Bayrou balance sa veste à l'un de ses subordonnés

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00:00Ma position à moi, c'est qu'il n'y a pas d'autre issue dans cette situation épidémique

00:14que la vaccination obligatoire.

00:36Vous savez plus que moi, donc je ne dis pas ça.

00:38Moi je dis, ce point là, l'aide médicale,

00:42le fait qu'on doit, non seulement pour des raisons humanitaires,

00:47mais pour des raisons de sécurité de notre peuple,

00:50on doit apporter les soins à qui on a besoin.

00:54Pas des soins exorbitants, pas des soins esthétiques,

00:58comme on l'a dit souvent, ce n'est pas du tout ça le sujet.

01:04Mais en effet, je pense moi qu'il y a entre nous et l'extrême droite

01:12un fossé qui est infranchissable,

01:16parce que ce qu'il y a de plus profond dans l'extrême droite...

01:24Ce qu'on dit, c'est que les macronistes, comprenant la fureur de Bayrou,

01:28ont proposé pour le dédommager, entre guillemets,

01:30de lui donner de l'argent, de donner de l'argent à son parti, évidemment.

01:334 millions d'euros, puisqu'un député rapporte à un parti 40 000 euros par an,

01:38ils nous ont multiplié ça par 100, et donc on vous donne...

01:40Aux alentours de 11 heures, Emmanuel Macron change d'avis

01:43face à la pression mise par son allié, notamment de quitter la majorité,

01:48de retirer ses députés du Bloc central.

01:51Emmanuel Macron se résout à nommer François Bayrou Premier ministre,

01:55c'est donc désormais officiel.

01:56Ça ne marchera pas.

01:59Et ça ne marchera pas parce que les Français vont voir exactement

02:03ce que cette démarche signifie, ce qu'il y a derrière tout ça.

02:07Mais qu'est-ce qu'il y a derrière ?

02:07Derrière cet hologramme.

02:09Il y a une tentative qui a déjà été faite plusieurs fois,

02:13de très grands intérêts financiers et autres,

02:18qui ne se contentent plus d'avoir le pouvoir économique,

02:21ils veulent avoir le pouvoir politique.

02:23À travers Emmanuel Macron, ces grands intérêts financiers auraient le pouvoir.

02:26Et d'ailleurs, c'est très simple, posez-vous une question,

02:29pourquoi ces heures et ces heures de télévision en direct,

02:37pourquoi ces couvertures de magazines,

02:40pourquoi ces pages et ces pages de photographies couleurs autour de sujets qui...

02:46François Bayrou dont Simone Veil disait, Bayrou, c'est pire que tout.

02:50Et elle ajoutait, je connais son passé, ses trahisons successives.

02:54François Bayrou, 73 ans, vieux cheval de retour de la politique française,

02:59ministre de l'Éducation nationale entre 1993 et 1997, il y a 30 ans.

03:04Depuis, les petits Français ne savent plus lire ni écrire.

03:07Sur le port du voile, à l'école, à l'époque, il ne fit rien,

03:10se gardant toujours de nommer les choses.

03:12C'est d'ailleurs une ligne directrice de son parcours, ne rien faire, sinon trahir.

03:17Une fois Édouard Balladur, une autre fois Nicolas Sarkozy.

03:20En 2007, il préférait Ségolène Royal et en 2012, il appela à voter François Hollande.

03:25Contre le président sortant, joli parcours d'un joli monsieur,

03:28né pour trahir, trahir par intérêt, trahir pour un portefeuille,

03:32enfant de Yago, Judas et Talleyrand.

03:34François Bayrou incarne un modèle qui a sa chance en politique.

03:37L'échec dans la continuité, la paresse dans l'inefficacité

03:41et l'inconsistance dans la vanité.

03:43Si je voulais résumer la carrière nationale de François Bayrou,

03:46je dirais globalement, globalement bien sûr, il s'est trompé surtout

03:50sur l'Europe, sur l'école, sur la justice, sur la Vème République qu'il voulait abolir.

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