• il y a 4 mois
Le 13/14 reçoit aujourd'hui vendredi 14 juin 2024 le chanteur canado-américain Rufus Wainwright et Marie-Noëlle Maerten, cheffe de chœur à la Maîtrise de Radio France à l'occasion d'une création mondiale « Dream Requiem » qu'ils proposeront ce soir à l'auditorium de la Maison de la Radio et de la Musique.

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Transcription
00:00Bonjour Rufus Wainwright !
00:02Bonjour !
00:03Merci d'être avec nous sur France Inter. Vous allez bien ?
00:06Je vais bien. Très enthousiaste, un peu nerveux.
00:13Mais c'est bien, c'est bien qu'il pleuve dehors. C'est un bon signe pour une soirée musicale.
00:19Je précise que vous êtes New Yorkais, mais que vous avez grandi à Montréal.
00:22Vous comprenez parfaitement le français, mais vous préférez l'anglais pour vous exprimer, pour être plus précis.
00:27Oui, j'ai grandi au Québec, on regardait la télé française,
00:35on regardait ces émissions extraordinaires avec les philosophes, les écrivains,
00:40on débattait de leurs idées, et ça m'intimidait.
00:43Et ça m'intimide quand je suis dans cet environnement.
00:46Je veux avoir tous mes pouvoirs en main, donc je le dis en anglais.
00:50Donc plutôt l'anglais que le français.
00:52Je salue Michel Zotowski qui est avec vous et qui assure la traduction.
00:56Je vous présente, musicien, chanteur, crooner.
00:59On vous connaît pour vos albums folk, vos bandes originales également,
01:02comme celle du dessin animé Shrek.
01:04Votre travail avec des artistes comme John Lennon, Miley Cyrus, Jesse Norman,
01:08ou comme Vincent Delerme, l'artiste français.
01:11Vous avez travaillé avec de nombreux artistes français.
01:14Et puis votre passion aussi pour la musique classique.
01:16Vous avez composé deux opéras, 2009-2018,
01:19et vous créez donc ce soir à la Maison de la Radio et de la Musique,
01:22une première mondiale, un Requiem, une messe des morts,
01:25baptisée Dream Requiem, avec, s'il vous plaît,
01:28la soprano Anna Prohaska, le chœur de Radio France,
01:31la maîtrise de Radio France, l'orchestre philharmonique de Radio France,
01:35ainsi que l'une des plus grandes actrices américaines comme récitante,
01:39Meryl Streep sera là ce soir pour dire un poème de Byron.
01:43Ce Requiem est diffusé en direct sur France Musique et sur Arte Concert.
01:47Comment est-ce que vous vous sentez, Rufus Wainwright ?
01:50C'est votre première première mondiale, même quand on a votre carrière.
01:54C'est incroyable, je suis très enthousiaste.
02:04Je pense que Paris étant la ville pour la première,
02:12c'est vraiment une tradition historique pour énormément d'œuvres classiques,
02:17et j'espère en tout cas que la mienne ne sera en quelque sorte un reflet des autres.
02:23Ce ne sera jamais aussi grand.
02:25J'ai un peu d'humilité quand même, mais je crois que ça vaut la peine de tenter le coup.
02:29Qu'est-ce que ça vous fait d'être à Paris,
02:31qui est une ville que vous adorez, que vous connaissez très bien,
02:34avec cette joie, je suppose, de présenter cette création,
02:37et en même temps il y a cette ambiance un peu particulière en France en ce moment,
02:41depuis dimanche soir, vous qui vous intéressez beaucoup à la politique,
02:44il va sans doute y avoir des sentiments un peu mêlés de votre côté ?
02:46Non, depuis que j'ai créé ce requiem, il y a une fin,
02:58que ce soit en politique, en environnement, que ce soit au sujet des guerres,
03:03il y a un besoin, un besoin pour une certaine profondeur de la musique,
03:08pour une explication émotionnelle de ce qui se passe.
03:13Nous vivons dans notre temps, bien sûr, et j'essaie de faire de mon mieux.
03:19Vous lisez la presse française ? Vous écoutez la radio ?
03:22Je regarde beaucoup la télé.
03:27Je donne toujours des interviews et je parle à beaucoup de personnes.
03:36A vos côtés, Marie-Noël Martin, bonjour.
03:38Bonjour.
03:39Vous êtes chef de chœur à la maîtrise de Radio France,
03:41donc vous participez à cette création mondiale,
03:43Dream Requiem, ce soir à la Maison de la Radio et de la Musique.
03:46Qu'est-ce que vous ressentez à quelques heures d'une création ?
03:49Alors, un mélange de joie, d'excitation et évidemment de traque et de crainte
03:55en espérant que tout va bien se passer.
03:59L'intervention des enfants est assez précise et sur la fin de l'œuvre.
04:04Ils sont comme une note d'espoir et d'apaisement
04:07et j'espère qu'ils arriveront du premier coup à être dans cette forme-là.
04:12En tout cas, ils ont bien compris ce qu'ils ont à faire.
04:14Donc on est toujours entre l'excitation et le traque.
04:17Et inversement, Rufus, quand on voit une œuvre qu'on a imaginée,
04:21créée, prendre vie, qu'est-ce que l'on ressent ?
04:24C'est très émouvant.
04:27C'est très émouvant.
04:30On a répété le final deux fois,
04:35avec le merveilleux chœur d'enfants et la maîtrise.
04:38Et il n'y avait pas le bon équilibre musical au départ.
04:42Et puis la seconde fois, on a fait les petits ajustements nécessaires
04:46et ça a commencé à fonctionner.
04:49Et moi franchement, j'étais très heureux.
04:51Je me suis dit, ça y est, mon nom de Dieu.
04:53Eureka !
04:55Est-ce que vous pouvez nous raconter comment, enfant, vous avez rencontré,
04:59vous avez eu ce choc en écoutant le Requiem ?
05:02C'était le Requiem de Verdi.
05:04J'avais 13 ans.
05:06J'habitais à Montréal.
05:08Je savais que j'étais gay à l'époque.
05:11Je n'ai pas dit ça à beaucoup de personnes.
05:14Et c'était en 1997.
05:17C'était une année très sombre, un temps très sombre.
05:22Une époque sombre.
05:24Et j'ai écouté le Requiem de Verdi la première fois avec ma mère.
05:27Et ça a parlé à toutes mes terreurs, à toutes mes peurs.
05:33Et puis aussi, ça me parlait de rédemption et d'espoir.
05:36Tout ça, tout ce qui se bousculait dans mon jeune corps.
05:40Et j'ai ce grand honneur de composer aujourd'hui un Requiem.
05:47En fait, hier, j'étais sur une autre émission
05:51et ils ont passé un petit peu du Requiem de Verdi.
05:54Et encore une fois, j'ai pleuré.
05:57Mais j'ai un lien extrêmement fort avec ces oeuvres.
06:01On va voir si ça vous fait le même effet, le Requiem de Verdi.
06:27Le Requiem de Verdi
06:58Le Requiem de Verdi
07:20Il vous inspire des sentiments différents aujourd'hui
07:23par rapport aux sentiments que vous éprouviez
07:26quand vous aviez 13 ans ou c'est la même chose ?
07:28Non, non, c'est toujours la même chose.
07:30C'est drôle que vous ayez fait passer cette partie-là
07:34parce que moi, je me souviens qu'il y avait une section
07:38où il n'y avait que des choeurs qui chantaient.
07:40Et il y a la même chose dans mon oeuvre.
07:42Et c'est aussi exactement l'endroit où les choeurs d'enfants apparaissent pour la première fois.
07:47Donc c'était bien.
07:49Ça m'a réassuré de voir que vous avez passé ça.
07:52Vous avez composé ce Requiem, Dream Requiem,
07:56qui sera donc créé ce soir à la maison de la radio et de la musique
07:59pendant la crise du Covid, pendant les confinements.
08:02Est-ce qu'il faut y voir un écho de l'époque ?
08:06Oui, je pense que cet événement apparaît dans cette oeuvre.
08:14Mais vraiment, moi, je vis en Californie.
08:24Et lorsque la Covid est apparue, c'était horrible,
08:28mais on se sentait assez heureux parce qu'il y avait beaucoup de place,
08:34il y avait du soleil, on était par les uns sur les autres.
08:38On avait réussi à survivre.
08:40Et puis ensuite, les feux sont arrivés, les incendies de forêt.
08:44Et soudain, on avait les deux, on avait la pestilence et les incendies,
08:50et la destruction environnementale.
08:53Et voilà, c'est ce qui m'a le plus affecté à l'époque.
08:56Et voilà de quoi cela parle.
08:59C'est une ambiance de fin du monde que vous nous décrivez, Rufus Wainwright.
09:03Écoutez, je pense que simplement, je le mentionne.
09:10Et il faut y réfléchir.
09:12Et vraiment, il faut se concentrer là-dessus et tenter de l'éviter.
09:17Donc il ne faut pas abattre le messager.
09:21Marie-Noëlle Martin, vous qui êtes chef de chœur à la maîtrise de Radio France,
09:25cette période des confinements, elle a été très particulière pour vous.
09:29Vous ne pouviez pas vous retrouver, chanter ensemble,
09:33ce qui est votre vie au fond, qui est votre passion.
09:35Ce qui est la vie, c'est la vie de nos maîtrisiens et maîtrisiennes aussi.
09:38C'est pour cela que je suis très sensible et très émue de chanter ce Requiem ce soir,
09:42parce qu'il y a une pensée pour cela.
09:44Et c'est vrai qu'il y a eu beaucoup de difficultés pour nous,
09:49surtout avec nos plus jeunes élèves.
09:52Le chant, c'est la joie, c'est le regard, c'est donner quelque chose.
09:56Et on était coincés, on ne pouvait pas.
09:58On était très éloignés les uns des autres pour les rares fois où on a pu chanter.
10:01Et je pense que tout ce travail de communication et de partage,
10:05il faut le refaire maintenant avec les enfants les plus jeunes.
10:08Parce que, par exemple, quand on a fait des réunions d'élèves,
10:11ils ne connaissaient pas le visage de leurs camarades,
10:13parce que tout le monde était masqué.
10:15Et c'était quand même quelque chose de très difficile.
10:17La voix, oui, mais pas le visage.
10:21On a fait tout ce qu'on a pu, on a réussi à chanter quand même.
10:24Mais les conditions étaient vraiment difficiles.
10:26Et je suis très heureuse de pouvoir, j'en ai parlé aux élèves,
10:29d'exprimer ça dans ce qu'on chante aujourd'hui.
10:33Ça fait une référence très forte pour nous.
10:35Alors, tous les ensembles de Radio France,
10:37le Chœur, la Maîtrise, l'Orchestre Philharmonique,
10:39Rufus Wainwright pour cette création mondiale,
10:42et puis Meryl Streep, l'une des plus grandes actrices au monde,
10:47qui sera là ce soir.
10:49C'est une de vos amies.
10:50Comment est-ce qu'elle arrive dans cette aventure ?
10:52Comment est-ce qu'elle accepte ?
10:56J'ai toujours des as bien planqués dans mon manche.
10:59Dans votre manche, votre joueur de poker ?
11:04Particulièrement parce qu'on vit à Hollywood.
11:07Je connais Meryl depuis un certain temps.
11:14Nous nous sommes liés il y a plusieurs années.
11:16Et ce qui m'a frappé tout de suite, c'est à quel point elle est normale.
11:22Elle n'a aucun désir de jouer le jeu hollywoodien.
11:27Et je pense que tout le monde peut dire ici
11:29qu'à travailler avec elle sur ce projet,
11:32elle est totalement là, elle est pour le bien,
11:36elle est tellement dévouée à faire le mieux qu'elle peut.
11:43Je pensais qu'elle aimerait aussi faire quelque chose de différent.
11:47Et voilà, ça l'amuse beaucoup.
11:50Je crois que c'est le cas, et elle nous l'a dit d'ailleurs.
11:53Je suis réellement impressionnée par cet orchestre
11:57qui représente l'excellence.
12:01Les musiciens m'ont bluffée.
12:03Ils viennent répéter simplement vêtus de jeans,
12:05ils font leur gamme,
12:08ils échangent quelques mots,
12:10prennent place et nous livrent leur âme.
12:17C'est un privilège pour moi de pouvoir intégrer
12:19cette formation musicale si exigeante.
12:24Chacun fait corps pour ne faire qu'un.
12:28Ça nous emporte tous.
12:30Ça me fait pleurer à chaque fois.
12:32Chaque fois que je suis ici.
12:36Le titre du poème, c'est Darkness,
12:38Ténèbres, composé par Lord Byron,
12:41au début du 19e siècle.
12:43Pourquoi ce texte, Rufus Wainwright ?
12:48C'est une histoire intéressante.
12:50J'aime pas le dire, mais il faut que je le dise quand même.
12:53C'est Google.
12:55On m'a demandé de faire quelque chose
12:57pour l'opéra national grec.
12:59Mais Google a du bon.
13:01Attends, on n'est pas arrivé là.
13:05Ils voulaient que je fasse quelque chose
13:07sur la révolution grecque.
13:09J'avais pas le temps.
13:11J'ai fait un peu de recherche
13:13et un ami m'a dit
13:15que Byron, c'est le poète
13:17qui est le plus lié à la révolution grecque.
13:19Il est mort.
13:21Un jour, j'ai pris mon téléphone
13:23et j'ai googlé
13:25Byron, révolution grecque.
13:27Le premier poème qui est apparu,
13:29c'était Darkness, Ténèbres.
13:31J'ai commencé à lire
13:33et je me suis dit,
13:35il faut que je fasse quelque chose
13:37avec cette oeuvre.
13:39Je donnerai pas un crédit à Google
13:41sur la façon dont ça a été fait.
13:43Mais bon, c'est comme ça
13:45que j'ai découvert le poème.
13:47Je leur donnerai pas un crédit au générique.
13:49Ils ne seront pas au générique ce soir
13:51mais on les a cités.
13:53Marie-Noëlle Merten,
13:55vos jeunes chanteurs
13:57aux côtés de Meryl Streep,
13:59ce soir ?
14:01Oui, ils sont très honorés.
14:03Ils sont très excités.
14:05Ils ont la trouille ?
14:07Ils ont la pression, oui.
14:09Quand j'ai annoncé que ce serait Meryl Streep,
14:11j'ai eu des yeux gigantesques,
14:13des enfants très fiers, très honorés.
14:15Je suis très heureuse qu'ils puissent aussi
14:17la voir dans cette situation-là,
14:19avec ce qu'elle donne dans le texte.
14:21Ils vont aussi progresser.
14:23J'ai demandé à Meryl,
14:25quand on est allés voir les enfants,
14:27je lui ai demandé
14:29quel est le film
14:31pour lequel les enfants vous connaissent le mieux.
14:33Elle m'a dit,
14:35c'est Mamma Mia.
14:37C'est ce qu'ils m'ont dit.
14:39C'est ce qu'ils m'ont dit tout de suite.
14:41Et le diable s'habille en prada.
14:43Le diable s'habille en prada.
14:45Mamma Mia a quand même
14:47très gros carton.
14:49Est-ce que vous pouvez nous parler
14:51d'eux, vos jeunes chanteurs ?
14:53D'où viennent-ils ?
14:55La première chose
14:57qui me vient à l'esprit, c'est qu'ils sont merveilleux.
14:59Ils sont passionnés.
15:01On l'entend à votre voix.
15:03On voit votre sourire. Vous aimez être avec eux.
15:05C'est un grand plaisir, un grand honneur
15:07pour moi, une grande joie de travailler avec eux.
15:09On a deux sites à la maîtrise.
15:11Il y a un site qui travaille sur Paris.
15:13Il y a un site qui travaille sur Bondy.
15:15En 1993.
15:17On se retrouve pour les grands concerts.
15:19Ce sont des enfants qui travaillent beaucoup.
15:21Ils sont au collège le matin.
15:23Tous les après-midi, ils travaillent à la maîtrise.
15:25Nous, on se réunit de temps en temps
15:27avant les grands concerts
15:29pour travailler ensemble. Puis après, on se retrouve
15:31à Radio France pour chanter.
15:33Ils viennent de partout en France ?
15:35Ils peuvent venir de partout en France ?
15:37Je pense à tous les jeunes qui nous écoutent
15:39et qui ont envie de chanter et qui aimeraient vous rejoindre.
15:41Le recrutement du site de Paris
15:43est ouvert à la France entière.
15:45On a quelques élèves qui viennent
15:47du Nord ou d'Orléans.
15:49Pas beaucoup, mais on en a.
15:51C'est tout à fait possible. Il ne faut pas s'empêcher
15:53de rêver.
15:55Rufus Runwright, vous avez commencé extrêmement jeune.
15:57Vos premières compositions, vous aviez un peu plus de 10 ans.
15:59Vous auriez aimé intégrer comme ça ?
16:01Je faisais partie
16:03d'un chœur très célèbre
16:05à Montréal.
16:07Il s'appelait
16:09Le Face Treble Choir.
16:11C'était dirigé
16:13par un merveilleux
16:15riche homme
16:17nommé Ewan Edwards
16:19qui avait une excellente réputation.
16:21On tournait et tout.
16:23C'était une grande partie de mon enfance.
16:25Je viens de cette tradition.
16:27Je la recommande.
16:31Est-ce que vous allez échanger
16:33avec ces jeunes ? Est-ce que vous avez des conseils
16:35à leur donner ?
16:37Il n'y a pas assez de temps.
16:39Il n'y a pas assez de temps.
16:41Maintenant, je dirais
16:43qu'ils écoutent la radio.
16:45Juste
16:47continuez ce que vous faites.
16:49Et ne laissez pas...
16:51Je ne sais pas.
16:53Juste continuez.
16:55C'est tout ce que je peux leur dire.
16:57On a parlé
16:59musique classique, musique sacrée.
17:01Ce requiem présenté ce soir
17:03à la Maison de la Radio et de la Musique.
17:05Je voudrais qu'on évoque aussi nos quelques minutes,
17:07vos albums folk qui vous ont fait connaître
17:09ici en France.
17:112007, l'album s'appelle Release the Stars.
17:13Le morceau Going to a Town.
17:33C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
17:35C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
17:37C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
17:39C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
17:41C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
17:43C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
17:45C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
17:47C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
17:49C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
17:51C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
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17:55C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
17:57C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
17:59C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
18:01C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
18:03C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
18:05C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
18:07C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
18:09C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
18:11C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
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19:05C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
19:07C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
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19:37C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
19:39C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
19:41C'est un morceau qui s'appelle Release the Stars.
19:43C'est vraiment très déprimant.
19:45C'est vraiment très déprimant.
19:47Ce qui se passe actuellement en Amérique avec les républicains.
19:49Ce qui se passe actuellement en Amérique avec les républicains.
19:51C'est tout ce qu'on peut dire.
19:53C'est tout ce qu'on peut dire.
19:55Je pense même pas que ce soit Trump qui soit le problème.
19:57Je pense même pas que ce soit Trump qui soit le problème.
19:59Ce sont les républicains.
20:01Ce sont les républicains.
20:03Je pense même pas que ce soit Trump qui soit le problème.
20:05Ce sont les républicains.
20:07Je voudrais profiter de votre présence ici aujourd'hui Rufus Wainwright
20:09Je voudrais profiter de votre présence ici aujourd'hui Rufus Wainwright
20:11Cette femme nous a donné la cool
20:13Cette femme nous a donné la cool
20:15un modèle, une inspiration pour tant de chanteurs à travers le monde
20:17en France.
20:19en France.
20:21Dans le monde aussi, elle a été une source d'inspiration pour vous ?
20:23Dans le monde aussi, elle a été une source d'inspiration pour vous ?
20:25oui.
20:27J'aime la coolness d'elle
20:29J'aime la coolness d'elle
20:33Elle est assez glacée
20:35mais en même temps bonheurneuse
20:37mais en même temps bonneheurneuse
20:39beaucoup appris en la regardant et en l'écoutant.
20:41Merci infiniment, Rufus Wainwright.
20:44Dream, Requiem, création mondiale ce soir à l'auditorium de la Maison de la Radio
20:49et de la Musique, en direct sur France Musique et sur Arte Concert, avec le Chœur de Radio
20:55France, la maîtrise de Radio France, je remercie Marie-Noëlle Martin d'avoir été là, l'Orchestre
21:00Philharmonique de Radio France également ce soir, électrice Meryl Streep, je le rappelle
21:05comme récitante.
21:06Merci à tous les deux.
21:07Merci à Michèle Zotowski pour la traduction et je vous souhaite le meilleur pour ce soir.
21:11Merci beaucoup, merci infiniment.

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