- 12/06/2024
Avec François Nicolon, directeur Marketing de Kantar Média et Sylvie Metzelard, directrice de la rédaction de 60 millions de consommateurs
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NewsTranscription
00:00Aux heures midi Sud Radio Média, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:04Bonjour à toutes et à tous, mercredi 12 juin, bonjour Gilles.
00:09Bonjour Valérie, comment ça va ?
00:10Ça va très bien, et bonjour François Nicollon, merci d'être avec nous ce matin.
00:14Vous êtes directeur de Kantar Média, on vous a invité pour parler publicité.
00:20C'est Cannes Lyon Festival de la Création qui se déroule du 17 au 21 juin.
00:25Et c'est vrai que la publicité bouge beaucoup, les médias bougent beaucoup,
00:29donc la mesure dont vous êtes le spécialiste chez Kantar,
00:34la mesure des audiences, de l'impact des publicités,
00:37est en train également de beaucoup évoluer.
00:41On va en parler avec vous dans un instant.
00:44On arrive à savoir s'une pub plaît plus aux femmes, aux hommes ?
00:48Bonjour déjà, bonjour Gilles.
00:51Nous on va être sur la mesure de l'ensemble du flux publicitaire,
00:54pas exactement de l'efficacité, c'est-à-dire qu'on va mesurer
00:57s'il y en a plus, s'il y en a moins, où est-ce qu'elle va se répartir,
01:00comment est-ce qu'elle va se diffuser,
01:03quels sont les éléments qu'on va mettre en avant dans la publicité.
01:06Ça va être des éléments un petit peu différents,
01:08et ça, ça fait une énorme base de données qui permet de comprendre en permanence
01:12ce qui se diffuse en publicité en France.
01:14Très bien, on va en parler avec vous dans un instant, mais tout de suite...
01:18Et puis on parlera aussi de l'électricité pour nos auditeurs.
01:21Ah oui absolument, dans la deuxième partie avec Sylvie Metzlar,
01:24qui sera avec nous pour parler.
01:26Ils ont testé tous les fournisseurs, et c'est ça qui est intéressant de savoir.
01:29De 60 millions de consommateurs.
01:30Voilà exactement, est-ce qu'il faut changer ou pas de fournisseur,
01:33est-ce qu'il faut rester chez EDF ou pas ?
01:36Allez, Zapping ?
01:37Et oui !
01:41Valérie, c'est évidemment l'info de la nuit,
01:43la disparition de François Zardi à l'âge de 80 ans,
01:46celle qui avait une voix insaisissable,
01:48elle disait que sa voix était entachée de sa bile noire.
01:51Vous savez, la bile noire auquel elle était attachée, c'est la quatrième humeur.
01:55L'humeur qu'on qualifie de tristesse ou de mélancolie.
01:59Dès 23h30, BFM était en édition spéciale,
02:02et Olivier Cachin rendait hommage à une artiste internationale.
02:06Il y a un terme qui est galvaudé, qui est celui d'icône,
02:09mais François Zardi, c'était vraiment une icône,
02:11et pas seulement pour un public français,
02:13mais c'était quelqu'un qui avait une aura internationale.
02:16Des chanteurs comme Jarvis Cocker, des artistes comme Malcolm McLaren,
02:19beaucoup d'anglo-saxons et d'américains vénéraient François Zardi
02:22parce qu'elle représentait une certaine élégance,
02:24un certain chic français, une fragilité, une voix unique.
02:28Et puis, vous savez, ce qui est très étonnant,
02:30c'est qu'il y a quelques jours est paru, pour le 30e anniversaire de ce disque,
02:33un album de Malcolm McLaren qui s'appelait Paris,
02:35dans lequel, aux côtés de Catherine Deneuve et d'Amina,
02:37François Zardi chantait cette ville qu'elle adorait,
02:40où elle est née en 1944.
02:42Donc, c'est vraiment, moi, le souvenir que j'ai.
02:45Et il faut savoir qu'évidemment, à l'étranger,
02:48elle était très connue, François Zardi.
02:51Et puis, évidemment, elle a fréquenté David Bowie
02:54et un tas d'autres artistes.
02:56Iconique.
02:57Iconique.
02:58Eh bien, justement, François Zardi, qui est rare à la télé,
03:01dont elle détestait l'exercice, c'était une personne timide.
03:05Une de ses rares interviews,
03:07un des rares à l'avoir reçu en télévision en 2018,
03:10c'est Yann Barthez, dans Le Quotidien.
03:12Et justement, il employait le mot d'iconique.
03:15Et vous allez voir sa réaction à François Zardi.
03:17Je suis très ravi de vous recevoir.
03:19Je suis très impressionné de vous avoir en face de moi.
03:21Et moi aussi.
03:23Est-ce que vous êtes consciente de l'image que vous renvoyez ?
03:27L'icône française que vous êtes.
03:28Ça va vous énerver. L'idole.
03:30Oui, alors, idole, icône, je ne me reconnais pas du tout là-dedans.
03:34Evidemment, heureusement pour moi, d'ailleurs.
03:36Et pourtant, c'est vrai.
03:37Non. Mais ça, ce sont les autres.
03:39Je vous le dis.
03:40Oui, mais moi, c'est autre chose.
03:43C'est quoi ?
03:44Ça n'a rien à voir.
03:45C'est quoi, du coup ?
03:47C'est beaucoup plus simple que ça.
03:49Mais je ne saurais pas.
03:51Vous n'avez qu'à écouter mes chansons.
03:53Je les écoute.
03:54Vous êtes censé avoir fait.
03:55Je les écoute.
03:56Vous savez qui je suis.
03:58Vous allez m'engueuler ?
04:00Non, mais vous savez qui je suis.
04:02Elle a du caractère.
04:03Oui, elle ne se laissait pas faire.
04:06Oui, c'est ça.
04:08Je cherchais si je l'avais reçu sur France 3.
04:10J'avoue que je n'avais pas de message,
04:11mais je sais qu'on l'avait reçu à froufrou.
04:13Et j'avais une image, oui, d'une femme, d'une élégance incroyable.
04:17Et je me souviens qu'elle avait parlé d'astrologie.
04:21Elle était passionnée d'astrologie.
04:23Absolument.
04:24Alors, avec les élections législatives en pleine vacances scolaires d'été,
04:29pas simple de savoir si on va concilier son devoir du citoyen
04:32ou plutôt aller faire des châteaux de sable.
04:35Et donc, du coup, il y a une solution qui est ?
04:38La procuration.
04:39La procuration.
04:40Alors, évidemment, dans les mairies, les demandes explosent.
04:43Reportage du Trésor de France 2.
04:46Des élections qui coïncident avec le début des congés d'été,
04:49des délais contraints, face au risque d'abstention,
04:52il y a la procuration.
04:54À Sèvres ce matin, on en a déjà un beau paquet.
04:58On en a déjà reçu à peu près 50, rien qu'hier.
05:00Je pense qu'on aura un peu plus pour ces élections.
05:02Un peu plus qu'aux européennes.
05:04Aux abords de la mairie, ces citoyens se préparent déjà
05:07et anticipent le scrutin.
05:09On va recevoir les procurations d'une famille complète.
05:13Donc, on votera pour 4 personnes.
05:15Donc, mon mari vote pour un monsieur,
05:19je vote pour sa femme,
05:21mon fils vote pour son fils
05:23et ma fille vote pour sa fille.
05:25Donc, je ne suis pas là aucun de deux week-ends.
05:27Et en effet, il faut que je m'en occupe.
05:28Ça a l'air d'être assez rapide et pratique.
05:31C'est incroyable la famille qui vote
05:33pour une autre famille en entièreté.
05:35Mais je crois que c'est limité.
05:37On n'a le droit d'être qu'une seule personne.
05:40Et on pourra voter aux deux tours.
05:42Voilà la règle de la procuration.
05:44Vous allez faire comment, vous, si vous êtes en vacances ?
05:46Je vous pose des questions, moi ?
05:49C'est ma vie privée.
05:52Vous me direz quand même.
05:53Hier, France Télévisions présentait son dispositif
05:55pour les Jeux Olympiques,
05:57où j'ai pu me rendre également.
05:59J'en ai profité.
06:00J'ai essayé de taxer à la présidente de France Télévisions
06:02deux, trois places pour la cérémonie.
06:04Ça n'a pas marché.
06:05Mais j'ai posé la question.
06:06Et bien, vous savez quoi ?
06:07Elle n'a aucune place.
06:08Elle a dû les acheter, en fait.
06:10Ils ont acheté une quantité de places,
06:12peut-être à un prix...
06:13Je pense qu'elle a des invitations, non ?
06:15Non, elle n'a pas d'invitations.
06:16Elle a acheté des places
06:20en quantité limitée.
06:23Je pense qu'elle va inviter justement
06:25les publicitaires, les annonceurs et les partenaires.
06:28Mais elle a dû les acheter.
06:29En tout cas, c'est ce qu'elle a répondu
06:30en conférence de presse.
06:31J'avais tenté de gratter pour vous
06:33une petite place, mais non.
06:34Vous allez voir les Jeux Olympiques ?
06:36Vous allez y assister ?
06:37Oui, bien sûr.
06:38C'est quand même quelque chose
06:39qui n'arrive qu'une fois dans une vie.
06:40Enfin, deux fois en l'occurrence.
06:42On va les avoir deux fois.
06:43Est-ce qu'il y a une augmentation de la publicité ?
06:46Est-ce que les publicitaires adorent
06:47ce genre d'événements ?
06:48Alors, le sport, c'est une thématique
06:50qui est assez porteuse, en effet,
06:51pour la communication publicitaire dans son ensemble.
06:53Donc, c'est quelque chose
06:54qu'on mesure et qu'on surveille.
06:55Là, c'est un petit peu tôt, évidemment.
06:57Je vais vous le dire après,
06:58si on voit une vraie évolution.
07:00Sur les éditions précédentes des JO,
07:02on a un vrai afflux qui se passe.
07:07Mais d'une manière générale,
07:08quand il y a des événements anti-pro...
07:10Oui, les événements sportifs
07:11drainent beaucoup d'investissements
07:13liés au sponsoring, d'une part,
07:15donc les marques qui sont associées
07:16à l'événement, et d'autre part,
07:18des marques aussi qui veulent,
07:19à un moment donné, apparaître,
07:20même si elles n'ont pas
07:21de partenariat officiel.
07:22Et les prix s'envolent ?
07:23Alors, les prix sont en fonction
07:25de la demande et de l'offre,
07:27et il y a beaucoup de demandes.
07:28Donc, ça a tendance un petit peu à monter.
07:30Alors, justement,
07:31dans cette conférence de presse, Valérie,
07:34ils ont présenté un dispositif
07:35qui est incroyable.
07:36C'est la seule fois que ça arrive
07:37dans un pays.
07:38Les chaînes nationales vont diffuser
07:4024 heures sur 24 les JO.
07:43Toutes les émissions disparaissent
07:45au profit des JO.
07:47France 2 diffusera tous les sports individuels.
07:50France 3, tous les sports par équipe.
07:52Sport individuel, les scrims.
07:54Sport par équipe, le football, le basket.
07:57J'essaie, mais ça peut être
07:59les scrims en équipe.
08:00Et le skateboard ?
08:02Et le skateboard, et les autres sports.
08:04Le breakdance, ça sera sur France.tv.
08:07Vous savez, la chaîne numérique France.tv,
08:10où vous aurez également le surf,
08:12qui aura toute une technique
08:14pour être filmée grâce aux équipes de France 2,
08:17puisque le surf a lieu à Tahiti, je crois.
08:21Et après avoir fêté son dernier Roland-Garros,
08:24Nelson Monfort, qui était là hier,
08:27fera ses derniers JO à Paris,
08:29invité par Anne-Elisabeth.
08:31Il lui a raconté son plus beau souvenir
08:33des JO, c'était à Londres.
08:35C'est la victoire des nageurs français
08:37au 4x100m au JO de Londres,
08:39alors qu'ils n'étaient pas favoris.
08:41Je veux dire que c'est un souvenir merveilleux
08:44parce que cette équipe de France...
08:46J'avais un costume clair, un peu comme ce soir,
08:48il me tombe dans les bras,
08:50le costume devient tout mouillé.
08:52L'interview, qui doit faire 3 minutes,
08:54en dure presque 20.
08:55Tellement ils avaient de joie à faire partager.
08:57Et à la fin, en sortant de l'interview,
08:59Yannick me souffle à l'oreille,
09:00tu es notre cinquième relayeur.
09:02Et c'est vrai que là, je me dis,
09:03au fond, ce métier vaut la peine d'être vécu.
09:05C'est un très joli souvenir.
09:07Et oui, avec les nageurs,
09:09j'espère que nous les nageurs
09:11vont gagner aussi.
09:13Et chose que je voulais préciser également,
09:15ça sera la même chose pour les jeux paralympiques.
09:17Ils seront diffusés 24h sur 24
09:19sur les chaînes dont j'ai parlé.
09:21C'est la même chose,
09:23même traitement pour les Jeux olympiques
09:25et les Jeux paralympiques.
09:29Vous êtes au point.
09:31Je suis au point.
09:33Ne me taquinez pas comme ça, Valérie,
09:35quand je fais mon zapping.
09:37Pour finir,
09:39le plus beau cadeau,
09:41celui de Michel Berger.
09:43Une de mes chansons préférées.
09:45Quelle est votre chanson préférée ?
09:49J'aime beaucoup
09:51Message personnel.
09:53Et vous ?
09:55Message personnel, forcément.
09:57C'est une chanson qui me fait encore pleurer.
09:59Si tu crois un jour que
10:01tu m'aimes, ne crois pas
10:03que tes souvenirs me gênent.
10:05Et cours,
10:07cours jusqu'à perdre l'aine.
10:09Viens me retrouver.
10:11Oui.
10:13On pourra continuer d'écouter
10:15Françoise Hardy, évidemment.
10:17J'entendais ce matin
10:19un spécialiste expliquer que
10:21tous les garçons et les filles étaient
10:23la phase B d'un 45 tours.
10:25Et que c'était une autre chanson,
10:27pas du tout intéressante, qui était en phase A
10:29et que ça lui avait été octroyé
10:31pour lui faire plaisir.
10:33Son succès est parti dedans.
10:35J'ai entendu ça sur BFM hier.
10:37Si elle voulait
10:39que la chanson soit publiée,
10:41elle a dû rajouter le nom de quelqu'un
10:43en co-auteur qui n'a rien fait de la chanson.
10:45Allez, on se retrouve dans un instant.
10:47On va parler publicité
10:49avec François Nicollon, directeur
10:51Cantar Média. On va parler des influenceurs
10:53aussi avec vous, parce que j'ai vu que vous aviez
10:55publié une étude sur l'impact
10:57des influenceurs. Mais on va parler
10:59des mesures de publicité. A tout de suite.
11:09Sud Radio Média,
11:11l'invité du jour.
11:13C'est François Nicollon, vous êtes
11:15directeur Cantar Média.
11:17Directeur marketing de Cantar
11:19Média.
11:21On va parler avec vous publicité
11:23en particulier en ce moment où va démarrer
11:25le festival de la création
11:27à Cannes, les Cannes Lyon
11:29Festival, avec les meilleurs
11:31c'est le plus grand
11:33festival de la publicité
11:35au monde.
11:37Je voulais juste vous poser une question
11:39sur la création, la créativité.
11:41On pense
11:43à Jacques Seguela, on pense à ses pubs Citroën,
11:45on pense à
11:47une vraie créativité, la pub Perrier,
11:49etc.
11:51Les slogans aussi, là on a l'impression
11:53que ce n'est plus du tout la même
11:55chose. On n'a plus...
11:57Je ne suis pas certain qu'il y ait une perte de créativité, mais la créativité
11:59elle correspond à un moment,
12:01un reflet de la société
12:03dans lequel elle est produite.
12:05Et on n'est plus du tout dans la même société,
12:07donc on ne peut pas regretter
12:09quelque chose alors que ce n'est plus du tout le même
12:11contexte. Vous êtes capable de nous citer un slogan
12:13récent ? Oh là !
12:15Non mais il n'y en a pas, mais voilà
12:17La Perre, il n'y en a pas deux,
12:19Cachou, Cachou, La Jeunie,
12:21on a tous des slogans de notre enfance,
12:23le petit volcan, de la purée mousseline,
12:25enfin, toutes ces choses-là
12:27et il n'y a plus de slogans, il n'y a plus de publicité
12:29moderne aujourd'hui.
12:31On a l'impression qu'on est dans le marketing,
12:33dans les marques,
12:35je n'ai pas... Alors là, sans doute,
12:37vous avez une analyse intéressante, c'est que nous,
12:39on a connu une publicité qui était
12:41dans le flux du divertissement, dans le flow du divertissement.
12:43Et la publicité avait
12:45un rôle de divertissement. Aujourd'hui,
12:47la rationalisation marketing fait qu'on demande
12:49à la publicité beaucoup plus un rôle marketing,
12:51un rôle
12:53d'incitation sur les ventes,
12:55beaucoup plus fort, et d'efficacité
12:57beaucoup plus fort,
12:59ce qui fait qu'elle est peut-être plus rationalisée.
13:01Mais après,
13:03il y a encore des publicités très créatives,
13:05notamment sur les réseaux sociaux,
13:07avec les influenceurs qui mettent
13:09en scène des choses assez différentes.
13:11Donc ça, c'est également assez intéressant.
13:13Parler de Jacques Seguela, c'est quand même intéressant
13:15parce que c'est un
13:17lifetime achievement, comme on dit en anglais,
13:19c'est-à-dire une dédication
13:21de toute sa vie, et donc il va recevoir
13:23un prix spécial
13:25à Cannes, justement, cette année
13:27pour tous les efforts qu'il a faits pour la publicité.
13:29Est-ce que c'est plus créatif,
13:31je sais que ce n'est pas trop votre secteur, mais néanmoins,
13:33vous vous y intéressez, c'est plus créatif à l'étranger ?
13:35Ou c'est différent ?
13:37C'est très différent. Les tabous ne sont pas les mêmes,
13:39déjà, entre les différents pays,
13:41et notamment quand vous allez en Asie,
13:43vous avez des choses qui nous paraissent
13:45complètement incroyables. Justement,
13:47hier, on voyait une publicité
13:49où les yeux
13:51tombent littéralement
13:53d'un acteur publicitaire,
13:55ils deviennent des petits personnages
13:57au sol. Ça, c'est quelque chose
13:59qu'on ne verrait jamais
14:01dans notre culture.
14:03Moi, je voulais vous demander,
14:05quand la publicité arrive,
14:07c'est le moment où on va dans le frigo
14:09chercher son coca, qu'on va aux toilettes,
14:11qu'on change de chaîne, qu'on zappe,
14:13combien de temps on reste,
14:15et est-ce qu'on est sûr qu'une page de pub
14:17durant, par exemple,
14:19Koh Lanta,
14:21est-ce qu'on reste vraiment, et est-ce qu'elles sont regardées,
14:23les pubs ? Est-ce que ça, vous le mesurez chez Kantar ?
14:25Est-ce qu'on sait, au bout
14:27de combien de temps,
14:29on va faire autre chose le temps que la pub passe ?
14:31Ça, ça va être de la mesure
14:33de l'audience de la publicité. Nous ne sommes pas
14:35sur la mesure de l'audience, nous sommes sur la mesure
14:37du flux publicitaire.
14:39Le flux publicitaire,
14:41c'est le nombre de publicités, c'est ça ?
14:43Le nombre de publicités qui sont diffusées,
14:45et surtout les différents endroits, les différents médias
14:47sur lesquels elle est diffusée,
14:49qui permettent d'avoir une diversité
14:51des formats publicitaires.
14:53Là, vous parlez plutôt d'un
14:55écran, c'est-à-dire soit
14:57en radio, soit
14:59en télévision.
15:01Après, il y a un certain nombre d'études,
15:03mais c'est plutôt les mesureurs d'audience qui font ça,
15:05qui montrent s'il y a
15:07une certaine érosion de la cour d'audience
15:09pendant l'écran publicitaire.
15:11Encore une fois, si la publicité
15:13est suffisamment divertissante et suffisamment
15:15attractive, elle garde
15:17son audience. Si elle
15:19devient peu intéressante,
15:21trop premier degré, elle va perdre son audience.
15:23Et donc, qu'est-ce que vous
15:25mesurez chez Kantar, exactement ?
15:27Justement, ces flux,
15:29c'est en fonction des médias aussi ?
15:31C'est-à-dire qu'il y a une diversité, ce que je disais en introduction,
15:33il y a quand même une diversité des canaux aujourd'hui
15:35par lesquels on peut
15:37voir les différents programmes, donc
15:39les publicités aussi sont diverses
15:41et variées.
15:43Vous avez 70 000 marques par an, à peu près,
15:45qui sont présentes en publicité, donc c'est
15:47absolument énorme.
15:49Donc, il est nécessaire
15:51pour l'ensemble des acteurs du marché publicitaire de comprendre
15:53où sont
15:55les publicités de toutes ces marques,
15:57qu'est-ce que ça représente comme pression
15:59publicitaire, ce qu'on appelle la pression publicitaire, c'est-à-dire
16:01le poids d'investissement qu'il y a derrière
16:03chacune de ces campagnes de publicité,
16:05pour ensuite comprendre, pour une marque
16:07donnée, quelle est la part de voix,
16:09comment est-ce qu'elle peut ressortir quantitativement
16:11et qualitativement par rapport à son environnement
16:13concurrentiel. Donc, c'est vraiment toute
16:15cette mesure, on est dans l'arrière-boutique,
16:17toute cette mesure sur laquelle on est
16:19concentré chez Cantarmelia.
16:21Alors, faut-il danser à la télé ou sur le web ?
16:23Ça dépend qui vous voulez toucher, vous ne touchez pas les mêmes cibles
16:25et vous, surtout, vous n'allez pas
16:27convaincre de la même manière.
16:29Le langage web
16:31et le langage télé, ce n'est pas exactement
16:33la même chose. Donc, ce sont des messages différents,
16:35si on prend une marque...
16:37Idéalement, ce sont des messages différents, on ne le fait pas toujours,
16:39mais idéalement, ce sont des messages différents
16:41et surtout, vous pouvez aussi toucher la même personne,
16:43c'est-à-dire que vous pouvez toucher des personnes
16:45différentes pour faire de la complémentarité,
16:47mais vous pouvez aussi toucher la même personne,
16:49vous allez suivre ce qu'on appelle en cross-média
16:51pour pouvoir comprendre
16:53comment vous allez répéter auprès de la même personne
16:55le message, mais d'une manière différente.
16:57Aujourd'hui, les marques, est-ce qu'elles quittent la télévision
16:59pour aller sur le replay
17:01et le web ?
17:02Il n'y a pas de phénomène de fond,
17:04je dirais que l'ensemble des médias
17:06ont leur fonction,
17:08l'ensemble des médias apportent quelque chose,
17:10les grandes marques,
17:12elles ont besoin de tous les médias,
17:14ensuite, il y a ce qu'on appelle
17:16une file de toutes petites marques
17:18qui ont trouvé sur
17:20le digital et sur le web
17:22un moyen beaucoup plus
17:24accessible de faire de la publicité,
17:26dans un parfait anglicisme, on appelle ça
17:28une long tail,
17:30la longue file
17:32des petits annonceurs,
17:34donc ceux-là, en effet, ils sont
17:36très présents sur le digital parce que le ticket d'entrée
17:38va être plus abordable.
17:40Mais sinon, tous les médias ont leur...
17:42Ce qui a pris de l'ampleur, c'est le replay.
17:44Pardon ?
17:45Ce qui a pris de l'ampleur, c'est le replay.
17:46Alors là, il y a un vrai phénomène,
17:48un fait sur le replay, que ce soit sur le replay
17:50télé ou bien même sur le replay radio,
17:52et donc toute l'audio
17:54digitale et toute la télé digitale,
17:56parce que l'intérêt
17:58aussi des marques médias,
18:00je dirais, l'intérêt des groupes médias, c'est qu'ils ont
18:02su se diversifier pour pouvoir proposer
18:04à la fois leurs médias
18:06historiques, de la radio ou de la télévision,
18:08voire les deux dans certains groupes, et puis
18:10également le média web, c'est-à-dire qu'on peut jouer
18:12sur l'ensemble des canaux, l'ensemble
18:14des leviers pour aller toucher
18:16ces cibles.
18:18Mais ça marche la pub ?
18:20Oui, bien sûr, ça marche.
18:22Parce que parfois, on se dit que c'est insupportable,
18:24ou on essaye de passer
18:26les pubs, donc
18:28c'est vrai qu'on se demande si...
18:30Voilà, si ça a un impact. Est-ce que ça, vous le mesurez
18:32chez Quentin ou pas ?
18:34Donc ça, c'est une réaction d'audience que vous nous partagez
18:36qui est très compréhensible
18:38parce que toutes les pubs ne s'adressent pas à tout le monde.
18:40Donc il y en a qui nous irritent, il y en a qui nous énervent
18:42parce qu'elles ne s'adressent pas à nous.
18:44En revanche, si la publicité ne marchait pas,
18:46je peux vous dire que ça fait longtemps que les marketeurs auraient arrêté
18:48la publicité, parce que les ratios
18:50pour l'efficacité sont
18:52très, très suivis.
18:54Donc si on voyait que ça ne marchait pas,
18:56si on mesurait que ça ne marchait pas, ça fait longtemps qu'on l'a arrêté.
18:58Les influenceurs, c'est moins votre domaine,
19:00me disiez-vous, mais néanmoins,
19:02c'est à prendre en compte
19:04aussi, et certaines marques,
19:06est-ce qu'il y a une ou une agence qui ne fait que de l'influence
19:08aujourd'hui pour les marques ?
19:10Tout à fait, il y a des agences qui sont spécialisées dans l'influence,
19:12c'est un vrai canal média aujourd'hui,
19:14les influenceurs,
19:16ce sont des investissements qui sont
19:18assez conséquents de la part des marques
19:20et surtout ce sont des stratégies aujourd'hui
19:22qui sont très, très élaborées
19:24entre les macro-influenceurs,
19:26voire les personnalités, et puis les micro-influenceurs,
19:28les nano-influenceurs,
19:30il y a toute une capillarité qui est travaillée
19:32de ce point de vue-là, et surtout,
19:34ce qui est intéressant aujourd'hui, c'est que
19:36on boucle, je dirais,
19:38on a des campagnes publicitaires
19:40qui sont centrées sur des influenceurs,
19:42c'est ce qui apparaît aujourd'hui, de plus en plus.
19:44Pourquoi on cible l'aménagère
19:46de moins de 50 ans, le vieux de 65 ans,
19:48on s'en fiche dans la pub,
19:50ce n'est pas intéressant
19:52ce qu'il achète, alors qu'on sait que
19:54maintenant, on n'est pas
19:56une personne âgée à 60 ans,
19:58mais on sait qu'après 50 ans,
20:00on a beaucoup, logiquement,
20:02on a un petit peu plus d'argent,
20:04et on consomme plus, non, les voyages,
20:06la nourriture. Alors, fort heureusement,
20:08on n'en est plus là. Ah, c'est fini l'aménagère
20:10que vous nous annoncez à Sud Radio
20:12que l'aménagère de moins de 50 ans, c'est fini.
20:14Dans le sens où la logique
20:16des sociodémos, donc des critères sociodémographiques,
20:18c'est-à-dire l'âge,
20:20les revenus, les habitats,
20:22etc., elle est assez dépassée aujourd'hui.
20:24C'est-à-dire qu'on va aller chercher des cibles
20:26de consommation, des cibles qui ont des aspirations,
20:28des cibles qui ont des centres d'intérêt,
20:30des cibles qui ont aussi des habitudes,
20:32et ça, ça traverse
20:34l'étrange d'âge, ça traverse les milieux
20:36sociaux, ça traverse les différents
20:38habitats, et c'est plutôt ça
20:40qu'on va chercher aujourd'hui, et c'est une des mesures
20:42justement que nous nous apportons
20:44au marché publicitaire pour aller travailler
20:46sur la cible
20:48définie qualitativement et non pas
20:50la cible définie juste par son
20:52ces critères sociodémographiques.
20:54Quelle est la cible la plus intéressante ?
20:56Toutes les cibles sont intéressantes.
20:58Dans le volume, oui.
21:00Qui vous cherchez le plus
21:02maintenant ?
21:04Il n'y a pas d'archétype.
21:06En fait, l'éventail de la consommation,
21:08l'éventail de l'offre de consommation,
21:10est tellement large qu'aujourd'hui
21:12il n'y a pas...
21:14Donc quand les chaînes regardent en audience l'aménagère de moins de 50 ans, ils se trompent ?
21:16Alors, ils ne se trompent pas
21:18parce que ça reste
21:20une cible de référence,
21:22mais aujourd'hui, c'est dans les
21:24plans médias, ce qu'on appelle les plans médias,
21:26c'est-à-dire la manière dont on ouvre la publicité,
21:28c'est assez dépassé
21:30parce qu'on va aller chercher
21:32plutôt les personnes qui
21:34vont s'engager ou qui vont engager
21:36le plus avec ce type de produit, ce type de publicité
21:38et ça, ce n'est pas un critère
21:40sociodémo, ça c'est une aspiration,
21:42c'est une conviction,
21:44surtout quand une marque s'engage,
21:46quand une marque a un propos social,
21:48elle va aller chercher quelque chose qui résonne
21:50avec ce propos social et ça, c'est
21:52rarement du sociodémo, ça traverse
21:54les tranches d'âge, ça traverse les catégories
21:56socioprofessionnelles. Alors, Kantar va développer
21:58à nouveau une nouvelle méthodologie
22:00pour mesurer l'impact, c'est ça ?
22:02Voilà, donc on a complètement révisé
22:04ce qu'on appelle un algorithme, c'est-à-dire la manière dont on
22:06met les pondérations, notamment
22:08dans le digital, sur les
22:10publicités qui apparaissent sur les sites web,
22:12ce qu'on appelle donc le display, c'est les publicités qui
22:14apparaissent sur les sites web, donc ça,
22:16on est en train de complètement réviser notre
22:18manière d'appliquer
22:20les calculs d'évaluation,
22:22on va le faire tester par nos clients
22:24avant l'été,
22:26donc on est plutôt une PME,
22:28on a 800 clients à peu près sur
22:30l'ensemble du marché publicitaire,
22:32et on va leur faire tester
22:34ce nouvel algorithme, donc la nouvelle
22:36mesure du display,
22:38et après
22:40l'été, si on arrive
22:42à un consensus avec nos clients, on mettra
22:44ça, on va généraliser ça,
22:46à l'ensemble de notre base de données.
22:48Il faut tester sur le site web, le site radio,
22:50c'est pour ça qu'il faut mettre des pubs.
22:52Et dernière question, est-ce que l'IA est en train de tout changer
22:54dans la pub ? Complètement,
22:56les Cannes Lions, donc le festival de
22:58la publicité,
23:00c'est bon, il y a les mots anglais dans la publicité,
23:02on est complètement
23:04sous l'emprise
23:06des mots anglais. Et donc, un mot sur l'IA,
23:08sur l'intelligence artificielle, qu'est-ce que ça va changer ?
23:10Ça va être le sujet principal, ça va changer
23:12bien sûr dans la création publicitaire,
23:14ça va avoir un impact dans la création publicitaire,
23:16je pense pas que ça va avoir un impact sur l'idée
23:18publicitaire, parce que l'idée publicitaire,
23:20il faut qu'elle soit disruptive, il faut qu'elle aille dans la direction
23:22dans laquelle on n'a pas l'habitude d'aller.
23:24Or, aujourd'hui, l'intelligence artificielle...
23:26L'intelligence artificielle générative,
23:28aujourd'hui, elle reproduit
23:30encore, sauf
23:32à être vraiment très bien guidée par une
23:34intelligence humaine, et dans ce cas-là, on revient
23:36avec de l'humain, elle va aller reproduire
23:38des schémas existants. Mais très bien guidée,
23:40elle peut aller ailleurs, en effet. Donc, ça va
23:42être plutôt, à mon avis, sur ce qu'on appelle l'exécution
23:44de la publicité, c'est-à-dire sa mise en forme,
23:46une fois que l'idée a été trouvée, qu'elle va aider.
23:48Mais ça, c'est pas nouveau, ça fait 20 ans qu'on met
23:50des images créées par ordinateur.
23:52Sauf que là, c'est encore
23:54de plus en plus précis.
23:56C'est devenu conversationnel, donc c'est plus facile à faire.
23:57Et donc, vous faites quoi à Cannes ?
23:59Quand vous êtes là-bas, vous regardez des pubs toute la journée ?
24:01Alors, on regarde des pubs toute la journée, mais surtout,
24:03comme c'est vraiment le centre mondial de la publicité,
24:05ça nous permet d'être
24:07en relation avec nos partenaires
24:09technologiques des Etats-Unis,
24:11on a beaucoup de partenaires technologiques américains,
24:13donc ça nous permet de
24:15voir tous nos partenaires technologiques,
24:17ça nous permet aussi de trouver l'inspiration
24:19dans les différentes publicités du monde entier,
24:21mais aussi dans les différentes mesures du monde entier,
24:23et de comprendre ce qui apparaît
24:25un peu partout, c'est vraiment important
24:27de sentir un petit peu ce qui se passe partout dans le monde,
24:29c'est très important à Cannes.
24:31Merci François Nicollon d'avoir été avec nous, directeur marketing
24:33Cantar Média, et dans un instant,
24:35on va parler électricité.
24:37Comment choisir son fournisseur d'électricité ?
24:39A tout de suite.
24:45Valérie Expert, Gilles Gansmat,
24:47Sud Radio,
24:49Le Supplément Média.
24:51Le Supplément Média avec Sylvie Metzeler,
24:53bonjour, directrice de la rédaction
24:55de 60 Millions de Consommateurs, on est ravis de vous recevoir
24:57à la une du mensuel
24:59de juin, qui est en kiosque,
25:01électricité, quelle offre choisir ?
25:03Plus de 60 contrats à la loupe,
25:05c'est vrai qu'on a du mal à s'y retrouver,
25:07donc vous avez analysé, décrypté
25:09les fournisseurs, l'évolution
25:11des prix, la relation client, la manière
25:13dont on vous démarche,
25:15également les fausses promesses,
25:17c'est vrai que la concurrence est très forte.
25:19Il y a 60 contrats différents ?
25:21Il y en a même à peu près 70 aujourd'hui.
25:23Nous, on s'est vraiment intéressé
25:25à 60, ceux qui nous semblaient
25:27les plus probants, et ceux sur lesquels
25:29il y avait des choses à dire.
25:31Il y a aussi, je le signale, je ne sais pas si on aura le temps d'en parler,
25:33un dossier sur les barres à ongles, où l'hygiène
25:35et la technique ne sont pas
25:37toujours au top,
25:39médicaments,
25:41les détournements très dangereux
25:43pour perdre du poids,
25:45gagner des fesses, franchement, c'est des dossiers
25:47formidables, et puis le fichage
25:49abusif dans les banques, donc un numéro
25:51comme à chaque fois,
25:53très efficace. Alors on va parler
25:55de ces offres, et de la concurrence,
25:57quand on décide
25:59de s'attaquer à ce dossier,
26:01par où on commence ?
26:03C'est quand même une jungle,
26:05parce que rien qu'EDF, il y a le tarif
26:07bleu, il y a
26:09beaucoup de choses,
26:11et en plus de ça,
26:13tous les clients sont différents.
26:15Vous, Gilles, moi, on n'a pas
26:17du tout la même consommation,
26:19en fonction si on a des radiateurs
26:21électriques, par exemple, si on a une grosse famille,
26:23les fours,
26:25enfin tout ça.
26:27On a commencé déjà par
26:29recenser toutes les offres sur le marché,
26:31donc effectivement, aujourd'hui,
26:33il y en a à peu près 70, alors il y en a qui sont
26:35très ciblées,
26:37uniquement pour recharger
26:39votre voiture électrique.
26:41Nous, on s'est intéressé à celles qui
26:43peuvent toucher le plus grand nombre,
26:45alors des offres dites vertes,
26:47des offres mainstream.
26:49Pourquoi on a fait ce dossier ?
26:51C'est qu'en plein moment de la crise,
26:53qui n'est pas si vieille, c'était mi-2022,
26:55à l'époque, il y avait
26:57une trentaine d'offres différentes,
26:59et on a profité
27:01du bouclier fiscal,
27:03du bouclier tarifaire, heureusement.
27:05Parce que là, de nouveau,
27:07on entend Emmanuel Macron,
27:09on entend la droite et la gauche
27:11parler d'électricité,
27:13on va faire baisser l'électricité par rapport
27:15à l'Europe. On a entendu ça
27:17beaucoup durant les débats européens.
27:19Oui, on entend beaucoup de choses, c'est toujours pareil.
27:21Mais ça n'a pas baissé, parce que là, ça a augmenté de 10%.
27:23Sur le gaz, oui.
27:25Mais de toute manière, c'est pas parce que
27:27vous avez des tarifs réglementés, par exemple,
27:29il y a le fameux tarif bleu d'EDF,
27:31donc c'est celui qui concerne le plus grand monde
27:33aujourd'hui. On a à peu près
27:3534 millions de contrats
27:37d'électricité en France, et il y en a encore
27:3921 millions sur ce fameux tarif réglementé.
27:41Donc le tarif réglementé, ça ne veut pas dire
27:43qu'on n'en remonte pas les tarifs.
27:45Si, c'est deux fois par an quand même.
27:47C'est en février et en août, généralement,
27:49mais c'est dans des proportions assez correctes.
27:51Ce qui s'est passé au moment de la crise,
27:53en 2022,
27:55c'est qu'il y avait une trentaine
27:57de contrats, il y en a plus du double
27:59aujourd'hui, les gens qui
28:01étaient sur les tarifs
28:03fluctuants.
28:05Ça a été
28:07terrible. Et ceux qui avaient
28:09des contrats, a priori,
28:11très intéressants, bloqués sur un certain
28:13nombre de temps, ils ont été virés, souvent,
28:15parce que certaines boîtes ont fermé,
28:17certains ont résilié votre contrat,
28:19et il y a eu beaucoup de gens dans la galère
28:21à ce moment-là.
28:23Est-ce que ce n'est pas une sécurité, justement, sur ce que vous dites ?
28:25Est-ce que ce n'est pas une sécurité d'être un EDF
28:27qui ne coupe pas du jour au lendemain ?
28:29Ou est-ce que les autres ont tendance
28:31à vous couper du jour au lendemain,
28:33aux premiers sous que vous ne versez pas ?
28:35Non, non, non.
28:37On ne peut pas généraliser.
28:39Après, ça dépend de la taille
28:41de votre fournisseur d'énergie. Il y a les très
28:43grosses boîtes, et les plus...
28:45Oui, sur les grosses boîtes,
28:47vous avez moins ce risque-là.
28:49Aujourd'hui, quand même,
28:51il faut vraiment dire
28:53à vos auditeurs, c'est que vous pouvez
28:55résilier vos contrats à tout moment, quoi qu'on vous
28:57dise, quoi que ce soit votre contrat.
28:59Même si je suis en dette ?
29:01Là, les dettes, c'est autre chose.
29:03Je n'ai pas payé mon contrat d'électricité.
29:05Total Energy me dit
29:07de fermer votre compte.
29:09Est-ce que je peux, à ce moment-là, aller chez EDF
29:11et faire transférer ? Non.
29:13Il faut que je règle ma dette.
29:15Comment on choisit concrètement son contrat ?
29:17Quels sont les paramètres
29:19les plus importants ?
29:21On ne va pas pouvoir entrer dans le détail de tout le dossier
29:23parce qu'il faut vraiment le lire.
29:25Le conseil numéro un,
29:27c'est d'aller faire tourner
29:29le comparateur du médiateur
29:31de l'énergie. Parce que vous allez sur Internet,
29:33vous mettez comparateur, vous en avez plein.
29:35Sauf que ces comparateurs, ils sont affiliés
29:37à des fournisseurs, naturellement.
29:41Il faut faire très attention. C'est une petite parenthèse.
29:43Quand vous allez chercher quelque chose, genre papier perdu ou volé,
29:45ce qui m'est arrivé, vous tombez sur un site
29:47sponsorisé qui vous fait
29:49payer et ce n'est pas l'État.
29:51Comme c'est sponsorisé, ça arrive en tête.
29:53Vous ne faites pas trop gaffe.
29:55Avant de venir, j'ai quand même vérifié
29:57où ça en était. Pour retrouver
29:59ce site du médiateur
30:01de l'énergie, c'est vraiment
30:03en quatrième, cinquième position.
30:05Je ne dis pas de bêtises,
30:07c'est www.energieinfo.fr
30:09Sur celui-ci, vous pouvez aller
30:11vraiment les yeux fermés.
30:13J'allais dire les doigts dans le nez, n'importe quoi.
30:15Les yeux fermés.
30:17Et là, vous rentrez.
30:19Le site du médiateur.
30:21Et là, vous rentrez.
30:23Ce qui vous correspond en fait.
30:25Où vous habitez.
30:27C'est mieux de prendre
30:29votre facture, vos dernières factures
30:31avec vous pour
30:33dire comment vous...
30:35Vous savez quand même comment vous êtes chauffé, etc.
30:37Vous remplissez tranquillement.
30:39Vous faites tourner ce comparateur
30:41et vous avez différents résultats
30:43qui apparaissent.
30:45Ça s'adapte à votre situation, c'est quand même le mieux.
30:47Il faut faire très attention
30:49aux offres. Là, on a plein
30:51plein plein d'offres dans tous les sens sur les prix les moins
30:53chers.
30:55Qui ne sont pas forcément les moins chers.
30:57Les prix les moins chers, c'est pour
30:59le fournir. C'est vraiment ce qui vous
31:01fournit l'énergie. C'est le prix de l'énergie qui est moins cher.
31:03En revanche, c'est pas
31:05tout le temps le prix de l'abonnement.
31:07Par exemple, dans les offres à prix fixe,
31:09le prix fixe
31:11est garanti
31:13les trois quarts du temps sur
31:15l'énergie proprement dite. Pas sur votre abonnement,
31:17par exemple. Pas tous.
31:19Vous faites tourner le comparateur. Après, vous allez
31:21sur la fiche qui correspond au contrat.
31:23C'est obligatoire.
31:25Soit sur le site du fournisseur.
31:27Vous la demandez. Si vous n'êtes pas en ligne,
31:29vous demandez et on est obligé de vous la fournir.
31:31Et là, vous regardez toutes les petites clauses
31:33qui vont bien, notamment
31:35sur tout ça.
31:37Pour nos auditeurs, est-ce que ça vaut le coup de changer,
31:39de quitter l'État, de quitter EDF
31:41pour aller dans le privé ?
31:43Est-ce qu'il y a vraiment un intérêt
31:45ou est-ce que ça se joue à 5 ou 10 euros ?
31:47Non, il peut y avoir un vrai intérêt.
31:49Il peut y avoir
31:51un vrai intérêt, mais il faut faire attention au contrat.
31:53Par exemple,
31:55aujourd'hui, vous avez plutôt intérêt
31:57à avoir une offre
31:59prix fixe
32:01deux ans, par exemple. Mais il faut bien regarder
32:03ce que ça vous garantit.
32:05Et là, on irait chez qui ? Vous vous souvenez ?
32:07Non, je ne les ai pas tous en tête parce qu'on en a
32:09quand même une soixantaine.
32:11Nous, on est partis
32:13sur une consommation
32:15d'une famille lambda
32:17avec quand même une consommation électrique
32:19et on a fait tourner, on a vu
32:21ce que ça donnait
32:23pour les différents contrats, avec les warnings
32:25où, justement, le premier
32:27qui arrive en prix, ce n'est pas forcément
32:29le plus intéressant.
32:31J'ai pris le réflexe d'avoir l'application
32:33de l'EDF. C'est une chose
32:35importante, ça, d'un point de vue consommateur ?
32:37Oui, ça aussi, c'est très important parce que quand vous choisissez
32:39un contrat, il faut quand même
32:41que vous gardiez ce qu'il vous offre.
32:43Ces outils que vous pouvez avoir,
32:45comme vous dites.
32:47Il y en a d'autres qui le proposent aussi.
32:49Donc, il n'y a pas qu'EDF.
32:51Et grâce à ça, je sais combien
32:53de kilowatts je peux regarder et le prix du kilowatt.
32:55Et puis, sur quel poste
32:57vous dépensez, si vous dépensez plus
32:59sur vos radiateurs,
33:01votre four,
33:03tout ça.
33:05Donc, le site est bien
33:07énergie-médiateur.fr
33:09énergie-info.fr
33:11énergie-info.fr
33:13énergie-info.fr
33:15D'accord.
33:17Qu'est-ce qui vous a le plus étonné, vous, dans ce dossier ?
33:21C'était justement
33:23de voir toutes les petites choses qui pouvaient faire changer
33:25la donne, en fait.
33:27Et aussi sur l'énergie
33:29verte.
33:31On est très tenté, quand même, aujourd'hui
33:33d'aller sur des contrats d'énergie verte.
33:35Il y en a plein, on en a fait une trentaine.
33:37On en a répertorié et analysé
33:39une trentaine. Alors, ce qui est
33:41intéressant de voir, c'est ce qui est vert,
33:43en fait. Et c'est pareil, avant de souscrire,
33:45vous voyez
33:47la part, parce que vous pouvez avoir
33:49une offre verte, mais c'est que 30%
33:51d'énergie verte. Alors, l'énergie verte, ça veut dire
33:53que l'énergie fournie
33:55est à base...
33:57D'éoliennes. Donc, c'est les éoliennes,
33:59les barrages hydrauliques,
34:01les panneaux solaires.
34:03Enfin, voilà, c'est ça.
34:05Donc, c'est plus ou moins
34:07important. Et aussi, d'où elle vient ?
34:09Parce que vous pouvez...
34:11Quand vous souscrivez
34:13une offre verte, en fait,
34:15votre fournisseur s'engage
34:17à donner
34:19l'équivalent de votre consommation
34:21en vert. C'est-à-dire, ils achètent...
34:23C'est très compliqué. Bref, ils achètent
34:25des garanties d'origine.
34:27Mais votre énergie verte,
34:29elle peut venir n'importe où en Europe.
34:31L'autre dossier important, juste pour
34:33finir, c'est
34:35le scandale qu'il y a eu sur l'eau.
34:37Est-ce que l'eau du robinet...
34:39Ça, c'est une grande partie également de ce
34:41nouveau numéro de juin. Est-ce qu'on
34:43peut avoir confiance dans son eau-robinet ?
34:45Ou est-ce qu'il faut le filtrer ? Vous avez testé
34:47l'eau du robinet. Et puis, vous nous parlez
34:49évidemment du scandale
34:51des boîtes de Nestlé Waters
34:53pour le Perrier et autres.
34:55Où on en est à ce niveau-là ?
34:57Où on en est...
34:59Enfin, on le saura quand on aura encore de nouvelles
35:01études, etc. Il y a encore
35:03beaucoup de choses à faire.
35:05Il faut quand même dire
35:07que l'eau du robinet, c'est quand même l'eau
35:09la plus contrôlée possible.
35:11C'est-à-dire qu'on
35:13ne vous donne pas n'importe quoi à partir du moment où
35:15votre eau est potable. Alors, effectivement,
35:17il y a eu plein de problèmes. Il y a des choses
35:19qu'on n'arrive pas à filtrer correctement.
35:21Les stations d'épuration, notamment
35:23tout ce qui est en micro,
35:25les polluants éternels,
35:27c'est un peu compliqué tout ça.
35:29Tout n'est pas filtré pareillement.
35:31Et maintenant, les stations d'épuration
35:33s'équipent, mais c'est très cher, etc.
35:35Globalement, quand même,
35:37le côté bénéficiaire,
35:39franchement, l'eau du robinet, en France
35:41j'entends, à partir du moment...
35:43Il faut toujours voir les relevés de votre mairie,
35:45si c'est potable, pas potable, et suivre l'évolution.
35:47Mais généralement, on peut avoir
35:49confiance quand même.
35:53A découvrir ce
35:55nouveau numéro en kiosque de
35:5760 millions de consommateurs, toujours
35:59extrêmement bien fait, rigoureux.
36:01Les barres à ongles,
36:03franchement, allez-y.
36:05Ça ne donne pas forcément envie.
36:07Les médicaments avec les détournements
36:09qui sont dangereux,
36:11souvent dangereux, ça paraît évident, mais ça va mieux
36:13en le disant. Les banques aussi,
36:15avec le fichage pour les comptes oubliés
36:17et inactifs. Et puis, évidemment,
36:19ce grand, grand dossier
36:21sur les offres de l'énergie,
36:23fournisseurs, évolution des prix relations clients.
36:25Vous avez tout passé
36:27au crible. Merci à vous.
36:29Sylvie Metzelerd est venue nous voir.
36:31Juillet, ce sera quoi le numéro ?
36:33C'est très été.
36:35Les crèmes de soeur ? Non, on fait sur les moustiques.
36:37Avec l'adhésion des moustiques.
36:39Il y a rien qui marche.
36:41Sur les moustiques ?
36:43Oui. Vraiment ? Il y a les produits
36:45qui marchent ? Oui, vraiment.
36:47On s'étouffe quand on les met.
36:49A vous, ça ne vous fait pas l'insulte ?
36:51On vous réinvitera.
36:53Merci à vous.
36:55On se retrouve dans un instant pour commenter l'actualité.
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