00:00 un modèle aujourd'hui qui est pérenne et nos résultats le montrent, puisqu'on vient de finir cette année sportive avec un chiffre d'affaires de 406 millions d'euros,
00:11 soit 7% de plus que l'année dernière, donc toujours en progression, ce qui montre vraiment la pérennité de notre modèle.
00:18 Gilles, tu parlais de transformation, de modernisation. Je crois que s'il y a une chose à retenir, c'est que finalement, la transformation,
00:26 c'est de passer d'une culture de moyens, de la fédération, à une culture de résultats. C'est vraiment ce sur quoi on s'emploi.
00:35 Transformer cette culture, ce qui est quelque chose de pas simple, puisque c'est continuer de changer nos méthodes de travail, d'imaginer,
00:46 de se remettre en question, toujours avec bienveillance et exigence, mais toujours aller un cran plus loin.
00:52 C'est ce que l'on demande à nos équipes. C'est aussi pour ça qu'on fait venir de nouveaux talents. On travaille beaucoup sur la diversité, sur l'inclusion,
00:58 puisque c'est cette richesse de profils, de parcours, de compétences qui font qu'on arrive à accéder à ce modèle pérenne, durable,
01:07 qui nous permet de développer et d'imaginer la suite. D'ailleurs, cette année, nous avons recruté plus de 70 personnes,
01:14 ce qui est aussi quelque chose d'assez important. Ce qui nous positionne aujourd'hui, on a un nombre de CDI et de CDD autour de 540.
01:25 CDI et CDD pour la fédération et pour le siège. Vous l'avez compris, notre raison d'être, c'est nos bénévoles, c'est le modèle fédéral.
01:34 Ici, à la fédération, donc au siège, nos collaborateurs sont vraiment les chevilles ouvrières de ce modèle de performance,
01:41 ce modèle durable. Et c'est ce pourquoi, en fait, nous nous employons toute l'année autour de cette transformation pour toujours progresser
01:50 et pour rendre les meilleurs services à nos clubs et nos licenciés. Mais concrètement, comment est-ce que la transformation,
01:58 finalement, se matérialise ? Alors déjà, d'un côté sportif, Jérôme en a parlé. Nous avons restructuré le haut niveau.
02:05 Vous en avez entendu parler. On avait fait des annonces en septembre. Ça, Ivan nous en parlera. Mais je peux vous dire qu'aujourd'hui, en fait,
02:12 à la DTL, on a vraiment organisé autour du collectif le haut niveau et le parcours vers le haut niveau. Et on est aujourd'hui sur des circuits
02:20 de décision plus courts. On a davantage d'agilité. Et bon, Ivan nous en parlera. Mais voilà, on a vraiment de belles choses qui sont en train de se passer.
02:30 Et on voit bien que nous sommes en mesure d'accélérer pour les Jeux. Et donc nous sommes évidemment très satisfaits de ce qui s'y passe.
02:39 Sur le plan économique, donc le modèle économique de la Fédération, je pense que vous l'avez tous en tête, mais c'est un peu plus de 85% de nos revenus
02:48 qui sont liés au tournoi, 7% qui sont liés aux licences. Et puis le reste, lié à nos partenariats fédéraux, à notre institut de formation, au stade à l'année.
02:57 Donc on a un modèle économique qui, finalement, n'a pas beaucoup évolué depuis ces 20 dernières années. Et c'est un modèle que l'on diversifie aujourd'hui,
03:08 puisque on a énormément de choses qui se passent. Tu le disais, Gilles, aujourd'hui, on opère dans un écosystème qui est assez complexe.
03:16 On a un écosystème de millions de pratiquants. On a 1 million de licenciés. On a 100 000 bénévoles. On a 7 000 clubs.
03:24 On organise également des événements qui font venir des centaines de milliers de spectateurs. On anime une communauté digitale de plusieurs millions de fans.
03:37 Les modèles de consommation, aujourd'hui, les usages sont en train de changer. On a la Gen Z qui arrive. On a une énorme pression de l'international sur nos tournois,
03:46 les Masters, les Grands Chlèmes. On développe de nouvelles pratiques. Pierre, tu en parleras sans doute, mais on a le Pickleball dans le paille.
03:55 Stéphanie parlera du Padel. On a tout cet écosystème à animer. Une grande complexité. On monte des partenariats complexes avec nos partenaires autour de valeurs.
04:07 On développe toute l'année et toujours en imaginant la suite, en essayant d'aller un cran plus loin, en innovant. C'est ce qu'on fait.
04:17 Et c'est ce qui fait qu'on a des résultats qui sont... Encore cette année, on a battu des records sur nos tournois.
04:24 On aurait amené Cédric et Arnaud qui vont vous parler de nos trois tournois, mais c'est vrai qu'on a encore battu des records avec un chiffre d'affaires pour Roland-Garros de 329 millions d'euros cette année.
04:37 Donc encore un record. Cédric, je te laisserai... Et Arnaud, je vous laisserai parler de vos records battus.
04:45 Mais c'est quelque chose qui est assez exceptionnel, puisque tous les ans, les équipes se remettent en question et on est en mesure d'annoncer de nouvelles innovations.
04:54 On est en mesure de donner des nouveaux services aussi pour l'ensemble de nos spectateurs, de nos fans, de nos joueurs, de vous, journalistes, j'espère.
05:05 Donc c'est vraiment ce qui nous obsède et ce qui fait qu'on arrive à obtenir ces résultats de premier rang.