00:00 C'était surtout de parler de l'Europe et du programme parce que forcément dans cette élection européenne
00:05 qui est un peu loin des gens, il faut ramener sur des choses très concrètes.
00:09 J'ai décidé aussi de faire une sensibilisation sur la biodiversité parce que les Réunionnais aiment leur biodiversité en vérité.
00:16 Ils aiment leur tutuie, ils aiment leur goût de bois, ils aiment tout ce qui fait aussi notre identité, notre culture.
00:24 Sauf que
00:27 40% de cette biodiversité est aujourd'hui menacée, menacée de disparition.
00:32 Et donc la question c'est est-ce qu'on peut avoir un moment les moyens, est-ce que l'Europe a des outils
00:39 qui n'existent pas aujourd'hui et qui va nous permettre de protéger, de ne pas perdre cette biodiversité ?
00:46 Quand on parle de biodiversité par exemple c'est le miel pays. Si on perd certains petits bois,
00:54 fleurs jaunes par exemple, on n'a pas forcément
00:57 le miel spécifique réunionnais.
01:00 Et donc le programme propose très clairement au niveau européen d'avoir ce crime d'écocide
01:07 qui ne passe pas. Au niveau français ça passe pas, on n'y arrive pas. Dans les pays ça ne passe pas. Et donc il n'y a que le
01:13 niveau européen aujourd'hui qui va nous permettre, sur ce crime d'écocide, qui va nous permettre de quoi de protéger
01:19 30% de notre faune terrestre
01:24 et 30% sur la partie
01:27 marine, en tout cas la partie maritime.
01:31 Donc
01:33 si on n'a pas ça, ça disparaît. Donc c'est bien de l'avoir. Et puis la biodiversité pour nous c'est aussi lié à l'agriculture.
01:39 Aujourd'hui il faut savoir que
01:42 80% des aides agricoles
01:45 vont aux grosses exploitations agricoles.
01:49 On parle par exemple des betteraviers au niveau
01:53 français et européen.
01:55 Et donc nous on se dit, on raconte tous les agriculteurs, eux ils sont mécontents parce que l'administration c'est juste comme ça, ils n'arrivent pas à avoir leurs aides.
02:03 Et quand ils ont leurs aides, ils se battent pour 1000 euros, pour 2000 euros. Et donc l'idée c'est d'inverser les choses. C'est qu'on soutienne les petites
02:11 surfaces agricoles, les petites exploitations. Donc ce n'est plus une aide en fonction de l'hectare,
02:17 mais c'est plutôt une aide qui va être basée sur
02:22 la création d'emplois, sur les éléments écologiques et de protection de la terre. Et donc moi je trouve que ça correspond vraiment au modèle
02:31 réunionnais. Aujourd'hui le modèle réunionnais, quand on a besoin de zonions et que l'Inde ne produit plus, on a plus de zonions.
02:39 Alors que si on mettait non pas 80% des aides agricoles d'Europe sur les betteraviers,
02:44 et qu'on mettait un peu plus sur nos petites exploitations, je suis à peu près sûre qu'on changerait de modèle.
02:50 Et il faut changer de modèle. Ça donne un montage aux gens, ça donne des ressources aux agriculteurs et ça protège notre terre et donc notre biodiversité.
02:57 Très clairement aujourd'hui,
02:59 certains ont intérêt
03:02 à ce qui est la confusion entre les présidentielles, qui est une élection nationale,
03:07 et les européennes, qui est une élection qui parle du programme européen,
03:12 qui n'a rien à voir. Demain on vote contre Macron, contre la candidate de Macron aux européennes.
03:19 Macron il reste président de la République. Donc ça change rien pour la France.
03:23 Certains font croire ça parce qu'ils utilisent la colère des gens, la colère illégitime. Les gens sont en colère parce que l'assurance chômage c'est une erreur.
03:32 C'est une erreur. Ça va mettre les gens dans la grande pauvreté.
03:36 Et donc ils sont en colère et donc s'ils sont en colère, ils vont voter contre Macron et donc ils vont voter
03:42 contre Macron national. Mais ça ne change rien. Le lendemain quand on va se réveiller le 10, Macron sera toujours là.
03:48 Il sera toujours là et la politique de Macron sera toujours là. Donc là la question c'est l'Europe.
03:54 On reviendra pour les présidentielles, c'est plus tard et là on réglera le compte. Mais là pour l'instant c'est les européennes.
03:59 Et il faut choisir vraiment
04:02 le projet qui parle d'Europe, le projet qui parle de l'Europe sociale, qui parle de la jeunesse, qui parle
04:08 de la biodiversité, qui parle de l'agriculture, qui parle de la protection, qui parle de la paix.
04:13 Aujourd'hui on entend le bruit des bottes, on entend la guerre.
04:16 Comment on va faire ? Qui parle du réchauffement climatique ?
04:19 Comment on va faire si demain on a un Irma qui arrive ? On a vu avec Belal,
04:23 qui va payer la protection des berges de nos rivières ? Qui va payer
04:27 la protection face à la montée des eaux de la mer ? Qui va payer
04:32 l'effondrement de nos montagnes quand l'eau ravine ?
04:37 Tout ça bien sûr que les collectivités le font, mais les sommes c'est au niveau de milliards à dépenser.
04:43 Et donc nous nous pensons qu'il faut un fonds spécifique, un fonds européen.
04:48 Comme on a aujourd'hui un FEDER qui permet de faire des investissements, qui font les routes, qui font les lycées.
04:54 Je pense qu'il nous faut un fonds spécifique qui va nous permettre de nous protéger contre tous ces risques climatiques.
05:01 C'est ça les sujets de l'Europe et c'est ça le 9 juin. Et pour voter
05:06 le 9 juin c'est réveiller l'Europe, c'est Raphaël Luxmann, c'est le Parti Socialiste et Place Pouy.
05:11 Les gens ont leur vrai intérêt, c'est
05:13 comment je vais faire avec mon jeune qui grandit, quel avenir pour lui ?
05:18 Les gens sont intéressés par
05:20 est-ce que j'aurai un logement ? Il y a un grand plan marché à logement dans ce programme européen.
05:25 Les gens sont intéressés par le niveau de leurs revenus.
05:28 Aujourd'hui il y a des grands écarts de revenus entre les plus pauvres et les plus vieux, c'est une grande inégalité.
05:34 Après ces petites histoires franchement c'est pour grignoter quelques voix en
05:39 jotant l'opprobre, je pense que c'est pas de la grande politique.
05:42 Je pense que l'Europe mérite mieux et nous ça n'est pas notre sujet. Notre sujet c'est les gens, c'est les citoyens,
05:49 c'est leur avenir, c'est leur vie et c'est de l'europe. Aujourd'hui il est président de commission parce qu'il y a eu une alliance
05:55 à gauche et à droite pour voter pour lui.
05:59 Donc je pense qu'il a bénéficié des alliances, il ne faut pas cracher sur les alliances.
