Interview de Joël Ortiz, propriétaire de La Voile Bleue

HERAULT TRIBUNE

Alors que les trois paillotes installées depuis plus de 25 ans sur la plage du Grand Travers sont contraintes de déménager, rencontre avec Joël Ortiz, propriétaire de La Voile Bleue.

Transcript

00:00 Nous sommes sur le nouvel emplacement de la voile bleue, qu'est-ce que vous en pensez ?

00:03 Aujourd'hui je n'en pense rien du tout parce qu'on est en train de monter et on n'a aucune idée de ce qui va se passer

00:08 autant commercialement que...

00:11 La fréquentation je ne sais pas.

00:13 Donc d'un immédiat on monte la même structure qu'on avait auparavant en travers,

00:17 la même surface commerciale,

00:20 mais l'avenir est incertain, je ne sais pas.

00:22 Est-ce que vous avez anticipé des changements en termes d'emplois ou en termes de chiffre d'affaires ?

00:27 Oui tout à fait, les emplois ont été divisés quasiment par deux,

00:30 voire 40% sûrs, et le chiffre d'affaires de moitié par contre.

00:35 Qu'est-ce que vous espérez pour la suite, pour les années suivantes ?

00:39 Qu'on revienne un peu à une réalité pour le tourisme et non ce qu'on est en train de vivre en ce moment.

00:47 C'est quoi selon vous cette réalité ?

00:48 La réalité c'est qu'on propose aux clients ce qu'ils ont envie d'avoir.

00:53 Je ne veux pas qu'on mette des plages en plein centre-ville,

00:58 ça dérange peut-être d'autres personnes, en visibilité.

01:02 Ça dérange plus ici certains qu'à côté.

01:04 À côté sur 4 km de côte, honnêtement 1 500 m² c'est absolument rien.

01:09 Je ne vois pas ce que ça dérangerait la faune là-bas, plus qu'ici, ou la flore.

01:14 Donc c'est de l'amusement ce qu'ils font.

01:18 Donc on verra l'année prochaine comment ça se passe alors ?

01:20 Tout à fait, l'année prochaine sera une année nouvelle.

01:22 De toute façon comme je dis à tout le monde, on habite en France,

01:25 ce qui est valable aujourd'hui ne sera pas valable demain.

01:28 Rappelez-vous les panneaux de signalisation qui étaient à 90 km/h,

01:31 qu'on a mis à 80 km/h et on en a pris les armes à 90 km/h.

01:35 Donc ce qui est valable aujourd'hui n'est pas valable demain, ça c'est certain.

01:39 [musique]

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