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00:00 Le nord de Dijon, c'est un quartier où Oksana et sa fille ont désormais tous leurs repères.
00:05 Elles ont fui l'Ukraine quelques jours après le début de la guerre
00:08 et savourent chaque jour le calme de leur nouvelle vie.
00:11 Ici, il y a tout pour la vie quotidienne et cela me plaît.
00:16 Arrivé au printemps 2022, Oksana a rapidement obtenu ce logement social où elle vit avec ses deux enfants.
00:23 Convaincue que la guerre va durer, elle voit désormais l'avenir de sa famille en France
00:27 où elle a obtenu le statut de réfugiée.
00:29 Pour moi, la guerre a commencé il y a 10 ans parce que j'ai habité à Lugansk, en Ukraine.
00:41 Je ne vois pas l'avenir parce que mes parents sont morts.
00:45 Mais mes enfants, c'est mon avenir.
00:49 Déterminée à trouver un emploi de comptable, Oksana révise chaque jour pour améliorer son français.
00:57 Des progrès suivis de près par Tetiana Jablonska,
01:00 responsable d'une association de soutien aux réfugiés ukrainiens.
01:04 Ton niveau aujourd'hui, c'est lequel ?
01:07 B1.
01:09 Oksana, elle se débrouille bien.
01:11 Par contre, les autres réfugiés ont besoin d'accompagnement.
01:17 C'était aussi la traduction.
01:19 Par exemple, s'il vient chez le médecin, il faut traduire.
01:24 Créée par Tetiana juste après le début du conflit,
01:27 l'association accompagne une centaine de réfugiés
01:30 avec notamment une distribution de produits alimentaires chaque semaine.
01:33 Une aide essentielle pour cette femme, exilée en Côte d'Or avec ses 6 enfants.
01:38 L'association nous aide beaucoup pour obtenir des produits alimentaires,
01:42 des vêtements et aussi pour résoudre des problèmes administratifs.
01:47 Mais depuis 2 ans, les dons ont diminué.
01:50 Les gens, ils ont déjà tout donné au début.
01:55 Parce que vraiment, c'était le moment de solidarité.
01:58 Maintenant, ça diminue.
02:01 Il faut trouver l'autre solution pour collecter les dons.
02:05 En Côte d'Or, les arrivées de nouveaux réfugiés sont désormais moins fréquentes
02:09 et certains ont aussi fait le choix de rentrer en Ukraine.
02:12 Comme les 3 femmes hébergées par Angélique Bertrand au début du conflit.
02:16 On avait Tania et Nelia qui couchaient dans cette chambre-là.
02:22 Mais après 4 mois, cette famille a décidé de rentrer en Ukraine
02:25 car leur petit-fils avait du mal à s'intégrer.
02:28 Un retour au pays difficile selon Angélique qui prend régulièrement de leurs nouvelles.
02:32 Des fois, ils ne peuvent pas nous parler parce qu'ils sont à l'abri,
02:36 parce qu'il y a des alertes ou dans le noir parce qu'il n'y a pas de lumière.
02:41 Donc on sait que la vie est dure là-bas.
02:43 Sur les 1 000 Ukrainiens domiciliés dans le département,
02:46 plus de 250 sont toujours hébergés grâce à la solidarité des particuliers.