• il y a 4 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui, il reçoit Jean-Michel Cohen.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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Transcription
00:00Qui est avec nous ? Le docteur Cohen. Alors, c'est intéressant effectivement...
00:03Il est juste en dessous de vous !
00:05Il regarde sa feuille en même temps !
00:07Ah ah ah !
00:09Mais c'est pas possible !
00:11Le docteur Cohen qui vient régulièrement. Mais alors, pourquoi ?
00:13Je vais répéter, parce que des gens n'étaient pas là tout à l'heure.
00:15Pourquoi avez-vous écrit sur Twitter
00:18« C'est insupportable, tous ces gens qui veulent m'inciter à voter à droite, à gauche ou au milieu,
00:24de quoi se mêlent-ils ? »
00:25Ces médecins, effectivement, j'ai eu Karine Lacombe,
00:27par exemple, elle, personnelle, souhaitait, de l'hôpital public,
00:313500 personnes, je crois qu'on signait,
00:34qui souhaitent voter Front Populaire,
00:36ces artistes, ces sportifs, pour qui se prennent-ils ?
00:39Quant à moi, je n'essaierai d'influencer un autre,
00:42car je suis un vrai démocrate.
00:45Oui, pour moi, la démocratie, c'est ça,
00:47c'est le respect du vote de chacun,
00:49que vous soyez ministre, agent de sécurité,
00:52contrôleuse à la RATP,
00:54chaque vote a de la valeur, c'est le moment
00:57de la patrie,
00:59auquel on donne le plus de valeur à la démocratie,
01:02c'est l'égalité totale entre les votes.
01:04Et là, cette semaine, j'étais complètement irrité,
01:06j'ai eu d'abord les footballeurs.
01:08Alors, M. Thuram, fils de M. Thuram,
01:11est venu nous faire, nous répéter ce qu'on lui a appris toute sa vie,
01:14c'est-à-dire, écoutez, moi, je veux faire barrage au Front National.
01:17M. Thuram a 27 ans,
01:19il a assez peu connu la politique,
01:21il a à peine connu l'arrivée de Sarkozy,
01:23pas beaucoup celle de Hollande, et puis là,
01:25il nous fait une profession de foi sur des thématiques qu'on ne connaît pas.
01:28C'est-à-dire, j'aurais aimé qu'il me dise pourquoi il veut faire ça.
01:31Dans la foulée, on a classiquement,
01:34allez, les artistes, la culture,
01:36une partie de ceux qui vivent de subventions publiques, d'ailleurs,
01:39qui sont un peu inquiets parce que
01:41peut-être que la machine à cash va moins fonctionner.
01:43Et cela vient nous donner une leçon de morale.
01:45Et puis, la troisième qui m'a irrité le plus,
01:47c'est mes confrères médecins.
01:49On a d'habitude une certaine réserve.
01:51Qui plus est, cette réserve, elle doit s'exercer
01:53pour une femme comme Mme Blancombe, qui est fonctionnaire
01:55de l'assistance publique.
01:56Et qui vient nous donner une leçon de morale en me disant
01:58qui voter ? Mais je me fous de vos conseils.
02:01On ressort, bien sûr, les vieux totems.
02:04C'est-à-dire, le gauchiste,
02:06antisioniste
02:08des années 90,
02:10M. Broman,
02:12Broman, oui.
02:13Ronny Broman.
02:15Qu'on ressort de temps en temps pour la gauche,
02:17de temps en temps contre l'antisionisme, etc.
02:19Et tous ces gens qui vous disent, faites barrage au Front National.
02:21Et donc, en substance, pour nous dire,
02:23allez donc voter pour le Front Populaire
02:25avec la France Insoumise.
02:27C'est un peu comme si on gommait la France Insoumise,
02:29qui est un extrême identique à celui
02:31du Rassemblement National.
02:33Et pour moi, juif, d'ailleurs bien pire.
02:35Quasiment.
02:37Donc, j'en ai marre de ça.
02:38Respectez les gens.
02:39Le soir même, je faisais un de mes lives
02:41sur mes réseaux.
02:43J'ai moi-même, tout réseau confondu,
02:45environ 2 millions de followers.
02:46Et je dis aux gens, qu'est-ce que vous en pensez ?
02:48J'ai dit ça sur Twitter.
02:50Les gens ont dit, vous avez parfaitement raison,
02:51on en a marre de tous ces gens.
02:53Un, et tant mieux pour eux,
02:55leur profession de fouette est contre-productive.
02:57Parce que ma réaction est celle du public.
02:59En général, moi je suis quelqu'un de populaire.
03:01Et donc, je suis avec le peuple, en général.
03:03Cette réaction est contre-productive.
03:05Deuxièmement, elle est très incarnante,
03:07encore une fois, de ce parisianisme.
03:09Les millionnaires, footballeurs,
03:11les fonctionnaires de l'assistance publique,
03:14qui sont très très distants de la problématique
03:16que je connais moi.
03:17C'est-à-dire, les gens que je connais à la campagne,
03:19qui font 50 km par jour,
03:21qui se sont engueulés à cause du prix de l'essence,
03:23et qui disaient, 50 km par jour, fois 30,
03:25c'est 1500 km, égale 150 litres d'essence,
03:28égale 300 euros par mois.
03:29Et donc, tous ces gens,
03:30viennent donner des leçons de morale.
03:32Alors, votez qui vous voulez.
03:33Vous aimez Macron, votez Macron.
03:35Vous aimez Bardella, votez Bardella.
03:37Vous aimez les Républicains, votez les Républicains.
03:41Mais pourquoi voulez-vous faire ce marketing d'influence ?
03:44Parce qu'au fond, qu'est-ce que ça veut dire ?
03:46Ça veut dire, vous me connaissez par ma notoriété,
03:48ou parce que vous m'aimez.
03:49Et donc, parce que vous m'aimez,
03:50ou parce que j'ai de la notoriété,
03:52je veux influencer votre vote.
03:53Ben, allez-y !
03:54Allez au site, en cafère, dans l'isoloir,
03:56et tenez-leur la main,
03:57et mettez le butelin de vote,
03:58comme vous avez envie de le faire.
03:59Donc, tout ça m'irrite.
04:00Et il y a un certain respect de l'autre,
04:02et le respect de la démocratie.
04:04Ça va ? C'est bon ?
04:06J'étais bien en colère !
04:08Un médecin, c'est un humaniste.
04:11Un médecin, c'est un humaniste.
04:13Un médecin, il respecte les autres.
04:15Un médecin, il s'inquiète du bien-être des autres.
04:17Voilà ce qu'on a reproché à Macron.
04:19Il est 11h44, on va marquer une pause.
04:21Est-ce que je peux vous poser une question,
04:22qui n'a rien à voir avec ce qu'on vient de dire ?
04:24C'est des régimes ?
04:25Non, pas du tout.
04:26Est-ce qu'une anesthésie générale
04:29peut guérir une tendinite
04:35qu'on avait depuis des années ?
04:38A priori, non.
04:40Sauf si on avait besoin de relâcher profondément
04:43un tendon,
04:44parce qu'il était en permanence en contraction,
04:46et que sous l'impact de l'anesthésie générale,
04:48on va le relâcher.
04:49Il m'est arrivé un truc extraordinaire.
04:51Je pose la question à tous les médecins
04:54que je rencontre.
04:56J'ai fait une mini-intervention
04:58il y a un mois et demi,
05:01et j'avais la tendinite au bras,
05:05qui est la tendinite de la souris,
05:07depuis 4 ans, 5 ans peut-être,
05:10qui existait, mais toujours.
05:12C'est supportable, vous savez ce que c'est
05:14une tendinite de la souris.
05:15De temps en temps, ça lance,
05:17et puis on vit avec,
05:18parce que ce n'est pas très grave.
05:20Après cette anesthésie générale,
05:23s'il y a un rapport de cause à effet,
05:25je n'ai plus rien.
05:27Vous entendez ?
05:28Je trouve ça sidérant.
05:30C'est peut-être un hasard total.
05:31Je vous ai donné la possible explication.
05:33Quand quelqu'un a des douleurs musculaires,
05:36des fois on est tenté de lui donner
05:37ce qu'on appelle les myorélaxants,
05:38qui ont un effet un peu relâchant
05:41et anesthésiant,
05:42et donc ça peut être ça.
05:44C'est incroyable quand même.
05:45Non, mais toute la station est satisfaite.
05:47On entendait des hourras quand j'arrivais.
05:49On dirait des guéris de sa tendinite.
05:51En plus, vous vous fichez de moi,
05:53parce que je vous pose une question,
05:54parce que j'espère que mon cas,
05:56quand je parle de moi,
05:57je ne parle pas vraiment de moi.
05:58C'est-à-dire que je pense qu'il y a
05:59plein de gens qui sont dans le même cas,
06:01ils vont tous se faire une anesthésie générale.
06:03Je vais envoyer tout le monde
06:04se faire une anesthésie générale.
06:06Mais je vous pose la question.
06:08C'est génial.
06:09Vous n'avez plus mal du tout.
06:10Mais c'est sidérant.
06:11Un corps de jeune homme, c'est top.
06:14Non, mais excusez-moi.
06:15C'est un reset.
06:16Un corps de jeune homme.
06:17C'est un reset total.
06:20J'ai un problème avec moi,
06:21avec les manches courtes.
06:22Ah non, pourquoi ?
06:23Les chemisettes à manches courtes.
06:24Non, ce n'est pas une chemisette.
06:25Il est 11h40.
06:26Faites un reset des yeux.
06:29Vous réagissez avec Pascal Praud
06:30sur Europe 1 de 11h à 13h.
06:31En composant son numéro
06:32à tout de suite sur Europe 1.
06:38Tout savoir sur sa santé auditive
06:40avec Audica.
06:41Avec l'âge, on peut avoir
06:42des problèmes d'audition.
06:43Anaïs, vous êtes audioprothésiste
06:45chez Audica.
06:46À quoi sert le bilan auditif ?
06:48Il sert à évaluer précisément
06:49le niveau de perte auditive.
06:51Chez Audica,
06:52c'est un examen complet
06:53à but non médical
06:54réalisé par un vrai expert
06:56audioprothésiste diplômé d'État
06:58dans un espace insonorisé.
07:00On sait qu'après 60 ans,
07:012 personnes sur 3
07:02souffrent de perte auditive.
07:04Que recommandez-vous ?
07:05Chez Audica, on recommande
07:06un bilan dès 50 ans.
07:08C'est essentiel pour rester vous-même
07:09parce qu'une mauvaise audition
07:10peut affecter votre quotidien
07:12et même conduire
07:13à l'isolement social.
07:14Effectivement.
07:15Comment évaluez-vous
07:16la perte audite ?
07:21Vous savez que Jordan Bardalet
07:22est en train d'annoncer
07:23son programme de gouvernement
07:24Big Bang de l'autorité à l'école
07:27dit-il, avec uniforme
07:28et interdiction des téléphones.
07:31Les téléphones portables
07:32seront interdits
07:33dans les établissements scolaires
07:34dont les lycées.
07:36Je ne sais pas ce que ça veut dire
07:37interdit.
07:38Parce que ça veut dire
07:39que si tu n'as pas le droit
07:40d'entrer avec,
07:41les parents ne vont pas
07:42être contents
07:43ou tu n'as pas le droit
07:44de t'en servir.
07:45Ce qui est différent.
07:46Parce que je pense
07:47que les parents
07:48sont bien contents
07:49de pouvoir joindre
07:51leurs enfants
07:52après les cours.
07:53Quand elles sortent des cours.
07:54Après les cours.
07:55Donc ça veut dire
07:56qu'il est interdit
07:57ou alors on le laisse
07:58à l'entrée
07:59dans le sac.
08:00Oui, dans le sac.
08:01Comme vous dites.
08:02C'est le cas dans
08:03certains collèges.
08:04Les téléphones portables
08:05seront interdits
08:06dans les établissements scolaires
08:07dont les lycées.
08:08Le vouvoiement
08:09des enseignants
08:10sera obligatoire
08:11à les expérimentations.
08:12Pourquoi vous avez dit Ola ?
08:13Parce que vous avez été enseignante.
08:14Les enseignants
08:15qui doivent vouvoyer
08:16les élèves ?
08:17Non, le vouvoiement
08:18des enseignants
08:19sera obligatoire
08:20à les expérimentations
08:21du port de l'uniforme.
08:22J'imagine que c'est le prof
08:23qui doit vouvoyer l'élève.
08:24D'accord.
08:25Moi j'ai tutoyé mes élèves
08:26et eux me vouvoyaient.
08:27Oui.
08:28Donc pour vous
08:29ça ne changera rien.
08:30Ce qu'on prend
08:31c'est que les professeurs
08:32doivent vouvoyer les élèves,
08:33c'est ça ?
08:34C'est possible.
08:35Le vouvoiement
08:36des enseignants
08:37non, je pense qu'on sait
08:38les enseignants
08:39qu'il faut vouvoyer
08:40pour vous dire,
08:41sera obligatoire.
08:42Mais c'est pas mal
08:43le vouvoiement.
08:44Vous savez,
08:45dans la vie professionnelle,
08:46moi je ne suis pas contre
08:47de vouvoyer les uns et les autres.
08:48Ça met une petite distance,
08:49un petit...
08:50Comment dire ?
08:51Non.
08:52Respect ?
08:53Je ne sais pas si c'est le mot
08:54d'ailleurs.
08:55Mais même,
08:56je vais vous dire plus loin,
08:57même dans la vie amoureuse,
08:58on peut parfois
08:59vouvoyer...
09:00Oh non,
09:01mais là arrêtez.
09:02C'est des traditions
09:03qui existent.
09:04Ça peut avoir
09:05un certain charme.
09:06Ça peut avoir
09:07un certain charme.
09:08Vous voulez dire
09:09un certain moment
09:10ou dans la vie
09:11de tous les jours
09:12le vouvoiement ?
09:13Je vous dis,
09:14moi je vois,
09:15j'ai dîné parfois
09:16avec des...
09:17Il y a quelque chose
09:18d'un peu esthétique,
09:19alors ça peut horripiler
09:20certaines.
09:21Vous êtes un aristocrate.
09:22Non,
09:23il y a une petite
09:24donnée esthétique.
09:25Ma chérie,
09:26passez-moi le beurre.
09:27Ah, au second degré alors ?
09:28Non, pas du tout.
09:29C'est le cas du président Chirac.
09:32Voilà,
09:33il y a deux vouvoiements.
09:34Il y avait effectivement
09:35dans les familles aristocrates
09:36où traditionnellement
09:37ceux vouvoyaient
09:38avec les enfants,
09:39vous voyez également
09:40leurs parents.
09:41Et puis il y a également
09:42aujourd'hui,
09:43parfois,
09:44une volonté esthétique
09:45dans un couple.
09:46Julien Clerc,
09:47par exemple,
09:48vouvoie ou voussoit
09:49même,
09:50parce qu'on dit voussoyez,
09:51voussoit sa compagne
09:52qui est écrivain.
09:53Très bien.
09:54Donc,
09:55il y a quelque chose
09:56qui peut être intéressant
09:57dans l'échange.
09:58Pourquoi pas ?
09:59De toute façon,
10:00si ça leur convient,
10:01c'est ce qu'il faut dire.
10:02Donc,
10:03mais aussi au collège,
10:04je ne sais pas si vous tutoyez,
10:05vous voyez votre épouse ?
10:06Les médecins,
10:07en général,
10:08ils ont le tutoiement très facile
10:09parce qu'à l'hôpital,
10:10il y avait une espèce
10:11d'égalité globale.
10:12Donc,
10:13on se tutoyait entre médecins,
10:14entre personnels soignants,
10:15etc.
10:16Bon,
10:17nous sommes avec Abdel Deroubaie.
10:18Bonjour Abdel.
10:19Bonjour M. Proulx
10:20et merci de votre émission.
10:21Je vous en prie.
10:22Par exemple,
10:23ces deux propositions,
10:24est-ce que vous trouvez
10:25que ces deux propositions
10:26sont intéressantes ou pas ?
10:27Elles sont intéressantes,
10:28mais c'est des propositions
10:29de fond.
10:31La forme,
10:32effectivement,
10:33il faudra la mettre en œuvre
10:34et donc là,
10:35on pourra s'appuyer
10:36sur toutes les intelligences
10:37de l'État
10:38pour mettre en œuvre
10:39de telles solutions.
10:40Bon,
10:41on parle des célébrités
10:42qui prennent la parole,
10:43c'est pour ça que
10:44le docteur Cohen
10:45est avec nous.
10:46Est-ce que vous,
10:47vous êtes plutôt intéressé ?
10:48J'ai vu que
10:49Pierre Arditi
10:50a également pris la parole
10:51ce week-end,
10:52donc,
10:53dans une tribune
10:54où il dit d'ailleurs
10:55qu'il ne va pas voter à gauche,
10:56il va voter Emmanuel Macron.
10:57Est-ce que ça vous influence ?
10:58Est-ce que ça vous insupporte ?
10:59Que sais-je ?
11:00Non,
11:01moi ça ne m'influence pas,
11:02ça m'horripile plutôt.
11:03Ça m'horripile
11:04parce que,
11:05pour plusieurs raisons,
11:06on subit
11:07le bashing anti-RN,
11:09mais en fait,
11:10ce n'est pas un bashing anti-RN,
11:11c'est un bashing anti-démocratie.
11:14C'est un bashing
11:16pour éviter
11:17ou effacer
11:18les votes
11:19de millions de Français
11:21qui ne sont pas arrivés
11:22par hasard au RN.
11:24Moi,
11:25je suis ancien socialiste,
11:26mais je suis passé
11:28et je suis président d'association,
11:30je travaille pour Madagascar
11:31en cours sur l'école, bref.
11:32Mais je ne peux pas accepter,
11:34ça me fait mal moi
11:35quand on me traite,
11:36quand je colle des affiches RN,
11:37que je me fais traiter de salaud,
11:38de facho,
11:39de salraciste,
11:40d'extrémiste.
11:41Dernièrement,
11:42il y a une classe
11:43qui passe à côté de nous,
11:44j'étais avec un ami
11:45en train de coller des affiches,
11:47des gamins de 12 ans, 13 ans
11:49me traitent de facho,
11:50nous traitent de facho.
11:52Moi, j'ai dit à l'instituteur,
11:53monsieur le professeur,
11:55vous laissez faire ça ?
11:57Ils ont 13 ans, 12 ans,
11:5913 ans, 14 ans,
12:00c'est une honte.
12:01Et aujourd'hui,
12:02les gens qui font du bashing,
12:03c'est une honte
12:04parce qu'ils font du bashing
12:05anti-démocratie.
12:06Et il est assez hypocrite
12:07parce que monsieur Mbappé,
12:09je respecte en tant que joueur
12:10et c'est un talentueux joueur
12:12et ça je l'aimerais toujours
12:13et le regarderai toujours,
12:14quoi qu'il fasse,
12:15quoi qu'il dise.
12:16Mais ça me fait mal
12:17quand il dit ça
12:18parce qu'il nous plante,
12:19il nous cible dans le dos.
12:20Moi, quand je colle des affiches,
12:21j'ai peur,
12:22c'est la boule au ventre
12:23qu'on a peur.
12:24Notre candidat ici
12:27il s'est fait menacer de mort.
12:28Des messages,
12:29quand on va devoir arrouber,
12:31on va te fumer.
12:32Vous vous rendez compte
12:33où on est ?
12:34La France,
12:35après le 9 juillet,
12:36doit être une France unie
12:38dans l'intérêt général.
12:39Et aujourd'hui,
12:40ils font tout l'inverse.
12:41Non, non,
12:42elle ne le sera pas,
12:43malheureusement,
12:44malheureusement,
12:45malheureusement.
12:46Et moi, j'ai honte de tout ça.
12:47– Oui, mais les fractures
12:50dans ce pays,
12:51vous savez,
12:52il y a une phrase toute simple,
12:53on ne peut plus se parler
12:55aujourd'hui en France.
12:56Sur Gaza,
12:57on ne peut plus se parler.
12:58Sur l'Ukraine,
12:59on ne peut plus se parler.
13:00Sur le Rassemblement National,
13:01on ne peut plus se parler.
13:02– Vous avez toutes les mêmes raisons.
13:04– Je fais frapper par exemple,
13:05sur CNews,
13:06la manière dont les journalistes,
13:08la chaîne est attaquée,
13:10montre que c'est compliqué
13:12pour les uns,
13:13pour les autres, etc.
13:14Donc vous êtes dans ce climat aujourd'hui,
13:16qui a existé parfois en France.
13:18Il y a eu des moments
13:20dans l'histoire de France,
13:22au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale,
13:25dans les familles,
13:26entre les résistants,
13:27entre un frère qui était résistant
13:29et un autre qui avait voté pétain
13:31ou qui était pétainiste,
13:32on ne pouvait plus se parler.
13:34Aux États-Unis,
13:35on ne peut plus se parler,
13:36c'est ce qu'on raconte également.
13:37Donc ça c'est intéressant,
13:38si j'ose dire,
13:39mais évidemment c'est dommageable,
13:41surtout M. Cohen.
13:42C'est dommageable.
13:43Je ne sais pas si par exemple
13:44dans votre famille,
13:45moi j'ai un père l'autre jour
13:46qui m'a dit,
13:47écoute moi, je ne parle plus avec mes filles.
13:48Je ne parle plus avec mes filles.
13:49Je ne parle plus de ça.
13:50Parce que voilà,
13:51elles ne sont pas du tout
13:53sur la même ligne politique.
13:54Donc il me dit,
13:55on a arrêté la discussion.
13:56Dans ma famille,
13:57vous avez raison de poser la question.
13:58Je peux parler avec mes filles.
13:59Il y a une proximité qui s'est faite,
14:00bien sûr,
14:01du fait qu'on est père et fille.
14:02Par contre,
14:03j'évite certains sujets
14:04avec mes jambes
14:05parce que je sens
14:06le ton monter.
14:07Et surtout,
14:08quand je suis au courant
14:09d'un certain nombre de choses
14:10et que je me rends compte
14:11de leur ignorance,
14:12je ne peux plus parler.
14:13Donc j'évite le sujet
14:14et c'est assez triste.
14:15Sur Gaza,
14:16c'est impossible.
14:17Alors sur Gaza,
14:18dans notre famille,
14:19c'est assez,
14:20ça va de ce côté-là.
14:22On n'a pas de problème.
14:23Mais à l'extérieur,
14:24j'ai des problèmes.
14:25On l'avait vu ici sur Europe 1.
14:26C'est-à-dire qu'on a vu des échanges.
14:27Certains disent génocide
14:29et Israël colonialise
14:31depuis toujours.
14:32Et ils ne sortent pas
14:33de ces deux phrases-là.
14:36Donc c'est compliqué
14:37de mettre en place
14:38un peu de nuance.
14:39Il est 11h58.
14:40On marque une pause
14:41et on continue.
14:42Europe 1.
14:45Europe 1.
14:4611h.
14:4713h.
14:48Pascal Praud.
14:49Et vous.
14:51Et nous sommes toujours
14:52avec le docteur Cohen.
14:53Jean-Michel Cohen.
14:54Parce qu'il a publié
14:55sur Twitter hier.
14:56C'est insupportable.
14:57Tous ces gens
14:58qui veulent m'inciter
14:59à voter à droite,
15:00à gauche
15:01ou au milieu.
15:02De quoi se mêlent-ils ?
15:03Ces médecins,
15:04ces artistes,
15:05ces sportifs ?
15:06Vous êtes très nombreux
15:07à réagir sur l'actualité.
15:08Bien sûr.
15:09On sera avec Gilbert Montagnier
15:10tout à l'heure
15:11parce que Gilbert,
15:12il est tombé de Seine.
15:13N'est-il pas,
15:14Laurent Tessier ?
15:15Samedi soir.
15:16Il a fait une chute
15:17de quelques mètres.
15:18On l'a vu vendredi en plus.
15:19De quelques mètres.
15:20Il ne faut peut-être
15:21pas exagérer.
15:22De deux mètres cinquante.
15:23Oui.
15:24À quelques mètres.
15:25Donc c'est au pluriel.
15:26Oui.
15:27Je suis d'accord avec vous.
15:28Quelques mètres.
15:29Mais c'est haut,
15:30deux mètres cinquante,
15:31monsieur.
15:32Oui.
15:33Je suis d'accord avec vous.
15:34Vous chutez de quatre mètres.
15:35Il n'y a plus d'Olivier Guedec.
15:36Oui.
15:37Je pense.
15:38En tout cas,
15:39je ne sais pas.
15:40Il y a des miracles.
15:41Même dans un trottoir,
15:42on peut se faire très mal.
15:43Non mais il y a des personnes
15:44qui chutent d'un trottoir
15:45qui se tuent.
15:46On peut se tuer.
15:47Dites-moi,
15:48qui dort père ?
15:49Vous avez décidé
15:50d'être en avance
15:51sur le jeu
15:52de Michel Cymes.
15:53Qui dort père ?
15:54D'ailleurs,
15:55vous dormez.
15:56Demain,
15:57qui dort père ?
15:58Vous êtes au courant ?
15:59Michel Cymes sera là.
16:00Visiblement,
16:01il y a un jeu qui sort
16:02sur France 2
16:03sur le sommeil.
16:04Moi,
16:05je trouve que c'est un sujet passionnant
16:06le sommeil
16:07parce que tout le monde
16:08triche plus ou moins
16:09d'ailleurs sur ses heures de sommeil.
16:10C'est très chic de dire qu'on dort peu
16:11et en fait,
16:12il faut quand même dormir
16:13pour récupérer,
16:14évidemment.
16:15Oui,
16:16et notamment
16:17qu'il y a des populations
16:18où il n'y a pas d'écran bleu,
16:19où il n'y a
16:20pas de réveil,
16:21etc.
16:22Et ces populations dorment
16:23en fait,
16:24moins que les Français.
16:25C'est-à-dire 5 heures.
16:26Et en fait,
16:27contrairement à ce qu'on pense,
16:28les Français ont augmenté
16:29leur temps de sommeil
16:30avec les années.
16:31On est passé,
16:32je crois de mémoire,
16:33à 7h20
16:34au lieu de 7 heures.
16:35Donc,
16:36vous voyez qu'il n'y a pas de règle
16:37sur le sommeil.
16:38Ça,
16:39ça me fascine.
16:40Il y a des gens,
16:41très peu,
16:42qui ne dorment pas du tout.
16:43Ça existe,
16:44oui.
16:45C'est possible.
16:46Très peu.
16:47Mais oui, mais...
16:48Non mais,
16:49ils dorment,
16:50je crois,
16:51une heure,
16:52juste entre minuit et une heure,
16:53moins d'une.
16:54Mais là où vous avez raison,
16:55c'est tout à fait extraordinaire
16:56de dire
16:57je n'ai pas besoin
16:58de beaucoup de sommeil,
16:59je me lève très tôt,
17:00je me couche très tard,
17:01mais je suis frais comme un gâteau.
17:02Ça, ça fait...
17:03C'est dans le chic
17:04de l'être.
17:05Bon,
17:06nous sommes avec Philippe.
17:07Philippe qui est agent hospitalier
17:08sur l'actualité.
17:09Lui, il est inquiet.
17:10Bonjour Philippe,
17:11vous nous appelez d'où ?
17:12De Bar-le-Duc,
17:14et Bar-le-Duc,
17:15n'était-ce pas
17:17Patricia Cass
17:18qui était de Bar-le-Duc ?
17:19Non, de Faurebecq.
17:20Ah.
17:21Pas très loin,
17:22c'est la Lorraine.
17:23Non, on a réveillé...
17:24Il s'est relevé des trottoirs.
17:25Il s'est réveillé,
17:26depuis le 28 août,
17:27je n'ai jamais vu aussi vif.
17:28C'est embappé devant le but.
17:32Ah bravo,
17:33mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?
17:34Un café.
17:35Bon,
17:36il fait beau à Bar-le-Duc ?
17:37Nous avons le soleil, oui.
17:38Enfin.
17:39Bon,
17:40vous êtes toujours en activité
17:41ou vous êtes en retraite ?
17:42Retraité depuis le 2 janvier,
17:43parce qu'après avoir travaillé 44 années.
17:4544 années ?
17:46Vous êtes content de votre retraite ?
17:48Ah oui, très content.
17:49Sans avoir une journée de chômage,
17:51j'ai travaillé pendant 44 ans,
17:53j'ai vu beaucoup de choses dans ma vie,
17:55je vois encore plein de choses,
17:56et là je vois une dégradation du pays,
17:58mais alors là,
17:59qui fait peur ?
18:00Qui fait peur, Pascal ?
18:01Je pense que le président Macron
18:03n'a pas compris,
18:04déjà,
18:05le coup d'alerte avec les Gilets jaunes.
18:07On a vu avec les Gilets jaunes
18:08ce qui se passait tous les samedis,
18:09la délinquance dans toutes les villes,
18:11le mobilier cassé,
18:12les agressions en voilà,
18:15quand on voit les propos de monsieur Mélenchon,
18:17la police tue,
18:18quand on voit les propos de monsieur,
18:20le président Hollande,
18:22le changement c'est pour maintenant,
18:24quand on voit les propositions du Front National,
18:27ça m'inquiète.
18:28Et récemment,
18:29enfin il y a quelques mois,
18:30on a vu ce que ça a donné dans les banlieues,
18:32encore ce qui s'est passé,
18:33le feu dans les rues,
18:34on casse les mobiliers,
18:35on sent une agression dans le pays
18:37qui ne cesse d'augmenter sans cesse,
18:40et on peut comprendre
18:41que les gens se retournent vers les extrêmes.
18:44Les gens ont voté à droite,
18:45il y a eu la vague bleue
18:46du temps du président Sarkozy,
18:48on a eu la vague rose,
18:49regardez aujourd'hui dans quel état est le pays,
18:51nous avons 577 députés,
18:53322 sénateurs,
18:55il n'y a plus rien qui fonctionne,
18:56ni dans la police,
18:57ni dans la gendarmerie,
18:58ni dans les hôpitaux,
18:59du temps du président Sarkozy.
19:01On ne peut pas exagérer,
19:02mais ça fonctionne moins bien.
19:03Ça fonctionne même mal.
19:06Oui, alors ça c'est possible,
19:07mais quand vous dites
19:08qu'il n'y a plus rien qui fonctionne,
19:09si par exemple à l'instant,
19:10j'ai un malais,
19:11je vais être transféré sans doute
19:13à Pompidou ou n'importe où,
19:15et je vais être pris en compte comme vous,
19:17mais il y a des hôpitaux quand même
19:19qui fonctionnent, je l'espère.
19:21Tous les hôpitaux en périphérie
19:24sont en souffrance, Pascal.
19:25On a fermé tellement de lits.
19:27Mais ça c'est un des mystères,
19:29on avait une des meilleures médecines du monde.
19:30Moi j'ai travaillé 40 ans dans le SAMU
19:32pour pouvoir transférer quelqu'un
19:33de Bar-le-Luc à Nancy ou à Reims,
19:35c'était 4 à 5 heures de coups de téléphone
19:37pour pouvoir passer un patient.
19:39Vous voulez un médecin généraliste,
19:40vous n'en avez plus,
19:41vous voulez un dentiste,
19:42il n'y a plus de dentiste.
19:43Vous voulez un ophtalmo,
19:44il n'y en a pas,
19:45parce que là c'est des 18-20 mois.
19:47Mais à tout niveau,
19:48il n'y a plus rien qui va.
19:49Et la délinquance qui ne cesse d'augmenter,
19:51vous voyez dans les banlieues,
19:52maintenant c'est des armes.
19:53J'ai un fils qui habite à Lyon,
19:54dans un petit quartier résidentiel,
19:56c'est la troisième voiture incendiée
19:58dans le sous-sol.
20:00C'est des tirs de mortier.
20:01Tous les week-ends, c'est un bazar.
20:03La police est complètement désarmée.
20:05Moi j'ai causé avec des policiers,
20:06on ne peut pas faire de contrôle.
20:08Si on contrôle un jeune en scooter,
20:09on en a 15-20 qui vont nous tomber dessus.
20:11C'est une délinquance,
20:13et on peut s'étonner que maintenant
20:15les extrêmes arrivent au pouvoir.
20:18Et là, quand j'entends toutes les oppositions
20:20tirer à bout des roues sur Bardelin,
20:22moi je dis attention,
20:24avec le Front Populaire,
20:25M. Mélenchon me fait bien plus peur.
20:27Pascal.
20:29C'est très grave ce qui se passe dans le pays.
20:31En tout cas, c'est un témoignage...
20:33Mais vous-même, par exemple,
20:35vous avez assisté, alors vous étiez urgentiste,
20:37mais vous avez assisté à des choses précises
20:40qui vous font dire que
20:42ce pays va aussi mal que vous le dites ?
20:45Mais bien sûr, nous avons déjà eu dans les services d'urgence
20:47des jeunes qui venaient en état d'ébriété
20:49ou sous l'empreinte de la drogue,
20:51mais à tout casser dans le service,
20:53à taper sur du personnel.
20:54Et puis, ces gens-là passent au tribunal
20:56en comparaison immédiate.
20:57Quel est votre emploi ?
20:58Vous travaillez ?
20:59Non, je suis au RSA.
21:00Ah bon, il y a un rappel à l'ordre.
21:02Vous avez 120 heures de travail.
21:03Et ça, ça n'existait pas
21:05lorsque vous avez commencé à travailler il y a 40 ans ?
21:07Ah non.
21:08En 85, moi quand j'arrive au SAMU,
21:10Pascal, il n'y avait pas d'élargance comme ça.
21:12Non, du tout, du tout, du tout.
21:14Mais ça augmente à une vitesse,
21:15et ça fait peur.
21:16Parce que je ne suis pas vieux,
21:17j'ai 60 ans, je suis jeune retraité,
21:19je vois que ça ne va pas du tout.
21:21Et ce qui fait peur, c'est que
21:22ce qui va y arriver,
21:23c'est que si
21:25que ce soit le Front Populaire
21:27ou l'ORN qui arrive,
21:28je peux vous dire
21:29que dans les heures qui suivent, Pascal,
21:31ça fera le feu dans les banlieues.
21:32Vous allez voir le bazar qui va se passer.
21:34Vous allez voir.
21:36Bon.
21:37Écoutez, ce n'est pas très réjouissant ce que vous nous dites.
21:39Non, non, non, non.
21:41Profitons des beaux jours devant nous, du soleil.
21:43Mais ça fait peur.
21:44Et puis, Pascal,
21:45les prisons sont remplies, Pascal.
21:47C'est des simples rappels à l'ordre.
21:49Qu'est-ce que vous voulez faire ?
21:51Quand j'entends le Premier ministre
21:53dire qu'on va interdire le portable à 11 ans,
21:55un gamin de 12 ans n'a déjà pas peur du gendarme,
21:57il lui fait un doigt d'honneur,
21:58il fait du trafic de drogue,
21:59ça roule avec des cylindrées.
22:01Peut-être pas à 11 ans, quand même.
22:03Ça ne roule pas avec des cylindrées à 11 ans.
22:05Mais il y en a.
22:06Ce n'est pas la majorité, mais il y en a.
22:07Allez voir dans les banlieues
22:08ce qu'il se passe dans les banlieues.
22:11Moi, je côtoie des services d'ordre,
22:13soit la police, la gendarmerie,
22:15les brigades mobiles,
22:17les CRS.
22:18Mais il faut voir ce qu'ils voient sur le terrain, Pascal.
22:21Il y a deux sons de cloche.
22:23Qu'est-ce que nos députés ont fait
22:25pour ne pas faire remonter cette affaire-là ?
22:27En ciblant leur département, en disant
22:29attention, on a un taux de criminalité,
22:31on a du vol, on a de la délinquance.
22:33Aujourd'hui, on s'étonne que plus rien ne va
22:35parce qu'on a laissé le pays à abandon.
22:37Écoutons, avant de donner la parole à Olivier Guénec,
22:39écoutons Marion James,
22:41qui est la comédienne, chanteuse,
22:43artiste,
22:45que vous connaissez,
22:47et qui a pris la parole sur ces sujets d'actualité,
22:49notamment sur le Rassemblement National.
22:51Je suis citoyenne française,
22:53je n'ai pas eu mes impôts en France, et la politique,
22:55ça nous intéresse tous. J'ai le droit de m'exprimer
22:57comme vous vous le faites, avec vos ta gueule,
22:59l'artiste ta gueule. J'aime pas trop
23:01quand on me dit ma gueule, surtout quand c'est chez moi.
23:03Allez le dire chez vous, ça. Alors, tout ça
23:05pour vous dire que, oui, je vous ai traité
23:07d'ignare avec les hashtags, parce que
23:09si vous connaissez bien l'histoire de la France,
23:11je ne crois pas que vous la connaissiez.
23:13Si vous la connaissiez, vous verriez que
23:15les tentatives aujourd'hui d'aller voter
23:17pour un parti comme le RN,
23:19il a changé, c'est vrai, il a une coupe
23:21plus jeune, il est plus frais, il sait porter
23:23des costumes, il connait bien les réseaux,
23:25il sait faire des selfies, il est sympathique
23:27en diable. Voilà, le diable
23:29se cache dans les détails.
23:31Marianne James, c'est intéressant
23:33là encore, parce que c'est un procès d'intention
23:35qui est fait objectivement à
23:37M. Bardella, qu'on lui reproche rien, mais on dit
23:39il avance masqué, alors pourquoi pas ?
23:41Elle a le droit, elle a sa liberté d'expression,
23:43elle pense ça, mais elle ne dit pas
23:45aller voter pour un autre.
23:47C'est ça que je reproche à certains.
23:49J'entends bien, M. Boubouk
23:51qui est là.
23:53Je suis là !
23:55Si, si, si !
23:57Qu'est-ce qu'il y a ? Qu'est-ce que vous regardez ?
23:59Il y a des gens qui sont entrés dans la régie,
24:01donc je m'intéresse.
24:03J'ai admiré mes talents d'enchaînement.
24:05D'accord.
24:07On les a vus tout à l'heure.
24:09Allez, un point !
24:11Venez, venez, mineurs !
24:13Un point sur les réseaux.
24:15Vous, voici ma table.
24:17Vous avez vu, docteur, c'est compliqué ici.
24:19Je pense que c'est lui le patron
24:21et que vous ne savez pas être dans votre rôle
24:23de subordonné.
24:31Je ne suis pas venu pour ça.
24:33Je suis patron de rien du tout.
24:35Je suis patron de rien du tout.
24:37Je fais ce point quand même ?
24:39Le subordonné, il va faire le point.
24:41Eric nous écrit,
24:43en plus, il nous écrit qu'il est d'accord avec vous,
24:45Jean-Michel Cohen. On en a marre de ces célébrités
24:47qui prennent les Français pour des abrutis.
24:49René nous dit à les écouter.
24:51Il y a une partie de leur public qu'ils ne respectent pas.
24:53Mais que ferait-il sans
24:55cette partie du public ?
24:57Et on termine avec Anis et le Front Populaire
24:59arrive au pouvoir. C'est ciao, je m'en vais.
25:01Le patron remercie son subordonné.
25:03Il est 12h16.
25:05Son sous-fibre.
25:07Son guss.
25:09Son boubou.
25:11Son souffre-douleur.
25:13Il est 12h16.
25:15Je suis votre jacquouille, c'est ça ?
25:17Mais arrêtez, vous avez un talent exceptionnel
25:19de rire et remercier le Seigneur
25:21qui vous a donné autant d'esprit.
25:23Si vous avez son contact,
25:25moi je l'appelle.
25:27Il y a la phrase célèbre de Woody Allen,
25:29si Dieu existe, il faut qu'il ait une bonne excuse.
25:31A tout de suite.
25:33Vous écoutez Pascale Pro de 11h à 13h sur Europe 1
25:35et vous réagissez en composant son numéro.
25:37Appelez Pascale Pro au 01 80 20
25:3939 21.
25:41Europe 1. Pascale Pro et vous.
25:43Il est 12h20.
25:45On va remercier Jean-Michel Cohen.
25:47Vous avez bonne mine, Monsieur Cohen.
25:49C'est parce que j'essaie d'oublier
25:51la tension actuelle.
25:53Je pense surtout parce que vous avez pris des vacances.
25:55Non, je ne suis pas en vacances, mais je vais au soleil.
25:57Je prends le soleil.
25:59Vous avez les dents blanches.
26:01C'est normal quand on se les brosse, mon cher Pascal.
26:03Non mais c'est vrai, vous êtes bel homme.
26:05Vous êtes en pleine forme.
26:07Je repars revigoré
26:09par vos compliments.
26:11Vous avez des petits conseils à nous donner
26:13pour le body summer ?
26:15Il reste très peu de temps.
26:17On est fin juin.
26:19Ça sera valable pour les gens qui partent à partir du 15 juillet.
26:21Faites des régimes assez restrictifs
26:23si vous voulez vraiment perdre 4-5 kilos.
26:25Faut enlever le pain.
26:27Essayez de manger sans matière grasse.
26:29Essayez de privilégier certains fruits.
26:31Les moins caloriques.
26:33Melons, pastèques, fraises, pamplemousse.
26:35Et le matin, petit déjeuner, j'ai un bon conseil à vous donner.
26:37Je le donnerai cette semaine ailleurs.
26:39C'est de mélanger un fromage blanc
26:41avec une purée de fruits
26:43ou une compote de fruits.
26:45Vous allez voir, ça vous rassasit jusqu'au petit déjeuner.

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