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Ukraine : RN, LFI, Reconquête... «Le camp du renoncement et de la capitulation», estime Valérie Hayer
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NewsTranscription
00:00 - Vous expliquerez aussi votre comparaison, je vous demande de le faire ce matin,
00:02 entre Marine Le Pen et Daladier, qui a fortement interpellé.
00:06 C'est vrai qu'on se dit, est-ce que vous saviez que Daladier a été mobilisé dès août 44,
00:11 qu'il a été mobilisé comme simple soldat, qu'il a combattu quatre ans dans les tranchées,
00:16 qu'il a connu Verdun, et que je pense qu'en termes de leçons de courage,
00:19 il n'a pas grand-chose à apprendre.
00:21 Comment vous est venue cette comparaison à l'esprit ?
00:23 Comment vous est-elle venue ?
00:23 - L'idée, c'était pas de comparer les acteurs, mais les décisions.
00:26 Si vous reprenez mon discours, j'ai évoqué les mêmes débats, les mêmes mots,
00:29 les mêmes arguments.
00:30 C'est-à-dire, à vouloir promettre la paix, ils ont apporté la guerre.
00:35 Aujourd'hui, on a un débat, dans le débat français et européen,
00:39 entre ceux qui prétendent que la guerre en Ukraine n'a aucune incidence sur nous
00:43 et sans aucun risque de remettre en cause notre indépendance,
00:46 et nous qui sommes absolument convaincus, parce que c'est la réalité des choses,
00:50 que la sécurité de l'Ukraine, c'est notre sécurité,
00:53 et qu'il faut ne pas tomber dans le renoncement.
00:57 - Mais si je vous entends bien, il y aurait un camp de la raison, ce serait vous,
01:01 et un camp de la déraison, voire de la collaboration,
01:04 ce serait le Rassemblement national des Insoumis et Reconquête ?
01:07 - Un camp du renoncement et de la capitulation.
01:11 - Vos mots sont forts, quand même, pour des élus.
01:14 - D'abord, on connaît les liens entre notamment l'extrême droite
01:18 et la Russie de Vladimir Poutine.
01:19 Ces liens, ils ont été documentés, pas par moi,
01:21 ils ont été documentés par une commission d'enquête à l'Assemblée nationale,
01:24 présidée par un député Rassemblement national,
01:27 qui conclut au fait que l'extrême droite
01:30 est la courroie de transmission du Kremlin.
01:33 - Jusqu'à aujourd'hui ? - Ce sont vos confrères du Washington Post
01:36 qui révèlent ça aussi.
01:37 - Est-ce que vous le diriez aujourd'hui, Valérie Eyer,
01:40 parce que depuis l'invasion de l'Ukraine,
01:42 les positions ont été très tranchées ?
01:44 - Non, les positions ne sont absolument pas tranchées.
01:45 - Toujours, il y a une ambiguïté ?
01:47 - Écoutez, moi, je vois les votes de l'extrême droite au Parlement européen.
01:51 À chaque fois, on soutient Vladimir Poutine,
01:53 à chaque fois, pas de soutien à l'Ukraine.
01:55 Alors évidemment, maintenant, dans les discours,
01:58 les positions ont le soutien à Vladimir Poutine.
02:01 Honteux, mais regardons les votes, c'est ça, la réalité.
02:03 Et un dernier point aussi, pour illustrer ces votes.
02:05 Au lendemain de l'assassinat d'Alexei Navalny,
02:09 l'extrême droite a pleuré des larmes de crocodile,
02:11 mais jamais, jamais, ils ont soutenu une de nos résolutions
02:16 appelant à la libération d'Alexei Navalny.
02:18 - Est-ce que cette rhétorique, plus largement,
02:19 je reviens aux références aux années 30,
02:21 est-ce qu'elle est efficace, quand on voit le score du RN
02:23 depuis, d'ailleurs, l'élection d'Emmanuel Macron ?
02:26 Il faut dire aux Français
02:28 quelle est la réalité des positions des uns et des autres.
02:30 C'est l'enjeu de cette campagne.
02:32 - Est-ce qu'il faut pour ça utiliser l'histoire ?
02:34 - Le moment est grave. - Pourquoi est-il grave ?
02:36 Parce qu'on a une guerre aux portes de l'Union européenne,
02:39 parce que Vladimir Poutine nous menace...
02:41 - L'Ukraine est aux confins de l'Europe, madame Ayier.
02:42 - Mais c'est aux portes de l'Union européenne.
02:44 Vladimir Poutine nous menace.
02:45 - Directement ?
02:46 - Il menace directement, évidemment, l'Ukraine,
02:48 qui se défend pour nos valeurs,
02:49 et Vladimir Poutine nous menace également.
02:52 Quand on voit les tentatives de manipulation
02:54 de nos opinions publiques, la désinformation,
02:56 les fameuses étoiles juives qui ont été taguées
02:58 sur les murs de Paris au lendemain des attaques du 7 octobre,
03:01 on sait aujourd'hui que ce sont les services du Kremlin
03:03 qui ont fait ça. Pourquoi ?
03:05 Pour atteindre nos démocraties, pour nous diviser.
03:08 C'est ça, la menace qui pèse sur nous.
03:10 Vladimir Poutine veut s'attaquer à notre modèle démocratique,
03:14 et c'est-à-dire s'attaquer à nos libertés fondamentales,
03:18 à la liberté d'expression, au droit d'aimer qui on veut
03:21 dans nos démocraties, donc c'est ça qu'il faut aussi préserver.