Le ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire a annoncé analyser les indicateurs des efforts de l'agriculture, mettre des mesures de simplifications et des alternatives accompagnées d'un plan de 60 millions d'euros.
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00:00 - Deux éléments de réponse. Le premier sur le plan écofito.
00:02 On a décidé effectivement de le mettre en pause pour quelques semaines.
00:05 Le temps d'analyser deux choses.
00:07 La première, c'est la question des indicateurs.
00:09 Nous avons besoin d'un indicateur qui reflète bien les efforts qui sont
00:12 faits par l'agriculture et qui ne soit pas un processus de découragement
00:15 de ceux qui essaient de trouver des alternatives ou de sortir des
00:19 produits qui sont les plus à risque.
00:20 Deuxième élément, des mesures de simplification pour éviter les
00:24 surtranspositions. Je pense en particulier aux registres numériques
00:27 et s'inspirant d'ailleurs des travaux qui ont été menés par le député
00:31 Pompautier et le député Descrosailles dans le cadre de leur
00:33 commission d'enquête sur pourquoi écofito ne va pas aussi loin qu'on
00:36 l'espérait à l'époque, en 2009.
00:38 Deuxième élément, les alternatives, parce que c'est ça sur lequel il
00:43 faut travailler. Il y a différents types d'alternatives avec des
00:46 produits fito ou avec des outils de biocontrôle ou de biostimulants.
00:49 Vous dire que nous avons travaillé, il y a déjà un programme, vous l'avez
00:53 évoqué, qui est en cours sur ces sujets-là.
00:54 On a deux sujets. Le premier, c'est que l'innovation
00:57 doit pouvoir s'accompagner d'une rapidité sur les homologations.
01:00 On a besoin d'accélérer le fait qu'une fois qu'on a trouvé une
01:03 innovation, elle puisse se déployer, soit en expérimentation,
01:06 soit en généralisation.
01:07 Et là aussi, il faut travailler au niveau national et au niveau
01:09 européen pour que, dès lors qu'on a trouvé une alternative, on puisse
01:12 très rapidement la mettre à disposition des agriculteurs.
01:15 C'est un élément évidemment central.
01:16 Cette innovation doit pouvoir aller dans les cours de ferme.
01:19 Et puis, le deuxième sujet, c'est les moyens qu'on doit y consacrer.
01:22 Je lancerai dans quelques semaines ou quelques jours, avec ma collègue
01:25 Sylvie Retaillot, un programme dans le Cap de France 2030 qui vise à
01:29 encourager les biostimulants et les outils du biocontrôle, dotés de
01:33 60 millions d'euros, dont 42 millions d'euros de fonds publics.
01:36 Il y aura 18 millions de fonds privés, parce qu'on a besoin que
01:39 les firmes puissent rentrer dans la logique pour accompagner les
01:41 solutions dont ont besoin les agriculteurs.
01:43 La transition, ça ne doit pas être une punition.
01:44 La transition, ça doit être des moyens, des objectifs et de
01:47 l'accompagnement. Et c'est ce qu'on met sur la table sur ces sujets-là.