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00:00par rapport à ce que l'on dit, cette union des gauches, qui semble déjà aussi vite remise en question aujourd'hui.
00:11Oui absolument, alors je suis Alexandre Dianusso.
00:12Alexandre Dianusso, d'abord je voudrais savoir, quelle est votre réaction à cette annonce, finalement,
00:16de cette proposition d'Éric Ciotti d'alliance avec le RN pour aller à l'air ?
00:21Je pense qu'Éric Ciotti trahit tout, il trahit De Gaulle, il trahit Chirac,
00:24il trahit même le nom de son parti, puisque ça s'appelle Les Républicains,
00:27et moi je voudrais vraiment qu'on se serve de ça et qu'on entende le danger qu'il y a aujourd'hui
00:31de bascule de la France vers un fascisme, parce que quand les libéraux et les fascistes s'allient,
00:37c'est les moments où les pays basculent.
00:39Donc vraiment là, maintenant, on a besoin de cette alliance à gauche,
00:43je le dis aux amis du PS qui hésitent.
00:46Là, si vous imaginez que le jour où ces gens-là prendront le pouvoir,
00:50il y aura moins de violence politique, il y aura plus de respect des droits et des discriminations,
00:54qu'il y aura une question sociale qui sera mieux abordée que par nous,
00:57je pense que vraiment c'est une erreur d'analyse politique,
00:59donc maintenant on se bouge, on y va, on y va unis, on y va fort, et on les combat.
01:03– Sandrine Rousseau, cette union de la gauche, ses contours,
01:07est-ce qu'elle va être solide, est-ce qu'elle va pouvoir fonctionner selon vous ?
01:10– Non seulement elle sera solide, mais elle changera la vie des gens,
01:13et c'est ça ce qui est en train de se faire, c'est que là les syndicats nous rejoignent,
01:17les organisations non-gouvernementales, les ONG, les associations, enfin vraiment partout,
01:22j'ai des gens, je vous promets que c'est vrai, que je croise dans la rue,
01:25qui me prennent dans les bras en pleurant, en disant on a besoin de vous,
01:28maintenant on n'est pas allé voter, on ira voter, etc.
01:31Il y avait la file d'attente devant les commissariats pour les procurations,
01:35quelque chose est en train de se passer, je n'en connais pas l'ampleur
01:38parce qu'évidemment je n'ai pas pu faire toute la France là dans les 48 dernières heures,
01:42mais je suis convaincue que le cœur des Français est à l'égalité,
01:45est à notre modèle social, est au respect de l'environnement,
01:48et très loin de la haine de l'autre.
01:50– C'est un Big Bang politique auquel on assiste aujourd'hui ?
01:53– C'est un Big Bang politique, c'est une inconséquence politique,
01:55et là j'ai l'impression qu'on enfile les inconséquences politiques
01:58comme on enfile les perles sur un collier, mais nous sommes là,
02:00nous sommes solides et nous allons pallier à ça.
02:02– Cette décision d'Emmanuel Macron, vous en pensez quoi maintenant,
02:0524 heures après ou 48 heures après ?
02:07– Je pense que c'est un homme qui n'aime pas perdre
02:09et qui est prêt à toute la politique de terre brûlée
02:12pour ne pas avoir à perdre la face,
02:16et là, à force de ne pas vouloir perdre la face, il est en train de tout perdre.
02:21– Je vous remercie beaucoup Sandrine Rousseau, merci.