Cyril Hanouna - «Si on veut que ça rapporte vraiment il faut taper sur la classe moyenne», dénonce Philippe Herlin
Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de la possible augmentation des impôts en France.
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00:00Augmenter les impôts, baisser la dépense publique.
00:03Alors là, là les gars, on va se poser deux petites secondes.
00:06Parce que là, ça va se jouer maintenant.
00:09Alors, il y a Philippe Erlin qui est avec nous, merci.
00:12Merci beaucoup, je suis très heureux de vous revoir.
00:15De vous revoir, je dis bien le revoir.
00:17Moi aussi oui, on s'était passé à TPM.
00:19Exactement, on avait passé un très bon moment.
00:21Tous les économistes sont beaux gosses.
00:23Non mais c'est incroyable, pourquoi je ne suis pas économiste moi ?
00:28Non mais c'est incroyable, franchement.
00:30Je veux le dire, elle est allée sur le repas pour les faire, c'est incroyable.
00:33Oui, tous les économistes qu'on a reçus sont beaux gosses,
00:36mais tous les beaux gosses ne sont pas forcément économistes.
00:38Donc vous avez le droit de ne pas être économiste.
00:40Bah non, moi je ne suis ni beau gosse ni économiste, donc voilà.
00:42Donc je suis encore passé à côté de ma carrière.
00:44Bon, les chéris, donc, d'abord on va faire un point de gouvernement
00:47avant de parler avec Philippe Erlin.
00:48D'accord.
00:49D'accord ?
00:50C'est pour moi.
00:51Monsieur.
00:51Monsieur.
00:52Gauthier Lebré.
00:52Oui, c'est réel.
00:53Actuellement, c'est la dernière chance.
00:55Exactement.
00:55The last chance.
00:57In English.
00:58Tout se joue maintenant.
00:59C'est-à-dire que là, il y a Michel Barnier.
01:00Il est actuellement en rendez-vous.
01:02À Matignon.
01:02À Matignon.
01:03Bah oui, je sais bien, il n'est pas en rendez-vous à...
01:05Il n'est pas au Starbucks Café.
01:06Non mais c'est en rigolade.
01:07Il est en rendez-vous à Matignon.
01:09Non mais franchement.
01:10Non mais il pourrait être à l'Élysée avec Macron.
01:11Non mais écoute-moi bien, si tu viens à 16h12 sur un repas pour me dire
01:14« Michel Barnier, Premier Ministre, il est en rendez-vous à Matignon »,
01:16tu ne vas pas me dire « Non, il est en rendez-vous chez Bébert, le roi du couscous ».
01:21Non mais franchement.
01:22Non mais franchement.
01:23Non mais écoute-moi.
01:24C'est bon.
01:25Bon alors, il est actuellement en rendez-vous.
01:26À quelle heure est-ce qu'il a commencé le rendez-vous ?
01:2715h.
01:28Ça fait une heure.
01:29Donc 1h12.
01:301h12, très précisément.
01:32Donc évidemment, les deux forces politiques majeures lors de ces rendez-vous,
01:36c'est le clan macroniste avec Gabriel Attal en tête
01:39et Les Républicains, les deux réunions qu'il a annulées hier.
01:42Et il a dit que c'était ses derniers rendez-vous,
01:45ses dernières tractations.
01:46Dernière chance.
01:47Dernière chance.
01:48S'il ne débloque pas la situation
01:50et s'il n'est pas dans la capacité de nommer un gouvernement avant dimanche,
01:54c'est terminé.
01:55Il pourrait démissionner.
01:56Alors, je peux vous dire ce qui va se passer ?
01:58Dites-nous.
01:59Mon sentiment.
02:00Parce qu'après, je vais me retrouver dans les journaux espagnols.
02:02Les gars, ils m'ont mis…
02:04J'ai dit un truc sur Mbappé.
02:05J'ai dit que je suis dans tous les journaux espagnols.
02:07Je suis dans As, je suis partout.
02:08Donc là, c'est bon.
02:09Donc là, ce n'est pas pour me retrouver à la une de n'importe qui, n'importe quoi.
02:13Donc je vais vous dire ce qui va se passer.
02:14Moi, je vais vous dire que tout le monde va mettre de l'eau dans son vin.
02:16C'est un peu…
02:17Croyez-moi.
02:18Le but du coup de pression de Michel Barnier.
02:20Vu qu'il s'est pris des coups de pression de Gabriel Attal et de Gérald Darmanin
02:23et d'Emmanuel Macron,
02:24il en met un à son tour en disant
02:25« Vous ne vous mettez pas d'accord.
02:27LR est en essence horizon modem.
02:29Je me tire.
02:30Je m'en vais.
02:31Je vais à un venteur ce soir et je démissionne. »
02:34Et par ailleurs, il pointe du doigt sa Première Ministre en disant
02:36« Vous pensez plutôt à vous qu'à la France. »
02:38Oui, mais ça, c'est en plus.
02:39Ça, c'est du Géraldine Maillet dans le texte.
02:42Pas du tout.
02:43Je ne vais pas parler de ça avec Géraldine Maillet.
02:45Vous savez que j'ai une pensée en dehors de Géraldine.
02:47Elle aurait pu le dire.
02:50Vous pensez vraiment que Michel Barnier va démissionner avant la fin de la semaine ?
02:53Vous voulez que je vous dise ?
02:54Moi, entre les enregistrements de Face à Anouna et Europe 1,
02:57j'ai eu le temps de passer un coup de téléphone.
02:58Et en fait, on m'a dit…
03:02Il a juste appelé pour réserver un resto ce soir.
03:08Et on m'a dit qu'en fait, ce qui bloquait,
03:10au-delà des portefeuilles qui va où,
03:12Wauquiez, Abercy, Rotaillot, à l'intérieur,
03:15les Républicains voudraient une nouvelle loi immigration
03:19que Gabriel Attal ne veut pas du tout.
03:21Gabriel Attal ne veut pas entendre parler d'une nouvelle loi immigration.
03:23Il se souvient comment ça a fracturé le camp présidentiel à l'époque
03:26avec l'aile gauche qui avait pourri la vie de Gérald Darmanin
03:29et comment ils avaient réussi à accoucher cette loi immigration dans la douleur.
03:32Et Laurent Wauquiez et Bruno Rotaillot diraient
03:34« On fait cette loi immigration ou on n'entre pas au gouvernement. »
03:37Et Attal dit « Si vous faites cette loi immigration, on n'entre pas au gouvernement. »
03:40Donc comment on fait ?
03:42Comment on fait ?
03:43Ça, ça va s'arranger.
03:44Il faut que quelqu'un…
03:45Tu te mets la rate au courbouillon pour pas grand-chose.
03:48Je suis pas sûr.
03:49Franchement, il se met la rate au courbouillon, gilou.
03:51Sinon, vous pouvez nommer Lucie Castex.
03:53C'est le genre.
03:54Qu'est-ce que j'ai fait de lui donner la parole ?
03:56Mais sans rigoler.
03:57Alors lui, c'est une phrase, une connerie.
03:59Lui, s'il jouait au foot, il aurait tout mis dans la lucarne.
04:02Mais vous savez que je ne suis pas loin d'être d'accord avec Gilles Bernays.
04:05Je pense que si Emmanuel Macron avait commencé par nommer Lucie Castex
04:08qui aurait tenu exactement 48 heures parce qu'elle n'avait pas de majorité absolue,
04:11il évacuait la question NFP.
04:14Et il se serait tué à jamais.
04:16Là, ils ont essayé de…
04:17Ils ont pas essayé, ils ont fait une manifestation qui n'a pas très bien fonctionné.
04:20Il y avait la maire de Verdez et Fatou.
04:22Mais il leur a donné un argument.
04:23Il évacuait l'argument.
04:24Il tuait l'argument s'il nommait Lucie Castex.
04:26Mais bon, je pense que là, pour l'intérêt de la France
04:30et pour l'intérêt de chacun, ils vont mettre de l'eau dans leur vin.
04:33Vous allez voir.
04:34Je suis pas sûr.
04:35On verra.
04:36Je suis plus sceptique que vous.
04:37On va avoir la réponse très vite.
04:38On va avoir la réponse très vite.
04:39Mais vous, vous êtes un pessimiste, vous.
04:41Non, par contre, je vois.
04:42Quand je suis avec vous, je suis hyper optimiste sur la maire.
04:44Je sais, mon chéri.
04:45Oui, avec moi, oui, bien entendu.
04:46Mais sur autre chose.
04:47Oui, bien sûr, je sais.
04:48Tu penses qu'à ton argent.
04:49Non, pas qu'à l'argent.
04:50L'argent, l'argent, l'argent.
04:52L'argent pourrit les gens et je le dis.
04:54Allez, justement.
04:55J'ai des contre-exemples.
04:57Si vous parlez de Bader et Bénahim,
04:59vous mettez le doigt dans l'oeil jusqu'au coude.
05:02On peut nous lâcher de ce point.
05:04Augmenter les impôts, baisser la dépense publique.
05:07Alors, excusez-moi ce que vous êtes en train de me dire là, Gauthier Lebray.
05:10C'est que là, je démarre mon émission.
05:12J'ai appelé quelqu'un d'extrêmement sérieux.
05:14Philippe Herlin, qui est là, qui est dans le studio,
05:16qui va nous donner son avis, etc.
05:18Vous n'êtes en train de me dire que si Michel Barnier, à 18h,
05:21il prend son billet pour aller au parc Astérix, là,
05:23et arrêter d'être premier ministre.
05:25Il rentrera en Savoie faire du ski.
05:27Je sais, je connais une dame là-bas.
05:29Ah bon ?
05:30Oui, la dame de Haute-Savoie.
05:31Merci.
05:32Juste, calme-toi.
05:34Ça a beaucoup fait rire votre invité.
05:36Merci Philippe.
05:37Non, non, mais je vais vous le dire.
05:38Ça veut dire qu'on parle dans le vent, là.
05:40Il y a un suspense.
05:41Avant 20h, il faut que Michel Barnier ait la sensation de pouvoir...
05:45Qui a dit avant 20h ? C'est Michel ?
05:47C'est son entourage, oui.
05:48C'est un coup de pression.
05:49Il faut bien donner un délai.
05:50Les 20h, c'est important.
05:51Si vous annoncez votre démission, c'est bien de le faire à 20h.
05:53Alors, moi, je vais vous dire, Michel Barnier ne démissionnera pas.
05:55Vous m'avez trouvé excité ?
05:57Non, pas du tout.
05:58Je suis contrarié.
05:59Ah bon, pourquoi ?
06:00Contrarié parce que je n'aime pas savoir sur quel pied danser.
06:02Ah oui, ça va peut-être tomber pendant TPMP ce soir.
06:04Écoutez, avec grand plaisir, on le saura.
06:06J'ai un spécialiste politique dans TPMP.
06:08Ah bon ?
06:09C'est qui ?
06:10Oui, je sais qui vous avez.
06:11Qui ?
06:12Jules Taurès.
06:13Jules Taurès, exactement.
06:14J'ai un spécialiste politique dans TPMP ce soir.
06:16Je peux vous dire, ça ne rigole pas.
06:18Ça file doux.
06:19D'habitude, on n'est pas.
06:20Ce soir, j'ai la chance d'en avoir.
06:21Ce n'est pas sympa pour les 48 dernières heures.
06:25Je sais que ce n'est pas moi ce soir.
06:27Enfin, quand même.
06:29Je suis triste.
06:30Il est 16h18, on est en direct sur Europe 1.
06:32Merci Philippe Merlin d'être avec nous.
06:34Bon, augmenter les impôts, est-ce que ça peut servir à quelque chose ?
06:37Ou bien, ça ne sert à rien ?
06:39Parce que pour moi, on a l'impression qu'on paye de plus en plus d'impôts.
06:42Alors, on n'est pas les champions du monde des impôts.
06:44On est deuxième, apparemment.
06:46Il y a le Danemark qui est devant nous.
06:48J'ai un pote danois, Patrick Stiborol, en téléphone.
06:52Je vous jure, on est deuxième.
06:54Donc, Philippe Merlin, cette histoire d'augmenter les impôts,
06:57est-ce que vous pensez que ça ne sera que pour les plus aisés ?
06:59Non, mais de toute façon, les plus aisés, qu'est-ce que ça veut dire ?
07:01Si on ne fait que sur les plus aisés, ça ne va rien rapporter.
07:04Et ceux qui sont vraiment très aisés, si on commence vraiment à leur taper dessus,
07:07ils vont partir à l'étranger.
07:08Parce que c'est des gens qui ont une fortune financière qui est très mobile.
07:11Donc, si on veut vraiment que ça rapporte de l'argent, il faut taper sur la classe moyenne.
07:14Une fortune financière mobile, c'est partir de combien, à peu près ?
07:17Enfin, c'est quelques millions, mais sous forme liquide.
07:19Les gens qui ont une fortune immobile,
07:22enfin, les gens dont l'essentiel est le patrimoine et l'immobilier,
07:25là, c'est plus difficile de partir.
07:27Donc, on tape sur les propriétaires.
07:29Là, on a encore augmenté la taxe foncière, au passage.
07:31J'ai vu, j'ai vu.
07:33Les gens, ils ne peuvent pas prendre leur maison sur leur dos et partir à l'étranger.
07:36Mais ceux qui ont des actions,
07:38c'est très facile de virer ça dans d'autres pays.
07:41Et puis, à partir du moment où vous passez moins de 6 mois en France,
07:43vous n'êtes plus résident fiscal français.
07:45Vous devenez résident fiscal français en Belgique ou ailleurs.
07:48Fiscalement, actuellement, il paraît que c'est l'Italie le meilleur.
07:50L'Eldorado.
07:52De toute façon, à peu près tous les pays sont meilleurs que la France
07:54parce qu'on a le taux le plus élevé des pays de l'OCDE.
07:56Alors, à peu près à égalité avec le Danemark.
07:58Mais la différence, c'est qu'au Danemark,
08:00les services publics, ils marchent.
08:02Les écoles sont de qualité. Tout fonctionne.
08:04Nous, on paye autant pour des services qui sont défaillants.
08:07Donc, on est perdant sur les deux tableaux.
08:09Philippe Erlin, vous avez écouté l'émission hier ?
08:11On m'en a dit deux mots.
08:13Non, parce que j'ai dit exactement la même chose.
08:15C'est fou.
08:17Les économistes d'hier n'étaient pas sur le même discours.
08:20J'adore l'économiste d'hier,
08:22mais il était hyper sympa parce qu'il voulait nous rassurer.
08:24Et on aime bien aussi.
08:26Là, Philippe Erlin, il est un petit peu comme moi.
08:28Il raconte pas n'importe quoi.
08:30C'est pas Erlin l'enchanteur.
08:32Je le dis.
08:34Chapeau l'artiste.
08:36Merci.
08:38Philippe Erlin, il y a plein de gens qui nous appellent
08:40pour avoir des infos sur ce qui va se passer.
08:42Et vous allez réagir forcément.
08:44Qu'est-ce qu'il y a ?
08:46C'est Erlin l'enchanteur.
08:48On a Dharivath qui est avec nous.
08:50Bonjour Dharivath.
08:52Bonjour Cyril.
08:54C'est de quelle origine Dharivath ?
08:56Merci de donner la parole au français.
08:58C'est de quelle origine Dharivath ?
09:00C'est cambodgien.
09:02J'adore le Cambodge.
09:04J'y suis allé des années.
09:06Bien sûr, je mettais même du Hanoï sur le corps.
09:08C'est au Vietnam,
09:10mais c'est pas loin.
09:12Ça va les gars.
09:14J'ai pas eu le bac grâce à la géographie.
09:16J'ai pas eu le bac grâce à la géographie, croyez-moi.
09:18Dharivath, merci.
09:20Vous habitez où, Dharivath ?
09:22Alors j'habite à la Verrère
09:24et je suis élu à la Verrère.
09:26C'est où ça ?
09:28Dans les Yvelines.
09:30Non, la Verrère.
09:32Je connais très bien.
09:34J'étais avec une jeune fille là-bas.
09:36J'ai sévi là-bas.
09:38J'ai sévi sur toutes les Yvelines.
09:40Je crois.
09:42Vous êtes au courant, Dharivath ?
09:44On m'a informé.
09:46Dharivath, vous êtes adjoint au maire.
09:48Ça vous énerve, ces histoires d'impôts ?
09:50Tout à fait.
09:52On a l'impression,
09:54c'est ce que disait Georges Clemenceau,
09:56c'est que la France est un pays extrêmement fertile.
09:58On y plante des fonctionnaires et il y pousse des impôts.
10:00Ce qui se passe, c'est qu'à chaque fois qu'on a un problème,
10:02on augmente les impôts.
10:04On augmente des impôts, on augmente des taxes
10:06et on ne comprend pas la réalité de terrain.
10:08Aujourd'hui, nous, à la Verrère,
10:10on est un peu particulier puisqu'on est une commune de 72% d'HLM.
10:12Lorsqu'il y a une crise budgétaire
10:14comme celle de cette année
10:16et depuis des années,
10:18ça fait 10 ans qu'on vit ça,
10:20il y a un effet ciseau.
10:22L'État baisse les dotations,
10:24baisse les services publics dans le même temps,
10:26mais augmente les impôts.
10:28Les Français ont un ras-le-bol fiscal.
10:30Ils ont une tolérance zéro à l'augmentation des impôts.
10:32Aucune mesure ne peut passer.
10:34Je trouve aussi, moi,
10:36en tant qu'élu et surtout citoyen,
10:38qu'il y a une sorte d'hypocrisie.
10:40Il n'y a aucun courage politique.
10:42C'est-à-dire qu'on a, je crois,
10:44M. Harlin, il est là,
10:46le prélèvement obligatoire le plus important,
10:48je crois, d'Europe, à 48%.
10:50Vous me dites si je me trompe.
10:52Et pourtant, les quotidiens des Français,
10:54le cadre de vie des Français ne bougent pas.
10:56C'est fou.
10:58J'ajouterais un deuxième point,
11:00c'est que le problème,
11:02ce n'est pas forcément la dette,
11:04c'est l'usage de la dette.
11:06Hier, Cyril, je vous ai écouté.
11:08On ne dépensait que 23 euros sur la sécurité.
11:10C'est ça ?
11:12C'est n'importe quoi.
11:14Je suis complètement d'accord.
11:16En fait,
11:18la répartition est mauvaise.
11:20En fait, la répartition ne correspond pas
11:22aux attentes des Français.
11:24C'est ça le problème.
11:26On est d'accord d'Arrivade ?
11:28Je voulais ajouter, Cyril,
11:30parce que je ne sais plus ce que vous dites depuis hier,
11:32parce que je vous écoute attentivement.
11:34En fait, la logique, c'est de faire mieux avec moins.
11:36Sur la répartition, au lieu de créer de la dette sur de la dette
11:38pour maintenir des services sociaux
11:40que personne bénéficie,
11:42en tout cas, je ne sais pas vous, mais je crois que très peu
11:44d'habitants en France
11:46obtiennent des chèques Énergie.
11:48Moi, ce que j'observe,
11:50en tout cas, c'est que l'État,
11:52depuis 2010, a injecté
11:54plus de 117 milliards d'euros
11:56dans la politique de la ville et pourtant, ça ne nous a pas empêché
11:58d'avoir des émeutes.
12:00On a perdu deux écoles sur trois.
12:02Moi, je pense plus à une économie de relance
12:04par l'investissement, c'est-à-dire
12:06baisser les charges des entreprises
12:08et vous allez voir que ça va être vite dur en termes de croissance.
12:10Il ne faut qu'un choc de compétitivité
12:12et j'ai l'impression que
12:14nos gouvernements, ils n'ont pas compris
12:16qu'en fait, on est vraiment globalisé.
12:18La France, ce n'est plus une grande
12:20puissance, c'est une moyenne puissance.
12:22Quand on voit la Chine, l'Inde,
12:24le Brésil,
12:26qui font du corps de croissance comme pas possible,
12:28même la Russie,
12:30on a voulu mettre l'économie russe à genoux, au final...
12:32On n'a rien mis à genoux du tout.
12:34Donc, à un moment donné,
12:36il faut faire des économies. Là, il faut.
12:38Je pense peut-être aux minima sociaux,
12:40à tout un tas de mesures, même sur
12:42la fonction publique. Quand je sais que
12:44vous savez, Cyril,
12:46c'est ce que vous avez même rappelé hier sur la politique budgétaire,
12:48en France, il faut savoir qu'on
12:50représente 1% de la population mondiale
12:52et pourtant,
12:54on dépense 10% des dépenses sociales du monde.
12:56C'est incroyable.
12:58En quoi ?
13:01C'est fou.
13:05Parce qu'on voit la tête de Gilles Verdez,
13:07on comprend pourquoi.
13:09Gilles Verdez, vous savez quoi ?
13:11Parce que là, il fait la tête pour ce que vous dites,
13:13alors que vous ne dites que des vérités
13:15et vous êtes tellement dans le vrai. Mais tant qu'on aura
13:17des gens comme Gilles Verdez qui tirent le pays
13:19vers le bas, qui sont dans l'escalade
13:21de l'échec. Non mais vraiment, c'est vrai.
13:23Je vais vous dire, on ne pourra pas avancer. Alors, Darivade,
13:25vous restez avec nous sur Europe 1 parce que je voudrais que vous ayez
13:27un petit échange avec Gilles Verdez dans un instant,
13:29parce que le dos de l'île, de la tête, c'est insupportable.
13:31On dirait mon chien à l'arrière de la voiture.
13:33C'est insupportable.
13:35Merci. Philippe Herlin, reste avec nous
13:37sur Europe 1. Il y a d'autres auditeurs
13:39qui arrivent, 01, 80, 29,
13:4121. Bah oui, je le dis,
13:43Gilles Verdez, je le dis. C'est incroyable.
13:45Merci Cyril.
13:47C'est insupportable. A tout de suite sur Europe 1.
13:59Merci d'être avec nous sur Europe 1. 16h32.
14:01On est ensemble jusqu'à 18h, bien entendu.
14:03Vous nous appelez, 01, 80,
14:0520, 39, 21.
14:0701, le 80,
14:09le 20, le 39
14:11et le complémentaire, le 21.
14:13Merci de nous appeler au standard d'Europe 1. C'est un appel non surtaxé.
14:15C'est-à-dire que même si, éventuellement,
14:17on vous appelle énormément de fois,
14:19ce n'est pas surtaxé. Voilà. Merci.
14:21Et au pire des cas, si vous voyez que c'est surtaxé,
14:23vous envoyez la facture, bien entendu, et Gauthier
14:25Lebray payera la différence.
14:27Bien entendu. Avec tout ce qu'il prend dans une journée,
14:29je peux vous dire que ça ne va pas
14:31lui bouger grand-chose.
14:33Il ne va rien voir. Merci.
14:35Aujourd'hui, il a fait une journée...
14:37Merci. Bon. Allez. On va parler...
14:39Le top jeu Europe 1 de la rentrée.
14:41Non mais attendez les mecs.
14:43Il l'avait prédit.
14:45Non mais c'est fou. Je suis fou de ce jeu.
14:47C'est le top jeu Europe 1. Vous l'avez entendu ?
14:49Vous l'avez entendu ce niais ?
14:51Vous venez d'entendre le top jeu Europe 1 de la rentrée.
14:53Et à partir de maintenant, il est 16h33.
14:55Vous avez donc 15 minutes maintenant.
14:57Jusqu'à 16h48.
14:59Jusqu'à 16h48 pour jouer et tenter de gagner un pack Apple
15:01de rêve. Quand je dis de rêve, c'est vraiment de rêve.
15:03Il y a un iPhone 15 Pro.
15:05Il y a un iPad Air.
15:07Il y a une Apple Watch. Vous inscrivez maintenant
15:09et on fera un tirage au sort.
15:11Ne vous inquiétez pas.
15:13Voilà. Merci. C'est tout simple.
15:15Si vous aimez l'Europe, si vous aimez le 1,
15:17vous allez adorer cette radio.
15:19Vous envoyez par SMS au 73921.
15:213 fois 75 centimes plus coût du SMS.
15:23Bonne chance les chéris. Et il y a tout ça à gagner.
15:25C'est jusqu'à 16h48.
15:27A 16h49, c'est terminé. Tout doit disparaître.
15:29On ferme tout. La rideau. Terminé. Tout le monde rentre chez soi.
15:31Merci. Bon. Maintenant, on est là jusqu'à
15:3318h et on est bien. On était avec
15:35Darivat qui est avec nous.
15:37Adjoint au maire dans les Yvelines.
15:39Et nous sommes avec Philippe Erlin, économiste.
15:41On est très heureux de l'avoir avec nous. Merci.
15:43Merci beaucoup Philippe. Et c'est vrai qu'il y a un instant
15:45Darivat vous interpellait.
15:47Vous interpellait sur la France,
15:49sur l'économie de la France
15:51et sur le fait que tous les français
15:53à qui je parle, tous les français
15:55qu'on a sur Europe 1 me disent
15:57la même chose. On veut bien payer
15:59les impôts. On veut bien travailler.
16:01On veut bien payer les impôts. Mais
16:03on veut pouvoir vivre dans un pays
16:05où on voit que
16:07les impôts servent à quelque chose. Là aujourd'hui,
16:09on voit que tout part en déliquescence.
16:11On est d'accord Darivat ?
16:13Totalement d'accord Cyril.
16:15Et le pire
16:17c'est que j'ai oublié d'ajouter tout à l'heure
16:19avant la pause pub, c'est que
16:21même nos efforts, ça paye pas.
16:23Puisque l'Europe a mis procédures
16:25en procédures pour déficit excessif.
16:27Et là j'aimerais entendre
16:29évidemment tout
16:31ces bien-pensants de la gauche.
16:33Vous voulez en dire Gilles Verdez ?
16:35Vous voulez parler de Gilles Verdez notamment ?
16:37Oui certainement.
16:39C'est toujours pareil. C'est toujours
16:41les mêmes qui trinquent. Mais bon, on pense
16:43pas à tous ces travailleurs, à ces entrepreneurs.
16:45Vous croyez vraiment que Gilles Verdez y pense ?
16:47Vous croyez vraiment que Gilles Verdez y pense ? Non.
16:49Je vous le dis. Gilles Verdez, est-ce que vous répondez à ce monsieur ?
16:51Alors le discours est
16:53parfaitement structuré et à la fin
16:55c'est la chute, c'est la catastrophe
16:57quand il parle des minimas sociaux.
16:59Et en fait, derrière votre discours
17:01très structuré monsieur, il y a
17:03il faut baisser les minimas sociaux, il faut baisser les aides.
17:05Vous êtes dans une ville de HLM.
17:07Il y a des tas de familles chez vous
17:09qui souffrent et qui survivent, non pas qui vivent
17:11avec les aides sociales.
17:13Toutes ces aides sociales
17:15qui font la fierté de la France.
17:17Ne touchez pas aux aides monsieur. Ouvrons nos impôts
17:19dans la sécurité sociale. Les gens
17:21ont besoin de cet argent. Sinon monsieur
17:23chez vous, des familles vont mourir.
17:25Alors, justement, est-ce que vous voulez lui répondre
17:27d'arrivée ? Parce que là il dit n'importe quoi.
17:29Il dit n'importe quoi et on voit même Philippe Herlin voudrait lui répondre.
17:31Est-ce que c'est... Il est d'accord avec moi ?
17:33Pas du tout. Gilles Verdez, vous dites n'importe quoi.
17:35Une fois de plus et vous faites...
17:37Non mais il fait n'importe quoi.
17:39C'est fou de dire
17:41des bêtises pareilles. Philippe Herlin.
17:43On peut confondre les aides et les minima sociaux.
17:45Moi je suis d'accord pour qu'il y ait des minima sociaux
17:47qui aient un filet
17:49de sécurité pour éviter que les gens
17:51tombent à la rue. Tout à fait.
17:53Maintenant il y a trop d'aides. Par exemple, toute la politique
17:55de la ville dont tu as parlé
17:57tout à l'heure monsieur, d'Arrivate,
17:59et bien ça représente des sommes énormes
18:01qui en fait ne servent à rien.
18:03Donc on pourrait arrêter la politique de la ville
18:05ça ferait un gros paquet d'économies
18:07et puis
18:09déjà ça permettrait de réduire
18:12les dépenses publiques sans dégrader la situation des gens.
18:14Mais quel bonheur d'entendre ça sur Europe 1
18:16à 16h36. Merci monsieur Herlin.
18:18Vous pouvez même parler de la fonction publique sur les emplois
18:20les fonctionnaires, sur le statut des fonctionnaires
18:22il y a des choses qui ne vont pas. Nous on le voit aussi
18:24au niveau local et plus globalement
18:26dans notre région, il y a des emplois
18:28dans la fonction publique qui ne créent pas
18:30de richesses. Il faut le dire.
18:32Et ça c'est des économies où on peut aller chercher
18:34la politique de la ville. Je vous l'ai dit
18:36c'est 117 milliards d'euros
18:38depuis 2010.
18:40Il n'y a aucune évolution.
18:42Non mais Philippe Herlin, quand je vous entends
18:44je me dis comment se fait-il
18:46vous êtes quand même un économiste sérieux
18:48comment se fait-il que
18:50les gens qui sont au pouvoir
18:52les gens qui dirigent
18:54ne pensent pas à la même chose que vous. Je ne comprends pas
18:56où est la même chose que d'arriver à...
18:58Je pense que tous les français qui nous écoutent
19:0016h37 sur Europe 1, on est en direct, vous nous appelez d'ailleurs
19:0201, 80, 20, 39, 21, on marche sur la tête
19:04et c'est vrai que cette émission porte tellement bien son nom
19:06quand on entend les inepties
19:08qu'on peut entendre ici
19:10notamment Gilles Vernet
19:12Non mais c'est fou Philippe Herlin
19:14comment ça se fait qu'ils n'y pensent pas ?
19:16Parce que dépenser de l'argent c'est plus facile
19:18et dépenser de l'argent quand on est au pouvoir
19:20ça permet de se constituer des clientèles
19:22électorales et donc ça permet d'être réélu
19:24et puis la dette elle difficite
19:26on laissera plus tard.
19:28C'est aussi pour ça. Et moi je trouve très bien
19:30que les députés macronistes
19:32et ceux du RN disent qu'ils censureront
19:34en cas d'augmentation des impôts parce que
19:36ça va nous obliger mais tous collectivement
19:38pas seulement les dirigeants mais aussi
19:40les français parce qu'en français on aime bien
19:42on est des Z aussi bon voilà
19:44ça va tous obliger collectivement à faire un effort
19:46pour dire on arrête l'augmentation
19:48des dépenses publiques et on arrête
19:50le déficit. Parce que depuis
19:521975 date du premier
19:54budget en déficit c'est à dire c'est le premier budget
19:56Giscard-Chirac
19:58avant c'était à l'équilibre. A partir de là
20:00on commence à faire du déficit budgétaire
20:02au nom soi-disant de la relance
20:04et on n'en est pas sorti
20:06c'est à dire on a toujours été en déficit
20:08et les dépenses publiques
20:10ont toujours augmenté
20:12plus ou moins depuis 1975
20:14donc il y a un moment il faut dire stop
20:16et il faut inverser. Alors au début ça va faire
20:18un peu mal mais il faut inverser
20:20sinon on va dans le mur.
20:22Est-ce qu'on va dans le mur là Philippe ?
20:24Oui parce qu'en plus avec ce qu'il se passe sur le problème
20:26du gouvernement j'imagine même pas
20:28le scénario où Barnier démissionne aujourd'hui
20:30mais même s'il fait un gouvernement
20:32ça va être tellement compliqué parce que comme l'Assemblée nationale
20:34est divisée en trois blocs antagonistes
20:36que pour faire avancer le budget
20:38à 43 c'est pas suffisant
20:40parce que s'il y a une motion de censure
20:42du RN plus Front Populaire
20:4449.3 sans motion de censure RN
20:46dans l'objectif Barnier
20:48il a raison
20:50et surtout
20:52que le budget on peut pas le faire passer
20:54sans un vote de l'Assemblée
20:56on peut pas faire des revenus comme ça
20:58sinon on reprend celui de l'année dernière
21:00Mais même ça moi j'ai regardé un texte de Eric Chottol
21:02qui est un ancien inscripteur général
21:04du conseil constitutionnel, il a dit on peut pas
21:06même ça on peut pas, on est quand même obligé de faire un vote
21:08donc c'est très compliqué
21:10ça va être très compliqué
21:12et il faut savoir que notre dette publique
21:14à plus de 30 milliards, la moitié elle est devenue
21:16par les investisseurs étrangers
21:18qui jusqu'ici trouvent que la France c'est un pays sérieux
21:20et bon là ils regardent les infos
21:22ils commencent un peu à se dire
21:24c'est un peu bizarre ce qu'il se passe
21:26ils sont pires qu'Italie, ils arrivent pas à faire de gouvernement
21:28à pas se mettre d'accord
21:30et il faut savoir que jusqu'ici
21:32on a aucun problème pour placer la dette de la France
21:34y'a aucun problème
21:36mais la confiance sur les marchés ça peut très vite basculer
21:38y'a le réalisateur de l'émission qui me dit
21:40très gentiment, merci mon chéri
21:42qui me dit, y'a Gilles qui lève la main
21:44je l'ai vu
21:46merci
21:48merci à toi
21:50c'est pas Jean-Éric Chottol ?
21:52oui je crois
21:54c'est Jean-Éric, je l'embrasse que c'est un pote à moi
21:56c'est J-E
21:58mais c'est pas grave, il adore qu'on l'appelle Éric aussi
22:00on a les mêmes références
22:02Philippe Erlin ça me fait du bien
22:04qu'est-ce qu'il veut Gilles Verdez ?
22:06je suis sidéré des propos que j'entends qui remettent en question
22:08la politique de la ville française
22:10Gilles Verdez
22:12stop déjà on se calme
22:14parce que là il est 16h40 on est tranquille
22:16on prend tranquillement le kawa
22:18y'a des gens qui nous en écoutent
22:20ils sont dans leur voiture tranquille
22:22ils sont chez eux en train de nous voir sur Europe 1.fr
22:24ils sont en train de se faire les ongles
22:26voilà très bien merci
22:28mais là Gilles Verdez
22:30excusez-moi je vais vous laisser parler
22:32on va vous laisser dérouler
22:34mais après je voudrais vraiment l'avis de Darivat et des auditeurs
22:36je veux qu'ils donnent leur avis sur ce que va dire Gilles Verdez
22:38parce que Gilles Verdez
22:40vous ne dites que des bêtises
22:42Gilles Verdez sans rigoler
22:44vous êtes, je vous aime beaucoup
22:46vous le savez
22:48vraiment je l'adore j'aime ce mec
22:50il est là partout
22:53il m'amène partout avec moi parce que je l'adore
22:55mais c'est pour aussi
22:57mais c'est pas la même vision
22:59lui c'est la France de l'échec
23:01il est dans cette France qui nous a envoyé dans le mur
23:03et il veut continuer
23:05il est dans le mur mais il continue à creuser lui
23:07ça ne le dérange pas que l'assistana paye plus que le travail
23:09exactement
23:11ce qu'il faut évidemment inverser
23:13Gilles Verdez c'est la France de l'assistana
23:15exactement vous l'avez dit
23:17maintenant je le saurai
23:19pour que l'assistana passe avant le travail
23:21Gilles Verdez
23:23ne votez pas Gilles Verdez
23:25mais Gilles Verdez
23:27vous ne comprenez pas que les français on en marre des discours
23:29on en marre de vous
23:31tous les gens dans la rue à chaque fois que je les vois me disent non on ne peut plus
23:33de moi ?
23:35non mais Cyril la politique de la ville
23:37c'est des quartiers
23:39entiers qui ont été
23:41rénovés moi je les vois dans toutes les
23:43villes de France vous avez des immeubles
23:45vétustes qui sont détruits
23:47qui sont reconstruits pour que des gens
23:49vivent mieux et vous voulez supprimer ça
23:51mais Darivade par exemple comment vous
23:53pouvez penser
23:55il y a Philippe Perlin qui va te répondre et après Darivade qui va t'en foutre dans les gueules
23:57j'aimerais aller plus loin que ça
23:59parce que Darivade disait
24:01dans sa ville il y a 78% de logements sociaux
24:03moi je trouve ça délirant ça veut dire que le marché du logement
24:05ne fonctionne pas en France
24:07moi je suis favorable à ce que
24:09on offre
24:11on fasse payer un peu les logements sociaux
24:13aux locataires qui sont là
24:15depuis longtemps ils mettent un peu d'argent
24:17pour que les gens deviennent propriétaires
24:19il faut arrêter la loi SRU
24:21qui oblige à avoir 25% de logements sociaux
24:23et ceux qui les occupent depuis longtemps
24:25il faut leur vendre
24:27comme ils sont là depuis longtemps ce ne serait pas cher du tout
24:29ils deviendraient propriétaires
24:31et ils prendraient plus soin de leurs logements
24:33et à ce moment là
24:35on n'aurait plus besoin de faire des rénovations
24:37avec de l'argent public
24:39les gens seraient propriétaires, ils auraient un Pécule
24:41qui serait un capital qui pourrait être à leurs enfants
24:43puis ça leur ferait une sécurité financière
24:45et à ce moment là tout le monde serait gagnant
24:47et pourquoi vous n'êtes pas ministre ?
24:49j'ai envoyé mon CV à Barnier
24:51mais comme il va peut-être sauter ce soir ça ne sera pas bon
24:53pourquoi il y a plein de mecs intelligents
24:55qu'on reçoit
24:57et pourquoi vous ne donnez pas des conseils ?
24:59parce que là ce qu'il vient de dire comme idée c'est exceptionnel
25:01franchement c'est vrai parce qu'au moins
25:03ils investiraient dans un truc
25:05c'est génial, c'est incroyable ça
25:07même Gilles Verdez est d'accord
25:09non pas du tout
25:11encore faudrait-il
25:13encore faudrait-il
25:15que ses locataires aient envie de devenir propriétaires
25:17du logement qu'ils occupent
25:19ils ont envie d'être propriétaires ailleurs très souvent
25:21c'est énorme ça
25:23attendez attendez
25:25on s'arrête deux petites secondes parce que ce que vient de dire Gilles Verdez
25:27est exceptionnel, ça veut dire que les mecs
25:29ils disent non non on nous donne un logement
25:31mais on n'en veut pas c'est de la merde
25:33on veut être propriétaire ailleurs
25:35mais Gilles Verdez c'est un fou
25:37Philippe Herlin vous avez entendu ce qu'il vient de dire ?
25:39Gilles Verdez il faut être fou pour dire ça
25:41personne ne réagit
25:43mais souvent les gens ils veulent partir de leur logement social
25:45parce que c'est mal entretenu
25:47à partir du moment où on devient propriétaire on fonctionne différemment
25:49on est plus sérieux
25:51et puis en plus on rétablit la sécurité et on élimine les points de drogue
25:53et compagnie et à ce moment là
25:55ça repart
25:57il y a le fait que le logement ne doit pas être forcément un logement à vie
25:59pour que ça tourne et pour que les familles puissent en profiter
26:01et que ça ne soit pas toujours la même famille qui obtiennent
26:03le logement social
26:05bravo Gauthier
26:07Darivade quand vous entendez tout ça vous dites quoi à notre auditeur sur Europe 1
26:09mais moi aussi je suis fou de rage
26:11la différence entre Gilles et nous c'est que nous on est pas dans l'idéologie
26:13on est dans la compétence
26:15tout ce qu'on a dit avec monsieur Herlin c'était pas
26:17d'aider moi c'était d'aider mieux
26:19de mieux redistribuer la politique de la ville
26:21d'une part, d'autre part
26:23nous on peut voir d'autres accès sur l'économie
26:25je pense par exemple à la fraude sociale
26:27la fraude sociale vous savez combien ça représente ?
26:29c'est entre 3 et 4 milliards
26:31donc il faut arrêter d'être dans l'idéologie
26:33il y a des économies mais il y a surtout des efforts à faire
26:35pour la relance de notre activité
26:37Darivade vous savez pourquoi
26:39vous savez pourquoi
26:41je m'énerve après Gilles Verdez
26:43parce que Gilles Verdez
26:45c'est un symbole
26:47c'est le symbole de la France
26:49de l'assistana
26:51c'est le symbole de la France de la fraude
26:55c'est le symbole de la France
26:57qui recule
26:59c'est le symbole de la France qu'on ne veut plus
27:01c'est le symbole de la France qui est tout le temps
27:03dans l'échec et c'est le symbole de la France
27:05voilà, qui est, qui malheureusement aujourd'hui est en perdition. Et c'est pour ça que je m'énerve autant auprès de lui, parce qu'en fait toutes ces
27:12idées, ce sont des idées
27:14qui perdurent depuis des années et des années, et ce sont des pensées comme celles de Gilles Verdet qui nous ont mis où on est
27:20là aujourd'hui. Je suis désolé d'arriver à...
27:22Oui, mais je suis totalement aligné Cyril, il faut arrêter d'être dans l'idéologie, comme je l'ai dit, il faut être dans la compétence, il faut tous se régner autour de la taf, voir comment on peut aider nos entreprises, qui créent de la richesse, qui créent des emplois marchands et qui arrêtent d'assister les gens.
27:35Les gens ils veulent pas, vous savez, ils en ont marre des chèques énergie, des chèques gaz, je ne sais quoi, ce qu'ils veulent c'est qu'on les libère, qu'on les libère des impôts.
27:44Mais je sais, j'ai eu la Reine des Neiges hier, elle m'a dit encore, libérez-les.
27:47Je vous le dis d'arrivée, non mais...
27:49Non mais la phrase qui a été dite de notre auditeur est parfaite, on ne veut pas aider moins, on veut aider mieux.
27:54Bravo.
27:54Je trouve que tout est dit là.
27:55Bravo.
27:56Non mais aider moins, il y a quand même toute la France qui se lève tôt, très tôt, qui n'a pas envie de payer des impôts pour la France qui ne se lève pas.
28:03Bravo.
28:03Donc aider mieux, oui, mais faire en sorte que le travail paye plus que l'assistanat et qu'on ne s'enferme pas dans cette espèce de spirale où on ne se remet jamais sur le terrain de l'emploi.
28:16Merci.
28:17Fabien Lecoeuf qui fait des dessins là pour...
28:19Merci, lui c'est que...
28:20Non mais lui c'est une canard lui, c'est un fou ce mec là, de toute façon.
28:23Il vient ici, c'est pas possible lui.
28:25Non mais c'est pas possible, c'est un cave.
28:27C'est le moutet, c'est l'heure du moutet.
28:28Non mais le gars il est tranquillement en train de faire des dessins.
28:30Qu'est-ce que vous pensez de tout ce qu'on vient de dire ?
28:31Bah moi je pense que la politique de l'HLM, ils en ont parlé récemment d'ailleurs en télévision, il faut remettre en cause l'habitation à loyer modéré à vie quoi, c'est pas possible.
28:41Qui c'est ?
28:42Il faut mettre cette formule à 10 ans, ils ont parlé justement on peut avoir un HLM pour une durée de 10 ans avec une remise en cause régulière.
28:48C'est très intelligent, évidemment.
28:50Sur l'accès à la propriété.
28:51Philippe Erlin, c'est extrêmement intelligent ce que vous dites.
28:54Pour moi vous êtes le roi Erlin.
28:55Oh !
28:56Le roi Erlin pour réussir.
28:58Bah je le lis les gars, je le lis.
29:00Non mais c'est extrêmement intelligent.
29:02C'est un classique, c'est-à-dire que vous avez des gens qui bénéficient d'un HLM ou d'un ILM, qui est une catégorie au-dessus.
29:08Un ULM ?
29:09Un ILM.
29:10Je sais, je rigole.
29:12Un ULM les mecs, ils sont en ULM.
29:14Et en fait en même temps ils ont une maison de campagne, ils ont des régions secondaires.
29:17Et le scandale il est là.
29:19Et le scandale, Gilles Verdez il le cautionne, il dit non non, on a notre HLM qui est payé, mais nous on a acheté une maison de campagne à Coney,
29:25et lui Gilles Verdez il dit bah bravo !
29:27Mais Gilles Verdez arrête un petit peu.
29:28Ça devrait être interdit.
29:29Vous êtes en train de vous ridiculiser.
29:30Je ne parlais pas de ça.
29:31Mais bien sûr on parlait de ça.
29:32Je parlais de résidence principale.
29:33Mais Gilles Verdez écoutez un peu.
29:34Et puis quand Gauthier Lebray parle de la France qui ne se lève pas, alors ça, ça vous rend fou.
29:37Mais bien sûr, il a raison, la France qui ne se lève pas, c'est votre France.
29:39C'est la France que vous défendez.
29:41Comment ça ça vous rend fou ?
29:42La France des assistés.
29:43Comment ça ça vous rend fou ?
29:44Gauthier, calme-le.
29:45Mais non mais j'aimerais d'abord entendre ce qu'il a à dire.
29:47Comment ça ça vous rend fou ?
29:48Vous pensez que les gens choisissent d'être assistés, d'être au chômage ?
29:51Choisissent de ne pas avoir un boulot ?
29:53Mais vous vivez dans quel monde ?
29:54Vous vivez dans quel monde ?
29:55Explicité ?
29:56Laissez-le parler s'il vous plaît.
29:57Mais j'ai plein d'exemples, y compris dans ma propre famille.
30:01Et moi aussi.
30:02Et ça me rend fou de cousines qui travaillent six mois et puis après qui vont faire le tour du monde avec l'argent du chômage.
30:07Enfin c'est pas la majorité.
30:08Faut pas générer ça.
30:09Est-ce que j'ai dit que c'était la majorité ?
30:11Est-ce que j'ai dit que c'était la majorité ?
30:13Au contraire.
30:14L'extrême majorité des Français se lèvent tôt, travaillent pour faire vivre leur famille,
30:19pour payer leur loyer, payer leurs prêts ou que sais-je.
30:22Ils ont juste pas envie de payer des impôts pour qu'une personne puisse aller faire le tour du monde avec l'argent du chômage.
30:29Moi je vais vous dire, il a raison.
30:30Il faut redonner l'argent aux Français qui se lèvent tôt, qui travaillent et qui travaillent comme des fous
30:37et qui en ont marre de 15 du mois d'être dans la merde alors qu'ils se disent, on leur a toujours dit dans leur vie,
30:42mon chéri, si tu travailles, tu vas pouvoir avoir une belle vie.
30:45Et les mecs qui travaillent de 8h à 18h ou à 19h tous les jours, ils se retrouvent dans la merde.
30:50Et ils voient des mecs qui ne font rien, qui gagnent parfois plus d'argent qu'eux.
30:53Alors là c'est un truc, tu te dis, c'est un truc de fou.
30:56Donc on n'a pas dit que c'était tout le monde, Gilles Vernez, une fois de plus.
30:58Et puis il y a la fraude sociale.
30:59Il y a la fraude sociale aussi.
31:00Marginale en France, très marginale.
31:02Le seul marginal ici c'est toi, Philippe Erlin.
31:05Il y a quelques millions de cartes vitales en trop.
31:08On connaît le travail que fait Charlotte Pratt sur ce sujet.
31:12Bien sûr, Charlie.
31:13Un spécialiste du sujet.
31:15Il y a un niveau de fraude élevé, donc là aussi il faut taper dedans.
31:19Et même la fraude au niveau des retraites.
31:20Il y a certains pays d'Afrique du Nord, il y a des gens qui ont déjà 116, 119 ans.
31:24On ne comprend pas, on dit mais ça n'existe pas.
31:26Ils bénéficient toujours de la retraite.
31:27Mais on vient d'apprendre, il y a une femme qui vient d'être condamnée,
31:29qui vit en Algérie et qui touchait de l'argent pour aider son père.
31:33Son père qui était décédé depuis une dizaine d'années.
31:35Il nous dit que la fraude est marginale.
31:38Philippe Erlin qui est sérieux, vous pouvez lui répondre s'il vous plaît
31:40que la fraude n'est pas marginale ?
31:41Non, la fraude n'est pas marginale, mais c'est aussi une façon d'acheter la paix sociale.
31:44Tout ce qu'on verse dans la politique de la ville,
31:46tout ce qu'on verse aux associations,
31:47et puis tout ce laxisme qu'on fait sur les cartes vitales et les dépenses sociales,
31:51ça permet aussi de tenir une population
31:54qui pourrait se mettre à brûler des voitures et des bibliothèques et des écoles.
31:59C'est grave ce que vous dites.
32:00Donc il y a aussi une question sécuritaire,
32:03il y a aussi une question de l'immigration à traiter.
32:08Maintenant, c'est une situation tellement grave qu'il faut tout traiter en même temps.
32:11Alors ça va être compliqué, mais il faut quand même tout traiter en même temps
32:13parce qu'on est au bord de la crise.
32:16Si les investisseurs étrangers n'achètent plus nos dettes,
32:20on ne peut plus payer les salaires des fonctionnaires.
32:23C'est aussi bête que ça.
32:24Il y a plein de gens qui réalisent.
32:27Il y a plein de gens qui réalisent.
32:28Je me bats avec ma femme pour gagner notre vie,
32:30il est hors de question que je paye plus d'impôts.
32:32Il faut aider ceux qui travaillent.
32:34Ce sont toujours les mêmes qui profitent des aides.
32:36Ça c'est France qui nous dit ça, qui habite dans le Rhône-Alpes.
32:39David, je suis chef d'entreprise à Vannes et Orléans,
32:42je paye une somme faramineuse, plus de 2 millions avec Ursaf, gasoil, etc.
32:47Voilà, il était déjà intervenu, David.
32:50Chris, j'ai bénéficié d'un logement social dans le passé.
32:53Quand je vois certaines personnes qui ont un logement social
32:55et roulent en voiture de sport, je deviens fou.
32:59Je vous le dis les mecs, on ne se rend pas compte.
33:01Excusez-moi, on va lâcher Darivatte après parce qu'on a d'autres auditeurs qui arrivent.
33:05Mais Darivatte, quand on entend ce que dit Gilles Verdez,
33:07vous êtes notre auditeur sur Europe 1 depuis tout à l'heure,
33:09on a l'impression qu'il vit dans un autre monde.
33:11Parce qu'en fait, je vais vous dire, le problème pour moi,
33:14il est énormément là.
33:16Il est énormément là le problème.
33:19Et Gilles Verdez symbolise ce problème.
33:22Bien sûr, c'est le nivellement par le bas.
33:25C'est qu'on soutient la pauvreté.
33:27En fait, le problème de Gilles Verdez, c'est qu'il veut aider les pauvres.
33:31Mais avec plaisir !
33:33Mais nous aussi, on veut aider les pauvres.
33:35Pour aider les pauvres, il veut moins de riches.
33:37Alors que moi, le but, c'est qu'il y ait plus de riches.
33:41Il faut soutenir l'éducation, l'entreprenariat, sécuriser.
33:45Et ça, on ne sait pas le faire.
33:47Et je voudrais juste répondre, après je vous laisse,
33:49par rapport à monsieur Erlin,
33:50je pense qu'il ne faudrait pas trop non plus se contenter
33:53des investissements directs d'étrangers.
33:55Mais peut-être faire confiance à nos talents, parce qu'on en a en France.
33:57C'est eux qu'il faut soutenir avant toute chose.
33:59Bien sûr, merci.
34:00Merci Darivat d'avoir été avec nous.
34:01Je vous embrasse fort.
34:02Et si je passe sur le Cambodge, on se cale un truc ?
34:05On se cale en suivant une bouffe.
34:07Avec plaisir.
34:08Salut Darivat, merci d'avoir été avec nous.
34:09On a Léa qui est avec nous.
34:11Bonjour Léa.
34:12Bonjour.
34:13Bonjour tout le monde.
34:14Merci d'être avec nous Léa.
34:15Vous habitez où Léa ?
34:16Pas loin de Narbonne.
34:18J'adore Narbonne.
34:19Un moment j'étais avec la sous-préfète de Narbonne.
34:22On a eu une petite histoire.
34:25Narbonne, j'adore.
34:26La ville du rugby.
34:27J'ai des potes là-bas.
34:28La ville du soleil surtout.
34:29Du soleil, du rugby.
34:30J'ai des potes là-bas.
34:31Ah oui ?
34:32Je suis entraîné.
34:33C'est bon, j'ai des potes là-bas.
34:34Ils sont vivants moi.
34:35Ils portent mes potes au moins.
34:36Non mais c'est bon lui.
34:37Il y a de la joie, c'est bon.
34:39Léa, vous faites quoi dans la vie ?
34:42Je travaille.
34:43Vous avez bien raison Léa.
34:44Je suis négociatrice d'un immobilier.
34:45Vous êtes négociatrice comme Michel Barnier.
34:47Notre premier ministre, c'est un négociateur aussi.
34:51Réunion d'ailleurs qui vient de se terminer.
34:52Réunion décisive qui a duré moins de deux heures.
34:55On va y revenir dans un instant.
34:56C'est pas bon.
34:57Une réunion qui ne dure pas longtemps.
34:58Très très rassurant.
34:59C'est une réunion...
35:00Je suis sur le dos en tout cas.
35:01C'est une réunion qui ne dure pas longtemps.
35:04C'est une réunion qui se termine en sang.
35:05C'est ce que disait toujours mon...
35:06C'est vrai ?
35:07C'est vrai.
35:08C'est ce que disait toujours mon grand-père.
35:10Quand on arrive et qu'on est en désaccord
35:12et qu'on se quitte au bout d'une heure et demie...
35:14C'est vrai.
35:15C'est comme avec ta meuf.
35:17Au bout d'une heure et demie de discussion,
35:18il y a des possibilités quand même à la fin.
35:21Quand je discute une heure et demie avec ma meuf,
35:22c'est que c'est mort.
35:24Quand je discute cinq minutes,
35:25c'est que c'est bon.
35:26Là, il faut que ça soit court.
35:27Pour les meufs, c'est le contraire.
35:28C'est le contraire du gouvernement.
35:30Il faut que ça soit long pour que ça se développe.
35:31Gilles Verdez avec Fatou, c'est pareil.
35:33Moi, c'est foutu cinq minutes ou une heure et demie.
35:37Quand je vous dis qu'il est dans la spirale de l'échec,
35:41personne ne peut me croire.
35:43Léa, est-ce que vous pouvez nous dire
35:45ce que vous pensez de tout ça ?
35:47Franchement, moi, je travaille depuis que j'ai 15 ans.
35:49Là, on commence vraiment à avoir plein la cacahuète,
35:53pour rester poli.
35:54Quand j'entends tous ces merveilleux ex-ministres
35:57qui sont là nous dire
35:58qu'on a rendu du pouvoir d'achat à M. Darmanin
36:00en supprimant l'ISF,
36:02ils font pleine notre gueule
36:03parce que c'est un peu paradoxal
36:04de dire qu'ils rendent du pouvoir d'achat aux Français
36:06en supprimant l'impôt sur la fortune.
36:08Moi, je n'étais pas souvenue personnellement.
36:11M. Attal commence à dire
36:13qu'il va bloquer peut-être au niveau
36:15s'il y a une loi immigration,
36:16alors que c'est quand même
36:17ce que veut une grande majorité des Français.
36:20Que tout le monde se veuille le garder
36:23son cul au chaud pour 2027,
36:25je trouve ça tellement égoïste
36:27et tellement un manque de principe et de valeur
36:29par rapport aux pays colonnés.
36:33Je vous dis sincèrement,
36:34les Français, les petits gens qui travaillent...
36:36Ils en auront le cul.
36:38Ils vont se barrer.
36:39Ils vont se barrer
36:40parce qu'à un moment donné,
36:41on est en train de se dire
36:42qu'on receint une injustice profonde.
36:43Bien sûr.
36:44Léa, vous allez rester avec nous.
36:46Vous allez rester avec nous sur Europe 1.
36:47On va vous reprendre dans quelques secondes.
36:49Vous restez avec nous
36:50parce que votre témoignage est important
36:51et vous nous appelez 0190 20 30 91.
36:53On aura des nouvelles
36:54de la réunion avec Michel Barnier
36:55dans un instant.
36:56A tout de suite sur Europe 1.