ABONNEZ-VOUS pour plus de vidéos : bit.ly/radioE1 Tous les jours dans Culture Médias, Jean-Pierre Foucault dresse le portrait sonore de l'invité. Ce mercredi 17 avril, c'est l'animateur de télévision et ancien international de football David Ginola. Retrouvez "Le portrait sonore de l’invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-culture LE DIRECT : http://www.europe1.fr/direct-video
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00:00 - Europe 1 Culture Média - 9h30 - 11h - Jean-Pierre Foucault
00:04 Merci d'être avec nous pour la suite de Culture Média. Dans un instant nous recevrons Inès Reig mais on est toujours avec David Gianella
00:10 qui vient nous parler de "Au micro". "Au micro" à ne pas louper c'est ce soir à 23h15 sur
00:14 Canal+. On va dresser votre portrait sonore David.
00:17 Des petits sons qui vous rappelleront je l'espère de grands souvenirs. Voici le premier, écoutez bien.
00:27 *Musique*
00:29 - C'est une quiz ? - Comment ? - C'est une quiz ? - Oui, oui.
00:42 - Vous savez qui chante ? - Elle sait qui chante ?
00:44 Eh bien le chanteur en question c'est John Cruyff.
00:48 Incroyable non ? - Wouah !
00:50 - Ah non je connaissais pas, c'est un Hollandais en plus.
00:54 - C'était un peu votre modèle Cruyff ou pas non ? - C'était le seul poster que j'avais dans ma chambre quand j'avais 8-9 ans et
01:00 des années après quand il a dit en 99
01:04 "Aujourd'hui je pense que le meilleur joueur au monde c'est David Gienella". - C'est incroyable. - Je pense que voilà c'est...
01:10 Avec tout ce qui a été dit en négatif, en positif, je crois que je retiendrai que cette phrase là.
01:16 - Il était meilleur joueur que chanteur je pense.
01:20 - Oui mais en tout cas sur les footballeurs, très beau chanteur, je ne connais pas beaucoup.
01:24 - Deuxième extrait écoutez.
01:27 Cette musique vous rappelle quelque chose ? - Phil Collins ? - Oui bien sûr.
01:37 C'est "Who said I would" de Phil Collins et c'est sur cette musique que les joueurs du PSG entrent sur le terrain depuis
01:43 1992. Vous avez notamment été champion de France avec cette équipe. Quels souvenirs en gardez-vous ?
01:47 Vous savez, on le sait en Angleterre, il y a une différence majeure entre
01:51 la façon d'être footballeur chez nous ou outre Channel ?
01:55 - Non, sur le métier on le fait de la même manière.
02:00 Ce qui est différent c'est
02:03 je pense que l'approche avec les supporters, la passion, la passion, la dévotion. Alors ça a changé depuis des années en France.
02:11 On a pris des modèles et comme l'Angleterre est devenue un modèle
02:15 par rapport à ça. Avant on ne voyait pas de maillot dans les rues de France, des maillots de clubs de foot. Aujourd'hui ça s'est démocratisé.
02:22 Alors qu'en Angleterre ça a toujours été le cas. On est supporter avant tout de père, grand-père, père et fils.
02:28 Et ça c'est une culture qui complètement parle. Ils ont inventé le football,
02:33 ils ont eu des problèmes, ils ont été bannis des compétitions européennes, ils sont revenus et maintenant c'est une des franchises sportives
02:40 les plus importantes au monde.
02:42 - On parlait d'Angleterre, j'ai un message pour vous David Ginola, un message d'Hervé qui nous écoute.
02:48 - Hervé Matou ?
02:49 - Non, un autre Hervé qui est aussi Auvergnat. Il dit son but avec Tottenham contre Barnsley en 99 a enflammé toute la première ligue.
02:57 - Oui, je me rappelle parce qu'on était 0-0, il restait deux minutes et puis tout le monde me regardait en disant "David, s'il te plaît, on revient pas jouer là, il faut marquer, il faut marquer".
03:08 C'était en coupe.
03:09 Et j'ai pris le ballon au milieu de terrain, j'ai dribblé cinq joueurs et je suis allé marquer 0-1, merci, au revoir, on est rentré à Londres.
03:17 - Merci, au revoir, c'est tout.
03:19 - Non, non, on est rentré à Londres parce que c'est pas évident. C'était à une époque aussi où
03:24 quand on cadre un match nul, les matchs étaient à rejouer donc il n'y avait pas de séance de pénalty en Angleterre, ce qui donnait aussi un certain charme.
03:31 - On continue une portrait musicale avec ce troisième extrait.
03:34 - J'ai un signal !
03:36 - Tout le monde en place !
03:38 - On va réparer notre position si on a 10 minutes.
03:40 - Il y a un endroit en Europe, hein ?
03:42 - Alors je vais vous aider.
03:46 - Non mais c'est un film.
03:48 - "Opération Matchbox".
03:50 - Un film de Colin Tick dans lequel vous avez joué.
03:52 - Oui. - On le sait un peu moins, on s'en souvient plus.
03:54 - Je joue le rôle d'un sniper allemand.
03:56 - Oui, c'est ça. Vous avez suivi une formation d'acteur à la Royal Academy à Londres, c'est vrai ?
04:01 - Oui, à Radar, oui.
04:03 - Pendant un an.
04:05 - Pourquoi vous êtes engagé dans cette voie ?
04:09 - Parce que j'avais des propositions à l'époque, je recevais des scripts via mon agent et qu'il fallait quand même avoir un minimum de...
04:18 je dirais pas de pratique parce que je n'en avais pas vraiment, mais voilà, apprendre un petit peu les choses, voir un petit peu comment ça se passe.
04:27 - Mais il y a des mauvaises gens qui disent que parfois les footballeurs jouent de la comédie, notamment dans...
04:31 - Dans les simulations ?
04:33 - Souvent. - Mais vous jouez bien !
04:35 - Non mais c'est le Marseillais qui parle alors !
04:39 - Mais nous aussi à Marseille, on ne nous parle pas trop.
04:41 - C'est le Marseillais !
04:43 - Mais souvent quand je rencontre des supporters de Marseille, ils viennent me voir et ils me regardent et me disent "Ah David, dommage que t'aies jamais joué à l'OM".
04:50 - Non mais c'est vrai. - Et je les regarde et je dis "Mais je te reconnais toi ! C'est toi qui m'insultais dans les tribunés !"
04:55 - "Non, non, je te jure, c'est pas moi !"
04:57 - Il en a été question à un moment donné, c'est-à-dire que quand vous êtes à Brest, effectivement après vous partez au PSG, mais il a été question que vous alliez à l'OM ?
05:05 - C'est pas question, c'était fait. - Ah c'était fait ?
05:07 - C'était fait. Apparemment, j'ai lu un livre récemment où Jean-Pierre Bernays doit avoir un contrat signé quelque part dans un coffre.
05:17 C'est assez intéressant parce que quand j'ai lu l'article, je l'ai revu au stade la dernière fois et je lui ai dit "Mais tu as un contrat de moi signé à l'OM ?"
05:25 - Bah il faut l'honorer !
05:27 - Mais de toute façon, je pense qu'en tant que natif du Sud, mon père, gynola italien, son père est arrivé d'Italie, ils sont arrivés, j'ai retrouvé ça dans mon arbre généalogique du côté de mon père.
05:39 Tout le monde est marseillais. Alors je vais pas faire... Moi j'ai travaillé à Paris, j'ai adoré Paris, je suis toujours supporter du PSG et je serai un défenseur du PSG, comme je suis défenseur du football français.
05:53 Donc si demain l'OM bat Benfica, je serai content aussi.
05:57 - Contrairement à vous ! Contrairement à vous !
06:01 - Dernier extrait qui devrait vous faire plaisir.
06:03 - Ok guys, est-ce que vous êtes prêts pour une nouvelle vidéo où je vous trouve des pépites vintage ?
06:07 Et c'est pas n'importe quelle vidéo car aujourd'hui c'est le début des VCR Days, donc il y a jusqu'à 70% off sur plein d'articles. Bref, je vous montre.
06:15 - Vous la reconnaissez quand même.
06:17 - Bah c'est Carla.
06:19 - Carla c'est votre fille, elle est mannequin, elle est comme l'on dit maintenant influenceuse. Quel regard vous portez sur son parcours ? Elle vous demande encore des conseils ?
06:27 - Écoutez, ma fille Carla qui va avoir 30 ans cette année a eu son bac, passé en Angleterre à Londres, a fait 4 ans d'université, a été graduée à l'université d'European Business School, a passé l'examen à Buenos Aires en espagnol, a passé l'examen en italien à Milan.
06:47 Et aujourd'hui est influenceuse, qui marche super bien, je suis très heureux pour elle. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise de plus ? Vous partez dans une direction, vous voulez que vos enfants fassent des études et puis derrière ils font influenceuse parce que c'est l'air du temps, parce que c'est aujourd'hui ce qui marche. Et puis elle a du succès et j'en suis très content.
07:07 - Papa content, papa heureux, papa fier, c'est bien. Dernier extrait.
07:11 - Sur un passodome, David Ginola et sa partenaire. - Ça c'est un sacré souvenir.
07:23 - On est en 2011, vous participez à la première saison de Danse avec les Stars, ça aussi c'est surprenant. Vous avez terminé 3ème donc c'est très honorable.
07:31 - J'ai rempli mon contrat personnel, c'est-à-dire que pour moi l'objectif c'était bien évidemment d'aller le plus loin possible. J'ai fait la finale avec Matt Pokora et Sofia Essaidi et ça a été une expérience de malade. J'ai perdu 10 kilos sur 8 semaines, on a fait des trucs de fous, je pensais pas que la danse de salon était à ce point.
07:55 - C'est un vrai sport et je rends hommage à tous les danseurs qui participent toujours à cette émission parce que c'est incroyable. On se fait des idées sur quelque chose et à l'arrivée quand on touche du doigt vraiment ce que c'est, on se dit "waouh".
08:09 - C'est très compliqué qu'il y ait pareil. - Ah mais c'est super compliqué, faire une chorégraphie, apprendre une chorégraphie du minute 30 en 5 jours et la donner en direct live le samedi soir c'est un truc de fou.
08:18 - C'est exactement comme le métier de commentateur pour une croix. - C'est pareil.
08:23 - On en parlera tout à l'heure avec Inès Reigle de Danse avec des Stars. David, merci beaucoup. - Merci à vous Jean-Pierre, c'est un plaisir. On se voit à Cary.
08:30 - Je rappelle que vous êtes juré dans "Au micro" sur Canal+ tous les mercredis. Ce soir en deuxième partie de soirée à 23h15 à côté de Lorboulot et Hervé Matou, deuxième numéro diffusé ce soir. Salut David.