Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, Sabrina Medjaber est avec nous, Gilles-William Golnadel est là,
00:04Olivier Dartigold, Thomas Bonnet et Georges Fenech est là et vous êtes venu
00:09Georges Fenech avec Pascal Drouot ce soir qui est président de l'association
00:12France Amérique Latine. C'est très rare que nous recevions un invité dans cette
00:16émission mais c'est vous qui avez favorisé, et Georges vous connaît depuis
00:20de nombreuses années, c'est vous qui avez favorisé la rencontre entre Bruno
00:25Retailleau et le vice-président du Salvador parce que tous les deux
00:29échangent sur une possibilité, sans doute pas d'appliquer la situation du
00:34Salvador en France bien évidemment, mais d'imaginer des solutions pour le
00:37narcotrafic. Vous êtes président de l'association France Amérique Latine, je
00:41l'ai dit, et vous connaissez particulièrement bien le Salvador, vous
00:44êtes un ami du président et on n'en a pas parfois parlé ici du Salvador en
00:51saluant l'efficacité de cette méthode. Vous l'avez saluée. Je la saluais, alors je vois
00:57bien évidemment les inconvénients qu'il peut exister mais il n'empêche, vous nous
01:02en parlerez tout à l'heure. Moi je suis prêt à valer mon chapeau.
01:05Oui vous avez été convaincu parce que vous avez... Je vous ai critiqué beaucoup et je
01:09me rends compte que c'était un peu sévère. Mais vous n'êtes pas le seul et il y a un très
01:12bon papier que vous avez écrit, El Salvador El Fenomen Naïb Bukele, que
01:17vous avez écrit, c'est parce que vous avez écrit ce papier qu'on a eu envie de
01:19vous recevoir ce soir, un mot avant cela, de la pétition C8. Parce que c'est une
01:23pétition pour défendre la première chaîne de la TNT. Elle a déjà recueilli plus
01:26de 200 000 signatures à partir du 28 février. Vous savez, la chaîne C8 pourrait
01:29être contrainte de cesser d'émettre. Bon, je rappelle que C8 c'est tous les
01:33jours la meilleure, la première chaîne de la TNT, première chaîne. L'ARCOM, vous
01:37savez la décision que l'ARCOM a prise, mais il y a un recours devant le Conseil
01:41d'État. Le Conseil d'État, il est possible qu'il invalide la position de
01:46l'ARCOM. Le Conseil d'État, il va se prononcer sur une seule chose, la
01:49proportionnalité de la sanction. Que C8 soit sanctionné, pourquoi pas. Qu'on
01:55arrête une chaîne, pour des raisons peut-être politiques, une chaîne avec
01:58300 personnes. Qu'on mette sur le carreau 300 personnes et peut-être même 400
02:03personnes avec les gens qui travaillent, qui sont prestataires de cette chaîne.
02:07Qu'on mette ces gens-là au chômage. Une chaîne que le public choisit, c'est
02:12invraisemblable, invraisemblable. D'ailleurs personne ne dit rien
02:15évidemment, parce que c'est C8. Donc le Conseil d'État, il n'a pas
02:21dit son dernier mot, loin de là. Et peut-être qu'il n'a pas envie que
02:24l'ARCOM fasse ce qu'elle veut, si j'ose dire, ce que cette institution veut.
02:30Donc tout le monde attend cette décision avec beaucoup d'intérêt, mais des
02:33conseillers d'État parfois disent effectivement, ce n'est pas
02:37proportionné, la sanction n'est pas proportionnée, on n'a jamais vu une chaîne
02:40fermée. Donc ces gens ont décidé cela, on verra ce que décidera le Conseil d'État.
02:45J'observe qu'il y a 200 000 signatures déjà, que effectivement les gens se
02:49mobilisent. Vous pouvez d'ailleurs signer cette pétition sur mesopinions.com
02:56pétition média soutien chaîne C8. N'attendons pas les grands esprits de
03:01notre profession de défendre C8. Mais d'un autre côté, comme ils se trompent tout le
03:05temps, c'est pas très grave. Vous voulez dire un mot là-dessus peut-être, les uns
03:08les autres sur C8 ? Non ? Je sais bien que c'est une décision
03:13politique, je sais bien qu'elle est disproportionnée, je sais bien ce que ces
03:19gens-là auraient dit si ça avait été une chaîne qui leur aurait plu. Tout le
03:24reste n'est que bruit, attendons la décision du Conseil d'État. Et le
03:27Conseil d'État, il faut faire confiance, comme toujours, aux conseillers d'État qui
03:30sont des gens raisonnables et qui peuvent juger que cette sanction n'est pas
03:36proportionnée. Parlons donc de monsieur Retailleau et le vice-président du
03:42Salvador, et vous allez voir un extrait. Alors la rencontre a eu lieu quand,
03:47monsieur Drouot ? Et c'est la première fois que vous venez sur ce plateau. Alors ça,
03:52vous voyez le vice-président à gauche avec Michel Barnier, puis après on va
03:55voir un extrait, une séquence entre monsieur Retailleau et ce
04:00vice-président. Cette rencontre a eu lieu quand ?
04:02Félix Souhioa, qui est le vice-président du Salvador, était à Paris pendant 48 heures
04:08et a en effet rencontré à l'Assemblée Nationale, après la séance des questions
04:13au gouvernement, mardi dernier, certains membres du gouvernement, dont en effet...
04:18Et c'est vous qui avez servi d'intermédiaire. On est nombreux, mais côté Salvadorien, en effet, c'est moi.
04:24Vous, vous avez un parcours, vous avez été dans le privé, dans le public, vous avez été,
04:27c'est important de le dire, au RPR dans les années 80. C'est comme ça d'ailleurs
04:32sans doute que vous avez rencontré Georges Fenech à l'époque de FEU et RPR.
04:36Et puis il y a cette séquence. Alors le but, c'est de s'inspirer de ce qui est fait
04:42au Salvador pour essayer de résoudre le narcotrafic en France ?
04:45Je crois que c'est une rencontre extrêmement importante parce qu'en effet,
04:48les Salvadoriens, qui depuis 2019, avec l'élection de Naïb Boukele, sont arrivés
04:55à éradiquer les maras, les fameux gangs. Pendant cinq années, Salvador qui était
05:02le pays avec le plus fort taux d'homicide au monde. En 2018, il y avait un assassinat par heure.
05:08Pendant toute l'année, par exemple. Et donc il y a eu cette volonté de faire connaître
05:13cette expérience. En effet, en Amérique latine, aujourd'hui, la problématique de l'insécurité,
05:19du narcotrafic est le sujet numéro un dans l'ensemble du continent latino-américain.
05:25Et en effet, il y a cette volonté pour le Salvador de faire connaître leur solution,
05:31leur modèle. Comme vous l'avez très justement dit, il ne s'agit pas de transposer quoi que ce soit,
05:36il s'agit de montrer ce qui a été fait. Et en effet, le gouvernement français a été réussi.
05:40Et peut-être vous en espérez, vous allez nous dire, alors on va voir la séquence entre Bruno Retailleau
05:43et ce vice-président, et puis vous nous direz ce qui est adaptable en France. Parce que mettre 50
05:47personnes en même temps, dans une même cellule, avec un seul repas par jour, et un lit sans matelas,
05:54et sans draps, et pas de douche, et tu ne sors pas, ça ne va pas être tout de suite.
06:00Mais oui, ce qui est excessif, c'est surtout de tuer des gens en dehors, si vous me permettez.
06:05C'est surtout ça qui est excessif. Donc voyons ce que dit M. Retailleau et cette séquence.
06:30Bon, il faut une législation spéciale, avec des juges spéciaux, parce qu'on ne peut pas les juger
06:36avec d'autres, avec les lois du commun. Le juge d'instruction que vous êtes, qu'est-ce qu'il en pense ?
06:42Je pense qu'il faut une juridiction d'exception, et une législation d'exception contre, d'ailleurs,
06:50on annonce comme le parquet national anti-drogue, c'est un peu ça. Donc après, la question,
06:55c'est de savoir comment les traiter, ces gens-là. C'est là que…
06:58– Mal. – Voilà.
06:59– On va les traiter mal, en fait. – Voilà. Parce que ce que vous oubliez de dire,
07:02c'est que c'est la plus grande prison du monde, qui fait 40 000 places.
07:06– Oui. Alors, elle a été construite en combien de temps, cette prison ?
07:08– Elle a été construite en un an et demi. – Mais fonds privés ou fonds publics ?
07:13– C'est l'État qui a financé, le SECOT, ça s'appelle le SECOT.
07:18En fait, il faut comprendre que tout ça, ça s'inscrit d'abord dans une vision de la société,
07:24et une approche qui a été bien réfléchie. Naïb Boukele, que vous voyez à l'écran,
07:30qui a été réélu en juin cette année et réinvesti en juin dernier,
07:35a considéré que les membres des Maras, c'étaient des terroristes.
07:39Et donc, il a construit un bâtiment, on parle d'une prison de 50 000 places,
07:44qui est la plus grande, comme le disait Georges, du continent américain,
07:49avec des personnes qui ont été jugées, qui sont condamnées, la majorité à vie pour homicide,
07:58qui ont assassiné, comme je vous disais, le Salvador, c'était le pays, jusqu'en 2019,
08:03qui avait le plus fort taux d'homicide au monde, devant le Mexique,
08:07on parle beaucoup du Mexique, l'Afghanistan, par exemple.
08:11Et donc, en effet, à situation extrême, solution pure.
08:16Ce sont tous des personnes sur lesquelles les charges ont été reconnues.
08:22Il y a eu des avocats, l'état de droit a été respecté.
08:26Donc il n'y a pas d'innocents.
08:27J'ai lu parfois qu'il y avait 10% de gens, on n'était pas sûr s'ils étaient coupables.
08:32Ces dernières années, c'est possible.
08:35C'est possible, c'est important de le dire quand même.
08:37Il y a eu une lutte très forte de l'État, qui a reconquis le territoire national,
08:44qui a reconquis sa légitimité.
08:47Il faut quand même comprendre que nous parlons d'un petit pays,
08:50d'Amérique centrale, grand comme la Gironde, 6 millions d'habitants,
08:55mais qui a relevé ce défi-là.
08:58– En tout cas, on peut construire une prison comme ça en un an et demi.
09:01Ça me paraît, je ne sais pas comment ils ont fait, mais manifestement.
09:04Jury, justice d'exception, je ne sais pas ce qu'en pense l'avocat Goldnadel.
09:08Justice d'exception ?
09:10– Moi, l'avocat qui vous parle, d'abord, il a un principe calmudique.
09:16Celui qui donne sa pitié aux méchants fait hors au juste.
09:19Ça ne me dérange pas du tout, en circonstances exceptionnelles,
09:24qu'on soit très durs avec le mal.
09:26Par contre, je ne supporte pas l'idée qu'on puisse envoyer des innocents en prison.
09:32Mettant assez mal le droit salvadorien, j'ai du mal à me prononcer en permanence.
09:38– Est-ce que vous qui êtes présent sur place,
09:43est-ce que les droits de la défense sont respectés ?
09:46Est-ce que quand quelqu'un est arrêté, il y a un avocat qui est là ?
09:50Est-ce qu'on est dans Midnight Express
09:53ou est-ce qu'on est effectivement dans une société de droits
09:55comparable avec ce qui se passe ici ?
09:57– Le Salvador, aujourd'hui, c'est un pays, une société de droits,
10:01mais en effet, qui a lutté et avec efficacité.
10:04– Mais répondez à ma question quand même, est-ce que c'est Midnight Express ?
10:07– Non, c'est pas du tout.
10:08– Est-ce que les juges sont expéditifs ou pas ?
10:10– Non, pas du tout, simplement il y a des résultats.
10:14Et c'est ça qui a pu dire en fait.
10:15Parce qu'en Amérique centrale, on a assimilé en effet le Salvador
10:19à un régime violent, c'est un régime qui a lutté contre l'insécurité,
10:24mais la dictature dans la région, c'est le Nicaragua.
10:27– Vous le connaissez bien, Naïb Abukéré ?
10:29– Oui.
10:30– Et on pourrait imaginer faire une interview avec cet homme-là ?
10:32– Ce serait formidable, mais on peut y travailler en effet.
10:34– Ça serait intéressant, et puis on enverra un reporter.
10:38Je suis persuadé que M. Nedjar accepterait cette idée intéressante.
10:42– Là aujourd'hui, il est au Costa Rica.
10:44– Il n'a pas prévu de venir en France ?
10:47– Pas à ma connaissance.
10:48– Il avait tweeté en français, rappelez-vous,
10:50il y a une semaine à peine, il avait tweeté en français.
10:51– Écoutez, nous on voulait un éclairage et c'est pour ça qu'on a demandé.
10:54Bien sûr que c'est très intéressant et vous avez même convaincu,
10:56alors je renvoie à un papier, vous avez même convaincu M. Fenech.
11:00– Oui, vraiment je reconnais que je manquais d'informations.
11:03– Oui, pas moi, je manquais d'informations.
11:05– Vous vous tenez M. Pro pour un agent salvadorien, c'est vrai, on voit ton évolution.
11:09– Non, on est d'accord, ce n'est pas transposable en l'état,
11:12mais c'est les deux situations.
11:14Là, il y a l'annonce d'un parquet national sur la criminalité organisée,
11:17les 15 000 places ne seront pas livrées dans l'agenda tel que ça a été prévu sur les prisons.
11:23– Écoutez, ça bouge quand même, moi je vois que, voilà,
11:25l'important c'est de faire passer ces idées, bien évidemment,
11:29qu'il faut être extrêmement sévère et lutter contre la drogue
11:32et avoir tous les moyens, bien sûr, très sévère, oui, bien évidemment.
11:38Alors, dans l'actualité aujourd'hui, M. Macron a commémoré l'armistice.
11:46Je vous propose d'ailleurs de voir une petite séquence qui est assez intéressante
11:49puisque le Premier ministre Barnier va vers une jeune personne qui a le drapeau français
11:56et puis il lui dit, attention, il y a aussi le drapeau européen
11:59et c'est les deux qui vont ensemble, regardez cette séquence.
12:03– Vous êtes super les petits drapeaux français,
12:05c'est bien qu'il faut mettre les deux ensemble, c'est très important de le faire.
12:08– Exactement.
12:09– Parce que les deux ils vont ensemble.
12:11– Exactement.
12:11– Ça c'est le drapeau jaune, ça c'est le drapeau d'Afrique.
12:15Il faut toujours mettre les deux ensemble, c'est très important.
12:18– Et puis vous remarquerez la présence par exemple de Nicolas Sarkozy
12:21qui est présent à toutes les commémorations,
12:23alors que François Hollande, lui, il avait peut-être piscine ce lundi, il n'est pas allé.
12:27Et c'est très intéressant parce qu'il s'en dit beaucoup, forcément,
12:30sur l'ancien Président de la République qui était présent.
12:34D'ailleurs Emmanuel Macron lui a demandé de venir saluer le Premier ministre anglais,
12:39donc le Président Sarkozy a traversé tout seul la place de l'étoile.
12:44Vous voyez, il lui montre le ciel là, peut-être, Monsieur Sarkozy,
12:48et il lui dit effectivement qu'il faisait un temps, pourquoi pas,
12:51un temps britannique aujourd'hui.
12:55Mais ce qui était intéressant effectivement c'est que Nicolas Sarkozy était présent,
12:58François Hollande n'était pas là.
13:00France-Israël, ce sera ce jeudi, et avec Emmanuel Macron qui sera au match,
13:06il sera présent avec un dispositif de sécurité tout à fait exceptionnel.
13:10Je vous propose peut-être de voir le sujet sur la sécurité pour France-Israël.
13:15C'est un dispositif extrêmement renforcé qui sera mis en place ce jeudi.
13:204000 forces de l'ordre déployées aux abords mais aussi,
13:23et c'est un fait rare, au sein même du stade.
13:26Environ 1600 agents de sécurité seront eux aussi mobilisés.
13:30Enfin, le RAID, l'unité d'élite de la police nationale,
13:34veillera à la sécurité de l'équipe israélienne.
13:36Enfin, les commerces situés autour de l'enceinte devront fermer leurs portes dès 15h30.
13:42Près du stade de France, le dispositif rassure les riverains.
13:45Je pense que là dans le coin c'est assez sécurisé.
13:47Il y a la sécurité, on est bien entourés.
13:50Est-ce que la sécurité ça va suffire après ?
13:52Est-ce que les gens ne vont pas rentrer dans le stade de France ou des trucs comme ça ?
13:56Ça nous inquiète, c'est normal.
13:57Un match à haut risque, déserté par les supporters.
14:00Quelques 20 000 billets ont été vendus pour l'heure.
14:03C'est loin des 80 000 places disponibles.
14:06Deux points de contrôle filtreront les spectateurs
14:08qui devront être munis d'une pièce d'identité.
14:11Tous seront fouillés pour accéder au match.
14:14Aucun débordement ni trouble à l'ordre public ne sera toléré,
14:17a affirmé le préfet de police de Paris, Laurent Nunez.
14:22En marge évidemment de ce match, qu'est-ce qui s'est passé aux Pays-Bas ?
14:26Et puis le tweet de Mme Messmer qui évidemment a fait réagir M. Retailleau notamment
14:34puisque M. Retailleau a décidé de signaler à Mme le procureur de Paris
14:39les propos de Mme le député Marie Messmer qui a déclaré
14:42ces gens-là n'ont pas été lynchés parce qu'ils étaient juifs.
14:47Elle rappelait ce qui s'est passé évidemment après le match.
14:51Mais bien parce qu'ils étaient racistes et qu'ils soutenaient un génocide.
14:56Vous avez des prises de parole de Mme Obono,
14:58Israël devrait être exclu des compétitions internationales
15:01comme l'est aujourd'hui la Russie.
15:02Il n'y a aucune justification à ce deux poids deux mesures
15:04qui est insupportable au regard de ce qui est fait vis-à-vis d'autres pays.
15:08On rappelle que c'est Israël qui a été attaqué bien sûr,
15:11alors que dans l'autre cas c'est la Russie qui a attaqué l'Ukraine.
15:15Vous avez également aujourd'hui Arthur qui a porté plainte
15:21contre Aymeric Caron.
15:24Donc vous avez ce climat que vous connaissez,
15:27que nous évoquons régulièrement avant cette rencontre
15:31France-Israël avec Mme Messmer.
15:33Mais le plus grave de tout ce que vous avez dit là,
15:36ce sont les déclarations de la députée insoumise Mme Messmer
15:40qui n'ont en aucun cas été dénoncées par le reste de la bande.
15:45Bien au contraire.
15:47C'est-à-dire qu'il faut entendre,
15:50la France insoumise a franchi un nouveau palier dans l'infamie.
15:56Elle applaudit une chasse aux Juifs dans la ville d'Anne Franck.
16:03Donc à ce degré-là, si vous voulez,
16:06d'ailleurs Mme Messmer, je le dis à M. d'Artigolle,
16:08elle répondait à un tweet de Fabien Roussel
16:12qui ne peut pas être considéré comme un sous-trait du sionisme
16:15et qui dénonçait l'antisémitisme à Amsterdam.
16:18Il avait dit, Fabien Roussel, hier soir à Amsterdam,
16:20les supporters ont été chassés, menacés et lâchés
16:22dans la rue d'une ville européenne car ils sont Juifs.
16:24La haine est croissante, insupportable.
16:26Fabien Roussel et Mme Messmer, je le répète,
16:28a dit ces gens-là n'ont pas été lâchés parce qu'ils étaient Juifs,
16:31mais bien parce qu'ils étaient racistes et qu'ils soutenaient...
16:34Donc pardon, mais à ce degré-là d'infamie,
16:37s'il n'y a pas un cordon sanitaire et judiciaire
16:43autour de ce parti, il n'y a plus de République.
16:47S'il était de droite, ce parti serait en cours de dissolution.
16:51C'est mon fameux privilège rouge.
16:53Et donc ce parti, effectivement, a tout fait
16:56pour rendre les conditions du match,
17:00c'est déjà très triste, quoi qu'il arrive,
17:02c'est déjà très triste, invivable au niveau de la sécurité.
17:05Il n'y aura pas de supporters israéliens.
17:07Je ne sais pas ce que...
17:09Bon, donc je veux dire par là, et pardon,
17:14et la présence, je terminerai là-dessus,
17:16la présence du président de la République,
17:19pardon de vous le dire, mais avec ses zigues et ses zagues
17:22et depuis qu'il ne marche plus contre l'antisémitisme,
17:25moi, je ne marche plus.
17:26Vous avez monsieur le ministre des Affaires étrangères
17:30qui est allé voir, il est allé en Israël,
17:34il a rencontré l'Israélien, il avait mon badge,
17:36il avait mon badge ici, il est allé voir les Palestiniens,
17:40il a retiré le badge.
17:41Parmi les otages, il y a deux Français.
17:44Si ça, ce n'est pas de la duplicité,
17:46j'ai un problème de vocabulaire.
17:47Je suis assez d'accord avec vous et c'est monsieur Barreau.
17:49Monsieur Barreau.
17:50Effectivement, alors j'ai vu comme vous les images
17:52et j'ai voulu les vérifier pour être certain
17:55que ce n'était pas un montage.
17:57Et effectivement, il avait ce badge que vous portez
18:02lorsqu'il était à côté israélien.
18:04Et quand il est allé voir Barreau d'Abbas.
18:06Voilà, voilà.
18:07Jean-Noël avait le badge,
18:09mais Barreau n'avait plus le badge quand il a vu Barreau d'Abbas.
18:11Je suis assez d'accord avec vous.
18:12Le communiqué de l'Elysée,
18:13cette participation permettra au président d'afficher
18:15son plein et entier soutien à l'équipe de France,
18:17comme il le fait à chaque match,
18:18mais également d'envoyer un message de fraternité
18:20et de solidarité après les actes antisémites intolérables
18:22qui ont suivi le match à Amsterdam cette semaine.
18:24Écoutez, le président a raison.
18:27Je ne peux pas vous dire autre chose.
18:28Il a raison d'être présent.
18:29Ce plan-là, avant qu'il fasse autre chose.
18:32C'est ce que Michel Barnier...
18:33Vous venez de parler, on peut peut-être prendre la parole.
18:35Bon, il a raison, il a raison.
18:39Et s'il n'avait pas été, c'était un signal qu'il envoyait.
18:42Donc là, on ne peut que donner raison au président de la République
18:46d'être présent.
18:47Bien sûr, dans cette séquence, vous avez raison.
18:48Je veux simplement préciser qu'on a appris aussi ce soir
18:50que Michel Barnier sera également au match
18:52et que Bruno Rotaio, selon mes informations,
18:53sera au PC Sécurité pour justement surveiller
18:56le déploiement des forces de l'ordre,
18:57comme on l'a vu, qui sera très, très nombreux.
18:59Et je peux vous dire que Nicolas Sarkozy sera présent également.
19:01Rotaio a été impeccable du début jusqu'à la fin,
19:03il faut le dire quand même.
19:04Bien sûr.
19:07Bruno Rotaio, depuis sa prise de pouvoir,
19:09fait sur tous ses sujets un sans faute.
19:11Pourquoi ? Parce que...
19:13Il est sincère.
19:13Exactement.
19:14Oui, bien sûr qu'il est sincère.
19:16Il y croit, d'abord, il connaît, il est crédible,
19:18il sait de quoi il parle.
19:19Et effectivement, il est authentique, sincère.
19:23Mais bien sûr, c'est pour ça qu'il touche l'opinion publique.
19:26Et en plus, comme il est crédible parce qu'il sait de quoi il parle,
19:29et c'est pour ça, cet échange avec le vice-président du Salvador,
19:32il va écouter tout le monde.
19:33Ça ne veut pas dire qu'il fera la même chose, bien sûr.
19:35Sabrina Meijaber, après la pause.
19:36Une énorme tristesse, puisque c'est l'histoire qui bégaye.
19:39Sous le Troisième Reich, il y avait ce qu'on appelle
19:41les Jundenfrei, c'est-à-dire des espaces réservés aux non-juifs.
19:45Et aujourd'hui, en France, en 2024, il y a un parti politique
19:48qui s'appelle la France insoumise et qui fait la courte échelle
19:51au pire pogromiste de l'histoire contemporaine
19:53qu'ait vécu l'Occident depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
19:56Voilà ce que retiendra l'histoire de ces élus de la France insoumise.
20:00Dans la deuxième partie de notre émission,
20:04on pourra évoquer une sortie intéressante de Arnaud Montebourg
20:08sur l'Europe.
20:10Très intéressant, ce qu'il dit.
20:12On pourra évoquer évidemment ses jours fériés, bien évidemment, et puis...
20:17Vous voulez en supprimer un ?
20:19Honnêtement, j'en saurais.
20:20Je ne pense pas que ce soit l'essentiel.
20:23Mais, je ne sais pas, il y a quelqu'un qui a dit quelque chose d'intéressant ce matin ?
20:28C'était ce matin ?
20:29Oui, ce soir ou ce matin.
20:31Non, je ne suis pas sûr que ce soit l'essentiel.
20:33Mais en revanche, on écoutera également Nicolas Sarkozy, le président Sarkozy,
20:36qui a expliqué qu'on ne travaille pas assez dans la vie,
20:39qu'on ne travaille pas assez dans l'année et qu'on ne travaille pas assez tout court.
20:42À tout de suite.
20:47On termine évidemment le chapitre de ce qui s'est passé à Amsterdam jeudi soir
20:51avec les propos de Dick Chouffe, qui est le premier ministre néerlandais.
20:55Écoutez, parce que lui, il dit les choses.
20:59J'ai également vu les images.
21:02Et étant donné qu'un groupe spécifique de jeunes issus de l'immigration
21:05est surreprésenté dans ces délits de violence et de fuite,
21:09il est clair que nous devons régler ce problème national ensemble.
21:13C'est un groupe qui présente un comportement inapproprié
21:16et qui ne correspond pas à la société ouverte et tolérante que sont les Pays-Bas.
21:20Nous ne pouvons pas répondre à l'intolérance par la tolérance.
21:23Nous devons prendre des mesures strictes contre ce problème et nous y tenir.
21:28Les auteurs sont dégénérés mentalement et leurs actes sont très choquants.
21:36La France n'a rien à envier à cette situation-là, rien.
21:41Oui, c'est vrai.
21:42Les Pays-Bas, ça fait des années, malheureusement.
21:44Alors on parlait tout à l'heure du narcotrafic.
21:46La mochromafia est extrêmement bien implantée là-bas,
21:48au point même que Mark Rutte a été obligé d'être bunkerisé
21:51parce qu'il faisait l'objet d'une monnaie d'échange avec Ridwan Tahir,
21:54un des grands ponts de la mochromafia.
21:56Mais l'islamisation des Pays-Bas, elle est en marche depuis 30 ans.
22:00Souvenez-vous de l'affaire de Théo van Gogh,
22:02le film dont le réalisateur, malheureusement,
22:06est décédé par justement un fanatique islamiste.
22:09Son ex-épouse, Ayaan Arsi Ali, elle-même,
22:14est sous protection policière parce qu'elle dénonce l'islamisme.
22:17Enfin, ce n'est pas eu du tout une surprise de savoir
22:19qu'il y a une surreprésentation de l'immigration arabo-musulmane
22:22dans des pogroms, comme on l'a vu là en l'espèce il y a quelques jours,
22:26ou bien d'ailleurs dans les actes de délinquance
22:28commis quotidiennement aux Pays-Bas.
22:30C'est archi connu des services.
22:32Nous allons ouvrir le chapitre économie.
22:33Et c'est vrai que la période s'annonce rude,
22:36avec beaucoup de licenciements annoncés,
22:39une période particulièrement difficile.
22:41Et on peut parler notamment du secteur automobile.
22:43Mais le secteur automobile, il est piégé par la réglementation,
22:47parfois, de Bruxelles, qui oblige à des règles difficiles.
22:51Et puis, on l'a vu aussi avec ce qui s'est passé chez Michelin.
22:56Il n'y a pas d'absence de stratégie nationale au long cours ?
22:58Oui, enfin, moi, il y a une absence de stratégie.
23:01Non, à partir du moment où vous dites aux gens que…
23:04Quand vous voulez défendre une filière, vous le faites.
23:06Et vous mobilisez des moyens pour le faire.
23:08Et vous menez le combat à l'échelle européenne.
23:10Et vous créez un rapport de force avec les Chinois.
23:13Ça n'a pas de sens de dire aux gens
23:15qu'ils ne rouleront plus en voiture thermique dans 5 ans.
23:18Ah, je suis d'accord avec ça.
23:19Bon, ben, voilà.
23:20Et puis, alors, la gauche s'est illustrée avec Michelin
23:23parce que la gauche est contre la voiture,
23:25mais elle est pour le pneu.
23:26Non, mais là…
23:26Si ?
23:27Aujourd'hui, j'ai vu…
23:29Une gauche mobilisée des quartiers riches…
23:31Mais non, c'est Mme Castex.
23:33Oui, mais toute la gauche n'est pas contre la voiture.
23:35C'est Mme Castex qui était chez Michelin cet après-midi.
23:37Donc, ils sont pour défendre les pneus,
23:38mais ils sont contre les voitures.
23:40Je vous assure, c'est…
23:41La gauche n'est pas contre les voitures, je vous assure.
23:44C'est assez étrange, quand même, convenez-en.
23:47Mais je voudrais qu'on écoute M. Montebourg,
23:49parce que ce qu'il a dit sur la réglementation européenne
23:51doit nous faire réfléchir.
23:55Qu'est-ce qui s'est passé ?
23:55Moi, je prends l'exemple du numérique.
23:57Nous sommes une colonie numérique des États-Unis.
24:01Google a 92% de parts de marché
24:03dans tous les pays de rampes occidentales.
24:05Je rappelle qu'en Russie, en Chine, il n'y a pas Google.
24:08Parce qu'ils ont dit non, donc c'est possible.
24:10On nous a dit c'est pas possible, c'est pas possible.
24:11Si, c'est possible.
24:12Donc, quand je vends du miel sur Internet,
24:16qui est mon patron ?
24:17C'est pas mes clients, c'est l'algorithme de Google.
24:20Et il n'y a même pas un commissaire européen,
24:22même Margaret Vestager, qui s'est réveillé en disant
24:25ça, ça doit redescendre à 50%
24:27pour laisser renaître un écosystème capable de…
24:32Dans le cloud, dans l'intelligence artificielle,
24:34dans les données, dans tous ces secteurs-là,
24:37on est écrasé, l'Europe n'a rien fait.
24:40Donc, dans l'industrie, qu'est-ce qui se passe ?
24:41La même chose dans le numérique, c'est ce qui va se passer.
24:44Dans l'automobile, heureusement que Boeing est mauvaise,
24:47pour qu'Airbus retrouve des couleurs.
24:50Mais sinon, regardez ce qui nous arrive.
24:52L'automobile allemande est en bas, le gouvernement explose là-dessus.
24:55L'automobile française, j'ai déjeuné à midi avec des sous-traitants
24:58de l'automobile française.
25:00Les boîtes, les boîtes les plus saines,
25:02toutes les autres ont un tribunal de commerce,
25:04mais les boîtes les plus saines ont déjà plus de cash,
25:07voient le cash qui est en train de fondre.
25:08Donc, on sait qu'on va perdre 40 000 emplois
25:11dans les mois qui viennent.
25:12Alors, on va entendre parler de Valeo, de Michelin,
25:14ça c'est l'automobile, mais dessous, c'est une boucherie.
25:17On a un record de faillites devant les tribunaux de commerce.
25:22Électricité, en est la première cause.
25:24Pourquoi ? Parce qu'on a obéi aux règles stupides du marché européen
25:28que défend M.Lescure quand il était au gouvernement.
25:32Pourquoi on a les défendus ?
25:34Mais parce qu'on a la religion de la loi européenne.
25:37Est-ce que vous savez que nous sommes obligés,
25:40nous les origines France Garantie,
25:42de payer pour faire certifier que c'est français ?
25:46Je préférais que ce soit les autres qui soient obligés de payer
25:48pour démontrer qu'ils ne sont pas français
25:50ou qu'ils aimeraient devenir français.
25:53Donc, on n'a pas le droit de le faire
25:54parce que la Commission européenne dit qu'il y a des obstacles.
25:57C'est un obstacle au commerce qu'on mette des labels sur les produits.
26:01Et donc, avec ça, méfiez-vous de nos amis européens
26:05parce que franchement, on n'a pas besoin d'ennemis.
26:07Voilà mon point de vue.
26:08Les fameux petits upgrades.
26:10Il a raison.
26:10Les upgrades Bruxelles.
26:11Il a raison.
26:12Et sur l'électricité, c'est imparable.
26:14Il s'était aperçu, imparable sur le marché européen d'électricité.
26:16Il s'était aperçu que tout ça n'était plus possible au moment d'Alstom.
26:21Je ne sais pas si vous vous en rappelez, il avait généralement travaillé.
26:23Oui, et d'ailleurs, il aurait,
26:25ce serait bien de lui confier un ministère sur ces grandes questions-là
26:29parce qu'il est très inspiré et inspirant.
26:30Oui, il est opposé à Emmanuel Macron.
26:31Oui, je pense qu'effectivement,
26:35Emmanuel Macron n'est pas sur la même position, forcément.
26:38Au gouvernement Hollande, c'était déjà le problème.
26:40Bon, jours fériés.
26:41Jours fériés, est-ce que selon vous, il faut supprimer un jour férié en France ?
26:45On peut voir ou pas le sujet de Mathilde Cuvillier-Fleurnoy,
26:49que vous avez peut-être vu déjà sur l'antenne de CNews aujourd'hui.
26:52Mais est-ce qu'il faut supprimer ?
26:53On a 11 jours fériés.
26:55On en avait déjà supprimé un, je me souviens.
26:56Le lundi de Pentecôte, en 2003.
26:58C'était pour le handicap.
26:59Oui, est-ce que vous pensez qu'il faut supprimer un jour férié ?
27:05Encore ?
27:06Mais c'est ma question, Georges.
27:07Donc, qu'est-ce que vous pensez ?
27:10Je n'ai pas de religion là-dessus, si vous voulez.
27:12Il y a cinq jours déjà qui sont...
27:14Est-ce que ça va régler des problèmes ?
27:16Est-ce que ça va régler le problème ?
27:19Le problème du travail passé ?
27:20Est-ce que c'est un signal qu'on envoie à cette France qui travaille passé ?
27:23Moi, je dis oui, il faut supprimer.
27:25Il faut supprimer quoi ?
27:25Un jour de congé.
27:26D'accord, vous le décidez, là, comme ça.
27:28Mais vous pouvez changer d'avis.
27:29Vous avez le droit de changer d'avis.
27:30Vous pouvez changer d'avis.
27:32Alors, Georges.
27:33Moi, je travaille aujourd'hui.
27:35J'ai travaillé toute la journée.
27:37Donc, ça ne va pas me faire souffrir.
27:39Est-ce que c'est votre dernier mot ?
27:42Parce que vous pouvez appeler un ami, si vous le souhaitez.
27:43Non, mais moi, je trouve qu'on travaille passé.
27:46Je partage ce que dit Nicolas Sarkozy.
27:47Et alors, une fois qu'on a dit ça,
27:49alors, on supprime quel jour ?
27:50On supprime les 35 heures.
27:51Non, les jours fériés.
27:53Quel jour est-ce que vous... ?
27:55C'est attention.
27:57Vous ne touchez pas aux fêtes catholiques.
27:58Le 8 mai, c'est déjà supprimé.
27:59Non, le 8 mai, vous pouvez.
28:00Ah, ben voilà, le 8 mai.
28:01Le 8 mai, bien sûr.
28:04Pourquoi pas le 15 août ?
28:06Il faut garder une journée.
28:08Le 8 mai, c'est l'assomption.
28:12Arrêtez.
28:13Il y a quand même des choses.
28:15Mais le 8 mai, il n'est déjà pas souverain.
28:17Le 8 mai.
28:18Le 8 mai.
28:19Non, non.
28:20C'est le hadit de Pentecôte.
28:21Le 8 mai.
28:22En fait, Giscard avait enlevé le 8 mai de mémoire.
28:24Exactement, c'est ça.
28:25Giscard avait fait deux choses, vraiment, qui avaient été formidables.
28:27La Marseillaise.
28:28La Marseillaise, il l'avait ralentie.
28:30En plus, il était formidable, Giscard.
28:32C'est vrai que ces deux mesures symboliques n'étaient pas les plus...
28:36Pourquoi vous parlez de supprimer un jour et il l'avait supprimé ?
28:39Oui, parce qu'on l'a revenu.
28:41Je crois que c'est Mitterrand qui l'a refait en 80.
28:43La première chose qu'il a fait, Mitterrand, c'est qu'il a remis le 8 mai.
28:46Bon, en revanche, on ne travaille pas assez.
28:48Je vous propose d'écouter le président Sarkozy.
28:52Parce que le problème français, mesdames et messieurs, est très simple.
28:57On ne travaille pas assez.
29:02Alors, que ça plaise ou que ça ne plaise pas,
29:06vous pouvez dire ce que vous voulez,
29:08on ne travaille pas assez.
29:10On ne travaille pas assez dans la semaine.
29:12On ne travaille pas assez dans la vie.
29:16On ne travaille pas assez dans le service public.
29:21Et comme dans le privé, on a vu les 35 heures
29:26et le télétravail, qui est de la télé et pas du travail,
29:29oui, je sais, c'est favori chez moi.
29:36La question, elle est centrale.
29:41L'être humain est fait pour deux choses.
29:43Travailler et aimer.
29:46Aimer et travailler.
29:49Freud a dit, si vous n'avez pas de problème pour travailler
29:54et si vous n'avez pas de problème pour aimer,
29:56vous n'avez pas besoin de psychanalyse.
29:59Je n'ai pas besoin de psychanalyse.
30:03La question du travail est centrale.
30:06A l'époque où j'étais plus jeune,
30:08il y a une éternité,
30:10il y avait un comique extraordinaire
30:12dans la politique française
30:14qui s'appelait Dominique Vouanet.
30:16C'est très drôle.
30:18Bien sûr.
30:20Qui a tué la filière nucléaire.
30:22Qui voulait faire les 32 heures.
30:24Magnifique.
30:26Mais magnifique.
30:28Plus c'est bête, plus ça passe.
30:32Nous ne travaillons pas assez.
30:37Je parle devant le maire de Saint-Raphaël.
30:39J'étais 20 ans maire.
30:41Et lui qui est un excellent maire.
30:44Je vais vous dire une chose.
30:46Il n'y a pas une commune
30:48où l'ensemble des employés sont aux 35 heures.
30:53Permettez-moi de vous le dire.
30:56Il y a des records à Paris.
30:58C'est fantastique.
31:01On n'est même pas aux 35 heures.
31:03Est-ce qu'on peut se mettre d'accord
31:05sur ce concept ?
31:07Les Allemands travaillent 3 semaines
31:09de plus que nous.
31:11Les Roumains travaillent 10 semaines
31:13de plus que nous.
31:15Nous on fait 1600 heures par an.
31:17Les Roumains, c'est les plus importants,
31:19font plus de 2000 heures.
31:21Est-ce qu'on peut être d'accord ?
31:23Président Sarkozy a très certainement raison
31:25pour certains métiers et activités
31:27dans la fonction publique territoriale.
31:29Il y a des choses à regarder.
31:31Quoique dans les catégories C d'exécution.
31:33Mais on sera peut-être d'accord
31:35puisqu'on était sur la même longueur d'onde
31:37lors du conflit des retraites sur le travail.
31:39Ça dépend pour qui.
31:41Il y a des métiers où vous ne pouvez pas
31:43leur demander d'en faire plus.
31:45Les artisans travaillent plus.
31:47On parle des salariés.
31:49Il y a des soignants.
31:51Une aide à domicile.
31:54Je pense qu'il faut regarder.
31:56Notre problème, c'est un taux d'activité faible
31:58chez les jeunes et les seniors.
32:00Les Allemands, les seniors,
32:02ils travaillent plus longuement.
32:04J'applaudis à tout ce qu'a dit
32:06le président Sarkozy.
32:08Mais vous remarquerez que les Français
32:10travaillent beaucoup moins
32:12que les autres, en comparaison.
32:14Ça ne les rend pas plus heureux pour autant.
32:16Oui, parce qu'il faut aimer
32:18deux choses qui rendent heureux dans la vie.
32:20Ils ne sont peut-être pas toujours
32:22heureux dans le travail.
32:24Le nerf de la guerre.
32:26Si par exemple, tu dis aux gens
32:28le jour férié,
32:30vous avez le choix.
32:32Soit vous prenez votre jour férié,
32:34soit le jour férié où vous travaillez,
32:36vous gagnerez quatre fois ce que vous gagnez d'habitude.
32:38Ils vont choisir.
32:40S'ils avaient de bons salaires,
32:42ils resteraient en famille pour procéder.
32:44Le nerf de la guerre, c'est le salaire.
32:46C'est de mieux gagner sa vie.
32:48Ce n'est pas d'avoir du temps de repos.
32:51Ça ne permet pas de goûter un peu
32:53de la vie, le reste à vivre.
32:55Mais tu vas chercher un peu plus.
32:57D'ailleurs, Nicolas Sarkozy
32:59avait, sous la loi TEPA,
33:01exonéré fiscalement
33:03les heures supplémentaires qu'a fait la gauche.
33:05Elle a supprimé la loi TEPA lorsqu'elle est arrivée au pouvoir.
33:07Ça prouve aussi
33:09une idéologie gauche
33:11qui favorise plutôt les personnes.
33:13Il faut que les heures supplémentaires soient payées.
33:15Admettez que les signaux
33:17envoyés sur le travail depuis 40 ans
33:19par la gauche, à commencer par
33:21la retraite à 60 ans,
33:23avec François Mitterrand,
33:25le fameux ministère du temps libre
33:27en 1981.
33:29Les 35 heures
33:31de Mme Aubry qui ont cassé
33:33notamment l'hôpital.
33:35Le droit à l'appareil
33:37chanter par les écologistes.
33:39C'est bien
33:41quand ça s'arrête aussi.
33:43Quand le travail
33:45n'est pas une émancipation,
33:47c'est parce que les gens ont besoin de s'arrêter,
33:49de se reposer.
33:51De profiter de leur vie familiale.
33:53D'aller se promener dans les bois.
33:55Est-ce que tu peux me répondre à ça ?
33:57Comment font
33:59les Anglais et les Allemands
34:01qui ont eux aussi
34:03une gauche ?
34:05C'est une spécificité
34:07de la gauche française.
34:09Les grèves.
34:11Et la grève arrive.
34:13Grève à la RATP.
34:16Grève à la RATP.
34:18Grève à la SNCF.
34:20Dans le secteur aérien.
34:22Colleur des agriculteurs.
34:24L'hiver peut être chaud.
34:26Spécificité française.
34:28Les agriculteurs ?
34:30Non, je te parle
34:32de ceux qui ont le monopole
34:34du public.
34:36Spécificité française
34:38que le monde entier ne nous en vit pas.
34:40Par exemple en Italie,
34:42l'article 40 de la constitution italienne
34:44ne doit pas perturber
34:46les libertés individuelles.
34:48Ainsi, durant les vacances scolaires
34:50et fêtes de fin d'année,
34:52les mouvements sociaux sont interdits
34:54protégeant le droit de se déplacer librement.
34:56C'est fait exprès.
34:58Est-ce que quelqu'un peut me dire
35:00pourquoi les cheminots
35:02se mettent en déposé d'un prêt évident ?
35:04C'est important l'avenir
35:06du fret ferroviaire.
35:08C'est la condition européenne.
35:10On va nous bassiner avec la COP
35:13Attention !
35:15J'ai découvert ça aujourd'hui.
35:17Vous avez des auditeurs au téléphone.
35:19J'ai découvert le problème du fret.
35:21Vous avez
35:23fret SNCF
35:25qui va être divisé en deux sociétés.
35:27Pourquoi ?
35:29Parce qu'on reproche
35:31à l'état français
35:33d'avoir aidé
35:35par des subventions
35:37de la concurrence.
35:39C'est bien qu'on aide
35:41sauf que la commission européenne
35:43à l'arrivée
35:45nous oblige à ne pas aider
35:47notre propre boîte française.
35:49C'est acceptable ?
35:51Non.
35:53Je vais vous dire un truc.
35:55Je vous ai dit 50 fois sur la SNCF
35:57c'est un monopole naturel.
35:59J'avais découvert ça.
36:01Je trouvais qu'effectivement
36:03ça fait partie
36:05de la SNCF.
36:07Il y a des lignes qui ne seront jamais rentables.
36:10Je vais bien discuter
36:12avec Olivier du sujet.
36:14Après tout ça se discute.
36:16Encore que j'ai mon opinion.
36:18Je pense qu'il faut sortir de ce monopole.
36:20Mais vous pénalisez
36:22pour autant les familles françaises
36:24pendant les fêtes de Noël.
36:26Vous ne croyez pas qu'il y a un abus de droit
36:28de grève ?
36:30Regardez l'Italie ce qu'ils ont fait.
36:32Ils demandent un moratoire.
36:34Oui mais le moratoire
36:36c'est la commission qui demande.
36:38On ne peut pas grand chose là-dedans.
36:40On ne peut pas décider de l'avenir
36:42de notre fret ferroviaire.
36:44Vous n'avez pas compris ce que je vous dis.
36:46C'est la commission européenne
36:48qui nous imprime l'ordre
36:50de changer nos règles.
36:52Il y a eu des sanctions financières
36:54on ne les payait pas.
36:56En tout cas cette grève.
36:58Là aussi ils prennent le fret
37:00mais ils veulent faire augmenter
37:02les salaires.
37:04Il y a les négociations.
37:07D'agenda,
37:09c'est les négociations annuelles.
37:11C'est les négociations annuelles obligatoires.
37:13Vous prenez pour un lapin
37:15trois semaines.
37:17Vous prenez le fret et huit jours plus tard
37:19il y a les négociations salaires.
37:21Ça tombe ensemble.
37:23Si vous ne donnez pas
37:25aux téléspectateurs
37:27les informations comme je les donne là.
37:29Je sais que vous allez compléter.
37:31Il y a une part
37:33de dissimulation
37:35des intentions.
37:37Ce qui ne vous arrive jamais.
37:39Je suis très honnête.
37:41Vous ne me prendrez pas
37:43en état de malhonnêteté intellectuelle.
37:45Malhonnêteté non.
37:47Ces deux événements arrivent.
37:49J'avais oublié ça.
37:51Je ne suis pas choqué
37:53que les cheminots demandent
37:55les négociations obligatoires annuelles.
37:57Sur les conditions de travail, sur les salaires.
37:59Dans les infos
38:01il y a un homme qui a été interpellé
38:03ce vendredi 8 novembre à Toulon
38:05alors qu'il s'était introduit dans une voiture.
38:07Il a cambriolé une dizaine de voitures.
38:09Pour terminer par celle de Laure Lavalette.
38:11La députée rassemblement national
38:13de la deuxième circonscription du Var.
38:15L'homme a été placé en garde à vue
38:17puis placé en détention provisoire.
38:19Il est de nationalité algérienne
38:21et il est sous QTF.
38:23Il sera présenté à justice
38:25lors d'une comparution immédiate.
38:27C'est mercredi 13 novembre.
38:29Laure Lavalette, le quotidien des Toulonais
38:31pour son intervention rapide
38:33et bon rétablissement aux deux policiers blessés
38:35dans l'intervention.
38:37Incroyable événement en Corse.
38:39Pourquoi incroyable événement ?
38:41Aucun pape, vous entendez bien,
38:43aucun pape n'est allé
38:45sur le sol de Corse
38:47depuis 2000 ans.
38:49C'est un événement considérable.
38:51C'est le 15 décembre.
38:53C'est le 15 décembre.
38:55Mais le pape ne vient pas à Paris.
38:57Il ne vient pas voir Emmanuel Macron.
38:59Il ne vient pas à Notre-Dame.
39:01Ce qui peut étonner.
39:03Alors, je vous propose de voir le sujet
39:05de Célia Gruyère.
39:07J'ai eu quelques amis de Corse aujourd'hui.
39:09Quand le pape va se poser
39:11à l'aéroport de Napoléon Bonaparte,
39:13il faut 16 kilomètres de barrière.
39:15Ils ont 500 mètres.
39:17Pour le moment, nos amis de Corse.
39:19Donc, le pape en Corse,
39:21c'est une sécurité particulière.
39:23En plus, vous connaissez Ajaccio.
39:25Ça ne va pas être simple.
39:27C'est à la place du Casonne, sans doute.
39:29Oui, exactement.
39:31Cet été, il y avait Sting.
39:33Et là, il y aura le pape.
39:35Voyez le sujet de Célia Gruyère.
39:37On en parle ensemble.
39:39Le pape pourrait se rendre en Corse
39:41le 15 décembre prochain.
39:43Le but de cette visite,
39:45se rendre à un colloque à Ajaccio.
39:47C'est absolument incroyable.
39:49On attend le souverain pontife
39:51pour un colloque sur la piété populaire
39:53qui va se dérouler,
39:55ça c'est sûr.
39:57Le colloque a lieu à Ajaccio
39:59les 14 et 15 décembre prochains.
40:01C'est organisé par le diocèse d'Ajaccio
40:03depuis 6 mois maintenant.
40:05A l'origine de ce projet,
40:07Mgr François-Xavier Bustillot,
40:09évêque d'Ajaccio depuis 2021,
40:11a été fait cardinal par le pape
40:13en septembre 2023,
40:15qu'il a reçu lundi dernier en audience privée.
40:17Une visite qui demanderait
40:19une énorme organisation
40:21à l'image de celle de Marseille.
40:23Si la visite est confirmée,
40:25il s'agira d'une première historique
40:27car jamais un pape
40:29ne s'est rendu en Corse.
40:31Il y a plusieurs choses à dire.
40:33D'abord, il y a le cardinal Bustillot
40:35qui est le cardinal d'Ajaccio,
40:37très proche du pape,
40:39qui est un pape habilé.
40:41Son nom, il y a très peu
40:43d'information sur lui.
40:45C'est un pape habilé.
40:47C'est un pape habilé.
40:49C'est un pape habilé.
40:51Son nom, il y a très peu
40:53de noms
40:55qui circulent toujours.
40:57Vous savez que quand il est nommé pape
40:59au Vatican, il arrive avec 800
41:01corses ajacciens.
41:03Et le pape lui dit, tu es venu avec ton peuple.
41:05Le pape François
41:07était très impressionné par la délégation corse.
41:09En tout cas, s'il y a une terre
41:11chrétienne, chrétienne, c'est bien la Corse.
41:13Que vous connaissez bien, Georges.
41:15Que je connais bien.
41:17Et j'assiste aux processions.
41:19Et vraiment, c'est la terre chrétienne.
41:21Il n'y a aucune remise en cause
41:23par personne.
41:25Le problème de laïcité, on ne connaît pas.
41:27On le respecte dans le service public.
41:29Mais la religion, elle est présente partout.
41:31Et elle est respectée.
41:33Et ça, ça me fait plaisir.
41:35Il y a effectivement, pour tous
41:37ceux qui vont en Corse aujourd'hui,
41:39un modèle de la France
41:41d'avant, à la fois
41:43avec ce que vous venez de dire, mais pas que.
41:45Mais souvent, les choses sont liées.
41:47Avec une intériorité.
41:49C'est-à-dire qu'un comportement
41:51des mœurs qui existent
41:53en Corse, qu'on voit moins
41:55sur le continent.
41:57Je pense par exemple qu'une jeune fille
41:59à 23h30 en Corse,
42:01personne ne l'agressera.
42:03Elle rentrera très tranquillement chez elle.
42:05Vous vous souvenez de l'affaire de Sisko ?
42:07Oui.
42:09Les Corses ont réagi immédiatement.
42:11Histoire du voile sur la plage.
42:13Vous vous souvenez ?
42:15C'est une terre qu'on a.
42:17C'est une terre authentique.
42:19Je vous rappelle le rôle des Corses pendant l'occupation.
42:21C'est la conduite des Corses
42:23pendant l'occupation.
42:25Le seul département français qui soit classé
42:27juste, qui a eu le titre de juste.
42:29Ils ont protégé jusqu'au bout.
42:33Je salue un ami Corse
42:35qui nous écoute régulièrement et qui,
42:37sur Twitter, intervient à l'instant.
42:39Bastia Solonneu qui dit
42:41la Corse est historiquement chrétienne
42:43et la Corse est impressionnante.
42:45Une terre chrétienne décroît dans chaque village
42:47avec une à l'entrée et une à la sortie.
42:49Je vous propose d'écouter le père Nicoli.
42:51Ce qui est intéressant aussi,
42:53c'est comment interpréter
42:55que le pape François...
42:57D'abord, il avait dit
42:59je vais à Marseille, je ne vais pas en France.
43:01Il préfère les périphéries.
43:03Il avait dit je ne vais pas à Marseille,
43:05je ne vais pas en France.
43:07Cette phrase avait été
43:09archi commentée.
43:11Et là il dit, c'est du off,
43:13je ne vais pas à Notre-Dame
43:15parce qu'il y aura un discours politique
43:17d'Emmanuel Macron.
43:19Je pense qu'il ne peut plus souper
43:21ce que veut imposer
43:23cette incapacité d'Emmanuel Macron
43:25à ce moment-là à se mettre un peu en retrait.
43:27Qui va parler pour la première fois
43:29premier chef d'Etat à l'intérieur de l'église.
43:31C'est justement ça.
43:33Ce qui met un très grand nombre d'évêques en difficulté.
43:35Ecoutons le père Nicoli.
43:37S'il y a une réussite quand même
43:39d'Emmanuel Macron, c'est Notre-Dame.
43:41Il y avait un pilote.
43:43Notre-Dame
43:45ce n'est pas forcément lui.
43:47Notre-Dame a pris le dossier
43:49en main et tant mieux
43:51parce qu'en 5 ans
43:53Notre-Dame a été reconstruite.
43:55On ne sait toujours pas comment ça a brûlé.
43:57C'est assez étrange.
43:59Pour le moins on a le droit d'avoir...
44:01Grâce à la main de fer du général.
44:03Qui est là s'est décédé.
44:05Qui a brûlé ses arbitrages.
44:07Est-ce que vous voulez qu'on écoute le père Nicoli ?
44:09Qui commentait
44:11effectivement à la fois la présence
44:13du pape en Corse et puis son absence
44:15peut-être à Notre-Dame.
44:17L'organisation de la réouverture
44:19de Paris est quelque chose de national
44:21limite internationale
44:23qui concerne plusieurs
44:25facteurs, qu'ils soient politiques
44:27qu'ils soient pastorales.
44:29Et si le pape
44:31a décliné l'invitation
44:33il avait fait beaucoup de voyages
44:35il a une santé fragile
44:37il est quand même âgé.
44:39Peut-être que le protocole
44:41de ces journées
44:43de réouverture lui paraissait certainement lourd.
44:45Les raisons officielles
44:47il ne me les a pas données donc je ne peux pas vous les partager.
44:49En revanche ici il fait
44:51ce que l'on appelle une visite à l'italienne.
44:53Comme il a l'habitude de faire
44:55sur l'Italie
44:57il passe une journée
44:59avec les chrétiens.
45:01Ce n'est pas certainement une journée
45:03qui sera beaucoup plus légère, beaucoup plus simple
45:05que celle que pourrait organiser
45:07le diocèse de Paris.
45:09C'est le pasteur de l'église
45:11il vient pour rassembler et je ne crois pas
45:13qu'il faille rentrer dans une politique de division.
45:15Ce sont deux réalités complètement
45:17différentes.
45:19Nous ce qu'on regarde c'est la joie
45:21et l'espérance qu'il apporte sur cette île.
45:25Ce sera donc le 15 décembre.
45:27Dernière chose sur le cardinal Bustillot
45:29c'est un jeune cardinal
45:31puisqu'il a été élevé
45:33à ce rang en septembre
45:352023 par le pape François.
45:37Il nous reste quelques minutes
45:39pour évoquer peut-être Gérard Juniot
45:41qui était ce matin sur Europe 1
45:43et qui a parlé de son ami Michel Blanc
45:45c'était assez émouvant. D'ailleurs il était avec Thomas Hill
45:47sur cette excellente émission
45:49que vous pouvez voir Culture Média
45:51tous les jours de Thomas Hill
45:53entre 9h30 et 11h
45:55sur Antenne d'Europe 1.
45:57On va écouter ce que disait Gérard Juniot.
45:59Vous êtes le premier à l'avoir filmé
46:01finalement Michel Blanc, Gérard Juniot.
46:03Oui mais il y avait aussi
46:05Thierry je crois et Christian dans un autre film
46:07dans le même film d'ailleurs
46:09ça s'appelait Dagraou
46:11mais on faisait beaucoup de choses
46:13au lycée, c'est là où on s'est rencontrés
46:15donc c'est vrai que
46:17ça date.
46:19Vous avez vécu des années fantastiques avec lui
46:21avec la troupe du Splendide vous nous le disiez
46:23qui ont marqué les Français.
46:25Vous étiez un petit peu éloignés ces dernières années ?
46:27Oui chacun
46:29je dis toujours on a dit nous pendant
46:3115-20 ans et après on disait je
46:33donc on se retrouvait et à chaque fois
46:35qu'on se retrouvait on rigolait comme des cons.
46:37La dernière fois c'était pour la Couve de Paris Match ?
46:39Oui, je veux dire
46:41on a beaucoup beaucoup ri
46:43et Michel était arrivé
46:45comme d'habitude en ronchonnant
46:47il s'était foulé le doigt de pied je sais pas quoi
46:49casse-couille comme toujours
46:51il était très très
46:53un peu
46:55il y a toujours un truc et puis
46:57après ça s'arrange et puis on riait
46:59c'était un formidable
47:01dialoguiste, il avait le sens
47:03de la formule
47:05c'est vraiment un
47:07grand auteur et
47:09c'est vrai que ça nous a un peu surpris
47:11ça nous a foutu un petit coup derrière
47:13C'est arrivé très tôt surtout ?
47:15Oui un peu tôt et surtout d'une manière tellement soudaine
47:17et un peu bizarre
47:19une espèce de choc anaphylactique
47:21à cause d'un
47:23antibiotique, c'est vraiment un truc
47:25très bête mais bon
47:27Et ça n'arrive évidemment quasiment jamais
47:29il était venu ce matin sur le plateau de Culture Média
47:31pour un film qui sort ce mercredi
47:33on aurait dû aller en Grèce
47:35avec Virginie Hoque et
47:37Elie Semoun
47:39donc ce film est programmé à partir de
47:41mercredi. Une dernière image du jour avec
47:43Jules Koundé, est-ce que vous savez qui est Jules Koundé ?
47:45Jules Koundé c'est le footballeur de l'équipe de France
47:47Vous êtes de Bordeaux ?
47:49Supporteur de Jérôme
47:51Ah ! Je ne savais pas
47:53Jérôme a un fond
47:55Il passe de mauvais moments en ce moment
47:57Mais oui parce que
47:59il était magnifique le stade
48:01Jacques Chabon-Helmas bien sûr
48:03qui est aujourd'hui le stade du rugby
48:05et vous pouvez voir évidemment
48:07le top 14
48:09avec Bordeaux-Bègle
48:11mais là il venait toujours habillé
48:13d'une manière
48:15style mode
48:17il avait pris l'engagement
48:19de venir en jogging
48:21et puis vous avez des anciens
48:23pros qui ont dit il faut quand même venir
48:25en jogging, c'était Jean-Michel
48:27Larquet qui avait dit ça
48:29c'était Konaté
48:31qui était venu
48:33ils faisaient tous un petit concours
48:35et ça c'est aujourd'hui manifestement
48:37il est venu avec
48:39son jogging et son sac
48:41son sac à l'ancienne
48:43comme les footballeurs
48:45de jadis
48:47qui nous écoutent peut-être ce soir
48:49notamment
48:51mais enfin messieurs il ne faut pas vous emporter de la sorte
48:53pour si peu face à cette abondance de bienveillance
48:55nous n'avons plus le choix, le prochain rassemblement
48:57c'est promis, on arrivera tous avec le survêtement
48:59les crampons au pied sans oublier l'aparca
49:01s'il pleut monsieur Larquet, parce que c'est Jean-Michel Larquet
49:03qui a dit leur première préoccupation avant d'arriver
49:05à Clairefontaine, c'est de savoir comment ils vont se déguiser
49:07Je n'aurais pas imaginé, j'y reste
49:09un petit gana arriver
49:11au temporal
49:13Voilà, autre temps, autre meurtre
49:15Mais qui vois-je ce soir ?
49:17Bonsoir, bonsoir
49:19C'est monsieur Eliott Deval
49:21L'excellent Eliott Deval
49:23Mais où est Julien ?
49:25J'imagine qu'il se repose un peu
49:27Il est en vacances ?
49:29Je n'ai pas son emploi du temps cher Pascal
49:31Non mais vous avez peut-être le vôtre
49:35Il vous manque c'est ça
49:37Vous serez là demain aussi ?
49:39Non, laissez-moi un petit temps de repos
49:41On va se poser deux grandes questions
49:43Vous pourrez d'ailleurs y répondre
49:45en flashant un QR code
49:47Vous allez pouvoir prendre votre téléphone
49:49et répondre d'abord à la première question
49:51Est-ce que vous craignez que les violences antisémites
49:53à Amsterdam puissent se reproduire
49:55en France ?
49:57Vous savez que vous en avez parlé dans cette émission
49:59qu'Emmanuel Macron et Michel Barnier se rendront sur place
50:0122h30, Julien Dray
50:03le grand ami de Gilles-William Ganadel
50:05sera notre invité
50:07Puis l'autre question
50:09On reconnaît la période de Noël
50:11aux illuminations
50:13à l'album de Maria Carey
50:15et bien sûr aux grèves des cheminots
50:17Faut-il interdire les grèves
50:19pendant la période de Noël ?
50:21Là aussi ce sera notre seconde grande question
50:23de 100% politique de 21h
50:25jusqu'à minuit sur CNews
50:27Vous êtes très élégant ce soir
50:29et vous portez comme nous tous
50:31ce bleuet en souvenir
50:33de ceux qui sont morts pour la France
50:35Il y a 900 petits français
50:37chaque jour qui sont morts
50:391 500 000 français morts
50:41et nous avons tous dans nos familles
50:43quelqu'un qui était
50:45au chemin des dames
50:47ou à Verdun
50:49mon grand-père qui est né en 1907
50:511908
50:53mon grand-père est né en 1908
50:55son père Eugène était mort au chemin des dames
50:57en 1916
50:59et il était
51:01pupille de la nation
51:03comme tant de français
51:05dans chaque village de France
51:07un monument aux morts pour honorer
51:09cette mémoire
51:11On y allait quand on a été écolier
51:13Exactement
51:15On dit souvent que c'était mieux avant
51:17ça c'était pas mieux avant
51:19parce que cette guerre-là avec les réseaux sociaux
51:21elle n'existerait pas aujourd'hui
51:23Au bout de 24h personne n'accepterait
51:25que 900 français soient tués par jour
51:27sur le terrain
51:29Merci à Christophe Droyot
51:31qui était à la réalisation
51:33Merci à Nicolas Molière
51:35Benjamin Naud, Robin Piette, Pauline Trevzair
51:37Toutes ces émissions sont retrouvées sur
51:39cnews.fr
51:41C'était une journée fériée
51:43donc je vous remercie d'avoir participé
51:45vous avez montré que
51:47je pense que vous n'avez pas besoin de psychanalyse
51:49puisque comme j'ai appris ça aujourd'hui
51:51Freud l'a dit
51:53si vous aimez
51:55si vous travaillez, vous n'avez pas besoin de psychanalyse
51:57C'est un joli message
51:59C'est le vôtre j'espère
52:01Oui bien sûr
52:03Il faut donc travailler et aimer
52:05L'homme est fait pour deux choses, travailler et aimer
52:07Bonne soirée à tous, à demain