00:00 Pour en revenir, et je vais peut-être froisser certaines personnes sur les critères de sélection du Capiène de Coupe-Dévise,
00:06 sur le process a été un petit peu ridicule dans la mesure où, bien entendu, ce n'est pas les joueurs qui décident de leur capitaine,
00:17 parce que le choix revient toujours au directeur technique et au président et à son équipe,
00:24 c'est une discussion qui s'opère et qui se fait entre eux.
00:27 On ne peut pas nommer un capitaine qui n'est pas plébiscité par les joueurs, parce que c'est le joueur qui aujourd'hui…
00:33 et je peux vous en parler parce que j'ai eu des capitaines sur la chaise avec qui je n'avais pas forcément une relation exceptionnelle
00:41 et ce n'étaient pas les meilleures personnes à ces postes-là.
00:46 Donc, laisser penser à 12 personnes qu'elles ont une chance d'être capitaines de l'équipe de France masculine, c'est idiot pour ne pas dire presque malhonnête à un moment donné.
01:01 Moi, j'ai reçu un mail de l'assistante du président me demandant si éventuellement je voulais avoir un entretien si le poste m'intéressait.
01:12 Aujourd'hui, l'équipe de France, tout le monde est sensible à l'équipe de France, mais je savais quelque part que j'avais très peu de chances d'être retenue pour des raisons,
01:20 d'abord politiques, deuxièmement parce que ce sont des joueurs que je connais moins bien aujourd'hui,
01:26 et je savais que parmi les 12 autres personnes qui ont été entendues pour celles qui ont répondu présents à la convocation,
01:38 qu'elles avaient 0,0 chance d'être retenues.
01:42 Donc, je n'ai pas compris, avant de parler aux joueurs, de demander de recevoir des candidats potentiels pour connaître leur vision.
01:50 Non, pour moi, la démarche logique aurait été de parler d'abord avec les joueurs susceptibles d'être sélectionnés,
02:00 de leur demander une liste de 2-3 capitaines qui leur semblent compétents, en tout cas performants,
02:10 on peut leur soumettre le directeur technique national, probablement aurait dû ou aurait pu, si on lui avait demandé, suggérer des noms à ces joueurs-là,
02:20 et puis après effectivement, convoquer ces 2-3 personnes pour être entendues et être éventuellement adoubées par le COMEX et par le président.
02:38 Je pense que Marion Bartoli, je pense que même Joe Wilfrid, son gars, par rapport à tout ce qu'il fait de formidable en tennis aujourd'hui,
02:49 il allait avoir des problèmes, justement, pour des raisons aussi politiques.
02:55 Donc, pourquoi mettre la charrue avant les bœufs ?
02:59 Je trouvais à un moment donné inutile, moi, de rencontrer le président de la fédération pour parler, me concedant d'un poste
03:09 pour lequel j'avais, à mon avis, aucune chance d'être retenu.
03:14 Après, on dit pourquoi pas Gilles Simon, pourquoi pas Tsonga, pourquoi pas telle ou telle ou telle personne,
03:19 alors qu'à l'arrivée, je pense que le nombre de gens auxquels les dirigeants pensaient, c'est peut-être 2 ou 3.
03:24 Merci.