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  • il y a 1 an
L'état d'urgence en Nouvelle-Calédonie, touchée par plusieurs journées d'émeutes, sera levé lundi à 20 heures (heure de Paris, mardi à 5 heures à Nouméa), a annoncé cette nuit la présidence française. Sept unités de forces mobiles supplémentaires, soit 480 hommes, seront dans le même temps envoyées en renfort. La levée de ces mesures d'exception doit «permettre les réunions des différentes composantes du FLNKS (indépendantistes, NDLR) et les déplacements sur les barrages des élus ou responsables en mesure d'appeler à leur levée», a expliqué le communiqué.
L’Élysée «rappelle» également «que la levée des barrages est la condition nécessaire à l’ouverture des négociations concrètes et sérieuses».

«Le président de la République fait confiance aux Calédoniens et à leurs représentants pour retrouver le chemin du dialogue», indique le texte.

Et d’ajouter : «La mission de médiation et de facilitation est présente à Nouméa. Elle se tient prête à travailler avec les élus pour établir un accord global». L’état d’urgence en Nouvelle-Calédonie courait depuis le 15 mai dernier.

Dans le communiqué de l’Élysée, le président Emmanuel Macron «félicite les forces de sécurité intérieure engagées sur place». Il condamne aussi «fermement les barrages et les pillages».

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Transcription
00:00 Reconquérir du terrain et le garder, c'est l'objectif des forces de l'ordre en Nouvelle-Calédonie.
00:08 Tôt ce matin, à l'heure où les émeutiers sont censés dormir, elles ont lancé une vaste opération.
00:14 Première reconnaissance au drone, on y voit plusieurs lignes de barrage formées de carcasses de voitures brûlées.
00:21 "J'ai vu 2-3 personnes et c'est tout. Pour l'instant, après, dans les cotés, j'ai pas vu."
00:25 Pour reprendre le contrôle de la zone, dispositif d'envergure. 300 membres des forces de l'ordre.
00:33 Des gendarmes mobiles, mais aussi en appui, le GIGN.
00:38 Et dans le ciel, un hélicoptère, avec un sniper prêt à tirer à tout moment.
00:43 "Pour l'instant, on a des adversaires, mais quand ils ont vu, ils sont une dizaine, ils sont partis un peu plus loin.
00:49 Et là, l'idée, c'est d'arriver en force, de prendre le compartiment 1 très très vite."
00:53 Bâtiments pillés, saccagés, incendiés.
00:56 Accompagnés des gendarmes, nous entrons sur cette portion d'un peu plus d'un kilomètre de route.
01:01 C'est une zone de non-droit depuis deux semaines.

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