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  • il y a 11 mois
Avec Shannon Seban, Présidente de Renaissance en Seine-Saint-Denis et élue à Rosny-sous-Bois (93) & Aleksandar Nikolic, Porte-parole du Rassemblement National et député européen (RN) Patriotes pour l’Europe (PfE)

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##LE_DEBAT_DU_SAMEDI-2024-12-14##

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Transcription
00:00On en débat avec nos deux invités qu'on accueille avec plaisir.
00:07Shannon Seban, bonjour !
00:08Bonjour !
00:09Bienvenue sur Sud Radio, présidente de Renaissance, le parti d'Emmanuel Macron, présidente de
00:13Renaissance en Seine-Saint-Denis, vous êtes élue à Renis-sous-Bois également.
00:17On est également avec Alexander Nikolic, bonjour !
00:19Bonjour !
00:20Et bienvenue également sur Sud Radio, porte-parole du Rassemblement National et député européen,
00:25membre du groupe donc RN, c'est-à-dire le groupe Patriote pour l'Europe, on est d'accord
00:29au Parlement européen.
00:31François Bayrou, Amatignon, est-ce que c'est un des vôtres ou pas ? Shannon Seban, je
00:37vais commencer par là, parce que ce n'est pas votre parti, c'est en même temps ce
00:40qu'on appelait le socle commun, et hier on a eu l'impression qu'il a forcé la main
00:44d'Emmanuel Macron et qu'il l'a même forcé à le nommer Amatignon.
00:48Moi je trouve que la nomination, en tout cas j'accueille avec beaucoup de positivité la
00:52nomination de François Bayrou Amatignon, pourquoi ? Parce que François Bayrou c'est le fondateur
00:58du parti du mouvement démocrate des 2007, un parti politique qui a toujours eu dans
01:03son ADN le dépassement des clivages politiques et qui a su, dès 2007, rassembler la gauche
01:09et la droite républicaines avec une seule boussole qui est celle de servir l'intérêt
01:13des français.
01:14Donc moi bien évidemment j'accueille avec beaucoup de positivité cette nomination.
01:17François Bayrou ne fait pas partie du parti d'Emmanuel Macron, c'est-à-dire de renaissance,
01:22mais ce n'est pas pour autant qu'on n'a pas réussi jusqu'à présent à travailler ensemble
01:27main dans la main sur un bon nombre de sujets.
01:28– Sauf qu'hier c'était plus un bras de fer qu'un travail main dans la main, si je puis dire.
01:34– Ça c'est vôtre.
01:35– Non mais je comprends tout à fait, mais vous serez d'accord avec moi, j'ai rappelé
01:39ce qui s'est passé.
01:40Ça a été confirmé notamment par nos confrères du journal Le Monde.
01:43Le matin, Emmanuel Macron appelle François Bayrou pour lui dire qu'a priori il ne sera
01:46pas nommé Premier ministre, mais il propose la place de numéro 2 du gouvernement.
01:50Colère de François Bayrou qui donc est reçu à l'Elysée par Emmanuel Macron, entretien
01:55qui se passe mal finalement, Emmanuel Macron le nomme à la fin de la matinée, même en
02:02milieu de journée.
02:03Bayrou l'a forcé.
02:04– Il n'y a pas de...
02:05Si vous voulez, je n'étais pas dans le bureau du Président de la République hier matin
02:08quand s'est tenu cet entretien avec François Bayrou, vous n'y étiez pas non plus et personne
02:12autour de cette table n'a pu assister à ce rendez-vous.
02:15Moi en tout cas ce que je vois, c'est que je crois que ce qui doit nous guider collectivement
02:18au cours de ces prochaines semaines, ces prochains mois, ces prochaines années, c'est la responsabilité
02:23et l'efficacité.
02:24Donc quelle que soit la personnalité qui avait été nommée hier, on aurait eu des
02:28oppositions qui auraient été tentées de commenter ici et là la réunion qui s'est
02:33tenue entre le Président de la République et François Bayrou.
02:36Désormais, place à l'action.
02:37Et je veux d'ailleurs profiter de votre antenne ce matin pour remercier, encore une fois avec
02:41la plus profonde des gratitudes, l'action qui a été celle de Michel Barnier parce
02:45qu'il s'est battu avec abnégation et avec courage dans un contexte politique extrêmement
02:49difficile.
02:50Michel Barnier charge à François Bayrou et je lui fais une entière confiance pour
02:54former un gouvernement d'action, de responsabilité et d'efficacité.
02:57Et quels en sont les contours ? On va le voir avec vous deux évidemment.
03:00Dans un instant, on va aussi donner la parole à Hervé depuis la belle ville de Pau où
03:03on écoute Sud Radio sur le son de FM 0826 300 300.
03:07Alexandre Nikolic, est-ce que François Bayrou a forcé la main d'Emmanuel Macron hier
03:12pour le Rassemblement National ?
03:13Si c'est confirmé, c'est assez étonnant parce que c'est aidé à du chantage.
03:18Quand on a pu gérer une entreprise ou même quand on gère des enfants, on sait qu'on
03:22ne doit jamais céder à du chantage et ça monte la faiblesse dans le rapport de force.
03:27On comprend un peu mieux comment on en arrive dans cette situation, que ce soit le lien
03:32avec le Parlement européen où finalement on a un commissaire à l'agriculture qui
03:36vient d'être nommé qui est totalement première cossure ou des commissaires à l'énergie
03:39qui sont antinucléaires.
03:40C'est-à-dire qu'on ne fait jamais entendre la voix de la France et c'est pareil sur
03:43les liens qu'on peut avoir avec d'autres pays quand on n'arrive pas à renvoyer par
03:46exemple les OQTF.
03:47Finalement, on est toujours très faible sur le rapport de force et on comprend pourquoi
03:51la France sous Emmanuel Macron en est là.
03:53Il y a une faiblesse politique aussi.
03:55Sur le fond, parce que c'est ce que intéressent vraiment les gens si je peux me permettre
03:57sur comment on arrive à améliorer la situation, François Bayrou, il incarne depuis 30-40
04:04ans la vie politique française ce qui fait qu'on en est là aujourd'hui, ce qui fait
04:08qu'on est à la traîne totalement d'un point de vue éducatif quand on regarde tous
04:11les classements, ce qui fait qu'on a un déficit public qu'on n'a jamais connu, un déficit
04:15commercial qu'on n'a pas connu depuis 1949, c'est lui-même au commissariat au plan qui
04:19disait qu'on a une économie d'un pays en voie de développement, qu'on voit la situation
04:23sécuritaire ou migratoire qui perturbe la cohésion nationale, qui est dans une situation
04:30vraiment catastrophique.
04:31Donc face à ça, il va falloir changer de politique.
04:33François Bayrou, il arrive à son crépuscule, j'ai envie de dire, de la vie politique.
04:38C'est pas très élégant.
04:41Écoutez, il a 73 ans, mais c'est pas le critiquer de dire ça, c'est de considérer que je pense
04:46pas qu'il a un avenir politique plus important dans les années qui viennent que dans les
04:52années passées.
04:53C'est pas ce qu'on demande en tant que ministre.
04:54Non, non, mais justement, ce que je voulais dire c'est que j'espère, j'espère surtout
04:57qu'il va peut-être prendre un peu plus en considération aujourd'hui la vie des Français
05:01pour avoir une vraie rupture sur les sujets que je viens d'évoquer parce qu'il y a aujourd'hui
05:05un consensus sur le laxisme judiciaire qui fait que beaucoup de gens, 80% des Français
05:11à peu près, ont le sentiment qu'aujourd'hui la justice est souvent plus du côté des
05:15délinquants que des victimes, que la politique migratoire fait que l'immigration augmente
05:21constamment, qu'on n'évoque pas la préférence nationale pour réduire justement les dépenses
05:26publiques.
05:27Hier d'ailleurs, Bruno Retailleau, le ministre des Missionnaires de l'Intérieur, a été
05:30reçu par François Bayrou, premier entretien.
05:32Il aurait demandé des garanties sur la politique migratoire à François Bayrou pour rester
05:37au gouvernement.
05:38On va en reparler dans un instant, mais avant ça, j'aimerais qu'on fasse un tour dans
05:41le Berne après tout.
05:42Hervé, bonjour.
05:43Oui, bonjour à tous.
05:45Bienvenue sur Sud Radio 0826 300 300 depuis la belle ville de Pau.
05:48Est-ce que le Berner que vous êtes fait confiance à François Bayrou ou pas ?
05:51De tout ce qu'il a fait sur la ville de Pau a été très positif, le tramway, il a refait
05:58les ailes, il a refait beaucoup de chantiers qui ont été très positifs.
06:01Je pense que comme chaque homme politique, quand il s'exprime, il sait dire des choses,
06:05mais se laisser les portes ouvertes pour pouvoir en sortir.
06:07Mais je pense que les Français savent très bien que, par exemple, un budget, c'est fait
06:12pour une année.
06:13Je pense qu'il est nécessaire de laisser la chance à un premier ministre de défendre
06:19son projet pendant une année et il y aura toujours le temps au prochain budget de pouvoir
06:23le remettre en cause.
06:24Et aujourd'hui, tous les hommes politiques se laissent des portes ouvertes et font des
06:28censures alors que nous, nous attendons simplement une stabilité et une continuité de la vérité
06:34de notre besoin.
06:35Pouvoir d'achat, la sécurité, et ça, c'est pris en marge de leur intérêt personnel.
06:41C'est le sentiment qu'on en a.
06:43Peut-être qu'il y a des gens très sincères, alors je dis le peut-être entre guillemets,
06:48mais aujourd'hui, nous, de notre extérieur, on ressent surtout qu'on n'en a rien à faire
06:54de nous.
06:55Et simplement, quand on entend M.
06:58Bompard, quand on entend Marine Le Pen, quand on entend même François Bayrou, on a l'impression
07:06de passer après eux.
07:07Et ça, ce n'est pas le bon sentiment.
07:09Le sentiment, c'est franchement de pouvoir exactement faire ce que nous nous attendons.
07:15Mais je vais faire réagir nos invitées.
07:17Alors les réactions de M.
07:18Bayrou, d'une année, ce qui n'a pas été fait avec M.
07:21Barnier, mais M.
07:22Barnier me semblait un peu trop, un peu plus faible que M.
07:26Bayrou, puisque s'il a tordu le bras à Emmanuel Macron, c'est qu'il a un peu plus de force.
07:30– Oui, ben écoutez, on va voir justement comment ça va se passer.
07:32Merci beaucoup pour votre appel, Hervé, depuis la belle ville de Pau, 0826-300-300.
07:37Vous allez réagir l'un et l'autre, mais justement, je voudrais qu'on parle des urgences,
07:41parce que c'est l'une des informations de la nuit.
07:42L'agence de notation maudise a dégradé la note française, expliquant que l'instabilité
07:47gouvernementale du pays rendait illusoire toute perspective d'amélioration.
07:51Pardon, mais on en est à quatre premiers ministres en un an, quatre, on est revenu
07:55à la quatrième république.
07:57Est-ce que François Bayrou a les qualités pour tenir plus longtemps que les 90 jours
08:00de Michel Barnier et Shannon Seban ?
08:02– Écoutez, je ne suis pas Madame Irma, je ne suis pas de vin, en revanche, je crois
08:05que la responsabilité doit être partagée.
08:08Et la réalité, c'est qu'aujourd'hui, on a un nouveau premier ministre qui a été
08:11nommé, qui, comme je vous le disais, incarne le dépassement des clivages politiques, qui
08:15a pour mission de former un gouvernement de rassemblement autour des forces républicaines
08:19de gauche comme de droite.
08:20– A la droite comme à la gauche.
08:21– Effectivement.
08:22– Pas seulement à votre chapeau commun.
08:24– Absolument pas, il n'en est pas question.
08:26Moi, j'attends aujourd'hui d'avoir un premier ministre qui soit capable de rassembler
08:29les forces républicaines et démocrates de la gauche comme de la droite.
08:33C'est ça, aujourd'hui, l'objectif, si on veut pouvoir répondre avec efficacité
08:36aux intérêts des Français.
08:37Maintenant, la réalité, s'il vous le permettez, c'est qu'il y a des urgences dans notre
08:40pays et que le pouvoir d'achat des Français n'attend pas.
08:42En prenant le risque de voter la censure sur le budget, les extrêmes, notamment une
08:47partie du Parti Socialiste, ont pris le risque d'augmenter l'impôt sur le revenu
08:51de près de 18 millions de Français, ont pris le risque de geler certaines mesures
08:56fiscales qui étaient attendues de la part de nos agriculteurs, ont pris le risque de
09:01bloquer le financement de près de 2000 AESH supplémentaires pour venir en aide aux personnes
09:06handicapées.
09:07C'est ça, aujourd'hui, la réalité.
09:08Donc, encore une fois, mon message va être très clair, c'est de pouvoir prendre un
09:11petit peu de recul, de faire passer les intérêts personnels après les intérêts des Français.
09:16Aujourd'hui, les partis politiques de notre pays doivent être responsables, l'intérêt
09:20des Français avant les égaux personnels.
09:22Le mot de la fin pour Alexandre Arnicolic, précision sur la censure, elle a été très
09:26contestée, notamment par les agriculteurs, quels que soient leurs bords politiques, y
09:30compris certains qui peuvent très bien voter RN et qui ont dit la censure va nous coûter
09:34de l'argent.
09:35Ça, ça s'est vu.
09:36Par les dirigeants de la FNSE.
09:37Non, non, non.
09:38La coordination.
09:39Non, pardon.
09:40La coordination rurale aussi.
09:41C'est parce que disent les sondages post-censure.
09:44La coordination rurale, si je peux juste préciser une chose, vous allez y répondre de toute
09:48façon.
09:49La coordination rurale a érigé sur l'autoroute entre Auch et Toulouse un mur des cons avec
09:54le nom des 577 députés, leur reprochant à tous d'avoir laissé le gouvernement Barnier
09:58être censuré.
09:59Ce qui reproche beaucoup aux différentes politiques qui ont été menées depuis 25
10:04ans, c'est justement plus de normes supplémentaires, c'est une vision qui ne correspond pas du
10:08tout au marché, notamment en voulant aller par exemple sur du 25% bio alors que le marché
10:12il est à 6% et ça entraîne justement une production qui devient beaucoup plus faible.
10:16Vous savez, le bio c'est 40% de rendement en moins par exemple sur le blé tendre.
10:20On pourrait en parler très techniquement.
10:21En revanche, ce qu'ils peuvent leur reprocher aussi, c'est que le parti de Mme Seban, Renaissance,
10:27vient de voter pour M. Hansen au Parlement européen, qui est pro Mercosur par exemple,
10:31comme commissaire à l'agriculture.
10:33C'est une trahison des Français, je le dis vraiment.
10:35Et toute la vision agricole qui est proposée depuis des années a fait qu'on est passé
10:39de deuxième pays exportateur il y a 25 ans à sixième aujourd'hui, qu'on n'est même
10:42plus autosuffisant par exemple sur la filière poulet.
10:44Je suis désolé, c'est des visions qui ont entraîné ça, mais ce n'est pas que de leur
10:48responsabilité.
10:49Ça fait 25 ans qu'on se trompe sur l'agriculture.
10:50Après, globalement, si je peux me permettre, les Français, ils n'ont pas envie qu'on écoute
10:54comme vous le disiez, c'est parce qu'il les obsède, savoir on va écouter la gauche, la
10:57droite, parce que cette espèce de compromisme, ça ne fait pas des idées.
10:59Ce qu'ils veulent les Français, c'est justement qu'on change leur quotidien.
11:02Je pense vraiment que ce qu'ils déplorent, c'est que le prix de l'électricité a augmenté
11:11de 75% depuis 2017, par exemple, à cause notamment, on parle souvent du marché européen
11:15de l'énergie, mais aussi à cause de moyens pour produire de l'électricité, par exemple,
11:20qui ont fait que le prix a augmenté.
11:21Je veux juste, parce que c'est un exemple concret sur les erreurs politiques qu'ont
11:25pu être menées.
11:26Dans les années 70, on met 93 milliards sur la table, plan Messmer par exemple, pour
11:31produire de l'électricité avec le nucléaire.
11:33Ça fait qu'aujourd'hui, on produit 70% de l'électricité française avec le nucléaire.
11:36On met la même somme, un peu moins de 100 milliards, au début des années 2000, sur
11:40l'éolien et le photovoltaïque, ça ne produit même pas 10% de l'électricité française.
11:43C'est un des exemples des erreurs politiques.
11:45Et ça, les Français, ce qu'ils veulent vraiment, au-delà des éléments de langage
11:48comme je viens d'entendre, c'est de savoir comment on va régler le problème sur le
11:51laxisme judiciaire, je le disais, pour réduire réellement l'immigration, par exemple, pour
11:55savoir comment on va améliorer leur pouvoir d'achat, comment on va produire de l'énergie
11:59moins chère, par exemple, comment on va faire pour baisser les impôts.
12:02Et oui, je suis très fier de dire qu'on a réussi à éviter, avec la censure, 40 milliards
12:07d'euros d'impôts supplémentaires, alors qu'on est déjà le pays au monde où il
12:11y a le plus d'impôts.
12:12On a protégé les Français et les Français, d'ailleurs, l'ont très bien compris, puisque
12:16dans le sondage qui a suivi, Marine Le Pen n'a jamais été aussi haute à 38%, y compris
12:20pour les retraités.
12:21Contrairement à ce que j'entendais pour le sondage qui s'appelait du Rousselport.
12:24Les retraités n'allaient pas accepter cette instabilité, il n'y a jamais eu autant de
12:27retraités qui veulent voter pour le Rassemblement National, plus d'un tiers.
12:31Les Français savent très bien qu'ils les protègent, et ça c'est très concret au-delà
12:33des éléments de langage.
12:34C'était un sondage IFAP fiducial pour Sud Radio.
12:37Autre information aussi, juste après la censure, une élection législative partielle avait
12:41lieu dans les Ardennes et le Rassemblement National a perdu un siège de député.
12:44Il faut aussi donner toutes les informations.
12:45Et à Gagné-en-Ville, Rognac, ce qui est une première sur une municipale partielle
12:50et sur une législative partielle, parce qu'il y a beaucoup plus d'abstentions, le score
12:54qu'on a réalisé est inédit.
12:55Merci beaucoup Alexandra Nikolic d'avoir pris la parole sur Sud Radio, porte-parole
12:59du Rassemblement National.
13:00Merci Shannon Seban, présidente de Renaissance dans la Seine-Saint-Denis.
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