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  • il y a 4 mois

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00:00Et à cet ordre, sur Europe 1, Dimitri Pavlenko, place à l'édito éco.
00:04Bonjour Agnès Verdi-Molinier.
00:06Bonjour Dimitri, bonjour à tous.
00:07Alors 26 août 2025, à la journée d'hier, et la conférence de presse du Premier ministre
00:12seront peut-être remarquées d'une pierre blanche, la date était peut-être historique,
00:15en tout cas c'est ce que vous pensez Agnès, puisque la France est désormais face au mur budgétaire.
00:21Et oui Dimitri, face au mur budgétaire et face au blocage, le fameux blocontou annoncé pour le 10 septembre.
00:27Le mouvement d'ailleurs qui conteste d'abord le plan d'économie de 44 milliards annoncé par le Premier ministre
00:33et puis bien sûr l'adoption des budgets avec l'article 49.3.
00:38Face à ce blocage annoncé, donc le Premier ministre va demander ce vote de confiance
00:42le 8 septembre prochain sur la question de l'équilibre budgétaire.
00:45François Bayrou met son poste dans la balance, en mode kamikaze,
00:48pour convaincre de l'urgence et faire des économies sur les dépenses publiques.
00:52Il joue gros le Premier ministre.
00:54Il joue gros Dimitri et nous avec, et les faits sont là,
00:56nous empruntons de plus en plus cher.
00:58Nous sommes maintenant proches des 3,5% sur le taux d'emprunt de la dette à 10 ans
01:03et c'est encore monté hier.
01:05Le risque de surendettement nous guette.
01:07Le Premier ministre a rappelé le nouveau risque d'accident budgétaire.
01:12Notre dette nous met de plus en plus dans la main de nos prêteurs
01:15et risque de nous soumettre financièrement aussi gravement
01:19que si nous étions soumis militairement.
01:21En clair, le Premier ministre dit aux parlementaires,
01:23soit vous comprenez la situation tragique de la France
01:26et vous reconnaissez qu'il faut faire des économies,
01:28soit vous ne comprenez pas la gravité de la situation
01:30et je ne pourrai rien pour faire éviter l'iceberg de la dette publique.
01:35Les oppositions seraient alors responsables de la catastrophe économique qui nous guette.
01:39François Bayrou prend deux risques, celui de la défiance et ensuite que le gouvernement saute.
01:44Oui, il prend le risque et il l'assume car au-delà du Parlement,
01:47il souhaite parler directement en réalité aux Français.
01:50Il considère que ce vote de confiance est, je cite,
01:53la seule condition pour que les Français prennent conscience de la situation.
01:58Ce vote de confiance, il aura des répercussions, pas seulement budgétaires,
02:02vous nous dites ce matin Agnès.
02:03Effectivement Dimitri, les risques ne se limitent pas seulement à la dette publique
02:06mais bien à toute l'économie.
02:08Si les taux venaient à monter encore, Dimitri,
02:11ce serait toute l'économie française qui serait affectée.
02:14Les taux d'emprunt immobilier par exemple,
02:15un des particuliers, des ménages,
02:17mais aussi les taux d'emprunt des entreprises montraient.
02:20Donc ce vote de confiance qui se précise devant nous dans 13 jours
02:25est historique pour la France
02:26et ce n'est pas un sujet de comptabilité, de finances publiques.
02:30C'est le sujet de notre avenir économique qui se joue.
02:33Signature Europe 1, Agnès Verdier-Molinier.
02:36Merci beaucoup Agnès.
02:36Merci à vous.
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