Des manifestants se rassemblent devant la Gaîté Lyrique pour s'opposer à l'expulsion des mineurs isolés qui l'occupent depuis le 10 décembre dernier

Transcript

00:00Pour l'instant, les occupants partent d'eux-mêmes.

00:04On a pu en croiser avec Jérémy Paoli, qui m'accompagne,

00:06plusieurs hokumkut qui partaient avec leurs affaires,

00:09empaquetées dans des sacs poubelles, des valises pour certains,

00:12d'autres des sacs de course.

00:14Et vous le voyez, en course, rassemblement,

00:17où il y a à peu près 150 personnes, des jeunes, des étudiants,

00:21mais aussi des militants.

00:23On peut voir un petit peu plus au loin des militants de la CGT,

00:28du nouveau parti aussi anticapitaliste,

00:30qui sont venus en soutien pour s'opposer à l'expulsion

00:34de ces mineurs isolés qui occupaient la gaieté lyrique

00:37depuis le 10 décembre.

00:39On le rappelle, c'est au terme d'un contexte assez tumultueux

00:44puisque l'État et la mairie se renvoyaient la balle.

00:47Et finalement, le tribunal administratif avait,

00:50dans un premier temps, il y a un mois, ordonné,

00:52le juge des référés Libertés avait ordonné l'expulsion

00:55des mineurs isolés.

00:56Et ensuite, c'était l'information principale

00:59qui est tombée un petit peu plus tôt cet après-midi.

01:01Finalement, il y a cet arrêté d'expulsion

01:04par la préfecture de police.

01:06Pour l'instant, c'est dans une ambiance calme,

01:08plutôt sereine même, mais on sent bien qu'à tout moment,

01:14c'est un sujet assez sensible.

01:16Côté jeunes de Belleville, l'association qui a accueilli

01:20les migrants et qui les a accompagnés

01:22ne veulent pas s'exprimer.

01:23Et un petit peu plus à côté, il y a cette restauratrice

01:26qui avait lancé un cri d'alarme puisqu'en trois mois,

01:30elle dit avoir perdu 80 000 euros à cause de l'occupation

01:34de la gaieté lyrique.

01:35Et aujourd'hui, il y a le store qui est baissé

01:38dans son restaurant et elle se dit soulagée

01:41que finalement, cette expulsion puisse avoir lieu

01:44et que finalement, le commerce puisse repartir.