint Augustin,
12:20par exemple,
12:21qui connaît très bien Cicéron,
12:23bien entendu,
12:24reprend les grandes affirmations
12:27de la pensée cicéronienne
12:29sur le sujet.
12:30Et après saint Augustin,
12:33celui qui va,
12:34en quelque sorte,
12:37sinon théoriser,
12:38du moins orchestrer
12:40cette doctrine
12:41dans la tradition chrétienne,
12:43c'est saint Thomas d'Aquin
12:44au Moyen-Âge,
12:45donc au XIIIe siècle,
12:46qui va justifier,
12:49en particulier,
12:50par exemple,
12:50dans sa somme théologique,
12:51qu'il faut reconnaître
12:55dans la vie des sociétés
12:56un moindre mal,
12:58justement,
12:58précisément,
12:59comme on le disait
12:59en commençant,
13:00parce qu'on ne peut pas
13:01éradiquer tout le mal
13:02qu'il y a dans une société.
13:03Mais c'est simplement
13:04la permission d'un mal,
13:06mais dans des conditions
13:07justement précises,
13:08pour éviter
13:09un mal plus grand.
13:10Voilà.
13:10Donc, vous voyez,
13:12s'élabore ainsi
13:13une compréhension,
13:15si vous voulez,
13:16de l'usage légitime
13:18de la défense.
13:19Il ne s'agit pas
13:19de faire n'importe quoi
13:20et progressivement,
13:22c'est ce qu'on va voir
13:22dans les entretiens
13:23qui suivront,
13:25des conditions vont être mises
13:27à la pratique,
13:28justement,
13:28dans la violence
13:29dans tel ou tel domaine.
13:31Cette doctrine,
13:32ce principe
13:33de la défense légitime
13:35de soi-même
13:36et de la société,
13:36finalement,
13:37à laquelle on appartient,
13:38de ses proches,
13:39n'est-ce pas,
13:39nous y reviendrons,
13:41elle est parfaitement exprimée.
13:43Par exemple,
13:44encore à l'époque contemporaine
13:45dans le catéchisme
13:45de l'Église catholique,
13:46si vous vous reportez
13:47au numéro 2265,
13:50c'est assez frappant
13:51de voir que le catéchisme,
13:53en 1992,
13:55donc ce n'est pas si vieux,
13:56affirme que,
13:57non seulement,
13:58la légitime défense
14:00est un droit,
14:01mais il dit,
14:02elle est un devoir.
14:03Et elle est un devoir grave,
14:05dit le catéchisme,
14:06pour ceux qui ont la charge,
14:07précisément,
14:08d'une communauté,
14:09que ce soit
14:09une communauté familiale
14:10ou d'une communauté politique,
14:12quand on est dans
14:13dans une sphère
14:14beaucoup plus large.
14:15Donc,
14:15ce principe
14:15de légitime défense,
14:18il est parfaitement accepté,
14:21à condition,
14:22justement,
14:23qu'on en précise
14:24les conditions,
14:25et justement,
14:25il va se décliner,
14:27si vous voulez,
14:27dans certains domaines.
14:28Lorsqu'il s'agit,
14:30pour un pays,
14:31par exemple,
14:32cité,
14:32quelle que soit sa forme,
14:34sa figure,
14:34de se défendre
14:35contre un agresseur,
14:36ça va être ce qu'on va appeler,
14:37justement,
14:37la doctrine de la guerre
14:39dite juste,
14:40justement,
14:41au nom de la légitime défense.
14:43En quoi,
14:44justement,
14:44une guerre peut-elle être justifiée ?
14:47Est-elle,
14:48dans ces conditions,
14:49peut-elle être reconnue
14:50comme légitime ?
14:52Mais il y a eu également
14:53la situation autre,
14:55si vous voulez,
14:56de la menace
14:57que fait peser,
14:58par exemple,
14:58dans une société,
15:00la présence
15:00d'un grand criminel,
15:01avec la question
15:02de savoir
15:03s'il est légitime
15:05de lui imposer la mort
15:06pour le punir
15:08des actes
15:09qu'il a commis
15:09et pour préserver la société
15:11des atteintes
15:12qu'il pourrait lui faire subir ?
15:14Donc,
15:14deuxième axe,
15:15voyez-vous,
15:15la doctrine,
15:16finalement,
15:16des peines,
15:17car,
15:18évidemment,
15:18au fond,
15:19infliger une peine
15:19à quelqu'un,
15:20c'est toujours
15:20lui faire violence,
15:22jusqu'où peut-on aller ?
15:23Est-ce que,
15:23en particulier,
15:24la peine de mort
15:25peut-elle être reconnue
15:27comme légitime ?
15:28Débat extrêmement ancien.
15:30Mais il y a un autre domaine,
15:31si vous voulez,
15:31où cela s'est déposé,
15:32qui n'est pas très différent
15:35de ce qu'on vient d'évoquer,
15:37c'est aussi la question
15:39du tyrannicide.
15:41Lorsqu'un tyran s'impose
15:42dans une société donnée,
15:44est-il légitime
15:45de le supprimer
15:46pour mettre fin,
15:47justement,
15:48à la tyrannie ?
15:48Ce sont des questions
15:49qui habitent
15:50toutes les sociétés humaines,
15:51si vous voulez,
15:52et qui,
15:53encore une fois,
15:54témoignent,
15:56au fond,
15:56de la gestion
15:57toujours délicate,
15:59difficile,
16:00qu'elles ont à faire
16:01avec la violence
16:02présente
16:03dans une société
16:04ou provenant
16:06d'une société autre
16:07que celle
16:08dont on a la charge.
16:09ouverte,
16:11ouverte,
16:13ouverte,
16:18ouverte,
16:23ouverte,
16:23ouverte,
16:24vous allez s'enyoer.
16:25Sous-titrage FR ?
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