"Taking over the country is the easy part, running it will be the difficult one"

CGTN Europe

CGTN Europe speaks to Dr. Colin Clarke, Director of Research at the Soufan Group, about the lightning-quick rebel offensive in Syria that toppled the government of Bashar al-Assad.

Transcript

00:00Pour en savoir plus sur la situation en Syrie, nous sommes maintenant avec Colin Clark, directeur de la recherche du groupe SUFAN.

00:06Merci beaucoup d'avoir rejoint nous.

00:08L'érée de Bashar al-Assad semble avoir terminé, ce qui a terminé avec une vitesse étonnante.

00:13L'offensive des rebelles a commencé il y a 12 jours, difficile à croire.

00:17Comment ont-ils fait cela et quels facteurs ont-ils mis en place pour qu'il y ait ce résultat que le monde n'attendait pas ?

00:26Merci de m'avoir accueilli.

00:27Vous avez raison, le monde n'attendait pas cela.

00:29Même les analystes qui ont regardé la situation de près, qui regardent Syrie presque tous les ans.

00:36C'était une combinaison de plusieurs facteurs.

00:39Les deux plus importants sont la corruption et le maladressement des forces armées syriennes.

00:46Depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011,

00:52c'est une institution qui a été mal gestionnée, qui a vraiment été détruite.

00:58En même temps, vous aviez les forces rebelles,

01:00dirigées par Hayat al-Karim al-Sham, qui ont reçu des enseignements, des aides, des conseils,

01:05clairement bien organisés, bien disciplinés.

01:07Et quand ces deux choses se sont réunies,

01:09les rebelles ont rapidement dépassé tous les postes de l'armée arabe syrienne,

01:14et le militaire syrien a disparu.

01:17Bien sûr, la Syrie est au cœur de la région,

01:20mais elle est aussi très importante stratégiquement.

01:22Est-ce que cette période d'incertitude politique

01:26peut-elle être médiatisée par les groupes syriens

01:30d'une manière inclusive et calme, et qui peut éviter le chaos ?

01:35Espérons-le.

01:37Nous ne voulons pas voir une situation qui se déroule en Irak, en Libye ou au Yémen,

01:41mais il faut aussi assumer qu'il y a un accord

01:45entre des parties assez disparates de l'armée rebelle.

01:49Ce n'est pas seulement HTS,

01:51il y a aussi l'armée nationale syrienne, le groupe proxy turc,

01:54et d'autres groupes plus petits.

01:56Et à tout moment, ça peut sembler étrange de le dire,

02:00prendre le pays est la partie facile,

02:02maintenant le gouverner et l'implémenter en politique

02:05sera la partie difficile.

02:07Et vous avez tous ces pouvoirs extérieurs

02:09qui jouent pour la position,

02:11essayant d'élever leur propre groupe proxy jusqu'au sommet.

02:14Il va y avoir quelques mois de délire.

02:17En parlant des pouvoirs extérieurs,

02:19je suis sûr que vous avez vu Donald Trump,

02:21président électoral des États-Unis,

02:23écrire sur X que ce qui se passe en Syrie

02:25n'est pas notre lutte,

02:27que les États-Unis ne devraient pas être impliqués.

02:29Quelle est la politique des États-Unis sur la Syrie

02:31dans les mois à venir ?

02:33J'espère que les États-Unis

02:35gardent des troupes dans le pays.

02:37Nous avons fait un erreur en Afghanistan

02:39en retirant toutes nos troupes

02:41après la collapse de ce pays en avril 2021.

02:43Vous allez voir,

02:45Donald Trump a beaucoup de conversations

02:47avec Erdogan en Turquie,

02:49et peut-être,

02:51il va faire des échanges.

02:53Je pense que les Kurdes ont de bonnes raisons

02:55de s'inquiéter.

02:57Il y a tellement d'incertitude ici,

02:59pas seulement aux États-Unis,

03:01quand nous avons transitionné

03:03de Joe Biden à un gouvernement Trump,

03:05mais globalement,

03:07quand il semble que le monde est en feu,

03:09et qu'il y a peu de pays

03:11qui sont prêts et capables

03:13de s'inquiéter,

03:15comme l'Iran,

03:17qui a perdu ses alliés

03:19à Hezbollah.

03:21Les pouvoirs influencés régionales,

03:23comme la Turquie,

03:25mais aussi les États-Unis,

03:27l'Égypte, le Jordan, l'Israël,

03:29quels sont leurs objectifs

03:31à partir de cette transition ?

03:33Quel rôle pourraient-ils jouer ?

03:35C'est encore à voir,

03:37mais je pense que la Turquie

03:39prendra la lead.

03:41Je pense que la Turquie

03:43prendra la lead.

03:45Je pense que la Turquie

03:47prendra la lead.

03:49Je pense que la Turquie

03:51prendra la lead.

03:53Je pense que la Turquie

03:55prendra la lead.

03:57Je pense que la Turquie

03:59prendra la lead.

04:01Je pense que la Turquie

04:03prendra la lead.

04:05Je pense que la Turquie

04:07prendra la lead.

04:09Il reste à voir comment cela

04:11va affecter l'Israël, car une

04:13plus grande instabilité sur la frontière

04:15d'Israël n'est jamais une bonne chose.

04:17C'était vraiment génial d'avoir vos réflexions aujourd'hui.

04:19Colin Clark, directeur de recherche

04:21du groupe CIFAN. Merci.

04:23Merci.

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