Céline Pina : «Des gens insérés dans la société ont déjà estimé que l'État n'était plus en mesure de faire grand-chose pour eux et que les islamistes étaient les plus forts. Ça devrait nous inquiéter.»
00:00 Le fait de nommer Gabrielle Attal a donné l'impression que l'État voulait reprendre en main l'éducation nationale.
00:07 Or, ensuite, Gabrielle Attal est partie...
00:09 Avec des signaux forts dès le départ.
00:11 Voilà. Et Nicole Belloubet, elle, au mieux, elle ne dit rien à personne, au pire, on se rappelle à quel point elle a été lâche dans l'affaire Mila,
00:18 à quel point elle n'a jamais su incarner, en fait, une justice de la République.
00:23 Et donc, vous avez ces deux acteurs qui envoient des messages contradictoires, vous avez une violence qui ne cesse de monter, vous avez...
00:31 Lui a fait son métier et se retrouve dans une situation...
00:35 Quand vous êtes menacé de mort, moi, il se trouve que ça m'arrive régulièrement, à un moment donné, aujourd'hui, s'il m'était possible, peut-être,
00:44 de retrouver, de les me cacher quelque part et de me retirer du monde, peut-être que je le ferais.
00:50 C'était trop tard pour moi, ce n'était pas trop tard pour lui.
00:53 Ce que je trouve très choquant, c'est qu'en fait, cet homme, la France a proposé de le protéger, il s'est dit "elle n'y arrivera pas,
01:02 je vais y laisser ma vie, en tout cas, ma tranquillité et en tout cas, la liberté dont je dispose, mieux vaut que je me cache".
01:11 Et en fait, c'est simplement dire qu'aujourd'hui, des gens pourtant courageux, comme ce proviseur, des gens insérés dans la société,
01:18 ont déjà estimé que l'État n'était plus en mesure de faire grand-chose pour eux et que finalement, c'était les islamistes les plus forts.
01:25 Et ça, ça devrait vraiment nous inquiéter.
01:28 [Musique]
01:31 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]
