- 11/07/2025
Les Vraies Voix avec Maître Mathieu Davy - avocat en droit de la presse et de la propriété intellectuelle / Matthieu Hocque - Secrétaire général du think-tank Le Millénaire / Yann Manzi, Cofondateur et délégué général de l'association Utopia 56 / Bruno Tertrais, Directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique (FRS) / Sébastien Boussois, Chercheur spécialiste du Moyen-Orient et directeur de l’Institut Géopolitique Européen
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-07-11##
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NewsTranscription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-20h, Frédéric Brindel, Judith Bélaire.
00:00:05Et bienvenue à toutes et tous, chers auditrices, chers auditeurs.
00:00:09Et puis bonjour Frédéric Brindel.
00:00:11Bonjour Judith Bélaire, bonjour à tous.
00:00:13J'aimais bien les petites liaisons là.
00:00:15Cette émission va donner le ton du long week-end du 14 juillet.
00:00:19Restez bien avec nous.
00:00:20J'ai pas de liaison.
00:00:21Bien avec.
00:00:22C'est ça qui marche.
00:00:24Allez, Les Vraies Voix de l'été, votre rendez-vous en direct de Sud Radio.
00:00:26C'est chaque jour de 17h à 19h, deux heures d'échange pour analyser l'actualité avec les politiques, les experts, les citoyens engagés.
00:00:33Toutes les voix évidemment qui comptent.
00:00:35Vous aussi d'ailleurs, vous exprimez librement du dialogue franc et ouvert.
00:00:38C'est ça l'esprit parlant vrai de Sud Radio.
00:00:41Le sommaire de ces Vraies Voix donc du 11 juillet 2025.
00:00:45Alors le grand débat à 17h30, rare en conférence de presse.
00:00:48Le chef d'état-major Thierry Burcard nous a alerté ce matin.
00:00:51Le nombre de conflits dans le monde est passé de 30 à 120.
00:00:54En 30 ans, nous vivons donc un changement de référentiel stratégique sans retour en arrière.
00:00:59Au-delà des menaces militaires, il pointe aussi celles qui ciblent la cohésion nationale, désinformation, cyberattaques, fractures sociales.
00:01:05Sans oublier son affirmation, la Russie est une puissance de nuisance.
00:01:09Des défis invisibles qui demandent une vigilance accrue pour préserver l'unité et la stabilité du pays.
00:01:14Le budget de la défense relève du sacré pour nos dirigeants.
00:01:17Le danger l'exige visiblement.
00:01:20Mais au fait, concernant ce danger extérieur, quelle importance donnez-vous à la Russie ?
00:01:24Vous, les auditeurs de Sud Radio, c'est la question sur le compte X qu'on vous pose.
00:01:28La Russie est-elle pour vous une menace immédiate ?
00:01:32Nous en débattons à 17h30.
00:01:33Et puis, votre coup de projecteur à 18h40.
00:01:37La France et le Royaume-Uni ont mis en place un accord inédit pour lutter contre les traversées illégales de la Manche.
00:01:42Un migrant renvoyé du Royaume-Uni vers la France sera compensé par l'accueil d'un migrant depuis la France.
00:01:48Ce dernier doit justifier de liens familiaux ou personnels au Royaume-Uni et s'enregistrer via une plateforme en ligne.
00:01:53Signé lors de la visite d'Emmanuel Macron à Londres, ce dispositif reste soumis à l'approbation de la Commission européenne.
00:01:58Kerstarmer a salué cet accord comme une avancée majeure dans la lutte contre les passagers clandestins.
00:02:04On me donne un demandeur d'asile, le deal peut déranger quand même.
00:02:07Qu'en pensez-vous ? L'accord trouvé par la France et le Royaume-Uni est-il totalement équitable ?
00:02:12Les élus du nord de la France dénoncent une certaine incohérence.
00:02:16Quel est votre point de vue ? La question que nous vous posons, l'accord franco-britannique sur l'échange des migrants vous choque-t-il ?
00:02:22Vous répondez sur le compte X de Sud Radio, toujours.
00:02:24Et vous nous appelez au 0826 300 300 où la charmante Aude vous attend.
00:02:29Allez, c'est parti pour Les Vraies Voix.
00:02:31Les Vraies Voix Sud Radio.
00:02:33Et nous sommes aujourd'hui avec Maître Mathieu Davy.
00:02:36Maître Mathieu Davy, vous êtes avocat en droit de la presse et de propriété intellectuelle.
00:02:39Bonsoir.
00:02:40Bonsoir à tous.
00:02:41Ne serait-il pas sur sa première dans Les Vraies Voix, Monsieur Mathieu Davy ?
00:02:46Je le crains et je demande beaucoup de bienveillance.
00:02:48Faites attention parce qu'en face il y a un habitué qui s'appelle Mathieu Hock,
00:02:51qui est secrétaire générale du Sim Tank le millénaire.
00:02:54Vous êtes deux Mathieu, un ancien et un jeune.
00:02:57Mais visiblement, c'est le plus jeune qui est le plus ancien et vice-versa.
00:03:00Alors c'est quoi ? Mathieu D, Mathieu H pour s'y retrouver ?
00:03:02C'est comment ? On se pose la question.
00:03:04Bonjour à tous.
00:03:05Bonjour.
00:03:05Et puis 0826 300 300, vous voulez passer un coup de gueule, un coup de cœur ?
00:03:08Vous savez, Sud Radio, c'est votre radio.
00:03:10On parle vrai avec vous.
00:03:11On accueille notre auditeur du jour qui reste avec nous toute l'émission.
00:03:13C'est Emmanuel qui nous appelle.
00:03:15Attention de Yokohama.
00:03:17C'est pas possible.
00:03:18Bonjour Emmanuel.
00:03:19Bonjour Judith.
00:03:21Bonjour Frédéric.
00:03:22Vous êtes au Japon.
00:03:24Je suis en vacances.
00:03:25Je suis à Surenne.
00:03:26C'est pas pareil.
00:03:30Alors évidemment, depuis deux jours, il fait un peu plus frais.
00:03:34Il fait une chaleur sinon de plomb.
00:03:36Mais bon, c'est délectable d'être au Japon.
00:03:39Vous savez pourquoi ?
00:03:40La sécurité.
00:03:41C'était ça, c'était votre sujet du jour.
00:03:43Vous voulez nous parler justement de la différence de sécurité entre la France et le Japon.
00:03:47Juste un mot, c'est combien de temps, Suren-Yokohama ?
00:03:50En avion ?
00:03:52Oui, en temps.
00:03:53Vous avez mis combien de temps ?
00:03:5514 heures.
00:03:5614 heures.
00:03:57Et la plus longue distance, c'est bien sûr de Suren jusqu'à l'aéroport, évidemment.
00:04:04Donc Emmanuel, votre sujet, on y revient.
00:04:06Là, c'est la différence de sécurité sécuritaire carrément entre la France et le Japon.
00:04:10Parce qu'il y a vraiment des grosses différences.
00:04:11Alors, si vous voulez, ça se constate d'une manière très simple.
00:04:15Premièrement, vous voyez, quelle que soit l'heure du jour, même de la nuit, des jeunes filles, des dames âgées qui vont se faire le soir parce qu'il fait tard et prennent le frais.
00:04:25Personne ne risque rien.
00:04:26Personne ne va être agressé.
00:04:28C'est nickel.
00:04:30Vraiment, il y a des magasins qui sont ouverts toute la nuit, partout.
00:04:34Des convenience stores.
00:04:35Vous pouvez acheter tout ce dont vous avez besoin.
00:04:37Si vous avez soif, faim, n'importe quoi.
00:04:39Et il y a des étudiants, en général, qui sont les caissiers, qui accueillent les clients là-dedans.
00:04:47Et ils ne risquent rien.
00:04:48Non plus, personne ne va les agresser.
00:04:50De toute façon, il faut dire que la justice japonaise ne connaît pas les non-coupables.
00:04:58C'est ça, elle ne rigole pas trop, la justice japonaise.
00:05:00Le Japon, d'ailleurs, s'est souvent qualifié...
00:05:03Pardonnez-moi, pardonnez-moi, Emmanuel.
00:05:05Le Japon est souvent qualifié de pays le plus sûr au monde.
00:05:09Oui, mais en fait, c'est grâce à leur justice.
00:05:11Parce que vous avez 98% des inculpés qui sont condamnés.
00:05:17Déjà, ça refroidit.
00:05:18Dans les prisons, vous n'avez pas le droit au téléphone portable.
00:05:21Les cellules sont spartiates, etc.
00:05:24Il y a tout ça.
00:05:25Et en plus, il y a le fait qu'il n'y a aucune organisation non-gouvernementale
00:05:31qui va aller récupérer des migrants en mer.
00:05:33Il faut dire que les mers environnantes ne sont pas très agréables,
00:05:37pas très pratiques pour les migrations.
00:05:38Vous savez quand même que le Japon a un problème parce qu'à force de refuser l'immigration,
00:05:42il n'y a plus de renouvellement des générations et il y a une vieillesse de la population aussi.
00:05:47Ça, c'est ce qu'on dit.
00:05:49Mais moi qui suis très souvent au Japon pour des raisons familiales, je dirais,
00:05:53le mouvement est en train de s'inverter.
00:05:55Il y a un effort qui est fait considérable pour justement inciter les Japonaises et les Japonais à faire des enfants.
00:06:04J'ai été étonné de voir qu'il y a de plus en plus d'hommes qui s'occupent des petits garçons, des petites filles, etc.
00:06:10Donc au contraire, c'est très à la mode maintenant les papas qui s'occupent des enfants.
00:06:14Je pense que ça va remonter.
00:06:16Ils font venir quand même un tout petit peu de migrants.
00:06:18Mais leurs migrants qui sont là dans des conditions statutaires très précises.
00:06:23ils viennent d'Indonésie, ils viennent du Népal, ils viennent de pays comme ça.
00:06:27Merci Emmanuel.
00:06:29On va faire réagir nos vrais voix.
00:06:30Ok Emmanuel, oui.
00:06:31Et notamment, vous parliez de justice japonaise, ça tombe bien.
00:06:33On a un avocat et en plus qui est allé au Japon, Mathieu Davy.
00:06:37Bien sûr.
00:06:38C'est tout le paradoxe du Japon.
00:06:39Vous pouvez sortir à Tokyo jusqu'à 6h du matin dans des établissements incroyables.
00:06:43Vous avez la fête partout.
00:06:44Moi je l'ai fait, il y a des karaokés en lives.
00:06:47C'est à peu près fabuleux.
00:06:48Comme dans le Sting Train Station.
00:06:49Alors que Paris s'éteint à 23h.
00:06:50Et qu'effectivement, à 6h du matin, vous avez des jeunes femmes en jupe, entre copines, des bandes.
00:06:55Et je n'ai pas vu le moment d'incident pendant à peu près une semaine de nuit.
00:06:58Parce que j'ai pas mal vécu la nuit là-bas.
00:06:59Voilà, j'ai noté que vous faisiez la fête.
00:07:01Naturellement.
00:07:02Et c'était assez exceptionnel.
00:07:04De l'autre, je ne sais pas si j'envis vraiment le système carcéral japonais.
00:07:08C'est un peu le paradoxe où les pays, vous avez les pays où la population est un peu malheureuse,
00:07:14mais les touristes très heureux.
00:07:15C'est un peu le cas du Japon.
00:07:17Versus la France, où les touristes sont un peu malheureux, mais la population se sent quand même pas trop mal.
00:07:21Ils ne sont pas très heureux, les Français.
00:07:23À vanter le principe d'un système judiciaire qui frise un petit peu le totalitarisme.
00:07:28C'est vrai qu'au Japon, vous ne parlez pas à un policier en fait.
00:07:30Vous ne lui dressez pas la parole.
00:07:31Parce qu'évidemment, ça ne se fait pas.
00:07:33Donc d'un côté, c'est très rassurant pour les Français et les touristes que nous sommes,
00:07:36parce qu'on passe des vacances exceptionnelles.
00:07:38Maintenant, à la longue, vivre au Japon avec effectivement un système qui me paraît moins un peu dur,
00:07:42je ne sais pas si c'est non plus ce que nous les Français, on aimerait vivre au quotidien.
00:07:46Mathieu, qu'ils sont heureux les Français ?
00:07:47Pour le coup, quand on regarde l'ensemble des enquêtes d'opinion, ils ne sont plutôt pas heureux.
00:07:52Ils sentent qu'il y a un déclassement de leur pouvoir d'achat.
00:07:54Ils sentent que le pays va dans le déclin.
00:07:55Je crois que c'était un sondage IFOP pour le JDD de septembre dernier
00:07:59qui disait justement que 72% des Français considéraient que leur pays était en déclin.
00:08:04Et ce déclin-là, surtout, il est imputable pour beaucoup aux questions de sécurité.
00:08:07Parce qu'en fait, la question de sécurité, de délinquance du quotidien,
00:08:10d'augmentation de la criminalité, d'augmentation de l'ultra-violence dans la société,
00:08:14crée, on va dire, un climat de déclin et l'idée que le pays était mieux avant.
00:08:20Et le problème aujourd'hui, c'est que quand on regarde, et nous on a les travailleurs,
00:08:22moi je ne suis jamais allé au Japon, mais une partie de notre équipe qui travaille sur les modèles de sécurité à l'étranger,
00:08:27notamment aux Etats-Unis, mais également dans les pays est-asiatiques,
00:08:31on s'aperçoit quand même que ce que les Français ont apprécié en France, à Paris,
00:08:35c'était notamment les Jeux Olympiques, présence policière importante,
00:08:38gros dispositif de sécurité.
00:08:40Et bien en fait, la réalité, c'est que le Paris Olympique, c'est le Japon de la vie de tous les jours.
00:08:45Et je pense que les Français veulent justement une société davantage sécurisée,
00:08:50parce qu'aujourd'hui, malheureusement, le narcotrafic, l'insécurité, l'islamisme, etc.,
00:08:55pourrissent trop souvent la vie et le quotidien d'un certain nombre de Français.
00:08:59Et je pense que c'est pour ça que quand les Français partent à l'étranger,
00:09:01notamment dans des pays comme les pays est-asiatiques,
00:09:04mais même dans des pays du Sud,
00:09:06quand vous avez des Français qui partent dans des pays comme en Égypte ou au Maroc,
00:09:10ils se disent même parfois, on se sent plus en sécurité au Maroc qu'à Paris.
00:09:14Et je pense que ça interroge, et c'est pour cela que pour moi,
00:09:17c'est la plus grande priorité aujourd'hui pour les politiques à l'avenir.
00:09:20Chacun a passé son méchage, hein, Judith ?
00:09:22Son méchage, oui, c'est sûr.
00:09:24Allez, faites-vous entendre, on parle vrai sur Sud Radio, parlons vrai ensemble, vous le savez.
00:09:28À venir, c'est les trois mots de l'actu de Albin Texera, tout de suite.
00:09:31Un méchage.
00:09:32Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Frédéric Brindel, Judith Bélair.
00:09:37Au taquet avec Maxime, on les vraies voix de Sud Radio, il est 17h16.
00:09:41On rappelle qui est Maxime, c'est notre réalisateur.
00:09:42Donc c'est notre réalisateur, et quand on n'est pas concentré, il nous rappelle que c'est notre présentaire.
00:09:46Je suis là pour ça, je suis le maître des horloges.
00:09:48Tout de suite, ça c'est clair.
00:09:49Et son nom, c'est Sénat.
00:09:50Pourtant, vous n'appelez pas Emmanuel Macron, non ?
00:09:53Non, non, mais je suis le maître des horloges des vraies voix, ça n'a rien à rien.
00:09:55Voilà.
00:09:57Allez, c'est parti pour les trois mots dans l'actu d'Albin Texera.
00:10:03Bonsoir, cher Albin.
00:10:04Bonsoir à tous.
00:10:05Alors, vos trois mots dans l'actu ce soir sont Jubilar, Noya Desrouge.
00:10:09L'ex-compagne de Cédric Jubilar affirme qu'il lui a avoué le meurtre de Delphine Jubilar, mimant la scène.
00:10:15Un possible rebondissement, quatre ans après l'effet.
00:10:18Dans l'actu également, Santé publique France alerte.
00:10:21Plus de 100 personnes sont mortes noyées depuis le 1er juin.
00:10:24Un chiffre en forte augmentation par rapport à 2024 en raison des fortes chaleurs.
00:10:29Et enfin, attention, si vous prenez la route,
00:10:31Bison Futé prévoit un week-end très chargé pour les départs en vacances.
00:10:35L'affaire Jubilar revient au premier plan avec de nouvelles déclarations troublantes à l'approche du procès.
00:10:46Cédric Jubilar, principal suspect dans la disparition de sa femme Delphine en 2020,
00:10:51sera jugé à partir du 22 septembre.
00:10:53Depuis sa mise en détention, plusieurs personnes affirment qu'il leur aurait avoué le meurtre
00:10:59sans que cela ne permette de retrouver le corps.
00:11:01Dernière en date, une ex-compagne, elle raconte hier au 20h de France 2
00:11:05que Cédric Jubilar lui aurait confié au parloir avoir étranglé Delphine sur le canapé,
00:11:11mimant même la scène.
00:11:12Il m'a avoué avoir tué sa femme.
00:11:16Il m'a dit l'avoir étranglé chez eux, sur le canapé.
00:11:21Selon elle, il aurait même repéré l'endroit où déposer le corps.
00:11:24Il avait repéré cet endroit-là un mois avant en passant devant cet endroit pour aller sur un chantier.
00:11:35Il avait brûlé la doudoune blanche de Delphine ainsi que ses chaussures à lui
00:11:39qui s'étaient servies pour cette nuit-là.
00:11:44Un témoignage du journal télévisé fort.
00:11:46Mais d'autres témoignages comme ceux d'un ancien co-détenu ou d'une précédente petite amie
00:11:50évoquent aussi des aveux, on évoque une boîte dans la terre, un lieu en pente
00:11:56ou encore une ferme brûlée.
00:11:58Mais tous ces récits manquent de preuves concrètes.
00:12:00La défense parle d'un homme qui se plaît à brouiller les pistes et à entretenir la confusion.
00:12:05La justice devra donc trancher.
00:12:07Aveux sincères ou mises en scène.
00:12:09Un procès très attendu donc à la rentrée, 4 ans après la disparition de Delphine Jubilar.
00:12:13Oui, l'impression d'un feuilleton depuis 4 ans.
00:12:16Alors Mathieu, David, je rappelle, vous êtes avocat en droit de la presse et de la propriété intellectuelle.
00:12:23Ce traitement médiatique qu'en font certains, certaines chaînes de télévision, certaines radios,
00:12:29ça broie un petit peu les travaux, les avancées, les enquêtes ou pas ?
00:12:35On est mal à l'aise ou pas finalement ?
00:12:37Il ne faut pas mélanger le commentaire d'une affaire qui est d'ordre public, si je puis dire,
00:12:40et qui est naturellement traitée par les médias, d'une instruction criminelle en cours.
00:12:45Là, il faut être vraiment très précautionneux avec ce type de documents audio qu'on reçoit.
00:12:51Il faut les laisser à la justice, il faut confronter les personnes.
00:12:55Par expérience, on a déjà vu des espèces de faux aveux dans des dossiers qui étaient des manipulations grotesques,
00:13:00qui étaient aussi parfois des chantages ou autres.
00:13:04Donc très clairement, il ne faut pas qu'on se prononce sur ce genre de choses.
00:13:07D'abord, on n'a pas le droit de le faire.
00:13:08Je rappelle qu'il y a une enquête, une instruction en cours qui est couverte par le secret
00:13:12et qui est à la main de la justice pénale.
00:13:14Il faut laisser travailler les juges sereinement, confronter ses propos.
00:13:20Les avocats se sont exprimés, donc je ne parlerai pas à leur place,
00:13:23parce que par confraternité, c'est aux avocats des partis de s'exprimer.
00:13:27Mais surtout par rapport aux observateurs médiatiques,
00:13:31il faut qu'on soit très prudent et qu'on ne prenne absolument pas pour argent comptant
00:13:35ce qui vient d'être dit, parce qu'on peut nous-mêmes être manipulés par ces déclarations.
00:13:40Alors, on entend ce que dit Mathieu Davy, Mathieu Hock,
00:13:43mais pour le coup, si on ne traite pas ce genre d'infos quand elles arrivent dans les médias,
00:13:47j'ai envie de dire qu'on passe à côté de quelque chose aussi
00:13:49et que c'est important de donner l'information telle qu'on la reçoit,
00:13:52sans forcément d'ailleurs l'orienter.
00:13:54Oui, bien sûr. En fait, il y a deux sujets dans ce type d'affaires.
00:13:57C'est un, est-ce qu'on parle de faits divers ou est-ce qu'on parle de faits de société ?
00:14:00On a vu des médias mettre sur des thématiques,
00:14:03notamment des thématiques de sécurité,
00:14:05en dénonçant la question de RICS autour de bandes rivales,
00:14:09le narcotrafic, l'augmentation des homicides, etc.
00:14:12Ce qui me paraît être des faits de société,
00:14:14dans la mesure où ce sont des faits qui sont récurrents,
00:14:17qui sont d'ailleurs similaires dans certains autres pays également.
00:14:22On le voit dans les pays anglo-saxons,
00:14:23on le voit dans les autres pays européens, etc.
00:14:25Donc, c'est ça qui illustre, on va dire,
00:14:27la nécessité pour des médias, je pense,
00:14:29de mettre le doigt sur des problématiques de société.
00:14:31Ensuite, après, il y a les sujets, les faits divers.
00:14:33Là, en l'occurrence, pour moi, il s'agit plutôt d'un fait divers
00:14:35et j'ai toujours un peu de mal et je me mets à la place plutôt d'un Français.
00:14:39On a envie d'avoir l'information parce que ce sont des faits
00:14:42qui passionnent, d'une certaine façon, le public, le DIMAT, notamment.
00:14:46Mais d'un autre côté, il faut laisser le temps aux policiers,
00:14:49aux enquêteurs et à la justice de faire son travail.
00:14:52Est-ce que ça passionne et est-ce que ça concerne ?
00:14:54C'est ça, peut-être là.
00:14:55Bien sûr, malheureusement.
00:14:56Et puis, on voit, par exemple, l'affaire Xavier Dupont de Ligonnès, etc.
00:14:59On a un certain nombre d'affaires qui sont non résolues actuellement
00:15:01et qui, malgré tout, font quand même beaucoup d'audience.
00:15:03Donc, pour un média, je pense que c'est assez compliqué
00:15:05de ne pas non plus parler de ça, ce qui quand même intéresse les gens.
00:15:10Allez, Albin, votre deuxième mot dans l'actu, c'est noyade.
00:15:12Les chiffres dévoilés aujourd'hui par Santé publique France
00:15:15sont préoccupants après cette récente vague de chaleur.
00:15:19Oui, depuis le 1er juin, 429 cas ont été recensés,
00:15:23dont 109 mortels, une hausse de 95% en un an.
00:15:27Les enfants sont le plus touchés, plus 150% de noyades chez les moins de 12 ans.
00:15:32Chez les 13-17 ans, une noyade sur deux a été fatale.
00:15:35La majorité des drames se sont produits dans des rivières ou lacs souvent non surveillés.
00:15:40L'occasion pour Emmerich Jung, épidémiologiste à Santé publique France,
00:15:44de rappeler les gestes à adopter chez nos confrères de BFM TV.
00:15:47Il faut appliquer des conseils de prévention, somme toute, assez simples.
00:15:51Chez les tout-petits, il n'y a rien qui va remplacer une surveillance rapprochée de l'enfant par un adulte.
00:15:58Pour les adolescents et les adultes, il y a deux choses qui doivent rentrer en compte.
00:16:03Il faut d'abord bien évaluer son état de forme.
00:16:06Et l'autre chose très importante à prendre en compte,
00:16:10c'est aussi les conditions environnementales de la baignade.
00:16:13Vous l'aurez compris, ces accidents sont généralement évitables.
00:16:16La prévention est essentielle à tout âge.
00:16:18Les autorités le rappellent, apprendre à nager, c'est une priorité de santé publique.
00:16:23Pour info, une personne sur six en France ne sait pas nager.
00:16:27Un chiffre inquiétant aussi, si je peux me permettre.
00:16:29Exactement.
00:16:29Allez, votre trois mots dans l'actu.
00:16:31Le troisième mot, c'est rouge, parce que c'est la couleur qui domine ce week-end sur les routes françaises.
00:16:36Et c'est dans le studio de Studradio.
00:16:37Il fait très chaud aussi.
00:16:41Et oui, c'est le retour du bison.
00:16:44C'est qui ? Qui c'est le chantant ?
00:16:46Je ne sais absolument pas.
00:16:47Comment ça ?
00:16:48Mais enfin, c'est un petit groupe rock'n'roll.
00:16:51C'est en tout cas une petite musique.
00:16:54Je vais piéger le monsieur ?
00:16:55Bien sûr.
00:16:56Parce qu'en fait, c'est notre jeu avec Judith.
00:16:58Il y a le blind test tout à l'heure.
00:17:00Je ne suis pas très fort en blind test.
00:17:01Il faut continuer.
00:17:02Il faut travailler avant de passer un saut quand même.
00:17:05Elle est terrible.
00:17:06C'est un petit saut rock'n'roll.
00:17:07On peut dire qu'il nous vient du Buffalo Green.
00:17:08C'est parce qu'il fait chaud là.
00:17:09Il fait trop chaud aujourd'hui.
00:17:11Allez-y.
00:17:11En tout cas, c'est le retour du bison le plus connu de France.
00:17:14Le bison futé.
00:17:15Et cette fois, il n'a pas une très bonne nouvelle pour les vacanciers.
00:17:19Ce week-end s'annonce très chargé sur les routes.
00:17:22Le rouge s'impose dès ce soir dans le sens des départs et encore dimanche.
00:17:26Mais le pire, c'est demain, classé noir en Auvergne-Rhône-Alpes.
00:17:30Concrètement, si vous prenez la route, attendez-vous à de gros ralentissements sur l'A7, l'A6 et l'A43 ou encore vers le tunnel du Mont-Blanc.
00:17:38Côté Atlantique, les autoroutes A10, A11 et la RN165 sont également très fréquentées.
00:17:44En Ile-de-France, la circulation est déjà dense à l'heure actuelle, surtout aux barrières de péage.
00:17:50Bison Futé conseille aussi d'éviter les trajets demain, sauf en cas de départ à l'aube.
00:17:54Et attention aussi au retour, le Sud-Est est classé orange ce samedi et lundi.
00:18:00Vous l'aurez compris, la prudence est donc de mise pour tous ceux qui prennent la route en famille durant ce week-end du 14 juillet.
00:18:05Et Mathieu David qui part en week-end en Bretagne ?
00:18:08Mais pas en voiture ?
00:18:09Ah non, le train, le train bien sûr.
00:18:11C'est le moment que vous ne prenez pas l'avion parce qu'on ne sait jamais avec les contrôleurs aériens.
00:18:15Non, je rentre chez moi en Bretagne, me rafraîchir et j'attends mes réfugiés climatiques parisiens passer le week-end avec moi.
00:18:21Oui, parce que la Bretagne, j'ai remarqué qu'au bord de la Manche, c'est toujours 23 degrés.
00:18:24Quand il fait 45 degrés dans le reste du pays quand même.
00:18:27C'est vraiment les irréductibles gaulois qui sont par là.
00:18:29Alors la Manche est plutôt la Normandie.
00:18:30Oui, excusez-moi.
00:18:33Je n'ai pas voulu reprendre Judith, par solidarité.
00:18:37Pardon, je suis fatiguée aujourd'hui, décidément.
00:18:39Non, je visualisais la Normandie, me disant que c'est très vrai.
00:18:41Vous avez raison, on a un climatisateur géant.
00:18:44Mais vous c'est le Morbihan en plus.
00:18:46Mathieu, vous partez ou pas ?
00:18:47J'ai la chance de partir avec mes parents en Corse.
00:18:50Oh, c'est mignon.
00:18:51C'est la première fois en Corse.
00:18:53D'accord.
00:18:53Mais vous revenez quand ?
00:18:54Sur les lits de beauté.
00:18:55Et je reviens autour du 15 août.
00:18:56Il dit ça parce qu'il voudrait que vous reveniez dans une émission.
00:18:58Il faut être bon déjà sur cette émission pour être invité.
00:19:00Vous savez, vous venez chaque année.
00:19:02Enfin, vous n'allez pas négocier.
00:19:03Un petit mot quand même.
00:19:04Paul Villel me souffle la réponse.
00:19:07Ah, je vous ai laissé le temps.
00:19:08C'est Bruno Romari qui a fait cette magnifique musée Croquet-le-Rolle.
00:19:13Mais quand même, il faut quand même avoir une pensée pour tous les Français qui ne partent pas en vacances.
00:19:17Ce sont près de 30%.
00:19:18Pendant 10 ans dans ma vie, je n'ai pas pu partir en vacances avec mes parents.
00:19:21Et je pense aux gens qui voient tout ça, bison futé, etc.
00:19:24Et qui, eux, ne peuvent pas partir très très loin de chez eux.
00:19:27On pense à eux, effectivement.
00:19:29Et juste, on a parlé de Paul Villel qui nous aide tous les jours à préparer l'émission.
00:19:32Et on en profite pour saluer.
00:19:34Un gros big up, comme on dirait.
00:19:35C'est ses débuts dans le métier et ça se passe bien.
00:19:37Jusqu'à ce qu'on verra.
00:19:38Jeune journaliste d'excellence, on adore.
00:19:40Allez, le chef d'état-major, ça c'est dans un instant, notre grand débat.
00:19:44Le chef d'état-major Thierry Burkhar a alerté sur la multiplication des conflits,
00:19:48passant de 30 à 120 en 30 ans, marquant un changement stratégique, son retour en arrière.
00:19:52Selon lui, la Russie agit comme une puissance de nuisance majeure,
00:19:55déstabilisant la scène internationale.
00:19:57Il a également pointé les menaces internes comme la désinformation et les cyberattaques.
00:20:00Puis il a parlé de la Russie aussi.
00:20:02Le danger est partout, c'est bien connu.
00:20:04Mais en ce moment, il est oppressant.
00:20:06Et l'état français alerte sur la Russie.
00:20:09Agresseur de l'Ukraine, rappelons-le.
00:20:11Aussi, nous vous posons la question sur le compte X de Sud Radio.
00:20:14La Russie est-elle pour vous une menace immédiate ?
00:20:17Allez-y, je donne le résultat de la consultation dans un instant, Judith.
00:20:20Oui, et puis vous pouvez aussi nous appeler, vous le savez, au 0826 300 300,
00:20:23si vous avez un truc à dire.
00:20:25Alors, pour en parler, on est avec Bruno Tertré.
00:20:27Bruno Tertré, vous êtes directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique, la FRS.
00:20:32Bonsoir, bienvenue.
00:20:33Bonsoir.
00:20:34Bonsoir.
00:20:35Alors, une petite question rapide comme ça, réponse courte.
00:20:38La Russie est-elle une puissance de nuisance, comme le dit notre chef d'état-major des armées,
00:20:43ce matin, sur la scène internationale ?
00:20:45Oui, c'est une puissance de nuisance pour ses voisins, pour l'Europe, pour l'Afrique,
00:20:50à cause du pillage des ressources, et puis aussi à l'ONU, parce qu'elle met son véto en permanence.
00:20:54Donc oui, c'est beaucoup plus une puissance de nuisance que de construction.
00:20:58Merci Bruno Tertré, vous restez avec nous, et vous aussi, chers auditeurs.
00:21:01Alors, je l'aime, celle-là, donc je vous la ressors aujourd'hui sur Sud Radio.
00:21:04Priorité aux faits, pas aux effets, parlons vrai.
00:21:08C'est bien, c'est bien ça.
00:21:09Voilà.
00:21:09Vous êtes bien sur Sud Radio, et nous, on est bien avec vous, on vous rappelle nos vraies voix du jour.
00:21:20Oui, alors, les deux Mathieu, ça s'est joué à un cheveu.
00:21:23Ça vous éclate.
00:21:24Ah oui, vraiment.
00:21:25Mathieu Davy, avocat en droit de la presse et de la propriété intellectuelle,
00:21:28et puis Mathieu Hauck, le secrétaire général du Sintank, le millénaire.
00:21:33Eh bien, c'est parti pour le Grand Débat du jour.
00:21:35Les Vraies Voix Sud Radio, le Grand Débat du jour.
00:21:38Peu habitué aux conférences de presse, le chef d'état-major des armées Thierry Burkart a lancé un avertissement ce matin.
00:21:43Selon lui, le nombre de conflits à travers le monde est passé de 30 à 120 en 30 ans,
00:21:47témoignant d'un changement profond de référentiel stratégique sans retour possible.
00:21:51Au-delà des menaces militaires traditionnelles, il a également mis en garde contre les dangers qui fragilisent la cohésion nationale,
00:21:57désinformation, cyberattaques et tensions sociales, affirmant que la Russie est une puissance de nuisance, selon ses propres mots.
00:22:03Face à ces menaces souvent invisibles, une vigilance renforcée s'impose pour préserver l'unité
00:22:07et la stabilité du pays.
00:22:09Emmanuel Macron prendra la parole le 14 juillet pour rappeler la priorité que représente le budget de la défense.
00:22:15François Bayrou nous prépare à des coupes budgétaires, exception faite de nos dépenses militaires, a-t-il dit.
00:22:21Le chef d'état-major des armées pointe le danger russe.
00:22:24Les consultations pour vous sur le compte X de Sud Radio, je vous le rappelle, chers auditeurs, c'est cette question.
00:22:31La Russie est-elle pour vous une menace immédiate ?
00:22:34Eh bien, vous dites non à 94%.
00:22:38Continuez de voter si vous n'êtes pas d'accord ou si vous êtes d'accord avec cela.
00:22:41On peut peut-être, Judith, écouter.
00:22:43Oui, on a un petit son justement, le chef d'état-major des armées Thierry Burckhardt.
00:22:47Fort de ses atouts, le Kremlin, je vous l'ai dit, a fait de la France une de ses cibles prioritaires
00:22:53avec en fait des choses qui bien évidemment se caractérisent un peu dans tous les domaines.
00:22:57Bien évidemment sous forme de guerre hybride, multimilieu, multichance,
00:23:01ça veut dire un peu partout où on est confronté, un peu physiquement,
00:23:03mais c'est vrai aussi dans l'espace, dans le cyber, dans les fonds marins, je vais un peu vous décrire ça.
00:23:08Voilà, c'était le chef d'état-major des armées lors de sa conférence de presse ce matin depuis le ministère des armées.
00:23:13Tout à fait. Alors, on va commencer par des petites réactions.
00:23:17N'oubliez pas qu'on est avec Bruno Tartré, notre invité du jour,
00:23:20qui est directeur adjoint de la Fondation pour la Recherche Stratégique.
00:23:23Rebonsoir Bruno.
00:23:25Rebonsoir.
00:23:25Alors je vais vous reposer la question pour que vous la développiez un petit peu plus.
00:23:30On va préciser en quoi cette Russie, dont on entend beaucoup parler en ce moment évidemment,
00:23:35est une menace immédiate pour nos démocraties.
00:23:39Alors je pense que lorsque vos auditeurs répondent à la question,
00:23:43ils pensent à la Russie, menace militaire immédiate pour la France.
00:23:46Et dans ce cas, c'est évident, ce n'est pas une menace militaire immédiate pour la France.
00:23:51En revanche...
00:23:51De d'ingérence par contre.
00:23:53Si c'est... Pardon ?
00:23:53Oui, oui.
00:23:54De d'ingérence.
00:23:54Non, mais si elle a un pouvoir de nuisance considérable aujourd'hui,
00:24:00très clairement, oui, et on le voit presque tous les jours en France.
00:24:02En fait, il y a d'abord les voisins.
00:24:05Alors eux, ils sont effectivement à risque.
00:24:06Si vous êtes en Estonie ou en Pologne, je peux vous dire qu'il est normal de considérer la Russie
00:24:12comme une menace militaire, pas forcément immédiate, mais en tout cas potentielle.
00:24:17Donc c'est une menace pour l'Europe.
00:24:19C'est une menace pour l'Europe entière, pas seulement pour la France.
00:24:21Il n'est évidemment pas question d'imaginer les chars russes arriver à Paris
00:24:25comme on l'imaginait à l'époque de la guerre froide.
00:24:28Mais c'est une menace permanente parce qu'il y a des attaques cyber, il y a des sabotages,
00:24:33il y a des opérations de désinformation, mais je peux vous dire qu'elles sont quasi quotidiennes.
00:24:38Il y a ce que font des agents russes ou payés par la Russie dans les rues de Paris, littéralement.
00:24:44Vous vous souvenez des affaires de Croix-Gammée ou d'Étoiles de David.
00:24:47Vous vous souvenez des fausses rumeurs sur des cercles.
00:24:50Enfin, c'est littéralement permanent.
00:24:52Il y en a des exemples presque tous les jours.
00:24:54Et puis enfin, c'est aussi quand même un problème pour une grande partie du monde.
00:24:59La Russie pille les ressources de l'Afrique en échange de la protection armée des régimes militaires,
00:25:05notamment en Afrique centrale.
00:25:07Et puis enfin, c'est quand même pas un pays très constructif à l'ONU
00:25:10parce que c'est le pays qui appose le plus son veto,
00:25:14qui utilise le plus son droit de veto aux Nations Unies depuis une vingtaine d'années.
00:25:19Puisqu'il fait partie des membres permanents.
00:25:21Alors Bruno Tertré, on fait un échange avec nos vrais voix.
00:25:24Mathieu Davy dans un instant, Mathieu Hock tout de suite,
00:25:28notamment sur ce rôle géopolitique aujourd'hui de la Russie.
00:25:33Est-ce qu'il est encore influent, ce russe ou pas ?
00:25:37Nous, on avait sorti un rapport qui disait,
00:25:39pour comprendre le monde dans lequel on vit, il faut comprendre Vladimir Poutine.
00:25:43Parce que Vladimir Poutine, finalement, fait ce que beaucoup de pays vont faire dans les années à venir,
00:25:48voire font déjà.
00:25:48C'est-à-dire que Vladimir Poutine, en fait, ce qu'il fait, c'est que jusqu'à son retour en 2012,
00:25:55on va dire que c'était plutôt une personnalité qui cherchait à se rapprocher du bloc européen et du bloc occidental.
00:26:01Il y a une rupture en 2008 avec la question géorgienne.
00:26:04Et puis après, il y a effectivement la rupture en 2012 avec notamment la guerre en Syrie,
00:26:09où c'est la première fois qu'un pays non occidental dit non aux États-Unis.
00:26:13On se souvient par rapport à la fameuse ligne rouge face à Bachar el-Assad.
00:26:17Aujourd'hui, Vladimir Poutine est dans une logique de réarmement de son pays,
00:26:20d'une logique de ce qu'on appelle les nations-empires.
00:26:22C'est-à-dire qu'en fait, il cherche à réarmer son pays sur le plan économique, agricole, industriel, moral,
00:26:28même d'une certaine façon, pour pouvoir ensuite après obtenir une hégémonie dans sa zone géographique,
00:26:34pour pouvoir ensuite après...
00:26:35Refaire l'URSS.
00:26:36Exactement.
00:26:37Et après, peser sur les relations internationales et donc restaurer une certaine grandeur de la Russie,
00:26:41comme ce que veut faire l'Iran des Ayatollahs avec beaucoup de difficultés, on le voit aujourd'hui.
00:26:46Ou l'Amérique de Trump.
00:26:47L'Amérique de Donald Trump également suit le même modèle.
00:26:49Comme ce que fait la Turquie de Recep Tayyip Erdogan,
00:26:53et dans une autre mesure aussi la Chine de Xi Jinping.
00:26:55Donc aujourd'hui, c'est un peu ça l'ère internationale dans laquelle on vit.
00:26:59C'est pour ça qu'il faut comprendre ce que fait Vladimir Poutine,
00:27:00parce que ce n'est pas irrationnel ce qu'il fait,
00:27:03et c'est ce que nous, on propose comme chemin pour les pays européens et pour la France,
00:27:07c'est-à-dire se réarmer dans un monde qui va être de plus en plus en conflictualité,
00:27:10et de plus en plus dangereux.
00:27:11Mathieu, d'avis Thierry Burka, il nous a dit quand même ce matin aussi
00:27:14que le Kremlin, il a fait de la France une de ses cibles prioritaires
00:27:17à cause tout simplement de sa détermination dans le soutien à l'Ukraine.
00:27:19On est vraiment devenu le centre de la cible,
00:27:21parce qu'on soutient en fait un de nos pays voisins.
00:27:25Mais en fait, il suffit d'écouter Vladimir Poutine et ses ministres
00:27:28pour comprendre le danger qui est porté contre nous et contre l'OTAN.
00:27:32Il suffit de les lire, de les écouter.
00:27:34Ils le disent, c'est une déclaration de guerre à l'OTAN,
00:27:36dans l'idée qu'on arrête de s'associer aux pays de l'ex-URSS.
00:27:42Dès lors que l'Ukraine tend la main à l'OTAN ou la Géorgie,
00:27:45il y a quelques années, c'est une sanction immédiate pour nous,
00:27:47c'est-à-dire qu'on est un barrage, un frein à cette occidentalisation
00:27:52de ces pays libres et qui souhaitent, eux, s'émanciper.
00:27:55Donc la menace, elle est portée directement.
00:27:58Alors là, bien sûr, dès lors que nous nous apportons le soutien à l'Ukraine,
00:28:01on est visé.
00:28:03Vous savez, l'Ukraine, il faut se rendre compte que cette guerre,
00:28:06elle nous protège, paradoxalement.
00:28:08Tant qu'il y a cette guerre en Ukraine,
00:28:10les forces russes terrestres sont mobilisées,
00:28:13d'ailleurs avec une destruction terrible grâce à l'armée ukrainienne,
00:28:18à sa valeur et à sa tactique.
00:28:21L'armée russe s'essouffle.
00:28:22Et évidemment, grâce à l'apport qu'on y fait.
00:28:24Et tant qu'on peut, nous, aider l'Ukraine,
00:28:26déjà, on évite de mobiliser nos troupes, pardon,
00:28:29mais choisissez ce que vous préférez,
00:28:30est-ce qu'on envoie nos gars à la frontière
00:28:32ou est-ce qu'on continue d'aider l'Ukraine ?
00:28:34Et tant que l'Ukraine bloque les forces militaires,
00:28:37on tient.
00:28:38Si demain, la Russie bat l'Ukraine,
00:28:41sachant qu'elle n'a pas mobilisé son armée aérienne et maritime,
00:28:45qui, elle, est intacte et prête,
00:28:48ils peuvent tout à fait venir sur le terrain européen.
00:28:51Et il l'annonce, les chefs d'état-major anglais
00:28:55annoncent, selon lui, une attaque vers 2030.
00:28:58C'est demain.
00:28:58Bruno Tertré, je rappelle,
00:29:00vous êtes directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique.
00:29:04Qu'est-ce que ça vaut en termes de puissance militaire,
00:29:06aujourd'hui, la Russie ?
00:29:08Alors, il y a deux manières de voir la puissance militaire de la Russie.
00:29:11Une manière qui consiste à dire,
00:29:13mais finalement, son budget militaire est tout petit
00:29:15au regard de la somme des budgets des pays de l'OTAN.
00:29:19Et puis, il faut voir tout simplement
00:29:20la manière dont la Russie peut,
00:29:23avec un budget beaucoup moins important,
00:29:25faire mal aux pays européens,
00:29:26à l'Ukraine, évidemment, d'abord,
00:29:28mais ensuite, à nous-mêmes,
00:29:30par toutes ces attaques, ces sabotages,
00:29:33ces désinformations, ces attaques cyber.
00:29:35En fait, quand le chef d'état-major des armées britanniques
00:29:37parle de 2030, attention,
00:29:38il ne dit pas qu'il y aura une attaque russe
00:29:40contre l'Europe en 2030, ça n'aurait aucun sens.
00:29:43Il dit, et il n'a pas complètement tort à mon sens,
00:29:45que la capacité de faire mal à un pays européen,
00:29:48sans l'envahir ou le détruire complètement,
00:29:50de la part de la Russie,
00:29:52existera dans quelques années,
00:29:54parce que la Russie s'est transformée en machine de guerre,
00:29:56tout simplement,
00:29:57et faire mal à l'Europe,
00:29:59ça voudrait dire, par exemple,
00:30:00faire une attaque limitée,
00:30:01une incursion de faible ampleur sur un pays européen,
00:30:04ce qui désorganiserait complètement
00:30:05les réactions européennes,
00:30:07donc ça ne serait malheureusement pas un mauvais coup
00:30:08de la part de Vladimir Poutine.
00:30:10Donc voilà, il faut relativiser un peu les choses,
00:30:13mais c'est un pays qui,
00:30:14tant qu'il sera gouverné par le régime
00:30:16qui est actuellement en place au Kremlin,
00:30:19sera un problème stratégique majeur pour l'Europe,
00:30:22et j'ajoute que ce n'est pas simplement,
00:30:24pour nous, une histoire de budget militaire.
00:30:26Juste un tout petit mot,
00:30:27on a parlé de réarmement moral.
00:30:28Je ne suis pas en désaccord
00:30:29avec ce qui a été dit tout à l'heure,
00:30:31mais alors,
00:30:32Poutine qui fait le réarmement moral de son pays,
00:30:34moi, ça me fait doucement rigoler,
00:30:36le taux de suicide,
00:30:37le taux d'avortement,
00:30:38le taux d'alcoolisme...
00:30:39Ou de gens qui tombent par hasard d'un immeuble.
00:30:41Pardon ?
00:30:41Ou de gens qui tombent par hasard.
00:30:44Ça, c'est un grand classique qui existait.
00:30:46Déjà, autour de l'Union soviétique.
00:30:47Franchement, la Russie,
00:30:48soi-disant porteuse des valeurs chrétiennes,
00:30:50conservatrices, traditionnelles de l'Europe,
00:30:52c'est une vaste fumisterie.
00:30:54Mathieu, il y a aussi un truc qu'on peut marquer,
00:30:57c'est ce service de renseignement militaire russe
00:30:59qui s'appelle le GRU,
00:31:01qui déploie depuis pas mal d'années
00:31:03contre la France
00:31:04un mode opératoire cyberoffensif
00:31:06qu'ils ont appelé le APT-28.
00:31:08Donc, on est au courant de comment ils font,
00:31:10de où ils vont et de comment ils procèdent.
00:31:12Comment ça se fait qu'on n'arrive pas à les bloquer, en fait ?
00:31:13On peut se poser la question, quand même.
00:31:14Oui, c'est vrai que sur la dimension cyber de la guerre,
00:31:18il y a un point qui est quand même important,
00:31:20c'est que quand on regarde aujourd'hui
00:31:21les nombres d'attaques cyber
00:31:23et qu'on les répartit par zone géographique,
00:31:25on voit que les pays qui en déclenchent le plus,
00:31:28c'est la Russie et la Corée du Nord.
00:31:30En tout cas, c'est de là dont parlent les cyberattaques.
00:31:32Et les pays qui en reçoivent le plus
00:31:33ne sont même pas les États-Unis,
00:31:34c'est les pays européens.
00:31:35Et nous, ça se voit en France de manière très concrète,
00:31:38notamment dans les hôpitaux,
00:31:39un peu dans l'éducation nationale
00:31:41et un peu dans le ministère de l'Intérieur
00:31:43où on a une paralysie, parfois,
00:31:45de certains services publics
00:31:46eu égard à des cyberattaques russes.
00:31:48Ensuite, après, pourquoi on n'a pas réussi
00:31:50à enrayer ce phénomène
00:31:53ou à répondre à la Russie ?
00:31:54Je pense qu'il y a deux points.
00:31:56C'est qu'un, on n'arrive pas à avoir
00:31:57une doctrine offensive à l'égard de la Russie.
00:32:00On ne veut pas faire mal finalement à la Russie.
00:32:01La défense par l'attaque, c'est ça ?
00:32:02Exactement.
00:32:03Et puis, le deuxième point aussi, je pense,
00:32:04c'est qu'en fait, on a une armée,
00:32:06et c'est ce que nous, on avait écrit dans un rapport,
00:32:08on a une armée d'échantillonnage.
00:32:09C'est-à-dire qu'en fait, la France a voulu investir
00:32:11les cinq théâtres d'opérations militaires,
00:32:13la Terre, la mer, le ciel, le spatial
00:32:15et le cyber également.
00:32:16Sauf qu'en fait, on n'a pas les moyens financiers
00:32:18pour pouvoir tenir sur les cinq théâtres d'opérations.
00:32:21Ce qui fait que justement, en fait,
00:32:22nos forces sont échantillonnées,
00:32:24c'est-à-dire qu'elles sont assez restreintes
00:32:25sur l'ensemble des théâtres d'opérations.
00:32:28Donc, par exemple, ça donne des exemples très concrets,
00:32:30en cyber, on a moins de capacités que la Russie,
00:32:34on a moins de chars que la Russie,
00:32:36on a moins d'avions que la Russie,
00:32:37on a moins de bateaux même que la Russie, etc.
00:32:39Et c'est ça le sujet que portent les responsables des armées
00:32:43depuis déjà très très longtemps.
00:32:45Réaction 0826 300 300 avec notre auditeur,
00:32:48en l'occurrence le fil rouge, Emmanuel,
00:32:502 sur N, mais vous le savez, depuis le Japon,
00:32:52c'est le petit clin d'œil du jour.
00:32:54Comment vous percevez, vous, cette question
00:32:56qu'on a posée à leur inquiétude perceptible
00:32:59ou pas de la part de la Russie ?
00:33:00Vous le vivez comment, vous, Emmanuel, ça ?
00:33:03Écoutez, mon point de vue,
00:33:06c'est vrai que, en fait,
00:33:08c'est plutôt que la...
00:33:09Alors oui, c'est complètement une fumisterie
00:33:12de dire que la Russie
00:33:14se réarme moralement,
00:33:16la Russie qui porterait des valeurs chrétiennes,
00:33:18etc., tout ça, c'est une vaste fumisterie.
00:33:20Je suis d'accord avec votre participant,
00:33:22il a complètement raison,
00:33:23pour de mon point de vue.
00:33:24Et deuxièmement, en ce qui concerne
00:33:26l'état actuel de la Russie
00:33:28sur le plan militaire,
00:33:30ils ont quand même perdu beaucoup de monde
00:33:32dans cette guerre contre l'Ukraine.
00:33:34Moi, je suis convaincu que ça affaiblit
00:33:37quand même beaucoup l'armée.
00:33:38Ils ont cramé énormément
00:33:40de matériel terrestre.
00:33:42Je ne les vois pas du tout demain
00:33:44être en mesure de lancer
00:33:45une opération militaire d'envergure
00:33:47contre un pays européen.
00:33:49A commencer par la Pologne, par exemple,
00:33:51qui serait la première concernée.
00:33:53La Pologne, depuis 2023...
00:33:552022, s'est considérablement armée.
00:33:58Ils sont prêts à se battre.
00:34:00Ils sont très bien équipés.
00:34:02Il faut se souvenir qu'en 1920,
00:34:03Pilsudski a flanqué une volée mémorable
00:34:06à l'armée rouge de Trotsky
00:34:07et les a renvoyés à Moscou.
00:34:10Je ne crois pas du tout en une...
00:34:12Je crois que...
00:34:13Poutine fait beaucoup de bruit,
00:34:15il fait beaucoup de vent,
00:34:16tout ça, parce qu'ils essayent
00:34:18d'obtenir une sortie de guerre
00:34:20qui ne soit pas trop minable.
00:34:21C'est intéressant ce que vous dites, Emmanuel,
00:34:23parce que ça va dans le sens
00:34:24de la consultation qu'on a lancée
00:34:25auprès des auditeurs de Sud Radio
00:34:27sur le compte X
00:34:27qui disent finalement
00:34:28non, ce n'est pas non plus
00:34:30une hyper menace.
00:34:31Enfin, c'est quand même
00:34:32la deuxième puissance militaire au monde,
00:34:34la Russie, Mathieu Davy.
00:34:37Et si vous me permettez,
00:34:38pardonnez-moi, Emmanuel, merci.
00:34:40La Russie, c'est aussi
00:34:41un modèle d'armée complet.
00:34:43Et puis, ils avancent masqués.
00:34:44C'est-à-dire qu'eux, ils ont bien développé.
00:34:45Par exemple, on se souvient aussi,
00:34:47il y a des petites choses
00:34:48qui apparaissent comme ça
00:34:49de temps en temps.
00:34:49Il y a le 28 juin 2025,
00:34:50un sous-marin russe, par exemple,
00:34:52qui avait été aperçu en Bretagne.
00:34:54Voilà, pas loin de chez vous, d'ailleurs.
00:34:56Bien sûr.
00:34:57Donc, finalement, c'est quand même...
00:34:58On oublie le sabotage
00:35:00en mer Baltique,
00:35:01il y a six mois,
00:35:02qui a cassé deux câbles
00:35:04de télécommunication
00:35:05entre la Lituanie
00:35:06et la Russie,
00:35:09dont on n'a pas encore
00:35:10la preuve que c'est la Russie.
00:35:11Mais voilà.
00:35:12Bref, c'est quand même
00:35:13des opérations très lourdes.
00:35:14Très sérieuses.
00:35:15Et puis, je rappellerai
00:35:15qu'on a déjà des militaires au front,
00:35:18sur la frontière.
00:35:20On a des armées lituaniennes,
00:35:23estoniennes, roumaines,
00:35:25finlandaises.
00:35:27Donc, on a des effectifs.
00:35:28Et français également, d'ailleurs,
00:35:30en entraînement sur place.
00:35:32Bruno Tertré, en plus,
00:35:34la Russie est peut-être
00:35:35en train de se faire des alliés
00:35:36à travers ce fameux groupe
00:35:38des BRICS, quelque part.
00:35:40Est-ce que ça tient ou pas,
00:35:42Bruno Tertré ?
00:35:43Non, c'est pas.
00:35:44Non, les BRICS,
00:35:45c'est absolument pas
00:35:46une alliance militaire.
00:35:47Au contraire,
00:35:47je crois que la Russie
00:35:48est en train de perdre ses alliés.
00:35:50Elle a perdu la Syrie.
00:35:50C'est une bonne nouvelle.
00:35:51On a vu quand même,
00:35:54au sein de l'organisation,
00:35:56la mini-OTAN que la Russie
00:35:58a autour d'elle,
00:35:58qui est assez peu connue,
00:35:59que l'Arménie a quasiment
00:36:01quitté cette organisation,
00:36:02parce que le jour
00:36:03où elle a été en difficulté,
00:36:04la Russie était aux abonnés absents.
00:36:06le seul véritable allié militaire solide
00:36:11aujourd'hui,
00:36:11et il compte,
00:36:12de la Russie,
00:36:13c'est la Corée du Nord.
00:36:15Alors ça, c'est vrai
00:36:15que c'est une mauvaise surprise
00:36:16pour l'Europe,
00:36:17mais ce n'est quand même pas
00:36:18les États-Unis d'Amérique...
00:36:20Ils n'ont pas l'armée
00:36:21la plus puissante au monde
00:36:21non plus, effectivement.
00:36:22Ou la Chine.
00:36:23Mais enfin,
00:36:23c'est quand même
00:36:24un réservoir d'hommes
00:36:25et de munitions
00:36:26assez importants pour la Russie.
00:36:27Parce que c'est vrai,
00:36:28ce qu'on a dit tout à l'heure,
00:36:29la Russie perd énormément d'hommes
00:36:31et énormément de...
00:36:31Mais d'ailleurs,
00:36:32ils envoient des Coréens du Nord
00:36:33sur le front.
00:36:35Mais ça ne rattrape pas,
00:36:36ça ne rattrape pas les pertes non plus.
00:36:38En revanche,
00:36:38moi je pense fondamentalement
00:36:39que vous n'avez pas besoin
00:36:42de la deuxième armée du monde
00:36:44pour faire mal
00:36:45à un pays européen.
00:36:46Je ne parle pas
00:36:47de subjuguer la Pologne,
00:36:49de l'envahir totalement,
00:36:50mais simplement
00:36:51de faire une petite incursion militaire
00:36:52en territoire européen.
00:36:53Et croyez-moi,
00:36:54ça flanquerait la pagaille
00:36:55au sein de l'Alliance Atlantique
00:36:57et de l'Europe.
00:36:59Je pense que les Français
00:37:00et les Britanniques
00:37:00réagiraient tout de suite.
00:37:01Mais ça flanquerait la pagaille.
00:37:03Or,
00:37:03ce qu'il veut Vladimir Poutine,
00:37:04c'est justement
00:37:05flanquer la pagaille
00:37:06pour affaiblir l'Europe.
00:37:07Il ne veut pas
00:37:08une Europe forte
00:37:09qui soit attirante
00:37:10pour les ex-pays
00:37:11du pacte de Varsovie.
00:37:12Donc voilà,
00:37:13c'est un peu ça le défi.
00:37:15Le défi russe,
00:37:16ce n'est pas un défi militaire
00:37:17du type de celui
00:37:18de la guerre froide,
00:37:19mais c'est quand même
00:37:20un problème stratégique
00:37:22majeur pour l'Europe,
00:37:23même avec une armée affaiblie.
00:37:24On pourrait en parler
00:37:25très longtemps,
00:37:26c'est très passionnant ce débat,
00:37:27mais hélas,
00:37:28on va être obligés de l'arrêter.
00:37:29On vous remercie en tout cas,
00:37:29Bruno Tertré,
00:37:31d'avoir participé
00:37:32à ce grand débat.
00:37:33Vous êtes directeur adjoint
00:37:33de la Fondation
00:37:34pour la Recherche Stratégique.
00:37:36Merci.
00:37:36Puis on est toujours
00:37:37avec vos vrais voix,
00:37:38évidemment.
00:37:39On va jouer.
00:37:39Voilà, 0826 300 300.
00:37:41Si vous voulez partager,
00:37:43bah ouais,
00:37:43un moment sympa avec nous.
00:37:45Et puis jouer,
00:37:45reconnaître des sons et tout,
00:37:46faire un blind test.
00:37:47Le quiz musical.
00:37:48Voilà,
00:37:48c'est le quiz musical
00:37:49qui arrive.
00:37:50Et puis nous,
00:37:50on sera avec notre auditeur du jour,
00:37:52Emmanuel.
00:37:52A tout de suite.
00:37:54Les vrais voix Sud Radio,
00:37:5517h-20h,
00:37:57Frédéric Brindel,
00:37:58Judith Bélair.
00:37:59Oh,
00:38:00nous allons jouer
00:38:00dans un instant
00:38:01avec les deux vrais voix.
00:38:03D'un côté,
00:38:04Mathieu Davy,
00:38:05avocat en droit de la presse
00:38:07et de la propriété intellectuelle
00:38:08et de la chanson française.
00:38:09Et puis,
00:38:10Mathieu,
00:38:11secrétaire général
00:38:12du Sintank Le Millénaire
00:38:14et de la variété française.
00:38:16Et puis,
00:38:17on est toujours
00:38:17avec notre cher auditeur,
00:38:19Emmanuel,
00:38:20qui est de Suren,
00:38:21mais qui en fait
00:38:21nous appelle du Japon.
00:38:23Vous êtes là,
00:38:24Emmanuel ?
00:38:25Oui,
00:38:25il est fier de poste.
00:38:27Alors,
00:38:27vous êtes prêt ?
00:38:27Vous savez,
00:38:28le quiz musical,
00:38:29il faut être bien concentré.
00:38:31C'est un blind test musical.
00:38:32Je sais que c'est en face de moi
00:38:33de redoutables adversaires.
00:38:35Voilà.
00:38:35Donc,
00:38:36il faut être ultra concentré
00:38:37et n'hésitez pas à crier
00:38:38dans le téléphone
00:38:38comme ça,
00:38:39on vous entend.
00:38:39Parce que c'est au premier,
00:38:40en fait,
00:38:41c'est ça.
00:38:42Alors,
00:38:42je rappelle,
00:38:43je rappelle Judith,
00:38:44j'aime bien ça rappeler.
00:38:44Je vous en prie,
00:38:45c'est bien pour ça
00:38:46que je vous ai lancé.
00:38:46Oui,
00:38:46vous me connaissez,
00:38:48vous me connaissez.
00:38:49Donc,
00:38:49nous avons d'un côté
00:38:50Mathieu Davy,
00:38:51de l'autre,
00:38:52Emmanuel,
00:38:52notre auditaire
00:38:53et puis Mathieu Hock.
00:38:55Le plus rapide
00:38:56à répondre marque un point.
00:38:58Il y a neuf propositions.
00:38:59Et le thème,
00:39:00le thème aussi,
00:39:01pardon.
00:39:01Et alors,
00:39:01le thème,
00:39:02c'est la parole.
00:39:03Parlons,
00:39:04vrai.
00:39:06La parole.
00:39:07Et comme je vous l'ai dit
00:39:08tout à l'heure,
00:39:09on est sur de la chanson française.
00:39:10Oui,
00:39:10c'est votre playlist.
00:39:11Oui,
00:39:11aujourd'hui.
00:39:12C'est goût.
00:39:14Et voilà.
00:39:14On devine l'interprète.
00:39:16Voilà.
00:39:16C'est ça.
00:39:17J'ai bien fait de répéter
00:39:18le règlement,
00:39:20Mathieu.
00:39:20C'est au premier qui parle
00:39:21qui gagne.
00:39:22donc il faut vraiment
00:39:22se faire entendre.
00:39:23Je répète,
00:39:24Emmanuel.
00:39:25Voilà.
00:39:26Vous êtes prêts ?
00:39:26Vous êtes concentrés,
00:39:27messieurs ?
00:39:28Premier extrait.
00:39:28Yala.
00:39:37Alors ?
00:39:38C'est la génération
00:39:40de Mathieu Hock.
00:39:41Bah oui,
00:39:42c'est la génération.
00:39:43Matt Pokora,
00:39:44non ?
00:39:44Matt Pokora,
00:39:45non.
00:39:45Emmanuel,
00:39:46vous l'avez ou pas ?
00:39:47Non,
00:39:48non,
00:39:48je ne vois pas qui fait.
00:39:49C'est pas vrai.
00:39:50Amir ?
00:39:50Oui,
00:39:51Amir,
00:39:51Amir,
00:39:51Amir.
00:39:52Il a failli se faire annuler
00:39:53il n'y a pas longtemps.
00:39:54En plus,
00:39:54sur la ligne.
00:39:55C'est un bel hommage.
00:39:56Merci Frédéric Brindal.
00:39:57Sur la ligne,
00:39:58Mathieu Hock,
00:39:591-0-0.
00:40:00Allez,
00:40:01extrait 2.
00:40:01C'est plus dur.
00:40:02Ah oui,
00:40:03on donne le prénom pour aider,
00:40:19je dis,
00:40:20le prénom,
00:40:21c'est Jean.
00:40:22Juan.
00:40:23Non,
00:40:23c'est Jean,
00:40:23pardon.
00:40:24Jean,
00:40:25vous ne l'avez pas ?
00:40:26Il faut être quand même
00:40:27très très très...
00:40:28C'est pointu.
00:40:28C'est la chanson par cœur
00:40:29mais le nom est français.
00:40:31C'est pointu.
00:40:32Jean Choultès.
00:40:33Je ne sais pas.
00:40:34Arrêtez de faire bip derrière
00:40:36Maxime,
00:40:37le réalisateur.
00:40:38Les auditeurs doivent se dire
00:40:39mais qu'est-ce qu'on est nuls.
00:40:40Alors peut-être.
00:40:41Moi,
00:40:41j'aurais été...
00:40:42Franchement,
00:40:42je n'aurais pas trouvé.
00:40:43Moi,
00:40:43je l'avais.
00:40:44Alors le troisième,
00:40:44c'est encore plus dur.
00:40:45C'est vous goût,
00:40:46musico ?
00:40:46Elle est numéro 3.
00:40:55La voici.
00:40:57Nicoletta ?
00:40:58Non,
00:40:58ce n'est pas Nicoletta.
00:41:00Emmanuel,
00:41:00c'est qui ?
00:41:03Mathieu,
00:41:07vous êtes un peu jeune.
00:41:09C'est le féminin
00:41:09du prénom de tout à l'heure.
00:41:15Le premier nom.
00:41:15Jean.
00:41:17Non,
00:41:18pas loin,
00:41:19pas loin,
00:41:19mais ce n'est pas ça.
00:41:21Allez,
00:41:21Jean Manson.
00:41:22Mais non,
00:41:23mais c'est pas mauvais,
00:41:23je sais,
00:41:24mais on ne peut pas
00:41:24vous le donner.
00:41:26Bon,
00:41:26allez,
00:41:26d'accord.
00:41:27Pourquoi vous n'avez pas
00:41:28lui donné le coin,
00:41:28enfin ?
00:41:29Parce que je ne l'aime pas,
00:41:29Mathieu Davies.
00:41:33Bon,
00:41:33il fait chaud dans le studio.
00:41:34Quatrième extrait,
00:41:35c'est parti,
00:41:36quatrième.
00:41:38On n'a pas les mêmes goûts.
00:41:39Les forbons.
00:41:39Oui,
00:41:40les forbons,
00:41:40Mathieu Davies qui mène.
00:41:42Ça,
00:41:42j'aurais pu le retrouver.
00:41:43Les forbons,
00:41:43bien sûr.
00:41:43Il a été rapide là,
00:41:45Mathieu Davies.
00:41:46Attention,
00:41:46grand fin de défendant.
00:41:48Attention,
00:41:48très simple maintenant.
00:41:50Il va falloir répondre rapidement,
00:41:52Mathieu,
00:41:52vous hurlez dès que vous l'avez.
00:41:53C'est parti.
00:41:53J'en ai marre de cette nana-là,
00:41:56marre de cette nana.
00:41:58C'est évident.
00:42:04Emmanuel.
00:42:07C'est Bruel.
00:42:08Oui,
00:42:09c'est Bruel.
00:42:10Ça,
00:42:10j'ai hésité,
00:42:11je ne voulais pas dire de bêtises.
00:42:12Jean-Bénégué.
00:42:13Maurice Ben-Génégué.
00:42:15Bon,
00:42:15ça fait 4 à 0.
00:42:16Mathieu Davies,
00:42:17il gagne celui-là,
00:42:18a gagné le jeu.
00:42:20On va jusqu'au bout quand même.
00:42:21Oui,
00:42:21on va jusqu'au bout.
00:42:22Alors,
00:42:22qui chante ça ?
00:42:23Je me souviens,
00:42:24maman qui nous a élevés.
00:42:25Ça,
00:42:25vous connaissez.
00:42:26Vous êtes obligés.
00:42:27Ah oui.
00:42:27C'est votre génération,
00:42:28Mathieu.
00:42:31Abdel.
00:42:32Abdel Malik.
00:42:32C'est pour lui.
00:42:34C'est 1-0 pour,
00:42:35enfin,
00:42:35pas 1-0,
00:42:361 point pour.
00:42:37C'est pas le foot là.
00:42:38Mathieu.
00:42:39Oui,
00:42:39c'est vrai,
00:42:39c'est un peu foot.
00:42:40Emmanuel,
00:42:40il va falloir se réveiller,
00:42:41Emmanuel.
00:42:42Ah ouais,
00:42:42ben là,
00:42:42je suis complètement à côté,
00:42:44là,
00:42:44oui.
00:42:45Allez,
00:42:45numéro 7.
00:42:47Mets-toi ton nu,
00:42:48citerne.
00:42:51C'est Zazie.
00:42:52C'est Zazie.
00:42:53Mais j'ai trop fort,
00:42:54ce Mathieu Davies.
00:42:55Mathieu Davies,
00:42:56pour sa première,
00:42:57est en train de faire avec quoi.
00:42:58Une radia.
00:43:00On gagne mon amour.
00:43:01Allez,
00:43:01on se fait un kiff quand même.
00:43:02Qui est moyen,
00:43:02ce soir.
00:43:03Number 8.
00:43:04Mets-moi,
00:43:07mets-la.
00:43:08Allez,
00:43:08péril s'en s'en s'en s'en.
00:43:09Oh là là là,
00:43:10Mathieu Davies,
00:43:11arrêtez,
00:43:12ça en est trop long.
00:43:13Les dés sont pipés.
00:43:14Pourquoi éclate-boussez-vous
00:43:15ce jeu de votre talent ?
00:43:17Pourquoi ?
00:43:18Allez,
00:43:18Emmanuel,
00:43:19je suis sûr que vous l'avez celle-ci.
00:43:21Allez-y,
00:43:22écoutez.
00:43:25C'est l'eoforestier.
00:43:26Oh là là.
00:43:27Il avait pas laissé 2 secondes.
00:43:29On dirait Maxime Sénat,
00:43:30il fait des blind tests.
00:43:32Ne jamais faire d'ailleurs.
00:43:33Emmanuel,
00:43:33je regrette que vous finissiez.
00:43:35Moi aussi,
00:43:35je regrette beaucoup.
00:43:36Que vous finissiez avec 0 point,
00:43:38mais cet appel du Japon
00:43:40nous a tellement fait plaisir.
00:43:42Rien que pour ça,
00:43:43merci.
00:43:44Merci beaucoup,
00:43:45Emmanuel.
00:43:46Merci beaucoup
00:43:47de m'avoir accueilli.
00:43:48Merci à vous.
00:43:490 826 300 300
00:43:50si vous voulez faire
00:43:51comme Emmanuel
00:43:52et jouer au blind test
00:43:53avec nous, n'est-ce pas ?
00:43:54Il y a Aude
00:43:54qui vous attend au standard
00:43:55et puis dans un instant,
00:43:57c'est les infos qui arrivent.
00:43:58Et fort,
00:43:59Mathieu Davies.
00:43:59Il est fort.
00:44:01Les vraies voix sud radio
00:44:0217h20,
00:44:04Frédéric Brindel,
00:44:05Judith Belair.
00:44:06Eh bien,
00:44:07merci d'être avec nous,
00:44:08chers auditeurs de Sud Radio.
00:44:09Avec cette chaleur,
00:44:10vous êtes peut-être dans la clim,
00:44:11dans la voiture.
00:44:12Et patience,
00:44:13parce que ça roule beaucoup
00:44:14sur les routes.
00:44:15Pour vous accompagner,
00:44:16de vraies voix,
00:44:17Mathieu Davies,
00:44:17avocat en droit de la presse
00:44:19et de la propriété intellectuelle.
00:44:20Et puis,
00:44:21Mathieu Hauck,
00:44:22secrétaire général
00:44:23du Fin Tank,
00:44:24le millénaire.
00:44:24Et puis,
00:44:25qu'est-ce qu'on fait
00:44:25à 18h07 ?
00:44:26Précise,
00:44:27on est à l'heure.
00:44:27Waouh !
00:44:28Qu'est-ce qu'on fait ?
00:44:29On joue.
00:44:30Voilà.
00:44:31Allez,
00:44:31c'est parti,
00:44:32c'est le moment pour vous
00:44:32de jouer sur Sud Radio.
00:44:33Vous nous appelez
00:44:34au 0826 300 300.
00:44:37J'aime bien être à l'heure.
00:44:38Je suis un peu obsessionnelle.
00:44:39Donc,
00:44:40vous nous appelez,
00:44:40je répète,
00:44:41au 0826 300 300.
00:44:42Si vous voulez jouer avec nous
00:44:43sur Sud Radio
00:44:44pour gagner un pack Lexan
00:44:45avec des objets design
00:44:46et connectés,
00:44:47il y a des bubble lampes,
00:44:48les fameuses
00:44:48que Frédéric aime tant.
00:44:49Elles sont rechargeables d'ailleurs
00:44:51et puis,
00:44:51elle vous suit partout
00:44:52cette bubble lampes.
00:44:53Et puis,
00:44:53il y a des radiotico,
00:44:54des enceintes Bluetooth
00:44:54minotées,
00:44:55compactes,
00:44:56parfaites,
00:44:56les deux d'ailleurs
00:44:57pour écouter Sud Radio.
00:44:59Puis,
00:44:59il y a le Mac Bank aussi,
00:45:00c'est une batterie sans fil externe
00:45:01conçue pour allier performance
00:45:03et élégance.
00:45:05Allez,
00:45:05quel numéro gagnant ?
00:45:06Mathieu,
00:45:07tiens.
00:45:08C'est combien de tiens
00:45:08appel qui gagne ?
00:45:10Ah,
00:45:10le sixième.
00:45:10Et voilà.
00:45:11Numéro 6,
00:45:12précipitez-vous sur vos téléphones
00:45:13au 0826 300 300
00:45:15pour jouer
00:45:16et pour gagner.
00:45:17Et puis,
00:45:18puisqu'on en est là,
00:45:19on file aux répondeurs.
00:45:21Ça fait un moment
00:45:21que j'alerte les élus
00:45:23sur la fermeture
00:45:25des petits commerces.
00:45:26Les commerces
00:45:27sont rachetés
00:45:27par l'argent de la drogue,
00:45:30les barbershops,
00:45:32les kebabs,
00:45:34les pizzerias
00:45:35et qu'une certaine communauté
00:45:38se finance entre eux
00:45:40l'achat des commerces.
00:45:42Et puis,
00:45:43les jeunes
00:45:44qui achètent tout
00:45:44par Internet,
00:45:46moi,
00:45:46je taxerais.
00:45:47Alors là,
00:45:48ça ferait
00:45:48un puits d'argent.
00:45:50Taxer un peu plus
00:45:52ces livraisons
00:45:54avec ces gens
00:45:56qui sont esclaves
00:45:58à livrer les colis
00:45:59et avec cette débauche
00:46:00de carton
00:46:00et de plastique.
00:46:02Alors,
00:46:03notre auditrice,
00:46:04Claire,
00:46:04qui nous appelait
00:46:05de Paris...
00:46:07Vous pouvez laisser...
00:46:08Peut-être juste rappeler,
00:46:09Judith, pardon.
00:46:10Juste ce que j'allais dire,
00:46:11qu'hier,
00:46:11on en a parlé
00:46:12avec Joseph Touvenel.
00:46:13C'est ça que vous voulez dire ?
00:46:14Non,
00:46:14c'était pas ça.
00:46:15Ah bon,
00:46:15allez-y,
00:46:15Frédéric Brabell.
00:46:16Les deux étaient à dire.
00:46:18Juste rappeler,
00:46:18évidemment,
00:46:19que tous les barbershop
00:46:20et tous les kebabs
00:46:23ne sont pas financés
00:46:23par l'argent de la drogue.
00:46:24Voilà,
00:46:24juste ça.
00:46:25Vous avez raison,
00:46:26un peu de nuance,
00:46:26ça fait du bien aussi.
00:46:27Mais à la base,
00:46:28Claire de Paris,
00:46:29elle réagissait sur la chronique
00:46:30de notre vraie voix d'hier,
00:46:31Joseph Touvenel,
00:46:32qui nous parlait
00:46:33de la mort des petits commerces
00:46:34à côté de l'hégémonie,
00:46:35en fait,
00:46:36des grandes surfaces,
00:46:37effectivement,
00:46:38de la vente sur Internet
00:46:39qui a complètement changé la donne.
00:46:40Il nous donnait,
00:46:41par exemple,
00:46:41à Paris,
00:46:41l'exemple de la rue de Rennes
00:46:42où il y a 25 magasins fermés,
00:46:45en fait,
00:46:46et il n'y a rien qui se renouvelle.
00:46:47Donc,
00:46:47c'est un peu la mort
00:46:48des coeurs de ville
00:46:49et aussi,
00:46:49évidemment,
00:46:49de la ruralité,
00:46:50Mathieu Davy.
00:46:52Bien sûr.
00:46:52Moi qui vis en Bretagne
00:46:53et notamment dans un village,
00:46:55il y a un énorme centre commercial,
00:46:57je ne cite pas la marque,
00:46:58mais c'est une très connue
00:46:59en Bretagne
00:47:00et très présente,
00:47:01qui rassemble
00:47:01poissonnerie,
00:47:02boucher,
00:47:03etc.
00:47:03Et du coup,
00:47:04dans le centre du village,
00:47:06on n'a plus rien.
00:47:07Donc,
00:47:07c'est terrible
00:47:07parce que c'est la mort
00:47:08de certains villages
00:47:09et puis de toute la relation
00:47:10qu'on a.
00:47:10C'est ça,
00:47:11le café du coin aussi.
00:47:12Le café du coin,
00:47:13d'avoir le boucher,
00:47:14le boulanger,
00:47:15etc.
00:47:15Donc,
00:47:16je trouve ça terrible.
00:47:17Et puis,
00:47:17en plus,
00:47:17ça harmonise complètement
00:47:18les villages.
00:47:19Je ne sais pas si vous voyez,
00:47:20tout se passe à l'extérieur
00:47:21du village,
00:47:22ces espèces de centres commerciaux
00:47:23qui se ressemblent tous,
00:47:24que vous soyez dans le sud,
00:47:25en Normandie
00:47:26ou dans l'est,
00:47:27et au détriment des villages
00:47:28qui s'éteignent.
00:47:29Oui,
00:47:29c'est assez triste.
00:47:31Mathieu Hock.
00:47:32Hock.
00:47:33Oui,
00:47:33on voit un double phénomène,
00:47:36à la fois dans les grandes villes
00:47:37et dans les petites villes rurales,
00:47:39les petites villes,
00:47:40c'est que dans les grandes villes,
00:47:41sous l'impulsion
00:47:42de certaines politiques
00:47:43et notamment,
00:47:44en l'occurrence,
00:47:44depuis 2020,
00:47:45beaucoup de grandes villes
00:47:46sont détenues par des élus de gauche
00:47:47qui pratiquent une politique
00:47:49parfois,
00:47:49on va dire,
00:47:50contraire aux intérêts
00:47:52des commerçants.
00:47:53Vous n'êtes pas de gauche,
00:47:53donc, c'est ça ?
00:47:54Non,
00:47:54mais en tout cas,
00:47:54je constate,
00:47:55je constate,
00:47:56et par exemple,
00:47:56Paris,
00:47:56Joseph Tounel a raison
00:47:57de citer l'exemple de Paris.
00:47:59Il a pris la rue de Rennes
00:47:59mais le boulevard Saint-Michel
00:48:00qui est pourtant
00:48:01une artère majeure
00:48:02de la ville de Paris,
00:48:04notamment sur la rive gauche
00:48:05et aussi en proie
00:48:07à de nombreuses fermetures
00:48:08de commerçants
00:48:09parce que,
00:48:09tout simplement,
00:48:10parce que le prix
00:48:10du bail immobilier
00:48:12est devenu beaucoup trop cher
00:48:13par rapport aux revenus régénérés
00:48:15parce que,
00:48:16justement,
00:48:16vous avez des mises en place
00:48:17de politiques
00:48:17anti-voiture,
00:48:19anti-circulation,
00:48:21anti-mêmes-tourisme,
00:48:22etc.,
00:48:22qui font que,
00:48:23de fait,
00:48:23les commerçants
00:48:24sont obligés de fermer.
00:48:25Et puis,
00:48:25après,
00:48:25il y a effectivement
00:48:25le phénomène
00:48:26dans les villes rurales
00:48:28où,
00:48:28effectivement,
00:48:28on a,
00:48:29par l'intermédiaire
00:48:30de grandes enseignes américaines
00:48:31ou d'autres horizons,
00:48:33pas qu'américaines,
00:48:34pas qu'américaines notamment,
00:48:35même françaises.
00:48:36Ou chinoises.
00:48:36Ou chinoises,
00:48:37etc.,
00:48:38qui font,
00:48:39effectivement,
00:48:39qui tuent l'activité commerciale.
00:48:41Et puis,
00:48:41il y a aussi quand même
00:48:42le point qui est intéressant,
00:48:43quand même,
00:48:43c'est sur les,
00:48:44dans certains banlieues,
00:48:45dans certaines banlieues,
00:48:47et notamment dans les centres-villes,
00:48:48où on voit,
00:48:48effectivement,
00:48:49kebabs,
00:48:50coiffeurs,
00:48:51etc.,
00:48:52qui,
00:48:52pour certains d'entre eux,
00:48:53pratiquent du blanchiment d'argent.
00:48:54Et on sait,
00:48:55et ça a été porté lors de la loi,
00:48:56le débat sur la loi de narcotrafic,
00:48:58qu'une grande partie
00:48:59de l'argent du narcotrafic
00:49:01est réinvestie
00:49:02dans l'économie normale
00:49:04par le biais
00:49:05de ce type de truc,
00:49:06comme les casinos
00:49:07avaient été à l'époque
00:49:07pour les mafias.
00:49:08Pas la totalité,
00:49:08mais c'est une partie,
00:49:09effectivement.
00:49:09J'allais me faire raser,
00:49:11pardon.
00:49:12Ça dépend ce que vous voulez faire.
00:49:15Allez,
00:49:16Sud Radio,
00:49:16c'est votre radio,
00:49:17vous le savez,
00:49:17le micro,
00:49:18vous le prenez,
00:49:19vous nous appelez au 0 826 300 300
00:49:21si vous avez envie
00:49:22de partager avec nous.
00:49:23Et d'ailleurs,
00:49:24restez avec nous dans un instant,
00:49:25c'est l'info en plus d'Albin Texera.
00:49:27Les Vraies Voix Sud Radio,
00:49:2817h20h,
00:49:29Frédéric Brindel,
00:49:31Judith Beller.
00:49:3218h15 sur Sud Radio,
00:49:33c'est l'heure de l'info en plus.
00:49:38Votre info en plus,
00:49:39Albin Texera,
00:49:39aujourd'hui on évoque
00:49:40Benjamin Netanyahou
00:49:41qui se dit prêt à négocier
00:49:43un cessez-le-feu permanent
00:49:44à Gaza,
00:49:44mais évidemment à ses conditions.
00:49:46Oui,
00:49:46après près de deux ans de guerre,
00:49:48le Premier ministre israélien
00:49:49propose une trêve de 60 jours
00:49:51pendant laquelle
00:49:52les otages encore détenus à Gaza
00:49:54pourraient être libérés
00:49:55progressivement.
00:49:56Il espère qu'un accord
00:49:57de fin de conflit
00:49:58pourrait être négocié
00:49:59durant cette période
00:50:00à condition que le Hamas
00:50:01soit démilitarisé
00:50:03et cesse de gouverner Gaza.
00:50:04Mais pendant ce temps,
00:50:05les combats continuent.
00:50:07Alors,
00:50:07qu'en est-il réellement ?
00:50:08Pour en parler,
00:50:09notre invité ce soir,
00:50:11c'est Sébastien Boussois,
00:50:12chercheur spécialiste
00:50:13du Moyen-Orient,
00:50:14directeur de l'Institut
00:50:15Géopolitique Européen.
00:50:16Bonsoir à vous.
00:50:18Bonsoir.
00:50:18Bonsoir et bienvenue.
00:50:19Alors,
00:50:20cette proposition de Benjamin Netanyahou,
00:50:23qu'en est-il ?
00:50:24Est-ce que c'est un cessez-le-feu ?
00:50:25Cette proposition,
00:50:26elle est crédible ?
00:50:27Est-ce qu'on peut vraiment
00:50:28avoir une fin de conflit
00:50:30très rapidement ?
00:50:32Bon,
00:50:32écoutez,
00:50:32je suis subtil
00:50:33comme à peu près
00:50:34tous les gens
00:50:34qui sont spécialisés
00:50:35du Moyen-Orient
00:50:35et qui attendent
00:50:37la fin de ce conflit
00:50:38depuis des mois
00:50:39et des mois.
00:50:40Là,
00:50:41on parle bien
00:50:42d'une proposition
00:50:42quasiment unilatérale
00:50:44de Benjamin Netanyahou,
00:50:45alors que tous les éléments
00:50:46depuis deux ans
00:50:47sont sur la table,
00:50:49qu'on les connaît
00:50:49à peu près tous,
00:50:50qu'on sait
00:50:50ce que Netanyahou
00:50:52est prêt à concéder,
00:50:53c'est-à-dire pas grand-chose,
00:50:54et ce que le Hamas
00:50:55serait prêt à faire
00:50:55comme compromis,
00:50:56c'est-à-dire pas grand-chose.
00:50:57Donc,
00:50:58on est en fait
00:50:59depuis des mois et des mois
00:51:00dans une forme d'impasse
00:51:01où chacun joue sa survie.
00:51:03Et à mon avis,
00:51:03c'est l'élément clé
00:51:04et déterminant
00:51:04qui rend la chose
00:51:06quasi impossible.
00:51:07Parler d'un cessez-le-feu
00:51:08à long terme
00:51:08de 60 jours
00:51:09pour ensuite s'inscrire
00:51:10dans une sorte
00:51:11de fameux processus de paix
00:51:12puisque c'est
00:51:13des grandes expressions
00:51:13qui ont été longtemps
00:51:14à la mode dans la région.
00:51:16Je suis assez sceptique
00:51:17parce qu'on a déjà
00:51:19un paradoxe
00:51:20tout à fait
00:51:21tout à fait
00:51:22saguier
00:51:22qui est
00:51:23la coalition
00:51:24de Benjamin Netanyahou
00:51:25ne tient que par
00:51:26le rejet du compromis.
00:51:28Il est impossible
00:51:29pour le gouvernement
00:51:29de Netanyahou
00:51:30de tenir
00:51:31s'il fait la moindre concession
00:51:32en faveur de Hamas
00:51:34et des Palestiniens
00:51:34de manière générale
00:51:35puisque ces deux ministres
00:51:37turbulents
00:51:38pour ne pas dire autre chose
00:51:38Itamar Benzir
00:51:39et Betsalel Smotrich
00:51:40quitteraient la coalition
00:51:42et provoqueraient
00:51:43l'effondrement
00:51:43du gouvernement
00:51:44de Netanyahou.
00:51:45Et du côté du Hamas
00:51:46le Hamas a très bien compris
00:51:47qu'après avoir
00:51:49instrumentalisé
00:51:50les Palestiniens
00:51:50après avoir fait
00:51:51avec le 7 octobre
00:51:52des Palestiniens
00:51:53la cible directe
00:51:55de ce qui s'est passé
00:51:56puisqu'on savait très bien
00:51:57que Netanyahou
00:51:58s'y prendrait
00:51:58avec si peu
00:51:59de diplomatie
00:52:01et d'élégance
00:52:02le Hamas joue sa survie
00:52:04et donc à partir du moment
00:52:05où dans l'accord
00:52:05il y a la libération totale
00:52:07des otages
00:52:07le Hamas sait
00:52:08qu'ils seront tous
00:52:09éliminés
00:52:10les uns après les autres.
00:52:11Donc en fait
00:52:12on veut discuter
00:52:13on veut négocier
00:52:14avec une partie
00:52:15dont on projette
00:52:16depuis le début de la guerre
00:52:17ce qui est
00:52:18je le dis
00:52:18tout à fait légitime
00:52:19la fin
00:52:20Netanyahou
00:52:21veut la fin totale
00:52:21du Hamas
00:52:22or c'est avec le Hamas
00:52:23qu'on doit négocier
00:52:23pour les otages
00:52:24le préliminaire
00:52:25de toute négociation
00:52:26pour la suite.
00:52:27Donc c'est vraiment concrètement.
00:52:28C'est le serpent
00:52:28qui se mord la queue
00:52:29un petit peu
00:52:30effectivement.
00:52:31Mais le Hamas
00:52:32est-ce qu'il est prêt
00:52:33à négocier
00:52:34c'est-à-dire
00:52:35des armements ?
00:52:36Il ne faut pas oublier
00:52:36que c'est des terroristes
00:52:37le Hamas quand même.
00:52:38Est-ce qu'il est prêt
00:52:38à négocier ?
00:52:41Est-ce qu'ils sont
00:52:42ouverts à la négociation ?
00:52:44Le problème
00:52:46c'est quel autre issue ?
00:52:48Quand le Qatar
00:52:48essaye de libérer
00:52:50les otages
00:52:50au fur et à mesure
00:52:51depuis des mois
00:52:52et des mois
00:52:53quand le Qatar
00:52:54a essayé de soutenir Gaza
00:52:55pour pas que le territoire
00:52:57s'effondre
00:52:57quand le Qatar
00:52:59a essayé de faire
00:52:59ce rôle de médiateur
00:53:01on a bien vu
00:53:02combien c'était difficile
00:53:03de discuter
00:53:04avec les infréquentables.
00:53:05C'est extrêmement compliqué
00:53:07aujourd'hui
00:53:07de savoir
00:53:08ce que veut Hamas
00:53:09déjà parce que
00:53:10la direction
00:53:11est plus que perturbée
00:53:12c'est le moins qu'on puisse dire
00:53:13et qu'à l'intérieur même
00:53:15il y a les factions
00:53:16du diad islamique
00:53:17qui avaient aussi
00:53:18des votages
00:53:19il y a le Hamas
00:53:20qui joue cette histoire
00:53:21de survie
00:53:22donc négocier
00:53:23pour quoi faire
00:53:23en fait
00:53:24parce que s'il rend
00:53:25les votages
00:53:26ce qu'il aurait dû faire
00:53:26depuis le début
00:53:27et ce que d'ailleurs
00:53:28Benjamin Netanyi
00:53:29aurait dû mettre en priorité
00:53:30dans son agenda
00:53:31et dans son cahier des charges
00:53:33depuis le 8 octobre
00:53:342023
00:53:35si le Hamas
00:53:37rend ça
00:53:38qu'est-ce qu'on fait
00:53:39de le Hamas ?
00:53:39Sébastien Boussois
00:53:40excusez-moi
00:53:41mais on sait ce qu'ils veulent
00:53:41le Hamas
00:53:42ils veulent la fin
00:53:43de l'état d'Israël
00:53:44mais c'est la même chose
00:53:45avec l'Iran
00:53:45c'est bien ça le souci
00:53:46on sait très bien
00:53:47que les arguments
00:53:51des gauchistes
00:53:51de considérer
00:53:52que le Hamas
00:53:52c'est un mouvement
00:53:53de résistance
00:53:54tout ça est totalement bidon
00:53:55c'est un mouvement
00:53:55idéologisé
00:53:56dont l'objectif
00:53:57c'est la destruction
00:53:58de l'état d'Israël
00:53:59donc la question est
00:54:00est-ce qu'on refuse
00:54:02la discussion complète
00:54:03avec le Hamas
00:54:04ce que je pourrais
00:54:04tout à fait entendre
00:54:05mais alors on fait une croix
00:54:07sur les otages
00:54:08le peu d'otages vivants
00:54:10restants
00:54:10parce que vous voyez bien
00:54:11que de semaine en semaine
00:54:12on n'est plus sur une négociation
00:54:14sur un nombre important
00:54:16d'otages vivants
00:54:16on est de plus en plus
00:54:17et vous aurez remarqué
00:54:19progressivement
00:54:20la subtilité
00:54:21pour faire passer
00:54:21dans l'opinion
00:54:22le fait que maintenant
00:54:22on a pratiquement
00:54:23ce qui reste
00:54:24malheureusement les otages
00:54:25plus de morts
00:54:26quasiment
00:54:26que de vivants
00:54:28donc c'est véritablement
00:54:30une impasse
00:54:31avec un Benjamin Netanyahou
00:54:33qui n'a pas obtenu
00:54:34ses dits objectifs de guerre
00:54:35qui n'a pas non plus
00:54:36permis la libération
00:54:38des otages
00:54:38et les otages
00:54:39après pratiquement deux ans
00:54:40vous imaginez
00:54:41au combien la situation
00:54:42doit être terrible
00:54:43Effectivement
00:54:44donc peut-être une réaction
00:54:45rapide de nos deux vraies voix
00:54:47Mathieu
00:54:48que vous travaillez
00:54:48beaucoup sur le sujet
00:54:49est-ce que
00:54:50Donald Trump
00:54:52qui a essayé
00:54:52et qui est peut-être
00:54:54sur le point de débloquer
00:54:55aussi une situation
00:54:57puisque
00:54:57on l'a vu
00:54:59il a discuté
00:55:00et là il y a des signes
00:55:01vous l'associez
00:55:02à l'action de Donald Trump
00:55:04ou pas à ça ?
00:55:05La différence
00:55:05c'est de poser
00:55:06c'est vrai qu'il y a une difficulté
00:55:07c'est qu'il n'y a pas
00:55:07d'alignement précis
00:55:08réellement d'intérêt
00:55:09entre Netanyahou
00:55:10donc Israël
00:55:11et les Etats-Unis
00:55:12Donald Trump
00:55:12en revanche
00:55:13ce que l'on peut dire
00:55:14quand même sur ce sujet
00:55:15c'est que Donald Trump
00:55:16c'est la seule personne
00:55:17les Etats-Unis
00:55:18sont les seuls quasiment
00:55:18à avoir des moyens de pression
00:55:20sur quasiment
00:55:21toutes les parties prenantes
00:55:21parce que c'est
00:55:23à l'exception peut-être
00:55:24de l'Iran
00:55:24puisqu'il n'y a pas de lien
00:55:25entre les Etats-Unis et l'Iran
00:55:26mais depuis que l'Iran
00:55:27est complètement à nu
00:55:29depuis une dizaine de jours
00:55:31notamment
00:55:32l'Iran est un acteur
00:55:33qui est moins crédible
00:55:34mais la difficulté
00:55:35c'est aujourd'hui
00:55:36pour Donald Trump
00:55:37c'est pour ça que moi
00:55:37je pense
00:55:38de toutes les options de paix
00:55:40qui existent possibles
00:55:41celle de Trump
00:55:42est pour moi la plus réaliste
00:55:43c'est-à-dire
00:55:43de faire de Gaza
00:55:44ce qu'il avait dit
00:55:45ça avait fait sourire
00:55:46un petit peu
00:55:46la French Rivera
00:55:47d'une certaine façon
00:55:48parce qu'en fait
00:55:49en réalité
00:55:49c'est le seul
00:55:49qui peut imposer
00:55:50à Netanyahou
00:55:51une concession
00:55:53entre guillemets
00:55:53sur Gaza
00:55:54c'est le seul
00:55:55qui peut imposer
00:55:56aux pays arabes
00:55:57de reprendre une partie
00:55:58des Gazaouis
00:56:00qui vont devoir quitter Gaza
00:56:02parce qu'aujourd'hui
00:56:03c'est peut-être pas vivable
00:56:04d'avoir 2 millions de personnes
00:56:05à Gaza
00:56:05dans cette situation-là
00:56:06sans Etat palestinien
00:56:08et c'est le seul
00:56:08qui peut imposer
00:56:09à Netanyahou
00:56:11un Etat palestinien
00:56:13d'une certaine façon
00:56:14qui permettrait au moins
00:56:15aux Palestiniens
00:56:16de pouvoir avoir
00:56:16un endroit
00:56:17pour vivre
00:56:17un peu dignement
00:56:18Mathieu Davy
00:56:19qu'est-ce que vous en pensez
00:56:20de cette French Riviera
00:56:21proposée par Trump
00:56:22à Gaza ?
00:56:23Je trouve ça assez indécent
00:56:24sur la formule
00:56:25et puis je retiens
00:56:26qu'il y a encore aujourd'hui
00:56:27alors on se parle
00:56:28des Gazaouis
00:56:29qui sont bombardés
00:56:30et tués chaque jour
00:56:31donc oui
00:56:32c'est le feu
00:56:33le plus tôt possible
00:56:34dès lors qu'il est réaliste
00:56:35mais n'oublions pas
00:56:36parce qu'on n'en parle
00:56:37plus trop en ce moment
00:56:37qu'il y a encore
00:56:39des femmes et des enfants
00:56:39tous les jours
00:56:40qui meurent sous les bombes
00:56:41Voilà ça sera dit
00:56:43Sébastien Boussoin
00:56:44on vous remercie
00:56:44merci beaucoup
00:56:45Albin Texera
00:56:45Sébastien Boussoin
00:56:46je rappelle que vous êtes
00:56:47chercheur spécialiste du Moyen-Orient
00:56:48et directeur de l'Institut géopolitique
00:56:50européen
00:56:53Sud Radio fait son tour de France
00:56:55en direct
00:56:56Et on accueille Pascal Chanteur
00:56:58Oui
00:56:59Bonjour toutes et toutes
00:57:00Salut Pascal
00:57:02La septième étape
00:57:03direction la Bretagne aujourd'hui
00:57:05donc avec l'arrivée
00:57:06au fameux mur de Bretagne
00:57:08il y avait 197 kilomètres
00:57:10et victoire de Tadej Pogacar
00:57:13Est-ce qu'aujourd'hui
00:57:14on sait qui ne gagnera pas
00:57:16le tour de France ?
00:57:17On en sait un peu plus
00:57:18sur le vainqueur final
00:57:19dès la Bretagne
00:57:20c'est ça Pascal Chanteur ?
00:57:22Non pas tout à fait
00:57:23même si
00:57:24on croit savoir
00:57:27quand même
00:57:27que Pogacar
00:57:28va être difficilement
00:57:29prenable
00:57:30mais on voit quand même
00:57:32que Vingegaard
00:57:33le suit à la culotte
00:57:34encore aujourd'hui
00:57:36deuxième de l'étape
00:57:37mais encore une fois
00:57:38un magnifique
00:57:39Pogacar
00:57:40c'est le véritable
00:57:41cannibale
00:57:42de ce début
00:57:43de Tour de France
00:57:43à l'image de Merck
00:57:44dans les grandes années
00:57:46donc Pogacar
00:57:47devant Vingegaard
00:57:48Oscar Handley
00:57:49qui est une surprise
00:57:50britannique
00:57:51mais qui peut aller loin
00:57:52l'Autrichien Gall
00:57:53Jorgensen
00:57:53un coéquipier
00:57:54de Vingegaard
00:57:56puis Evenpool
00:57:57et Kevin Vauclin
00:57:59voilà pour ceux
00:58:00qui constituaient
00:58:01le groupe de tête
00:58:01Kevin Vauclin
00:58:02jusqu'où peut-il aller
00:58:04ce français
00:58:04Pascal Chanteur ?
00:58:06on ne sait pas
00:58:07on ne sait pas
00:58:07il est troisième
00:58:08au général
00:58:09à 1 minute 11
00:58:10chaque jour
00:58:11il nous surprend
00:58:11un peu plus
00:58:12Kevin est dans une forme
00:58:14éblouissante
00:58:15il sort de son
00:58:16de ses terrains
00:58:17de jeu
00:58:18de Normandie
00:58:19et aujourd'hui
00:58:20avec la ferveur populaire
00:58:22c'est un véritable
00:58:23un véritable
00:58:25comment je pourrais dire
00:58:26vent dans le dos
00:58:28pour lui
00:58:29ce début
00:58:30de Tour de France
00:58:31et il n'y a pas de raison
00:58:32que ça s'arrête
00:58:32Pogacar est en tête
00:58:33avec 54 secondes
00:58:35d'avance
00:58:35sur Evenpool
00:58:361-11 sur Vauclin
00:58:37Vingegaard est quatrième
00:58:38à 1-17
00:58:38et celui qui a perdu
00:58:40le maillot jaune
00:58:40qui le portait ce matin
00:58:42Mathieu Van Der Poel
00:58:43est cinquième
00:58:45merci Pascal
00:58:45on peut dire un petit mot
00:58:46quand même
00:58:47sur un français éblouissant
00:58:48Ah oui
00:58:49il s'est échappé
00:58:51toute la journée
00:58:52toute la journée
00:58:54il se fait revoir
00:58:54en haut du mur
00:58:55de Bretagne
00:58:56lors du premier passage
00:58:57dans une très belle étape
00:58:59de sa part
00:58:59et coéquipier
00:59:00de Kevin Vauclin
00:59:01d'ailleurs
00:59:01dans cette équipe
00:59:02qui se cherche
00:59:02un sponsor
00:59:03Arkea BNB Hôtel
00:59:04l'équipe d'Emmanuel Aubert
00:59:05merci beaucoup
00:59:07Pascal Chanteur
00:59:08Au revoir
00:59:08Merci
00:59:09Vous restez avec nous
00:59:10parce qu'on va parler
00:59:11de tous les sujets
00:59:11et puis c'est le tour
00:59:12des vraies voix
00:59:13donc il y a des sujets
00:59:14d'actu
00:59:14et évidemment
00:59:15en échange
00:59:16vous pouvez nous appeler
00:59:170826 300 300
00:59:18et surtout
00:59:19restez avec nous
00:59:20à tout de suite
00:59:20les vraies voix
00:59:21les vraies voix
00:59:21les vraies voix
00:59:21sud radio
00:59:2217h20
00:59:23Frédéric Brindel
00:59:24Judith Beller
00:59:25ils ont été brillants
00:59:27jusque là
00:59:28et pour certains
00:59:30c'est la première
00:59:30en plus
00:59:31je pense à Mathieu Davy
00:59:32avocat en droit
00:59:33de la presse
00:59:34et de la propriété intellectuelle
00:59:35qui ce soir incontestablement
00:59:36a gagné le droit
00:59:37de revenir dans les vraies voix
00:59:38et puis Mathieu Hox
00:59:40cette jeunesse
00:59:40si brillante
00:59:41qui revient à chaque fois
00:59:43et qui nous impressionne
00:59:44il est secrétaire général
00:59:45du Fin Tank
00:59:45le millénaire
00:59:46et bien messieurs
00:59:47c'est votre tour de table
00:59:48c'est l'heure du tour de table
00:59:49mais on est chez les fous là
00:59:50j'ai une intelligence
00:59:51et un physique très moyen
00:59:52ah bon ?
00:59:52à table
00:59:53à table
00:59:53il y a du sanglivier
00:59:54qui est bien arrivé par galère
00:59:55mais attendez
00:59:56on est à la table ronde quand même
00:59:57on fait pas un barbecue
00:59:58le tour de table
00:59:59de l'actualité
01:00:00alors Mathieu Davy
01:00:02vous voulez faire un billet d'hommage
01:00:04à votre confrère
01:00:05puisque je rappelle
01:00:06que vous êtes avocat
01:00:06Maxime Tessier
01:00:08en effet
01:00:09j'aimerais vous parler de Maxime
01:00:10un grand avocat pénaliste
01:00:12nous avons plaidé
01:00:13l'un contre l'autre récemment
01:00:15il était redoutablement
01:00:16intelligent
01:00:17espiègle
01:00:18et si élégant
01:00:19confraternel
01:00:19amical
01:00:20Maxime s'est déjà illustré
01:00:22dans de grands procès
01:00:23comme récemment
01:00:24la défense du chirurgien
01:00:25Joël Le Squarneck
01:00:26condamné à 20 ans de prison
01:00:28pour viol
01:00:28et agression sexuelle
01:00:29sur 300 victimes
01:00:30pendant un procès d'assise
01:00:32de plus de 3 mois
01:00:33Maxime a incarné
01:00:35tout le long
01:00:35une défense exemplaire
01:00:36reconnue par les observateurs
01:00:38de tous bords
01:00:39célébrant tout ce que
01:00:40la déontologie
01:00:41et la conscience
01:00:41offrent à notre métier
01:00:43précision
01:00:44dignité
01:00:45humanité
01:00:45quête sans faille
01:00:47et sans paresse
01:00:48de la complexité
01:00:49de la vérité
01:00:50les droits de la défense
01:00:51disait Maxime
01:00:52c'est tout passé
01:00:53sous le crible
01:00:54de la critique
01:00:55Maxime s'est donné
01:00:57la mort
01:00:57mardi soir
01:00:58à 34 ans
01:00:59marié
01:01:00père de deux jeunes enfants
01:01:01il incarnait
01:01:02la relève
01:01:02des jeunes ténors
01:01:03de l'hexagone
01:01:04je n'ai aucune légitimité
01:01:07pour relier
01:01:07de manière péremptoire
01:01:08son décès
01:01:09à son exercice professionnel
01:01:10mais je m'interroge
01:01:12quand même
01:01:12car indiscutablement
01:01:15un avocat brillant
01:01:16la vie
01:01:17le succès
01:01:18et le bonheur
01:01:18devant lui
01:01:19vient de se donner
01:01:20la mort
01:01:20vient en silence
01:01:22de couper son souffle
01:01:23et d'éteindre sa robe
01:01:24vous voulez dire
01:01:25qu'il est d'autant plus difficile
01:01:26d'être avocat
01:01:27aujourd'hui
01:01:27à cette époque
01:01:28je m'interroge
01:01:29car les professions
01:01:30de justice
01:01:31deviennent de plus en plus
01:01:32exposées
01:01:32sinueuses
01:01:33maltraitées
01:01:35par cette justice
01:01:36médiatique
01:01:36expéditive
01:01:37qui n'hésite plus
01:01:38à assimiler les avocats
01:01:39à leurs clients
01:01:40à remettre en cause
01:01:41le droit à la défense
01:01:43la liberté de choix
01:01:44des dossiers
01:01:44et donc
01:01:45confronter
01:01:46ni plus ni moins
01:01:47l'état de droit
01:01:48tel que nous le construisons
01:01:49depuis 250 ans
01:01:50ensuite
01:01:51par cette justice
01:01:52de l'opinion
01:01:53qui gargarisait
01:01:54n'hésite plus
01:01:55à faire pression
01:01:56à coups de menaces
01:01:57et raids numériques
01:01:58sur les réseaux sociaux
01:01:59je ne sais pas
01:02:00de quoi la mort
01:02:01de mon confrère
01:02:02Maxime Tessier
01:02:03est le nom
01:02:04elle m'a plongé
01:02:05dans une infinie tristesse
01:02:06mais aussi
01:02:07une indicible peur
01:02:09comment construire
01:02:10sereinement notre avenir
01:02:11à nous les gens de justice
01:02:12magistrats
01:02:13avocats
01:02:14auxiliaires
01:02:15personnels pénitentiaires
01:02:16jurés
01:02:17dans ce climat
01:02:17qui nous protège
01:02:19combien de temps
01:02:21allons-nous encore subir
01:02:22ces atteintes
01:02:22à nos libertés
01:02:23à nos droits fondamentaux
01:02:24à cette justice
01:02:25indépendante
01:02:26rendue je le répète
01:02:28au nom du peuple français
01:02:29par le peuple
01:02:30et pour le peuple
01:02:31censé non pas nous diviser
01:02:32mais nous protéger
01:02:34l'avocat Maxime
01:02:35n'a rien fait de mal
01:02:37autre que de participer
01:02:38à cette justice
01:02:39avec lucidité
01:02:41conviction
01:02:42et brio
01:02:42maître Tessier
01:02:44s'en est allé
01:02:45et avec lui
01:02:46une part de nos idéaux
01:02:47d'humanité
01:02:48merci
01:02:49merci beaucoup
01:02:50Mathieu Davy
01:02:50alors vous
01:02:52votre sujet
01:02:52Mathieu Hock
01:02:53c'est l'année blanche
01:02:54c'est ça
01:02:55proposé par notre
01:02:56cher Premier ministre
01:02:57c'est-à-dire un gel
01:02:58total
01:02:58des prestations sociales
01:03:01notamment
01:03:01mais aussi évidemment
01:03:02des dépenses publiques
01:03:03enfin pas totales
01:03:03partielles
01:03:04les prestations sociales
01:03:04exactement
01:03:05en fait
01:03:06le sujet
01:03:07aujourd'hui
01:03:08est le suivant
01:03:08et il faut que bien
01:03:09les téléspectateurs
01:03:10et les auditeurs
01:03:10puissent
01:03:11s'en rendre compte
01:03:12quand on dit
01:03:14François Bayrou
01:03:15prépare le budget
01:03:16le plus austéritaire
01:03:17de l'histoire
01:03:18de la 5ème république
01:03:19austéritaire ça marche
01:03:20on ment un peu aux gens
01:03:22oui austéritaire
01:03:24tout à fait ça marche
01:03:25il vous taquine
01:03:26faut pas trop l'écouter
01:03:27on ment un peu aux gens
01:03:28pour chacun
01:03:29je pense que ce sera plus concret
01:03:30en fait c'est comme si on demandait
01:03:3240 milliards d'économies
01:03:33pour l'Etat
01:03:33c'est comme si on demandait
01:03:34à quelqu'un qui dépense
01:03:361600 euros
01:03:37d'économiser
01:03:3840 euros
01:03:39sur une année
01:03:39c'est ça en fait
01:03:40ce que doit faire
01:03:42l'Etat aujourd'hui
01:03:42et je pense que de plus en plus
01:03:44quand on voit
01:03:44les derniers sondages
01:03:45notamment
01:03:45il y a eu un dernier sondage
01:03:46qui disait que 71%
01:03:48des français ne veulent plus
01:03:49d'impôts
01:03:49ne veulent pas d'augmentation
01:03:50d'impôts
01:03:50parce qu'ils considèrent
01:03:51qu'ils payent déjà trop d'impôts
01:03:53qu'aujourd'hui
01:03:53un français sur deux
01:03:55ne paye pas l'impôt sur le revenu
01:03:56donc il y a beaucoup de gens
01:03:57qui échappent à l'impôt
01:03:58et qui ne bénéficient pas
01:04:00des dépenses publiques
01:04:02les gens se disent maintenant
01:04:03la chose suivante
01:04:03ce ne sont plus aux français
01:04:06de se serrer la ceinture
01:04:07mais c'est à l'Etat
01:04:08de se serrer la ceinture
01:04:09et donc ce que l'on demande
01:04:10au gouvernement
01:04:10au gouvernement aujourd'hui
01:04:12c'est pas de faire
01:04:13une année blanche
01:04:13c'est d'enfin
01:04:16baisser la pression fiscale
01:04:19et les prélèvements obligatoires
01:04:20dans le pays
01:04:20qui n'ont jamais été
01:04:21aussi importants
01:04:23depuis qu'Emmanuel Macron
01:04:24est au pouvoir
01:04:24les prélèvements obligatoires
01:04:26sont à plus de 48%
01:04:27jamais on n'a atteint
01:04:28un tel record
01:04:29depuis qu'Emmanuel Macron
01:04:30est au pouvoir notamment
01:04:31on a atteint
01:04:32un niveau de dépenses publiques
01:04:33les impôts ont baissé quand même
01:04:33oui mais pour autant
01:04:34en fait les impôts
01:04:35c'est toujours jamais une chose
01:04:36les impôts baissent
01:04:37mais pas pour tout le monde
01:04:38et surtout en volume
01:04:39ils ne baissent pas
01:04:40c'est pour ça qu'on dit souvent
01:04:41on va préparer un budget austéritaire
01:04:43mais là par exemple
01:04:43si on fait 40 milliards d'euros
01:04:44d'économie
01:04:45les dépenses publiques
01:04:46en volume
01:04:47vont quand même continuer
01:04:48d'augmenter
01:04:48en fait ce que l'on dit
01:04:49à l'état
01:04:50c'est pas de baisser vos dépenses
01:04:52c'est juste de dépenser
01:04:53un peu moins
01:04:54que l'an passé
01:04:55et cette situation là
01:04:56au moment où c'est peu de gens
01:04:57qui contribuent à l'impôt
01:04:59crée un véritable problème
01:05:00aujourd'hui
01:05:01de justice fiscale
01:05:02dans notre pays
01:05:03Mathieu David
01:05:03il y a débat
01:05:04d'autres disent
01:05:05les gros doivent mettre
01:05:07la main à la poche
01:05:08les riches
01:05:08les plus riches
01:05:09évidemment on est quand même
01:05:11dans une injustice fiscale totale
01:05:13vous savez
01:05:13les françaises
01:05:15ce qui les rendent dingues
01:05:15c'est le sentiment d'injustice
01:05:17et dans le sentiment d'injustice
01:05:18il y a l'injustice fiscale
01:05:19comment est-ce qu'on peut encore expliquer
01:05:21qu'il y a des gens
01:05:21qui valent des milliards
01:05:22des dizaines
01:05:23des centaines de milliards d'euros
01:05:24et qui payent
01:05:25pas totalement leur impôt en France
01:05:26quand vous avez des petites gens
01:05:28qui sont à 30%
01:05:29et qui vivent avec
01:05:302 ou 3 000 euros par mois
01:05:32évidemment qu'il faut rééquilibrer
01:05:33d'une manière un peu logique
01:05:35la disparité
01:05:36entre les méga patrimoines
01:05:37et entre
01:05:38les personnes
01:05:39beaucoup plus modestes
01:05:40si je peux me permettre déjà
01:05:42les personnes en question
01:05:43qui sont très riches
01:05:44comme vous dites
01:05:45souvent ils payent quand même
01:05:45pas mal d'impôts
01:05:46quand on gagne 10 millions
01:05:47on en donne à peu près
01:05:487,7 au fisc
01:05:49donc ils sont quand même
01:05:51ultra taxés
01:05:52et si jamais
01:05:53on continue à les taxer
01:05:54ces gens-là
01:05:55ils vont finir par partir
01:05:56et c'est quand même eux
01:05:57qui créent des richesses
01:05:58sur notre pays
01:05:58qu'est-ce que vous en pensez
01:05:59Mathieu ?
01:05:59Non, la plupart des études
01:06:01démontrent que les gens
01:06:01ne partent pas du tout
01:06:02que les ultra-riches français
01:06:04ont tout à fait compris
01:06:05qu'il faut rester en France
01:06:06pour toutes les bonnes raisons
01:06:07qui font qu'on est heureux
01:06:09et qu'on vit bien en France
01:06:10et qu'en fait
01:06:10il y a très peu de personnes
01:06:11qui partent
01:06:12et je repose la question
01:06:13est-ce qu'une vie humaine
01:06:14vaut 100 milliards d'euros ?
01:06:16C'est une question
01:06:17Mathieu ?
01:06:18Je trouve que derrière ce débat
01:06:19pour moi la véritable injustice fiscale
01:06:21c'est pas entre les très riches
01:06:22et les très pauvres
01:06:23de cette façon
01:06:24c'est le fait que par exemple
01:06:2575% du produit de l'impôt
01:06:28sur le revenu
01:06:28est payé par les 10%
01:06:30de contribuables
01:06:30les plus aisés en France
01:06:32quand on dit ça
01:06:33on a l'impression
01:06:33que ce sont les riches
01:06:34qui payent tout etc
01:06:34ce n'est pas vrai
01:06:35quand on est dans les 10%
01:06:36aujourd'hui en France
01:06:37le pays est tellement paupérisé
01:06:39et tellement déclassé
01:06:40sur le plan économique
01:06:41que quand vous gagnez
01:06:423000 euros tout seul
01:06:443000, 3200, 3500 euros tout seul
01:06:46vous êtes déjà dans les 10%
01:06:47les plus aisés
01:06:48et ce sont cette classe-là
01:06:50donc les gens
01:06:50qui ont une petite classe aisée
01:06:51parfois classe moyenne
01:06:52qui a réussi à beaucoup travailler
01:06:54Artisan
01:06:54vous en avez fait mention
01:06:56artisan, commerçant
01:06:57parfois même
01:06:57quelques exploitants agricoles
01:06:59qui touchent 2500, 3000, 4000 euros
01:07:01et qui aujourd'hui supportent
01:07:03l'intégralité quasiment
01:07:04de l'impôt sur le revenu
01:07:05et c'est quelque chose
01:07:06qui n'est pas normal
01:07:06parce que quand vous faites
01:07:07aujourd'hui votre différence
01:07:08entre le brut
01:07:09et le super net
01:07:11c'est-à-dire retrancher
01:07:11des charges sociales
01:07:13des cotisations salariales
01:07:14mais également retrancher
01:07:15de l'impôt sur le revenu
01:07:16et on peut même retrancher
01:07:17de la TVA à 20%
01:07:19vous vous retrouvez
01:07:19avec un écart qui est colossal
01:07:20C'était votre tour de table
01:07:22Merci beaucoup Mathieu Hock
01:07:23il est 18h36
01:07:24et nous avons une gagnante
01:07:27de notre jeu
01:07:28n'est-ce pas
01:07:28que je vais vous rappeler
01:07:29c'était le numéro 6
01:07:32pardon
01:07:32c'est Corinne
01:07:34Bonjour Corinne
01:07:35Oui bonjour
01:07:36Bienvenue parmi nous
01:07:37Bravo
01:07:38vous nous appelez
01:07:38de Saint-Jean-de-Luz
01:07:39c'est ça Corinne ?
01:07:40Oui c'est ça
01:07:41merci
01:07:41Plus proche de Biarritz
01:07:43ou plus proche de Bayonne ?
01:07:45Les deux pareil
01:07:46Biarritz
01:07:47On imagine que vous êtes
01:07:49une auditrice régulière
01:07:50Oui c'est ça
01:07:51je vous écoute beaucoup
01:07:52dans ma voiture
01:07:53comme quoi vous avez raison
01:07:54comme ça vous gagnez des cadeaux
01:07:55c'est ma chance
01:07:56je rappelle ce que vous gagnez
01:07:59grâce à Sud Radio
01:08:00c'est un pack Lexone
01:08:01avec des objets design et connectés
01:08:02il y a des bubble lamp
01:08:03il y a des radiotico
01:08:04des enceintes bluetooth minotées
01:08:05et le Mac Bank
01:08:06c'est une batterie sans fil
01:08:07tout ça pour écouter Sud Radio
01:08:09encore plus
01:08:09Merci à vous Corinne
01:08:13d'avoir joué avec nous
01:08:14et puis prenez soin de vous
01:08:16Vous avez entendu
01:08:17vous aviez le numéro 6
01:08:18ça porte bonheur
01:08:19jouez-le au loto
01:08:20le 6
01:08:21Allez dans un instant
01:08:24votre coup de projecteur
01:08:25la France et le Royaume-Uni
01:08:26ont conclu un accord inédit
01:08:27pour encadrer
01:08:28les traversées illégales
01:08:29de la Manche
01:08:29un migrant expulsé
01:08:31du Royaume-Uni
01:08:31sera remplacé
01:08:32par un migrant
01:08:33accueilli depuis la France
01:08:34sous condition de liens
01:08:35familiaux ou personnels
01:08:36au Royaume-Uni
01:08:37ce dispositif
01:08:38signé lors de la visite
01:08:39d'Emmanuel Macron à Londres
01:08:40doit encore être validé
01:08:41par la Commission Européenne
01:08:43Pour bien comprendre
01:08:44le texte repose
01:08:45sur le principe
01:08:46de 1 pour 1
01:08:47D'un côté
01:08:48la France accepte
01:08:49que soit renvoyé
01:08:50sur son territoire
01:08:51un certain nombre
01:08:51de migrants
01:08:52arrivés au Royaume-Uni
01:08:53illégalement
01:08:54De l'autre
01:08:54Londres accepte
01:08:56d'accueillir
01:08:57le même nombre
01:08:58de migrants
01:08:58se trouvant en France
01:08:59et qui veulent s'installer
01:09:00au Royaume-Uni
01:09:01Votre question
01:09:02sur le compte X
01:09:03de Sud Radio
01:09:04chers auditeurs
01:09:05la voici
01:09:06l'accord franco-britannique
01:09:07sur l'échange
01:09:08des migrants
01:09:08vous choque-t-il ?
01:09:09Vous nous donnez
01:09:10votre avis
01:09:11Et nous accueillons
01:09:12Yann Manzy
01:09:13qui est cofondateur
01:09:13et délégué général
01:09:14de l'association
01:09:15Utopia 56
01:09:16Bonjour Yann
01:09:17Bonjour
01:09:18Bienvenue
01:09:19Alors question courte
01:09:21appelant réponse courte
01:09:22Cet accord
01:09:23va-t-il concrètement
01:09:24limiter selon vous
01:09:25les traversées illégales
01:09:26de la Manche ?
01:09:27Non
01:09:27Bah voilà
01:09:28c'est assez clair
01:09:29et vous nous direz pourquoi
01:09:30dans un instant
01:09:31vous n'hésitez pas
01:09:32à nous appeler
01:09:33au 0826
01:09:34300 300
01:09:35restez avec nous
01:09:36à tout de suite
01:09:37Les Vraies Voix Sud Radio
01:09:3917h-20h
01:09:40Frédéric Brindel
01:09:41Judith Belair
01:09:4318h41
01:09:44c'est l'heure
01:09:44du coup de projecteur
01:09:45des Vraies Voix
01:09:45Les Vraies Voix Sud Radio
01:09:48le coup de projecteur
01:09:49des Vraies Voix
01:09:50France et Royaume-Uni
01:09:51lancent un accord inédit
01:09:52pour gérer les traversées
01:09:53illégales de la Manche
01:09:54un migrant expulsé
01:09:55du Royaume-Uni
01:09:55vers la France
01:09:56sera remplacé
01:09:57par un migrant
01:09:58accueilli
01:09:58depuis la France
01:09:59Ce migrant
01:10:00doit avoir des liens
01:10:01familiers ou personnels
01:10:02au Royaume-Uni
01:10:03et s'inscrire
01:10:03sur une plateforme
01:10:04en ligne
01:10:05Ce dispositif
01:10:06conclu lors de la visite
01:10:07d'Emmanuel Macron
01:10:08à Londres
01:10:08doit être encore validé
01:10:09par la Commission Européenne
01:10:11Kerr Starmer
01:10:12qualifie quant à lui
01:10:14cet accord de révolutionnaire
01:10:15pour lutter
01:10:15contre les passages
01:10:16illégaux
01:10:17Bon alors
01:10:18c'est vrai que ça choque
01:10:19on vous pose la question
01:10:20mais l'idée
01:10:21c'est d'un côté
01:10:22pour nous
01:10:23les demandeurs d'asile
01:10:24disent les britanniques
01:10:25et bon
01:10:26et bien pour nous
01:10:27les illégaux
01:10:27acquiescent les français
01:10:28y a-t-il un dindon
01:10:30de la farce
01:10:30dans l'histoire
01:10:31beaucoup d'élus
01:10:33notamment du nord
01:10:34s'interrogent
01:10:35beaucoup de questions
01:10:36jaillissent
01:10:36dont celle-ci
01:10:37que nous vous posons
01:10:37sur le compte X
01:10:38de Sud Radio
01:10:39l'accord
01:10:39franco-britannique
01:10:41sur l'échange
01:10:42des migrants
01:10:43vous choquent-ils
01:10:44à 91%
01:10:46vous dites
01:10:47non
01:10:48ils ne vous
01:10:49oui pardon
01:10:50excusez-moi
01:10:51enfin oui
01:10:51ils vous choquent
01:10:51voilà
01:10:5291%
01:10:53à 91%
01:10:54ils vous choquent
01:10:55nous en débattons
01:10:56avec nos deux vrais voix
01:10:57Mathieu Davy
01:10:57avocat de droit
01:10:58de la presse
01:10:58et de la propriété
01:10:59intellectuelle
01:11:00et Mathieu Hock
01:11:01le secrétaire général
01:11:02du Fin Tank
01:11:02le millénaire
01:11:03et aussi notre invité
01:11:04Yann Monzy
01:11:04qui est cofondateur
01:11:06et délégué général
01:11:07de l'association
01:11:07Utopia
01:11:08alors Yann
01:11:09quand je vous ai posé
01:11:10la question tout à l'heure
01:11:11je vous la rappelle
01:11:11cet accord va-t-il
01:11:12concrètement limiter
01:11:13les traversées illégales
01:11:14de la Manche
01:11:14vous avez répondu
01:11:16par non
01:11:16c'était assez clair
01:11:17on voudrait savoir
01:11:18pourquoi non ?
01:11:20pourquoi non ?
01:11:20tout simplement
01:11:21parce que déjà
01:11:21je pense que
01:11:22l'accord
01:11:23qui va se mettre en place
01:11:25c'est 50 personnes
01:11:26par semaine
01:11:27donc on peut imaginer
01:11:28que c'est très très loin
01:11:30de la réalité
01:11:31de ce qui se passe
01:11:31dans le Nord
01:11:32et puis
01:11:33on ne va pas empêcher
01:11:35les gens
01:11:35de continuer
01:11:36à essayer d'avoir
01:11:37un espoir
01:11:37et de vouloir vivre
01:11:38n'oublions pas
01:11:38que toutes ces populations
01:11:39qui sont aux portes
01:11:41de l'Angleterre
01:11:41qui sont demandeurs d'asile
01:11:44souvent en Europe
01:11:44refusaient
01:11:45de leurs droits d'asile
01:11:46d'ailleurs c'est assez questionnant
01:11:47et c'est assez interrogeant
01:11:48d'imaginer que des Soudanais
01:11:50des Érythréens
01:11:51des Afghans
01:11:52des Kurdes
01:11:53qui fuient la guerre
01:11:54ne peuvent pas avoir
01:11:55l'asile en Europe
01:11:56d'ailleurs c'est aussi
01:11:57le pourquoi du comment
01:11:58une partie de ces populations
01:12:00exilées
01:12:00jusqu'à combien on peut aller ?
01:12:02jusqu'à combien on peut recevoir ?
01:12:05qui ça ?
01:12:05la France ?
01:12:06que ce soit le Royaume-Uni
01:12:07et la France
01:12:08et l'Europe
01:12:09jusqu'à combien
01:12:09on peut recevoir ?
01:12:10l'Europe on est 450 millions
01:12:12donc je crois que les clandestins
01:12:14comme on les appelle
01:12:15ou comme vous les appelez
01:12:16ils sont 200 000
01:12:18qui les appelle ?
01:12:19vous ?
01:12:19c'est qui vous ?
01:12:20l'opinion publique
01:12:22les médias
01:12:22c'est comme ça qu'on les appelle
01:12:23les médias ?
01:12:24on est sur le radio monsieur
01:12:25non moi j'ai pas dit
01:12:27les clandestins
01:12:27j'ai jamais dit ça par exemple
01:12:29ah bon ?
01:12:29vous avez jamais dit
01:12:30les clandestins
01:12:30je voudrais bien voir ça
01:12:32bah oui bien sûr
01:12:33ce que je voudrais vous dire
01:12:34c'est qu'on est 200 000
01:12:35soi-disant clandestins
01:12:37qui rendent clandestinement
01:12:38en Europe
01:12:39on est 450 millions
01:12:40c'est vous qui utilisez ce mot-là
01:12:41si je peux me permettre monsieur
01:12:42oui oui d'accord
01:12:44c'est pas moi
01:12:44c'est les médias en général
01:12:45non mais il faut pas faire
01:12:47de général la réalité
01:12:48comme les clandestins
01:12:48comme les médias
01:12:49tout ça c'est pas des généralités
01:12:51à faire monsieur
01:12:51je vous remercie
01:12:52on change de langage
01:12:53voilà
01:12:53on va comme ça
01:12:54on s'entend mieux
01:12:54d'accord
01:12:55donc moi je vais parler des exilés
01:12:57je vais pas parler des migrants
01:12:57super
01:12:58donc ces populations exilées
01:12:59qui arrivent sur le territoire européen
01:13:01qui sont 200 000 à 240 000
01:13:03pour 450 millions d'Européens
01:13:05je pense qu'on peut faire
01:13:07on peut faire de la communication surtout
01:13:10par contre ce qu'on pourrait surtout faire
01:13:11c'est imaginer que
01:13:12sur ces 450 millions d'Européens
01:13:14on peut imaginer
01:13:16qu'on peut se les répartir
01:13:17la preuve par l'Ukraine
01:13:18on a accueilli 5 millions d'Ukrainiens
01:13:20la preuve encore par Mélonie
01:13:22qui va régulariser 500 000
01:13:24500 000 personnes sur son territoire
01:13:26je crois qu'aujourd'hui
01:13:28c'est de la politique
01:13:28tout ça
01:13:29c'est du faire peur aux gens
01:13:30je pense que la France
01:13:32et l'Europe
01:13:32a les capacités d'accueillir
01:13:34maintenant encore
01:13:35faut-il qu'elles le veuillent
01:13:36et n'oublions pas
01:13:38non plus une chose
01:13:39c'est qu'une partie de ces populations exilées
01:13:40qui sont sur le territoire français européen
01:13:42ce qu'on appelle les sans-papiers
01:13:44ou les sans-droits
01:13:45c'est aussi eux
01:13:46qui travaillent
01:13:47aujourd'hui aux blagues
01:13:47qui payent nos impôts
01:13:49qui payent la TDA
01:13:50et qui renflouent nos caisses
01:13:52donc en fait
01:13:53ces populations exilées
01:13:54qu'on continue à accueillir
01:13:55sur le continent européen
01:13:57même si on n'en veut pas
01:13:58on s'en sert beaucoup
01:13:59et je pense qu'aujourd'hui
01:14:00avec la France et l'Angleterre
01:14:02c'est ni plus ni moins
01:14:03qu'un jeu
01:14:04de on n'en veut pas
01:14:05on en veut
01:14:06mais par contre ce qui est sûr et certain
01:14:08c'est que 71%
01:14:09de ces populations
01:14:09qui mettent le pied en Angleterre
01:14:11aujourd'hui
01:14:11avec ces moyens
01:14:13de navigation
01:14:14les small boats
01:14:1571% de ces populations
01:14:17ont l'asile
01:14:18donc je pense que
01:14:20voilà
01:14:21on peut accueillir
01:14:22encore faut-il vouloir réunir
01:14:24bon alors on fait discuter
01:14:25il y a Xavier Bertrand
01:14:27DLR
01:14:28qui nous dit
01:14:28cet accord est un mauvais accord
01:14:29pour la France
01:14:30le Royaume-Uni
01:14:31aura de l'immigration choisi
01:14:32et nous de l'immigration subi
01:14:34qu'est-ce que vous en pensez ?
01:14:35c'est exactement ce que j'allais dire
01:14:36comme Xavier Bertrand
01:14:37en fait
01:14:38cet accord
01:14:39c'est un peu
01:14:39c'est un très mauvais deal
01:14:42je pense que c'est un très mauvais deal aussi
01:14:44quand j'ai regardé un petit peu
01:14:45pour la simple et bonne raison
01:14:46qu'en fait
01:14:46effectivement
01:14:47ça va permettre aux Britanniques
01:14:49de choisir leur immigration
01:14:50sur certains critères
01:14:52notamment des critères d'intégration
01:14:53à la culture britannique
01:14:55mais pour autant
01:14:56il s'agit de demandeurs d'asile
01:14:57qui sont envoyés
01:14:58et il n'y a pas d'obligation
01:15:00pour le Royaume-Uni
01:15:02d'accepter
01:15:03les demandeurs d'asile
01:15:04que présenterait du coup
01:15:06la France d'Emmanuel Macron
01:15:07dans leur pays
01:15:09or que se passe-t-il ?
01:15:10de toute façon
01:15:10et ça se passe déjà
01:15:11au Royaume-Uni
01:15:12c'est que
01:15:12tous les demandeurs d'asile
01:15:14ne sont pas éligibles
01:15:16et ne reçoivent pas l'asile
01:15:17donc de fait
01:15:18par exemple
01:15:19c'est 67%
01:15:20le taux d'acceptation
01:15:21du droit d'asile
01:15:23de demandeurs d'asile
01:15:24aujourd'hui au Royaume-Uni
01:15:25ça veut dire qu'il y a
01:15:2623%
01:15:30qui vont de fait
01:15:3133% pardon
01:15:32qui vont être expulsables
01:15:34du coup de fait
01:15:34vers la France
01:15:36et donc on va se retrouver
01:15:37avec ce système de 1 pour 1
01:15:38où en fait
01:15:38ils vont choisir
01:15:39ceux qui veulent
01:15:40et pour autant
01:15:41renvoyer des gens
01:15:41que nous on aura envoyés
01:15:43donc on aura récupéré
01:15:44un clandestin
01:15:46et pour autant
01:15:46on va devoir renvoyer
01:15:48attention clandestin
01:15:48Yann Monzy n'aime pas ce mot
01:15:49oui mais ça après
01:15:50c'est du logiciel
01:15:50oui
01:15:51le mot utilisé
01:15:53parce que moi
01:15:54j'ai repris
01:15:55j'ai repris strictement
01:15:56ce qui est dit
01:15:56dans la proposition
01:15:57c'était illégaux
01:15:59est-ce que
01:15:59pour vous
01:16:00Mathieu Davy
01:16:01qui est un défenseur
01:16:02qui est un avocat
01:16:04cette histoire
01:16:05d'échange sur
01:16:06je te donne ça
01:16:08je reprends ça
01:16:09est-ce que ce n'est pas
01:16:10quand même un peu bizarre ?
01:16:12ça sent déjà très mauvais
01:16:13quand on parle de marchandage
01:16:14d'êtres humains
01:16:14pardon
01:16:15c'est-à-dire qu'effectivement
01:16:17on ne va pas échanger
01:16:17des hommes
01:16:18dont la vie n'a aucun rapport
01:16:19il y a ceux qui veulent
01:16:20aller en France
01:16:20ceux qui veulent aller
01:16:21sur le territoire anglais
01:16:23il y a ceux qui sont
01:16:23éligibles aux droits d'asile
01:16:25et j'ai rappelé quand même
01:16:25qu'il y a des conventions de Genève
01:16:26pardon
01:16:27qui s'impliquent
01:16:27donc j'aimerais bien savoir
01:16:28comment ce texte
01:16:29va être dérogatoire
01:16:30aux conventions de Genève
01:16:31et dérogatoire aux droits d'asile
01:16:33qui va être donc
01:16:34je crois maintenant
01:16:34conditionné
01:16:35de l'autre
01:16:37c'est peut-être
01:16:38juste pas comprendre
01:16:38et je pense que
01:16:39ce n'est pas l'intérêt
01:16:40de s'intéresser en fait
01:16:41aux personnes concernées
01:16:41mais ne pas comprendre
01:16:43que la plupart de ces migrants
01:16:44ne veulent pas aller en France
01:16:45ils ne parlent pas le français
01:16:47ils vont en Angleterre
01:16:49parce qu'ils y trouvent
01:16:49leur communauté
01:16:50on parlait des Érythréens
01:16:51des Soudanais
01:16:52des Vietnamiens
01:16:53donc ils veulent absolument
01:16:54aller en Angleterre
01:16:55parce qu'en plus là-bas
01:16:56leur intégration
01:16:56est beaucoup plus simple
01:16:57par le système
01:16:58que vous connaissez
01:16:59d'accès au travail
01:17:00à la précarité en fait
01:17:01qui symbolise le UK
01:17:02donc ils ne veulent pas
01:17:03donc on va les renvoyer en France
01:17:05dans un pays dans lequel
01:17:06ils n'ont aucune attache
01:17:07ils n'ont pas de famille
01:17:08ils ne vont pas pouvoir travailler
01:17:09donc c'est un peu
01:17:10une grande absurdité
01:17:12qui est de la communication politique
01:17:13de négociation
01:17:14par le 1 contre 1
01:17:15qui ne veut absolument rien dire
01:17:16dans les faits
01:17:18finalement c'est aussi
01:17:18l'histoire de peut-être
01:17:20sauver des vies
01:17:20parce qu'on entend
01:17:21qu'il y a plus de 21 000 migrants
01:17:22qui ont traversé la Manche
01:17:24entre la France et l'Angleterre
01:17:25depuis le début de l'année
01:17:25mais en fait
01:17:26il y en a beaucoup plus que ça
01:17:27et il y en a beaucoup
01:17:27qui meurent aussi
01:17:28en traversant
01:17:29donc est-ce que ce n'est pas
01:17:30aussi une manière
01:17:31de protéger des vies humaines
01:17:32cette histoire ?
01:17:33C'est ce qu'en m'a dit
01:17:34votre intervenant
01:17:35je ne suis pas d'accord
01:17:35avec sa conclusion
01:17:36mais il a raison de dire
01:17:37qu'aujourd'hui
01:17:37cet accord ne couvrira pas
01:17:39les 21 000 aujourd'hui
01:17:40personnes qui traversent
01:17:41illégalement la Manche
01:17:42de la même façon
01:17:43qu'on ne pourrait même pas
01:17:43mettre en place
01:17:44un tel accord
01:17:50comme ça a été dit
01:17:51donc le sujet
01:17:52on ne peut pas aujourd'hui
01:17:54encadrer de cette manière-là
01:17:55les flux migratoires
01:17:56que faut-il faire ?
01:17:58C'est pour cela
01:17:58qu'il faut davantage protéger
01:17:59les frontières extra-européennes
01:18:01notamment
01:18:02par l'intermédiaire
01:18:03certains ont proposé
01:18:04des blocus navals
01:18:05etc.
01:18:06pour que justement
01:18:06on puisse choisir
01:18:08et notamment
01:18:09la mesure qui paraît
01:18:10être importante
01:18:11et qui est celle
01:18:12que pratique le Danemark
01:18:13notamment
01:18:13c'est la création
01:18:14de hotspots aujourd'hui
01:18:15par exemple
01:18:16c'est-à-dire le fait
01:18:16qu'un demandeur d'asile
01:18:18demande l'asile
01:18:19sauf si son pays
01:18:19est en guerre
01:18:21mais il demande l'asile
01:18:21dans son pays de départ
01:18:22dans l'ambassade
01:18:23où est le pays de départ
01:18:25pour ensuite après
01:18:26être acheminé
01:18:27dans un pays européen
01:18:28qui l'aura choisi
01:18:29c'est plutôt comme ça
01:18:30que l'on va pouvoir gérer
01:18:31l'immigration
01:18:31ce n'est pas
01:18:32d'une autre manière
01:18:33Justement
01:18:33Yann Manzy
01:18:34quel est le travail
01:18:35de votre association
01:18:36on le rappelle
01:18:37Utopia 56
01:18:39vous souhaitez
01:18:40permettre aux migrants
01:18:42d'accéder plus facilement
01:18:45c'est ça
01:18:45votre action
01:18:46quelle est votre action
01:18:47finalement
01:18:48au quotidien ?
01:18:49Alors non
01:18:51notre action
01:18:51elle est au quotidien
01:18:53d'aider des personnes
01:18:54dans une détresse absolue
01:18:55sur les campements
01:18:56ou sur le bord du littoral
01:18:57en apportant une assistance
01:18:59de première agence humanitaire
01:19:01en distribuant des couvertures
01:19:03des tentes
01:19:04de façon à ce que ces gens
01:19:05qui n'ont déjà pas grand chose
01:19:07n'aient pas rien
01:19:08je voudrais revenir rapidement
01:19:10sur ce que disait le monsieur
01:19:12précédemment
01:19:12comme quoi ces gens
01:19:14doivent demander l'asile
01:19:15dans leur pays
01:19:17et ils doivent demander
01:19:18des visas
01:19:18je ne sais pas comment on fait
01:19:20pour demander l'asile
01:19:21les visas
01:19:22dans un pays en guerre
01:19:24bonjour je voudrais fuir la guerre
01:19:28comment je fais pour avoir visa
01:19:29c'est pas pour rien
01:19:30qu'il existe des filières de passeurs
01:19:32c'est tout simplement
01:19:32parce qu'il n'y a pas
01:19:33de route sûre
01:19:34pour toutes ces populations
01:19:35qui fuient la mort
01:19:36et la misère
01:19:37et l'externalisation
01:19:38des frontières
01:19:39comme vous le disiez tout à l'heure
01:19:40où sous-traiter
01:19:42la migration
01:19:43au pays tiers
01:19:45on l'a déjà fait
01:19:46on a passé des accords
01:19:47avec la Turquie
01:19:48avec la Libye
01:19:48avec le Maroc
01:19:50avec l'Algérie
01:19:51avec la Tunisie
01:19:52à qui on reverse
01:19:52des centaines
01:19:53et des milliards d'euros
01:19:54tout simplement
01:19:55pour empêcher
01:19:56ces populations d'exilés
01:19:57d'arriver sur le continent européen
01:19:58et tous ceux qui arrivent
01:20:00ils meurent soit au Méditerranée
01:20:02et le peu qui arrive
01:20:03sur notre continent européen
01:20:04et bien aujourd'hui
01:20:05ils n'ont pas l'asile
01:20:06je voudrais reprendre
01:20:08une petite chose
01:20:08non parce qu'on n'a plus le temps
01:20:09merci beaucoup
01:20:10Yann Manzy
01:20:11on a bien compris votre action
01:20:12merci à vous
01:20:14on rappelle que vous êtes
01:20:15conformateur et délégué général
01:20:16de l'association Utopia 56
01:20:18merci à nos deux vraies voix du jour
01:20:20il en était avec maître
01:20:21Mathieu Davy
01:20:22pour sa première
01:20:23excellent
01:20:24il gagne tout
01:20:24merci pour votre accueil
01:20:25avocat en droit de la presse
01:20:26et de la propriété intellectuelle
01:20:28et puis notre habituel
01:20:29Mathieu Hock
01:20:30qui part en vacances
01:20:32il nous abandonne
01:20:33secrétaire général du think tank
01:20:35le millénaire
01:20:35merci Frédéric Brindel
01:20:36on se retrouve lundi
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